le gouvernement veut réaliser 500 000 tests par semaine d’ici le 11 mai

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  • Un objectif de 500 000 tests par semaine d’ici le 11 mai

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/25/pour-le-gouvernement-un-week-end-de-travail-pour-preparer-le-deconfinement_6

    Le ministre de la santé, Olivier Véran, visite samedi matin à Saint-Denis (Saine-Saint-Denis) un laboratoire qui réalise des tests PCR, c’est-à-dire des tests virologiques permettant de dire qu’un malade est infecté ou non. L’entreprise a dû réorganiser son plateau technique pour répondre aux besoins de l’épidémie. Il s’agit du premier déplacement de M. Véran depuis un mois.

    L’objectif du gouvernement est de pouvoir réaliser 500 000 tests par semaine d’ici le déconfinement le 11 mai. Selon M. Véran, la France en effectue « 40 000 à 50 000 par jour » en ce moment. L’enjeu réside aussi dans la généralisation prochaine de tests sérologiques, en attente d’homologation. Ces tests sanguins permettent de savoir si une personne a été infectée par le virus et le niveau d’anticorps développé offrant une potentielle immunité.

    Tester l’ensemble des Français pour savoir s’ils sont porteurs du coronavirus serait en revanche « impossible » et « n’a pas de sens au niveau médical », a jugé Olivier Véran, réaffirmant la « priorité » donnée au dépistage des malades. « On va faire tester 60 millions de Français tous les jours ? C’est impossible, aucun pays au monde ne le fait », a déclaré le ministre, expliquant, d’une part, que les capacités de tests actuelles n’étaient pas suffisantes et, d’autre part, qu’un test virologique négatif un jour donné n’empêchait pas d’être infecté sans le savoir dès le lendemain.

    La « priorité nationale » sera alors de tester les personnes présentant des symptômes du Covid-19 et celles ayant été en contact rapproché avec des cas confirmés de la maladie, a-t-il rappelé. « Si, après, on voit qu’on n’est pas saturés en capacité de tests et qu’on peut élargir les critères, on le fera progressivement », a-t-il affirmé.

    Ces trucs c’est aussi des procédés de bons élèves. On pose une fausse question/hypothèse (tester tout le monde), on montre qu’elle est sans intérêt et/ou intenable et on peut ensuite parler d’autre chose, comme prévu. (cf, les intros de disserts ENS dont on retrouve trace dans tant d’articles, voir par exemple toute une série d’éditos de feue Vacarme). Bon là, il arrive pas trop à faire le malin (les thèses de médecine, c’est par normal sup’).
    Pas un mot d’épidémiologie dont une part du taff supposerait il me semble de tester des échantillons de population pour en savoir davantage sur le Covid-19, et y compris pourquoi avec des entretiens détaillés sur les pratiques, avec ou sans masque, par exemple, puisque la pratique se répand. C’est comme l’immunité de troupeau, ils sont aveuglément sur le ex-post, l’après-coup comme moment de vérité, ça se vérifie toujours, malgré leur scientisme, ils dédaignent ce qui pourrait permettre d’anticiper, de de prévoir.

    #à_radier_de_l'ordre_des_médecins_rapido