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  • POUR DES CHANGEMENTS PERMANENTS ET POUR QUE LES SALARIÉ·ES SOIENT AUX COMMANDES - CORRESPONDANCE
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    Nous avons obtenu quelques transformations positives auxquelles les employeurs résistent habituellement.

    À Détroit, dans le Michigan, les conducteurs de bus ont déclenché une grève sauvage et obtenu la gratuité des transports urbains pendant la durée de la crise sanitaire. Il en a été de même à Birmingham, dans l’Alabama.Très rapidement l’exemple s’est étendu dans plusieurs villes des États- Unis et du Canada où les compagnies de transports urbains ont dû céder et instituer la gratuité des bus.

    Il s’agissait ainsi de réduire la propagation du virus entre les chauffeurs et les passagers. Cela a également permis d’augmenter la sécurité dans la mesure où la perception du prix du ticket est souvent le déclencheur des conflits et de l’escalade de la violence. Ajoutons que la manière dont nous devons payer nos transports est une manière régressive et dispendieuse de les financer, alors qu’ils devraient l’être par l’impôt et par les grandes compagnies.

    À Winnipeg, au Canada, les postier·es ont collectivement imposé la cessation provisoire de la distribution de ce qu’ils appellent le « junk mail ». Ils et elles décident ensemble de ce qu’il faut dis- tribuer et ce qu’il ne faut pas distribuer (publicités, etc.).

    Les patrons voudront revenir en arrière dès que cela leur sera possible et il ne faudra pas laisser ces avancées se perdre après la crise.
    Nous avons démontré que ces méthodes fonctionnent, il ne faudra pas laisser les employeurs enfermer à nouveau le génie dans la bouteille.

    Labor Notes, www.labornotes.org

    #crise_sanitaire #grève_sauvage #gratuité_des_transports