Prisons neuves : le partenariat public-privé, du « bricolage »

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    “Tous les mouvements sont segmentés par des grilles, des sas… Sans compter la multiplication du recours au système électrique de surveillance, d’ouverture des portes,…”

    Celle qui s’est entretenue avec des détenus et du personnel d’établissements récents rapporte un constat similaire des deux côtés : “les détenus se sentent plus seuls, les surveillants aussi. Ils dialoguent moins, se connaissent moins. D’où des tensions plus fortes.” En gestion publique, poursuit-elle, un surveillant peut lui-même changer une ampoule grillée. “Pas en privé, où il doit transmettre une demande. Si elle n’aboutit pas rapidement, le surveillant ne peut que répéter au détenu qu’il a transmis sa demande.”

    Parmi les critiques les plus récurrentes sur les établissements financés en partenariat public-privé figurent en bonne place les prix des produits de la “cantine”. “Dans le public, un vrai effort a été fait sur les tarifs, permettant de proposer aux détenus des prix tout à fait honnêtes” rappelle Barbara Liaras. En comparant les prix entre public et privé, elle a constaté des écarts très importants : “200 grammes de Chicorée coûtent 33 centimes dans le public, et peuvent monter jusqu’à 2,88 euros dans le privé.”

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