Coronavirus : qui sont les deux chercheurs en sciences sociales qui éclairent le gouvernement ? - Le monde bouge

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  • ENQUÊTE FRANCEINFO. Covid-19 : le lourd tribut payé par les élus lors du premier tour des municipales
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/video-covid-19-le-lourd-tribut-paye-par-les-elus-lors-du-premier-tour-d

    À cet instant, ce dernier [Macron] est ébranlé. Il n’exclut pas un report du vote. À 13 heures, les experts ne quittent pas le palais. On leur apporte des plateaux repas, après quoi ils se retrouvent à huit clos pour répondre à la question suivante : y a-t-il des arguments scientifiques plaidant en faveur de la suppression du premier tour des élections municipales ?

    Pendant qu’Emmanuel Macron consulte les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, ainsi que d’autres personnalités politiques qui plaident majoritairement pour un maintien du scrutin, les scientifiques débattent. La discussion est franche, « cash », nous a-t-on confié. Certains interviennent spontanément. D’autres réclament la parole. Le président Jean-François Delfraissy veille à ce que chacun puisse préciser sa pensée. Il recherche un consensus qui peu à peu va se dégager autour de deux arguments.

    D’un côté, les experts membres du corps médical considèrent qu’à partir du moment où l’on permet à la population de sortir en respectant des mesures barrières, il n’existe aucun argument scientifique permettant de considérer que le premier tour aggraverait la situation, à condition que soient imposées une distanciation sociale, l’absence de contact, une file dédiée aux personnes à risque, et la présence de gel hydroalcoolique.

    Le risque d’un séisme politique et médiatique

    Mais un autre argument, beaucoup moins #scientifique, va aussi être avancé. Il est essentiellement développé par les experts en sciences sociales du groupe (#anthropologues et #sociologues notamment). Ces derniers font valoir qu’une annulation du premier tour des élections, risquerait d’entraîner un séisme politique et médiatique qui détournerait l’attention des Français de la menace qui pèse sur eux. Si la presse titrait sur la confiscation du scrutin par le chef de l’État, la polémique enflerait, expliquent-ils, l’opposition s’en emparerait, et les messages de mobilisation de l’opinion sur autour du Covid-19 deviendraient inaudibles.

    #in_retrospect

    dans le conseil du 12 mars il n’y a qu’une anthropologue et un sociologue :
    – Laëtitia Atlani-Duault, Anthropologue
    – Daniel Benamouzig, Sociologue

    apparemment désigné·es pour « éclairer » le gouvernement (Télérama) et pourquoi pas porter le chapeau
    https://www.telerama.fr/monde/coronavirus-qui-sont-les-deux-chercheurs-en-sciences-sociales-qui-eclairent

    L’avis du 12 mars https://seenthis.net/messages/831541

    • Mais un autre argument, beaucoup moins #scientifique, va aussi être avancé. Il est essentiellement développé par les experts en sciences sociales du groupe (#anthropologues et #sociologues notamment). Ces derniers font valoir qu’une annulation du premier tour des élections, risquerait d’entraîner un séisme politique et médiatique qui détournerait l’attention des Français de la menace qui pèse sur eux. Si la presse titrait sur la confiscation du scrutin par le chef de l’État, la polémique enflerait, expliquent-ils, l’opposition s’en emparerait, et les messages de mobilisation de l’opinion sur autour du Covid-19 deviendraient inaudibles.

      Vu comment le maintien de l’élection a contribué à ne pas mobiliser les gens sur le confinement, franchement, je trouve l’argument oiseux. C’est pas comme si la France était le seul pays à bousculer son fonctionnement habituel ! Je note aussi le pluriel à anthropologue et sociologue alors qu’il y en a un·e seul·e et le fait que leurs apports sont « beaucoup moins scientifiques » parce que c’est des sciences sociales !