• VIDEO. « Vous mettez à la tête de l’Etat des hommes accusés de viols » : qui est Laura, la lycéenne tarnaise qui a interpellé Macron ? - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/2022/06/10/tarn-qui-est-laura-la-lyceenne-qui-a-interpelle-emmanuel-macron-10351114.p


    TOUT VA BIEN…

    Ce matin, au lycée, elle a reçu la visite des gendarmes . « Ils m’ont interrogée pendant 10 minutes. J’ai tenu la main du Président jusqu’à ce qu’il me réponde. On ne va pas en faire une histoire. Ce n’était peut-être pas l’endroit pour mon intervention, mais c’était l’occasion ». Est-elle de droite ? de gauche ? « A la maison, maman est plutôt de gauche et papa plutôt de droite. Moi, je suis féministe. Je n’ai rien contre Macron. Je pense qu’il a fait de bonnes choses dans une situation pas facile avec la crise sanitaire. Mais pour l’Education Nationale, sur les violences faites aux femmes, je trouve qu’il n’a pas été bon. »

    • « C’est intimidant » : la lycéenne qui a interpellé Macron dans le Tarn a reçu la visite des gendarmes
      Par Aubin Laratte - Le 10 juin 2022 - Le Parisien
      https://www.leparisien.fr/faits-divers/cest-intimidant-la-lyceenne-qui-a-interpelle-macron-dans-le-tarn-a-recu-l
      https://www.leparisien.fr/resizer/tz6e7kyVQGKNl19d6LRMrnamX5Q=/1200x675/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/IXKNDLBPJ5BLHOQUTROSJPQP6A.jpg

      (...) « On est rapidement venu à l’échange avec Emmanuel Macron. Ils m’ont demandé ce que j’avais voulu faire, alors je leur ai dit que je voulais poser telle question, etc. Puis la gendarme m’a dit : C’était pas à faire. Son collègue a ajouté que si j’avais voulu interpeller le président de la République, alors j’aurais dû passer par des voies hiérarchiques, en écrivant à l’Élysée », assure Laura. Elle a l’impression, raconte-t-elle, que les gendarmes sont ici « à la demande de quelqu’un ».

      « Je me suis évidemment demandé si j’avais fait quelque chose de mal, raconte la jeune femme. Évidemment que c’est intimidant de voir les gendarmes débarquer au lycée. » Laura s’étonne aussi : « Ils auraient pu trouver mon adresse finalement plutôt que d’aller au lycée. Il y a deux mois, car j’étais en voyage scolaire pour les élections, j’avais fait ma procuration à la gendarmerie ! »

    • On est définitivement passés dans l’ère de la banalisation du faux, dans une démarche autoritaire typiquement trumpienne/fasciste. C’est à dire que le faux doit s’exprimer ostensiblement, comme le marqueur de l’autorité sur le bas peuple. Si tu es puissant, tu dois mentir effrontément, c’est même la marque première de ta puissance (ton impunité). Si tu es faible, ne fais pas ça, c’est très mal payé. Si tu es un·e subordonné·e d’un puissant, c’est ambivalent : p’têt que c’est OK (le préfet fasciste révocable ad nutum mais jamais révoqué, qui se permet de balancer du « c’quoi vot’problème ? » à une parlementaire en dodelinant de la tête), ou p’têt que ça sent la fin de carrière (la gendarme de Gaillac, 15 000 habitants, elle a peut-être pété plus haut que son képis, sur ce coup…).

      De cet échange, Laura pensait en avoir terminé, jusqu’à la journée de vendredi. « J’étais en cours d’espagnol quand autour de 11h30, la proviseure adjointe est venue me chercher pour parler. À l’extérieur du cours, elle m’a demandé si j’acceptais de parler à des gendarmes », explique Laura au Parisien, ce vendredi soir.

      Parce que l’explication selon laquelle tu extrais une jeune fille en pleine classe, sans aucune discrétion, en faisant intervenir la proviseure adjointe, devant tous les camarades, en prétendant qu’en fait c’est pour espérer recueillir un témoignage d’agression sexuelle qu’elle n’aurait pas (osé ?) dénoncer auparavant, c’est hallucinant. (Y’a tout de même pas pire moyen de mettre en confiance et de rassurer une victime pour espérer recueillir une confidence.) L’idée que soudainement la gendarmerie du Tarn serait tellement mobilisée contre la lutte contre le harcelèment dans le métro parisien au point d’aller spontanément demander si une jeune femme veut porter plainte, pfiou. Je veux dire : évidemment qu’on n’y croit pas, mais surtout : c’est visiblement pas fait pour qu’on y croit. C’est fait pour qu’on comprenne que c’est comme ça, on fait ce qu’on veut et qu’évidemment tu n’y crois pas, hé ben circulez y’a rien à voir.

      (M’enfin dans la journée, vu qu’il y a votation un peu sensible demain, s’attendre à une très évidente « fuite » de l’« entourage » du Présipotent te faisant savoir qu’il a piqué une très saine fureur, et que la gendarmette du Tarn va être mutée fissa au bagne de Cayenne.)

  • L’INSERM contredit Macron sur la réouverture des écoles, Le Monde
    censure discrètement…

    Comment@Marc : petite entourloupe dans l’air du temps. Benkimoun (Le Monde) relaie une étude de l’Inserm qui s’oppose à la réouverture des écoles annoncée par Macron. Le Monde place l’article sous paywall et ne relaie bien évidemment pas l’info ailleurs…

    Voir l’article intégral ci-après.

    « Test et isolement des malades sont inévitables

    Une équipe de l’Inserm a modélisé l’impact du déconfinement en
    Ile-de-France et évalué différentes hypothèses

    Tout le monde l’a compris, le confinement va durer longtemps, mais
    c’est maintenant qu’il faut établir une stratégie de sortie, en
    identifiant les meilleures conditions afin de se prémunir contre une
    seconde vague plus violente que la première.

    Alors que le président de la République a annoncé son prolongement
    jusqu’au 11 mai, l’équipe de Vittoria Colizza et Pierre-Yves Boëlle
    (Institut Pierre-Louis d’épidémiologie et de santé publique, Inserm et
    Médecine Sorbonne Université) a évalué l’impact en Ile-de-France de ce dispositif instauré le 17 mars à l’échelle nationale et l’efficacité
    potentielle de diverses interventions grâce à un modèle qu’elle a
    développé.

    Il en ressort que le confinement ne devrait être levé au mieux que
    courant mai, voire fin mai ou en juin. Il ne pourrait intervenir qu’au
    moment où il serait possible d’appliquer à grande échelle des mesures agressives d’identification par des tests des personnes porteuses du virus et de leurs contacts, afin de les isoler, et de maintenir une distanciation sociale avec des établissements scolaires restant FERMES et des personnes âgées en isolement.

    (…)

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2013/05/13/l-isolement-des-malades-devrait-endiguer-la-propagation-du-coronavirus_31784

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/12/une-levee-du-confinement-sans-mesures-strictes-de-tests-et-d-isolements-sera

    http://www.pierremansat.com/2020/04/test-et-isolement-des-malades-sont-inevitables-par-paul-benkimoun-dans

    • « En même temps », petite musique lancinante depuis hier matin : « les enfants, porteurs asymptomatiques » ne seraient peut-être pas aussi contaminants que cela...Une étude vient d’être lancée...

      Sur le plan judiciaire : jusqu’à présent Macron et sa bande n’étaient que partiellement responsables de l’incurie générale : destruction de l’hopital, masques, tests, etc.

      Si le projet de déconfinement progressif à dater du 11 mai s’inscrit dans les faits on change totalement de registre. Macron et tous les membres du gouvernement seront directement et pénalement responsables de ce qui s’en suivra.

      Comme le mois prochain il n’y aura toujours pas ni masques ni test pour tout le monde, ni procédure d’isolement des malades...

      Voir aussi que l’annonce d’hier est à mettre en lien avec la période de DEUX mois accordée au gouvernement par l’état d’urgence sanitaire (les ordonnances exorbitantes du droit commun). A l’issue de cette période le gouvernement devait revenir devant le parlement et justifier une nouvelle période de pleins pouvoirs.

      Ajouter enfin que si les enfants retournent à l’école c’est bien évidemment pour un seul motif : que les parents retournent trimer, sans davantage de garanties de sécurité sanitaire de leurs employeurs. C’est pas gagné...