• Unprotected by Choice: America’s Latest Challenge

    The US is entering a “pandemic of the unvaccinated,” as demand for jabs slows and the Delta variant whips through unprotected populations, CDC chief Rochelle Walensky warned Friday.

    As cases among the unvaccinated rise—and as more hospitalizations and deaths inevitably follow—she urged holdouts to get vaccinated for the sake of their communities and young children who can’t yet be vaccinated themselves, The New York Times reports.

    99.5% of COVID-19 deaths occur among people who have not been vaccinated, according to Surgeon General Vivek Murthy, CNN reports.

    Warning signs: In 48 states, case numbers are 10% higher than the previous week. LA County cases are up 300% since July 4. In Alabama—which has among the lowest vaccination rates—just 11 people turned up to a 3.5 hour vaccination event.

    Although numbers are moving up, overall US hospitalizations are a seventh of what they were mid-January.

    But zooming in on some localities with low vaccination rates, it seems the worst is yet to come, reports The Atlantic’s Ed Yong.

    COVID-19 wards may be less packed, but patients are trending younger and sicker.

    For health workers, the hamster wheel of exhausting routines continues: constantly adjusting ventilators, entire teams regularly flipping patients onto and off of their backs, nurses “drenched in sweat” from bulky PPE.

    The difference: Treating the willfully unvaccinated is a new strain of demoralizing.

    I’m losing a little bit of faith in mankind. But you can’t just not go to work,” said Missouri nurse Tracy Hill.

    (newsletter de Johns Hopkins)

    • Les États-Unis entrent dans une "pandémie des non vaccinés" , alors que la demande de vaccins ralentit et que la variante Delta traverse des populations non protégées, a averti vendredi la chef du CDC, Rochelle Walensky. Alors que les cas parmi les non vaccinés augmentent - et que de plus en plus d’hospitalisations et de décès suivent inévitablement - elle a exhorté les réfractaires à se faire vacciner pour le bien de leurs communautés et des jeunes enfants qui ne peuvent pas encore être vaccinés eux-mêmes, rapporte le New York Times. 99,5% des décès dus au COVID-19 surviennent chez des personnes qui n’ont pas été vaccinées , selon le Surgeon General Vivek Murthy, rapporte CNN. Signes d’avertissement : dans 48 États, le nombre de cas est supérieur de 10 % à celui de la semaine précédente. Les cas du comté de LA ont augmenté de 300 % depuis le 4 juillet.

      voilà qui donne une vague idée de ce qui va se passer au niveau mondial, et ici, faute de production massive de vaccins débarrassés de leurs brevets...
      et comme la preuve du pudding c’est qu’on le mange, comme disait l’autre, ça pourrait (mieux qu’un passe sanitaire liberticide, inapplicable et contre productif) contribuer à calmer un peu le scepticisme sur les vaccins à #arn-m

      #covid-19 #vaccins #vaccinations #variant_delta

    • Oui, ça donne une bonne idée de combien ces gens, au pouvoir, n’ont pas d’autres boussoles que « après moi, le déluge ».

      A la fac, on rigolait en lisant les théories de Malthus. On n’y croyait pas vraiment que des déblatérations aussi simplistes et cruelles avaient pu être énoncées sérieusement.

      Et découvrir que ce qui parle à l’oreille des gouvernants est désormais encore plus crétin que Malthus. Et que ces gouvernants sont encore plus simplistes et malfaisants, mais quelle tristesse !

      J’ai lu les Dépossédés la semaine dernière. Très agréable comme lecture. Mais très pessimiste aussi. Mais quelle actualité ! Un vrai classique dans ce monde capitaliste, qui n’a pas perdu une once de son horreur depuis 1974, époque de l’écriture du roman.

  • Santé Publique France, 03/04/2021 :
    • décès covid à l’hôpital : 185 (cvh : 263)
    • hospitalisations covid : 28 886 (+157)

    décès : malgré un creux du samedi peu marqué, la valeur succède à des chiffres précédents élevés, l’estimation hors effet jour de semaine plafonne, à confirmer …
    pour les entrées en réanimation à l’inverse, le chiffre brut de ce samedi est exceptionnellement élevé (399) ce qui place le chiffre hors jour de semaine à un énorme 526, forte hausse donc

    dans les métropoles (chiffres attribués au 31/03), l’incidence progresse presque partout, Paris, toujours en tête reste stable, tandis que Nice réamorce une baisse sensible, passe en cinquième position et devient la seule ville à avoir un niveau inférieur à celui de la semaine précédente ; Marseille (à 565 pour 100 000), en tête de la progression sur une semaine poursuit sa hausse à un rythme élevé

  • Eurosurveillance | Secondary transmission of COVID-19 in preschool and school settings in northern Italy after their reopening in September 2020: a population-based study
    https://www.eurosurveillance.org/content/10.2807/1560-7917.ES.2020.25.49.2001911

    Schools in Reggio Emilia province, northern Italy, reopened on 1 September 2020 after a long period of closure due to lockdown and summer holidays. We conducted epidemiological investigations after reopening in 41 classes in 36 different educational settings in this province after the notification of an infection with severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2).

     
    The first wave of the coronavirus disease (COVID-19) pandemic hit the Reggio Emilia province (northern Italy, 530,000 inhabitants) in March and April 2020, reaching ca 0.9% cumulative incidence (0.4% for age < 50 years and 3.2% for age > 80 years) with a more than 15% fatality rate (0.2% for age < 50 years and 33.4% for age > 80 years) [1,2]. After 5 months of low incidence, the province began the second wave in October (Figure).

    Figure. Daily number of notified COVID-19 cases and deaths since the start of the epidemic in Italy, Reggio Emilia province, 27 February–10 November 2020 (n = 11,878 cases, n = 658 deaths)

    Graphique parlant que l’ajout du suffixe #.jpeg (qui fonctionne fort bien pour toutes sortes d’image non reconnues par seenthis) ne permet pas de faire apparaître ici :

    https://www.eurosurveillance.org/content/figure/10.2807/1560-7917.ES.2020.25.49.2001911.f1

    [...]
     
    Transmission within the schools of Reggio Emilia province, northern Italy, occurred in a non-negligible number of cases, particularly in the age group 10–18 years, i.e. in middle and high schools, while no secondary cases were detected in pre-school children, only one case in primary school and no secondary cases among teachers and staff. At least in the largest cluster that we reported, more prompt isolation and testing of classmates could have reduced virus transmission, suggesting the importance of timeliness in this setting.

    #covid-19 #école #enfants

    • Lockdown light, écoles, demi-classes, réduction des contacts, #vaccin et fin de pandémie. Podcast #68 du 8 décembre 2020 [partie 1], une traduction du podcast de Christian Drosten
      https://inf-covid.blogspot.com/2020/12/lockdown-light-ecoles-demi-classes.html

      (...) l’impression domine que la situation scolaire est sérieuse. Vous pouvez voir qu’il y a une incidence considérable dans les écoles. On doit simplement le reconnaître. [...] Nous avons de bonnes données d’Angleterre qui donnent un aperçu et qui disent que ce sont surtout dans les années après l’école primaire qu’il y a plus d’infections que dans la population normale. L’étude REACT-1 https://www.gov.uk/government/publications/react-1-study-of-coronavirus-transmission-october-2020-interim-results/react-1-real-time-assessment-of-community-transmission-of-coronavirus-covid-19-i, par exemple, le montre très clairement. Nous n’avons pas d’étude comparable en Allemagne. Mais il n’y a aucune raison de penser que ce serait différent ici qu’en Angleterre.
      [...]

      Il existe une étude intéressante menée par deux institutions de sciences sociales, l’Université Columbia et l’Université de Mannheim. [Social network-based strategies for classroom size reduction can help limit outbreaks of SARS-CoV-2 in high schools. A simulation study in classrooms of four European countries https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.11.30.20241166v1] (...) Les écoles sont des nœuds importants. Un cas à l’école est plus important pour la transmission dans la population qu’un cas dans d’autres groupes d’âge.

      [...] les écoles sont impliquées dans la grippe, mais c’est aussi un événement endémique. Et avec une infection pandémique, on s’attend à ce que si les écoles sont touchées, elles seront probablement plus importantes en proportion pour propager la maladie à la population. Je pense que c’est encore important dans la deuxième vague. Il faut clarifier cela à nouveau.

      Il existe une étude de simulation intéressante de ce groupe de travail qui traite précisément de cela. Que peut-on convenablement évaluer et recommander [pour] les écoles. Ils ont utilisé un ensemble de données empiriques très intéressant. À savoir les données des années précédentes, bien avant la pandémie. Des enquêtes sur les comportements de contact ont été réalisées dans les écoles d’Europe, notamment en Angleterre, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Suède. Le tout était centré sur la neuvième année, les 14 à 15 ans.

      [...] À un moment donné, il faudra ouvrir complètement. [...] La population se compose non seulement de patients à haut risque, mais aussi de l’économie et chacun doit faire valoir ses droits. Les événements ne seront plus empêchés ou le nombre de participants réduit. Bien entendu, les prochaines élections générales joueront également un rôle dans toutes ces tensions. Nous arriverons à un moment où les infections dans la population seront généralisées. Nous n’aurons jamais vu cela auparavant. En été, nous aurons alors un effet température qui nous profitera tout comme il l’a fait l’été dernier avec, remarquez, des mesures existantes. Nous sortirons alors de l’été et verrons également un grand nombre d’infections dans une population que nous n’avions pas encore. Dans la population en bonne santé, normale et plus jeune où il n’y a pas de facteurs de risque. Les enfants, par exemple, seront alors fortement infectés, tout comme leurs parents. Même les jeunes adultes qui ne présentent aucun facteur de risque. Nous verrons ensuite un autre type de patient dans les unités de soins intensifs en Allemagne. À savoir ceux qui, en pleine santé, ont développé de manière inattendue une forme sévère. Nous les voyons déjà maintenant, ils sont parfois déjà là. Ils seront alors en grand nombre. Et d’ici là, nous devrons certainement avoir quelque chose de prêt pour ces patients. À savoir de meilleures approches pharmaceutiques pour le traitement de la maladie grave chez ces patients sans risque.

      Bien entendu, la vaccination active se poursuivra alors et le processus de contaminations s’arrêtera de plus en plus, par une combinaison entre ceux qui ont été infectés et ceux qui ont été vaccinés. Mais pour ceux qui seront bêtement frappés, les préparations d’anticorps devront être mises à disposition, c’est-à-dire des mélanges d’anticorps monoclonaux, qui auront très certainement été approuvés. [...] On peut espérer que les prix seront complètement différents lorsque des quantités plus importantes seront demandées. Il faudra également progresser avec l’immunothérapie. Donc avec les substances. Ce ne sont parfois pas des anticorps bon marché qui peuvent influencer l’évolution inflammatoire sévère de la maladie dans la phase de traitement intensif. Ce qui, tout simplement, sauve les poumons. La recherche doit à nouveau s’intensifier. Ensuite, toute la chaîne de rapports politiques jusqu’au ministère de la Santé doit à nouveau s’en occuper. Les prochains problèmes sont déjà préprogrammés. On n’en parle pas encore en public, mais c’est clair pour moi. Je vais le dire ici maintenant, nous ne débarrasserons pas rapidement la population du risque au printemps en vaccinant les groupes à risque, puis en déclarant la pandémie terminée.

    • Fêtes de fin d’année : rater l’école pour mieux lutter contre le Covid
      https://www.liberation.fr/france/2020/12/14/rater-l-ecole-pour-mieux-lutter-contre-le-covid_1808679

      Dans une note publiée lundi soir, le #Conseil_scientifique recommande de ne pas pénaliser les absences scolaires des 17 et 18 décembre pour permettre aux enfants de se confiner avant Noël

      ... que faire des enfants scolarisés, eux, jusqu’au 18 décembre ? Pour le Conseil scientifique, la seule solution, c’est que l’Education nationale fasse preuve d’un peu de souplesse. Il faudrait « laisser une tolérance aux familles qui le peuvent et qui le souhaitent d’élargir de deux jours la période des vacances scolaires afin que l’autoconfinement d’une semaine soit également possible pour les enfants »

      Au Pays des Lumières éteintes, l’article ne relève aucun autre problème que celui que cela va poser aux parents....

      #yaourtpartoutcalciumnullepart

    • En début de semaine, le Groupe JP Vernant avait retouité un message avec la recommandation d’au minimum fermer les cantines cette semaine.

      Quand j’ai lu ça, la première chose que j’ai pensé, c’est : « Ah ben évidemment que non ils vont pas le faire : ce serait admettre qu’on se contamine dans les cantines… ».

      Sinon, puisqu’on en est désormais à admettre que les gamins se contaminent à l’école puis contaminent leurs familles, ça pose un nouveau souci pour Blanquer : s’il y a (comme assez largement prévu) un redémarrage de l’épidémie dans les prochaines semaines, qu’est-ce qu’on fait pour la rentrée scolaire ? On refait mine que les enfants ne contaminent personne et on reconfine tout le monde sauf les écoles ? On prétend qu’on a installé des purificateurs d’air invisibles dans toutes les classes pendant les vacances ?

    • Inferring the effectiveness of government interventions against COVID-19
      https://science.sciencemag.org/content/early/2020/12/15/science.abd9338

      Governments are attempting to control the COVID-19 pandemic with nonpharmaceutical interventions (NPIs). However, the effectiveness of different NPIs at reducing transmission is poorly understood. We gathered chronological data on the implementation of NPIs for several European, and other, countries between January and the end of May 2020. We estimate the effectiveness of NPIs, ranging from limiting gathering sizes, business closures, and closure of educational institutions to stay-at-home orders . To do so, we used a Bayesian hierarchical model that links NPI implementation dates to national case and death counts and supported the results with extensive empirical validation. Closing all educational institutions, limiting gatherings to 10 people or less, and closing face-to-face businesses each reduced transmission considerably. The additional effect of stay-at-home orders was comparatively small.

      #confinement #mesures_sanitaires

    • Nouvelle méthode de détermination de la prévalence en Angleterre : de l’école au lycée, contamination massive : REACT-1 round 7 updated report : regional heterogeneity in changes in prevalence of SARS-CoV-2 infection during the second national COVID-19 lockdown in England

      https://spiral.imperial.ac.uk/bitstream/10044/1/84879/2/REACT1_r7_FINAL_14.12.20.pdf

      #REACT

  • Eurosurveillance | Reduced maximal aerobic capacity after #COVID-19 in young adult recruits, Switzerland, May 2020
    https://www.eurosurveillance.org/content/10.2807/1560-7917.ES.2020.25.36.2001542#html_fulltext

    L’armée suisse détecte des #séquelles chez ses recrues ayant contracté Covid-19 - Heidi.news
    https://www.heidi.news/sante/l-armee-suisse-detecte-des-sequelles-chez-ses-recrues-ayant-contracte-covid-

    L’infection à Covid-19 laisse des traces. Fatigue, souffle court, perte de l’odorat… L’armée suisse vient de sortir une étude, publiée le 10 septembre dans la revue Eurosurveillance, qui confirme le phénomène sur ses propres troupes. Elle montre qu’environ une jeune recrue sur cinq, âgée d’une vingtaine d’années environ, présentait encore une capacité respiratoire altérée, détectable aux tests d’endurance, un à deux mois après l’infection.

  • Eurosurveillance | Age-specific #SARS-CoV-2 #infection_fatality_ratio and associated risk factors, Italy, February to April 2020
    https://www.eurosurveillance.org/content/10.2807/1560-7917.ES.2020.25.31.2001383

    Infection fatality ratio was 0.43% (95% confidence interval (CI): 0.21–0.79) for individuals younger than 70 years and 10.5% (95% CI: 8.0–13.6) for older individuals. Risk of death after infection was 62% lower (95% CI: 31–80) in clusters identified after 16 March 2020 and 1.8-fold higher for males (95% CI: 1.03–3.16).

    #IFR

  • Eurosurveillance | SARS-CoV2 infection and primary school closure
    https://www.eurosurveillance.org/content/10.2807/1560-7917.ES.2020.25.15.2000617?emailalert=true

    young French children (age 6 years) in a primary school [3] had a median of 500 contacts per school day and a median of 300 minutes of cumulated contact per day. Older children (age 10–11 years) had a median of 300 contacts per day and a median of 250 minutes of cumulated contact per day. An aggregate analysis emphasised that young children interacted with many schoolmates of the same or similar age (age 7–8 years) while older children restricted their contacts mostly to their own age stratum, like in England [4].

    The practical application of such an observation would therefore be to help public health authorities identify the children at higher risk of exposure. The decision to close a school totally or partially according to the age of an index case should be discussed. However, in an emergency context such as the COVID-19 pandemic where scientific knowledge regarding the virus is still lacking, total closure of a school was reasonable and reassuring for parents.