• Yin et Yang sont dans un bateau ... Histoire d’une « expat’ » qui adorait vivre en Chine et qui prépare son retour en France.
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    Coronavirus : quand le déconfinement en Chine rime avec retour en France - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2020/04/24/coronavirus-chine-quand-deconfinement-rime-avec-retour-france

    L’école d’art de Marianne Daquet, a un peu commencé « de bric et de broc », montée pour la communauté expatriée du voisinage dans l’appartement en dessous de chez elle. Huit ans plus tard, cette Française de 42 ans, diplômée des Beaux-Arts de Nîmes, était devenue une référence dans l’éducation artistique en Chine. Avant sa fermeture forcée fin janvier à cause du coronavirus, son école « Atelier » possédait deux sites à Pékin. Elle employait 11 professeurs à temps plein pour un total de 800 élèves par an. Diverses propositions étaient à l’étude pour ouvrir des annexes dans le pays. L’année s’annonçait comme « celle du bonheur ». Mais après 13 semaines de confinement et une entreprise désormais à terre, celle qui n’envisageait surtout pas un retour en France après 14 années d’expatriation en Chine, a décidé de rentrer sans savoir de quoi demain serait fait. Mais elle l’a toujours enseigné : du vide naît la créativité.
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    C’est un pays auquel vous étiez pourtant très attachée, non ?

    Pour moi, l’idée de partir de Chine a été extrêmement difficile. J’ai aimé la Chine, mais c’était la Chine d’avant ! Quand je suis arrivée en 2006, mon compagnon de l’époque m’avait emmenée à Carrefour. Je voyais le bordel avec les tickets de caisse que les gens s’arrachaient, les cadis partout, les gens sur le parking qui faisaient n’importe quoi et je m’étais dit : « J’adore ce bordel ! » Mais c’est plus du tout le bordel aujourd’hui ! La Chine est en train d’utiliser ce virus comme un prétexte à l’hyper contrôle. Alors que jusqu’ici, je m’étais toujours dit : « Ce n’est pas un régime tout à fait acceptable mais quand même… etc. » Là, ce n’est plus acceptable du tout ! Donc outre le fait que j’ai perdu « Atelier », je ne peux plus, avec les valeurs que j’ai, vivre ici aujourd’hui. Et puis, je n’ai plus confiance. D’autant que je pense qu’en tant qu’étrangers, nous allons devenir les boucs émissaires, comme c’est souvent le cas dès qu’il y a une crise. Donc la décision de partir, c’est aussi la volonté de se libérer de ce qu’est devenu ce pays. Et quelque part, le virus a créé cette ouverture.

  • Coronavirus : quand le déconfinement en Chine rime avec retour en France
    Le 8 avril dernier, la Chine autorisait le déconfinement de Wuhan, premier foyer officiel de la pandémie du coronavirus. Un déconfinement après onze très longues semaines de fermeture, même si une partie de l’activité avait déjà repris. Pour autant, le retour à la vie d’avant est encore loin. C’est le cas aussi à Pékin où les résidents ne peuvent pas encore circuler librement hors de la municipalité. Comment les expatriés vivent-ils cette sortie de crise ? Parmi les entrepreneurs français établis de longue date dans la capitale, ils sont nombreux à devoir tout remettre à plat. C’est le cas de Marianne Daquet, directrice d’une école d’art, « Atelier ». Elle raconte à Asialyst en quoi cette terrible crise sanitaire a provoqué sa rupture avec la Chine et son prochain retour en France après 14 années d’expatriation.
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