« Avec le confinement, les hommes affrontent les tâches domestiques »

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  • « Avec le confinement, les hommes affrontent les tâches domestiques »
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    C’est mignon comme article, mais je trouve que ça met sous le boisseau le rapport de #domination qui permet cette exploitation dégueulasse des #femmes. Parce que dans un rapport inégalitaire, il ne faut pas perdre de vue qu’il y a des gagnants et que, confrontés justement à ce que les #inégalités structurelles leur permettent habituellement d’esquiver, les hommes confinés vont — plus que jamais — ressentir l’intérêt de préserver un statut quo qui leur est plus que favorable → #backlash.

    Ont-elles seulement le choix ? Les magasins restent ouverts, on leur fait miroiter des primes : elles savent que nous avons besoin d’elles. Le minimum serait que leurs employeurs assument leurs responsabilités en matière de santé physique et psychique de leurs salarié·e·s. Ce n’est pas le cas, comme l’ont dénoncé certains syndicats. Dans des secteurs comme les douanes ou les transports, les employés ont usé de leur droit de retrait pour obtenir que des mesures de sécurité soient mises en place. Dans la distribution, les caissières n’ont pas de tradition de mobilisation, elles subissent donc, en prenant le risque quotidien de la maladie.

    Or, avec la pandémie, nous avons pris conscience de ce que leur travail était non seulement nécessaire mais vital, littéralement. Il ne faudra pas l’oublier et réclamer après le confinement une amélioration de leurs conditions de travail et une revalorisation de leur rémunération. Quand on pense aux profits gigantesques que les grands groupes commerciaux réalisent grâce à la crise, il ne paraît pas aberrant d’exiger d’eux qu’ils les redistribuent sous forme d’augmentations de salaire pérennes. Ce sera à l’État de le leur imposer.

    • Belle fauxculsserie ce titre ! Pour rappel depuis 25 ans les hommes ont réduit leur participation aux tâches ménagères de 5 minutes par jour (grâce au lave-vaisselle). Les femmes ont réduit la leur en abandonnant la couture (tâche délégué aux femmes pauvres dans les zones franches et vêtements jetables) et en cuisinant des plats préparés industriels (vive les lasagnes de cheval findus-comigel-spangero).