http://www.al-kanz.org

  • Sexisme, #Racisme, islamophobie : la responsabilité d’une rédaction au prisme du cas Le Vaillant
    http://contre-attaques.org/magazine/article/sexisme

    En réponse à Luc Le Vaillant, Marwan Muhammad, Sihame Assbague, Fateh Kimouche et Jehan Lazrak-Toub interpellent la rédaction du journal Libération sur leur responsabilité éditoriale dans la publication d’un billet clairement sexiste, raciste et islamophobe. Le 8 décembre 2015, suite au billet de Luc Le Vaillant, nous lancions le hashtag #LibéRacisme. Très largement repris et commenté, il a suscité de vives réactions, certains vomissant le racisme genré de celui que l’on surnomme désormais “le pervers (...)

    #Magazine

    / #Tribunes, #Médias, Racisme, #Femmes, #carousel

    « http://www.contre-attaques.org »
    « http://www.al-kanz.org »

  • « David, 21 ans, aveugle, victime de délation et symbole du #Vallsgate » @alkanz http://www.al-kanz.org/2015/11/25/david-aveugle

    Depuis plusieurs jours sur Twitter, Al Kanz essaie de sensibiliser à ce qui est arrivé à cet homme : « Suite à une dénonciation calomnieuse, David, jeune homme frappé de cécité, est assigné à résidence, après 48 heures de garde-à-vue. » Il devient sur Twitter, pour de nombreuses personnes se présentant comme « musulmanes », le symbole des débordements de l’état d’urgence. Pour l’heure, il semble qu’aucun média n’ait enquêté sur ce cas.

  • Ramadan est terminé, mais le jeûne continue - Al-Kanz.org

    http://www.al-kanz.org/2015/07/27/chawwal-jeune

    Le mois qui succède le mois de ramadan s’appelle « chawwal ». Dixième mois du calendrier musulman, chawwal est associé à un jeûne facultatif, mais fortement recommandé, d’une durée de six jours, consécutifs ou non.

    Compléter le mois de ramadan par ces six jours est amplement méritoire : quiconque s’en acquitte a la récompense d’une année entière de jeûne.

  • Pourquoi les musulmans paient un impôt à la fin de ramadan (zakat al-fitr) - Al-kanz.org

    http://www.al-kanz.org/2015/07/13/zakat-al-fitr-fin-ramadan

    La zakat, une purification

    On traduit traditionnellement « zakat al-fitr » par « aumône de la rupture ». On lui préfère toutefois une autre traduction qu’aumône, celle « d’impôt purificateur ». On retiendra d’ailleurs que le mot « zakat » vient de la racine arabe z-k-w qui a, entre autres, le sens de purification. La zakat al-fitr est le moyen pour le musulman jeûneur de se purifier des péchés et des abus passés. Mais pas seulement : la zakat al-fitr est une aide, un soutien, un acte de solidarité à l’égard des pauvres afin qu’ils profitent eux aussi de l’aïd al-fitr et ne se retrouvent pas à quémander.

    Cet impôt purificateur, cette zakat al-fitr est obligatoire pour toute personne qui a de quoi manger pour un jour et une nuit et qui possède un surplus de nourriture. Elle doit être payée au nom de toute personne à charge. Par exemple, un père de famille ayant trois enfants à charge devra payer la zakat pour lui, pour son épouse et pour ses trois enfants. Soit le montant établi de la zakat al-fitr multiplié par cinq. Le montant de la zakat al-fitr est en effet toujours indiqué à l’unité.

    Que doit-on donner et à combien s’élève la zakat al-fitr ?

    La zakat al-fitr peut se donner soit sous forme de denrées alimentaires soit sous forme pécuniaire, c’est-à-dire avec de l’argent, conformément à deux avis juridiques. Certains savants soutiennent en effet qu’on ne peut donner la zakat que sous forme de denrées alimentaires (orge, blé, riz, etc.), d’autres, comme l’imam Abû Hanîfah, permettent qu’on offre de l’argent à la place de la nourriture. (...)

    Payer en denrées alimentaires

    Le montant de la zakat al-fitr répond à des critères très précis, que l’on paye en nature ou avec de l’argent. Pour le déterminer, on se réfère, comme il se doit, au Prophète (saws), lequel l’avait fixé à un sa’. Concrètement, le sa’ équivaut à quatre fois la quantité que peuvent contenir deux mains en denrées alimentaires, soit aux alentours de 2 litres de nourriture. La denrée alimentaire doit correspondre à ce qui est consommé dans le pays où l’on vit.
    (...)

    Payer avec de l’argent

    Concernant le montant, comme pour les années précédentes, il est de cinq euros par personne. (...)

    Quand donner la zakat al-fitr ?

    Avant la prière de l’aïd al-fitr. Ce point ne souffre aucune divergence. Il faut absolument s’acquitter de la zakat al-fitr avant la prière. Il y a unanimité à ce sujet. Le mieux est de la donner le jour de l’aïd, depuis l’aube jusque avant l’accomplissement de la prière, comme l’a recommandé le Prophète (saws).

    Il est impératif de s’acquitter de la zakat al-fitr avant la prière de l’aïd.

    Zakat al-fitr et zakat al-mâl

    Attention il faut distinguer zakat al-fitr de zakat al-mâl. Zakat al-mâl, qui est l’un des cinq piliers de l’islam (avec la shahada, la prière, le hajj et le jeûne du mois de ramadan), est un impôt sur l’épargne. Cet impôt est à hauteur de 2,5 % de l’épargne du musulman, si cette épargne est égale ou dépasse le nissab, seuil à partir duquel on devient imposable et dont le montant est de 85 grammes d’or, soit actuellement environ 3 400 euros. Pour calculer le montant de la zakat al-mâl, on se base sur une année lunaire entière. En d’autres termes, la zakat al-mâl, c’est 2,5 % de l’argent (et biens matériels) que l’on possède sur une année entière. C’est un impôt obligatoire que tout musulman doit payer, et qui lui aussi est redevable à vie ; ce qui veut dire que si une personne ne l’a jamais payé alors qu’elle en était redevable et qu’elle prend conscience de ce manquement, elle doit calculer ce qu’elle aurait dû payer et s’acquitter de sa dette.

  • Recension de Pour les musulmans d’Edwy Plenel par Al Kanz : « Pourquoi il faut lire et faire lire le livre d’Edwy Plenel » http://www.al-kanz.org/2015/04/07/edwy-plenel

    (...) apprendre qu’une nouvelle personnalité médiatique semble parler au nom des musulmans n’a pas suscité en nous un enthousiasme débordant. Même s’il s’agit d’un journaliste comme Edwy Plenel.

    Avec les musulmans, non à la place des musulmans

    Le climat d’islamophobie décomplexée dans lequel nous vivons depuis quelques années, entretenu à dessein par nombre de partis politiques et de médias, a entrainé dans la communauté musulmane défiance et désamour à l’encontre notamment des journalistes.

    En outre, Chalghoumi et consorts ont fini de consommer le divorce en subtilisant systématiquement une parole si rarement accordée. Difficile dans ces conditions de ne pas être sur ses gardes lorsque ces native informant sont remplacés par un tout aussi porte-parole version sympathique : dans les deux cas la parole est confisquée.

    Ainsi, de prime abord, on a beau s’appeler Edwy Plenel, lorsque l’on publie un ouvrage intitulé « Pour les musulmans », l’adhésion n’est pas immédiate… jusqu’à ce que l’on aborde et lise l’ouvrage. Là c’est la, bonne, surprise.

    Disons deux mots sur la forme. Le bouquin se lit vite et bien, aisément d’une traite. La plume de Penel est heureuse, limpide et pédagogique. Le fondateur de Mediapart écrit comme il parle : on retrouve dans ses mots la vivacité de son regard qui pétille lorsqu’il se lance dans une tirade passionnée. S’il convoque ça et là l’histoire et autres références d’érudition, le lecteur qui les ignore ne sera pas pénalisé. Mais le plus intéressant est évidemment ailleurs.

    Un livre avec les musulmans, non à leur place

    Edwy Plenel évite l’écueil que nous redoutions : à aucun moment, il ne se fait porte-parole des musulmans. Il ne parle jamais à la place des musulmans. Son « pour » est un « avec ». Mieux, le journaliste dit ce que nous sommes très nombreux à dire depuis des années. Mais lui n’est pas musulman : de fait, l’objection facile, inepte et fallacieuse de la victimisation tombe immédiatement à l’eau ; cette fameuse victimisation que l’on pointe dès lors que vous dénoncez, par des faits, l’islamophobie qui ronge la France. On peut aussi penser que son propos sera, pour la même raison, plus audible que celui de tout autre musulman qui tient le même discours.

    « Pour les musulmans », ce pour est un avec.

    L’auteur lie l’islamophobie à la question sociale. « Sous la question musulmane, écrit-il, se joue la question française. » Et d’être convaincu que redonner de l’espoir, du bonheur, un avenir à cette France crispée et violentée par une oligarchie qui règne sur le pays depuis des décennies fera reculer cette haine contre les musulmans. Certes, il ne faut pas être naïf. La baisse du chômage ne convertira pas les haineux à un amour ardent à l’endroit des musulmans.

    Sous la question française se joue la question musulmane

    Pour autant, ce qu’écrit Edwy Plenel ne peut que convaincre a minima les musulmans. Combien de hadiths nous enjoignent à nous soucier de nos voisins comme de nos proches. Si l’on considère uniquement ce commandement divin, il apparaît clairement que cette question française, dont parle Plenel, est un devoir tout à la fois moral, civique, personnel et même religieux. L’injonction à faire le bien autour de soi, à donner de sa personne, de ses biens, à mettre en pratique les appels à l’altruisme, au partage, apparaissent alors comme une réponse à l’islamophobie.

    Rabibocher le lien social, se soucier de son voisin, être acteur dans son quartier, sa ville, appliquer les enseignements de l’islam, être mieux musulman, voilà assurément une partie de la solution pour soigner la France bien malade.

    Bref, Pour les musulmans est un livre à lire et à faire lires à ses proches et amis non musulmans, ce pour une raison assez simple : Plenel formule pertinemment ce que, selon nous, une écrasante majorité des musulmans de France pense. Donner à lire cet ouvrage permettra peut-être de renouer un dialogue parasité par les prêcheurs de haine de l’extrême droite aux socialistes qui ont entrepris de faire du muslim bashing l’expédient par excellence.

  • #L'actu, le journal d’ #extrême_droite pour les enfants ?


    source : https://twitter.com/alexiscorbiere/status/430758585543712768


    source : http://www.rfi.ro/special-paris-47398-umorul-pripit-cum-este-explicata-copiilor-francezi-delincven

    Une du journal pour #adolescent L’actu édité par playbac presse - hé les pays de l’est me font les poches


    source : https://twitter.com/Alkanz/status/583264382123143168/photo/1

    Page intérieure

    Des cambriolages venus de l’Est
    En France et en Europe, des gangs issus des pays de l’Est se déplacent de région en région et commettent des cambriolage
    Comment réduire les cambriolages ?


    source : https://twitter.com/RaquelGarridoPG/status/583246413515112448/photo/1

    Une du journal pour adolescent L’actu édité par playbac presse - Ces jeunes qui choisissent #Marine_Le_Pen et le #FN


    source : https://twitter.com/RaquelGarridoPG/status/583246413515112448/photo/1

    Dessin en page intérieure du journal pour adolescent L’actu édité par playbac presse, numéro d’avril 2015 sur les jeunes et Marine Le Pen et le #Front_National - J’adhère au FN pour lutter contre l’insécurité ! Dans mon collège, par exemple !!!

    Le discours du FN est centré sur les dangers de l’immigration, l’insécurité, le chomage et..

    • Play bac :
      François Dufour rédacteur en chef :https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Dufour_%28Play_Bac%29
      Bon connaisseur du Japon (coopérant pour Paribas, 1984-1985)[réf. souhaitée] et des États-Unis, il est un Eisenhower Fellow (en) et un Young Leader de la Fondation franco-américaine.
      La French-American Foundation - France est la principale organisation en France qui se consacre à « renforcer les liens entre la France et les États-Unis ».
      Programme « Young Leaders »
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Fondation_franco-am%C3%A9ricaine
      En 1981 vit le jour le programme Young Leaders, programme d’échanges et de rencontres entre jeunes leaders français et américains. Plus de 30 ans après, il continue de jouer un rôle-clé dans le développement des liens transatlantiques, rassemblant aujourd’hui plus de 400 dirigeants issus du monde de la haute fonction publique, de l’entreprise, des médias, de l’armée et de la recherche.
      Voir les personnalités francaises nommées yl dont F Hollande.
      Sur trois dirigeants au moins deux sortent de sciences po.
      Le troisième n’a pas de fiche dans WP mais apparait dans le who’s who.

      Play Bac presse ou la xénophobie enseignée aux adolescents
      http://www.al-kanz.org/2014/02/08/play-bac-presse-xenophobie
      Avec l’adresse mail de Dufour.

      Site "sans langue de bois" ...
      Reprend quelques ligne du dossier fn .
      "L’article principal met en scène "Mohamed, 15 ans", militant au Front national "depuis deux ans" en banlieue parisienne et "membre d’un collectif de lycées, Racine-Lycées, proche du Rassemblement Bleu Marine".
      J’ai découvert que ce parti n’était pas raciste. Je suis d’origine étrangère, je ne peux donc pas être raciste ! J’aime la France, je ne trahis pas mes origines", témoigne Mohamed.

      "Je vis dans une cité. Les jeunes souffrent de l’insécurité. Je suis pour une police municipale armée. Comme Marine Le Pen, je suis pour la peine de mort ou, au moins, la perpétuité sans période de sûreté. Mais au FN, tout le monde n’est pas d’accord...", poursuit-il. Il décrit ensuite les insultes reçues sur Twitter à cause de son engagement, et l’atmosphère familiale du parti qui permet à tous les adhérents de se sentir proches de "Marine" et des autres responsables.

      S’ensuit une analyse sur les raisons du vote FN chez les jeunes touchés par la précarité. "Selon un sondage Ifop pour Atlantico, les moins de 35 ans votent FN d’abord parce qu’ils partagent le constat que ce parti fait sur l’état de la France, et non par rejet des autres formations politiques", explique l’article.

      "Nous l’avons fait en Une car ce témoignage intéresse nos lecteurs ados abonnés au quotidien", réagit François Dufour, cofondateur et rédacteur en chef. "Sur l’ensemble de cette double-page, le témoignage est remis dans son contexte, 100% factuel."
      François Hollande rédac’ chef

      Certains internautes en ont profité pour rappeler le dessin de "Une" paru sur les gangs de cambrioleurs des pays d’Europe de l’est, qui avait, en février 2014, déjà suscité des réactions indignées sur internet.

      cc @Parole2roumains RT @Alkanz : #PlayBacpresse ou la xénophobie enseignée aux adolescents http://t.co/q684SYlRVd …”"
      — Jean-Baptiste Renaud (@JbRenaud) 8 Février 2014

      "PlayBac Presse", détenteur de multiples récompenses, revendique 150.000 abonnés vingt ans après le lancement de ses trois quotidiens phare. Le groupe est également à l’origine des célèbres fiches de questions-réponses "Les Incollables".

      "L’Actu" avait remporté en 2010 le Grand prix de la meilleure Une de la Presse Quotidienne Nationale (PQN), pour "Peut-on se suicider uniquement à cause de son boulot ?". Fin janvier, François Hollande avait été le "rédacteur en chef d’un jour" de "L’Actu" et de "Mon Quotidien", où avait collaboré le dessinateur Charb à ses débuts."
      http://sans-langue-de-bois.eklablog.fr/un-quotidien-pour-ados-accuse-de-propagande-lepeniste-a

    • Pourquoi s’étonner qu’une presse qui élimine la complexité du monde pour s’adresser à des centaines de milliers de petits bambins soit fasciste ?

      Vous avez déjà lu mon petit quotidien, le journal pour rassurer les bons parents ? C’est un produit qui permet d’habituer les enfants à lire régulièrement les horreurs du monde, très bien, sauf que ce petit plagiat d’un vrai quotidien d’adultes ne fait jamais que survoler les sujets.

      En tant que parent, je ne me suis jamais habituée à être dépossédée de ma transmission critique pour filtrer l’actualité.

      Et merci @apichat pour cette compilation.

  • Mais quelle est encore la différence entre Al Kanz et un propagandiste du choc des civilisations (et, tant qu’on y est, du sionisme) ?
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/02/20/01016-20150220ARTFIG00078-la-hijra-ces-musulmans-qui-quittent-la-france-pou

    Le blogueur salafiste Fateh Kimouche, plus connu sous le nom d’Al kanz, suivi par des dizaines de milliers de personnes sur twitter, a appelé publiquement les musulmans à faire leur hijra sur son compte twitter, pour fuir le « climat d’islamophobie » en France.

    Al Kanz sur Twitter : Je crains moins la montée de l’islamophobie que les méfaits de ces socialistes au pouvoir ! Même Sarkozy était moins dangereux. Vite la hijra

    Contacté par Le Figaro.fr, il explique : « La jurisprudence en matière de hijra est diverse : certains savants considèrent qu’il est obligatoire pour un musulman de ne pas vivre en terres non musulmanes et que par conséquent la hijra s’impose à chacun ; d’autres pensent que l’on peut vivre en terres non musulmanes dès lors que l’on peut pratiquer librement (on peut prier, on peut jeûner, etc.) ». « Aujourd’hui la dichotomie terres musulmanes et terres non musulmanes est moins tranchée. » assure le blogueur.

    • En réponse à l’article du Figaro, Al Kanz justifie explicitement la hijra par l’alyah. On est bien dans le modèle sioniste.
      http://www.al-kanz.org/2015/02/21/alyah-hijra

      Faire son alyah est désolant, sa hijra très suspect

      En France, nombre de juifs ont peur. Ils ont raison. Nombre de musulmans ont peur, aussi. Ils ont raison. Mais si la peur des premiers est prise au sérieux, la seconde est méprisée par les artisans du problème musulman, communautaristes sélectifs et antisémites bienveillants, souvent islamophobes plus ou moins décomplexés.


    • Je vais essayer d’expliciter l’escroquerie : il s’agit d’un double discours. Il y a deux aspects en même temps :
      – le premier est de présenter le départ comme une réaction à l’islamophobie, de la même façon que le sionisme serait d’abord une réaction à l’antisémitisme ;
      – mais dans le même temps, on recourt à la lecture littérale d’un impératif religieux, qui est détaché de l’islamophobie : la hijra, en parallèle à l’alyah (l’élévation), via l’invocation d’une « jurisprudence en matière de hijra ».

      C’est le premier aspect qui est strictement retenu dans la « réponse » au Figaro (« désolant », « peur »…), alors que le second aspect est celui qui permet d’affirmer initialement que les musulmans sont par nature des étrangers dans leur propre pays (si ce pays est « une terre non musulmane »). Il n’est pas difficile de voir à quel point ce deuxième discours est invraisemblablement dangereux.

    • Islamistes et néo-salafistes sur le Net : Vers l’émergence d’un nouveau maccarthysme ? - Haoues Seniguer (juillet 2014)
      http://www.huffpostmaghreb.com/haoues-seniguer/web-islamistes-neo-salafistes_b_5309855.html

      Si ces trois acteurs, à savoir al-Kanz, Islam et info et N. Ennasri, sont pris ensemble, c’est dans la mesure où ils sont omniprésents sur la Toile, coordonnent régulièrement leurs actions sur le Net, mettant sur le bûcher virtuel leurs cibles du moment. Rien de surprenant. En effet, ils partagent une grande complicité idéologique qui se donne aisément à voir sur les différents réseaux sociaux (Twitter, Facebook, etc.), qu’ils affectionnent et au moyen desquels ils échangent constamment.

      Ce triumvariat travaille ainsi en parfaite symbiose. Qu’est-ce qui les rapproche ? Un grand conservatisme religieux, un communautarisme assumé (ils en ont au demeurant parfaitement le droit), la détestation des Chiites, une défiance haineuse, arrogante, méprisante et accrue à l’égard des musulmans réels ou supposés qui divergent d’avec eux, ou même des journalistes et chercheurs en sciences sociales qui travaillent sur le fait musulman de manière un peu trop critique à leur goût. […]

      […] On verra également, à travers le renvoi à des tribunes et à des messages postés sur Twitter, que le conflit syrien a dopé ou exacerbé la radicalité du discours néo-salafiste et islamiste français, qui voit partout des soutiens au régime de Bachar al-Assad et l’empreinte d’une complaisance irano-chiite dans le moindre propos, fût-il pondéré, à propos dudit conflit.

      Cependant, ne nous y trompons pas : c’est moins l’avènement de la démocratie qui préoccupe les anti-Assad, que la lutte contre le tyran d’obédience « chiite » ou « alaouite ». Le ton, à l’instar de al-Kanz et de Islam et info, est, le moins qu’on puisse dire, très ambigu sur les appels au djihad des oulémas sunnites sur lesquels ils gardent religieusement silence... Ils préfèrent abonder dans une vision hyper confessionnalisée du conflit fratricide syrien réduit ainsi à sa plus simple dimension religieuse : à leurs yeux, deux camps s’affronteraient : les (toujours) bons Sunnites face aux (toujours) mauvais Chiites et/ou Alaouites... Comme si, au fond, le djihad en Syrie était pleinement justifiable au regard de l’interprétation de leurs référents théologiques patentés principalement basés en Arabie Saoudite.

      (Précision : pas fana de l’ensemble de ce texte. Mais la mobilisation du sunnisme de la plupart des français musulmans au moment du conflit syrien est un point qui me semble vraiment intéressant.)

  • Sauvé par le saoudien Munajem, le groupe français Doux annonce des embauches - Le Télégramme

    http://www.letelegramme.fr/economie/doux-on-annoncera-bientot-des-embauches-15-01-2015-10492124.php

    Le groupe Doux, qui profite de la baisse de l’euro par rapport au dollar, devrait recruter cette année. C’est ce qu’a annoncé Arnaud Marion, le président du directoire, hier soir, sur France Info. De retour d’un voyage à Ryad, en Arabie saoudite, il a annoncé que le « groupe allait revoir à la hausse les perspectives 2015 de production », avant d’ajouter : « On annoncera bientôt des embauches ». Interrogé sur le nombre de postes qui seront proposés, Arnaud Marion a précisé que ça « dépassera la centaine ». Le groupe châteaulinois, « bénéficiaire au quatrième trimestre 2014 et premier trimestre 2015, envisage 25 millions d’euros de résultat d’exploitation pour cette année », a-t-il ajouté. Doux emploie actuellement 2.200 personnes.

    Les volailles Doux sont vendues dans le monde arabe, jusqu’à La Mecque. Des reportages ont établi des « fraudes au halal » - Al Kanz

    http://www.al-kanz.org/2014/04/13/almunajem-doux-fraude

  • Pour Al-Kanz, l’islam est strictement sunnite et les chiites ne sont pas musulmans : Achoura : attention, ceci n’est pas l’islam
    http://www.al-kanz.org/2014/10/23/achoura

    Si pour les musulmans (ahl as-sunna wa jama’a) achoura est marquée par le jeûne, pour les chiites c’est un jour de deuil en mémoire de l’imam Hussayn (qu’Allah soit satisfait de lui), le petit-fils du Prophète (paix et bénédiction sur lui).

    […]

    Il est important que les musulmans se désavouent de ce genre de pratiques, voire expliquent aux non-musulmans qu’il ne s’agit pas d’une pratique qui relève de l’islam, mais bien d’une tradition chiite. Demain, les journaux télévisés ne vont pas manquer – involontairement – de faire l’amalgame.

    Signalé par @baroug dans une réponse de forum :
    http://seenthis.net/messages/305744#message305817
    J’en fais un message séparé, parce que c’est important – je pense qu’on a résolument besoin d’une documentation du thème « Comment les musulmans français sont devenus sunnites ».

  • La nouvelle année islamique débute aujourd’hui (1er muharram 1436) - Al Kanz

    https://www.al-kanz.org/2014/10/23/1er-muharram-1436

    Place à l’an 1436, qui débutera samedi 25 octobre en Tunisie, a annoncé le mufti de la République, tout comme en Egypte, selon Dar al-Ifta.

    Même date annoncée sur le site de la grande mosquée de Paris, ainsi qu’en Algérie.

    Le mois de muharram fait partie avec les mois de rajab, de dhul qi’da et de dhul hija, des quatre mois sacrés en islam.

    Il est très fortement conseillé de jeûner le 9e et le 10e jour, ou le 10e et le 11e jour, de ce mois. Le jeûne de ce jour est le jeûne de achoura.

  • EU seeks talks with Israel over ‘red lines’ in West Bank

    Israeli officials fear that proposed negotiations are prelude to further European sanctions.
    By Barak Ravid | Oct. 22, 2014
    http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/1.622099

    The European Union is interested in opening negotiations with Israel with the aim of preventing a series of Israeli moves in the West Bank deemed “red lines” which may jeopardize the possibility of a future Palestinian state alongside Israel, an internal EU document obtained by Haaretz reveals. Officials in the Israeli Foreign Ministry are concerned the negotiations are a prelude to further European sanctions against Israel.

    In recent weeks, since the Israeli appropriation of 4,000 dunams in Gush Etzion in the West Bank and even more since the push forward in planning for additional construction in Givat Hamatos, a neighborhood beyond the Green Line, a series of discussions have been taking place in the EU’s headquarters in Brussels between the ambassadors of the 28 members states over the European response.

    During these discussions, which ended last weekend, it was decided to relay a sharp message to Israel in the name of all EU members, focusing on the Israeli moves which create a “focused and increasing threat to the possibility of the two-state solution.”

    The EU’s ambassador to Israel, Lars Faaborg-Andersen, is set to relay the message to Israel. He is expected to meet in the coming days with Foreign Ministry Director Nissim Ben Sheetrit and with national security advisor in the Prime Minister’s Office Yossi Cohen to propose negotiations over the issues which raised the EU’s concerns.

    Haaretz obtained an internal EU document with instructions as to the content of the message Ambassador Faaborg-Andersen is supposed to relay to the ministry’s officials and to the Prime Minister’s Office.

    “The EU considers the preservation of the two state solution a priority,” the document reads. “The only way to resolve the conflict is through an agreement that ends the occupation which began in 1967, that ends all claims and fulfills the aspirations of both parties. A one state reality would not be compatible with these aspirations.”

    The two-page document defines several of the EU’s “red lines” regarding Israeli actions in the West Bank:

    1. Construction in the Givat Hamatos neighborhood, beyond the Green Line in Jerusalem: The document said that construction in that area would jeopardize the possibility of a contiguous Palestinian state, with Jerusalem as the capital of both states. The EU “cautions the Israeli government not to move ahead with tenders and construction. Such a development would constitute one more grave “fact on the ground” which would be liable to crucially prejudge the outcome of peace negotiations,” the document reads.

    2. Construction in the E1 area between Ma’aleh Adumim and Jerusalem: The document said construction in that area would also jeopardize the possibility of contiguous Palestinian state, and added that it has already publicly and strongly opposed plans for E1’s development.

    3. Further construction in the Har Homa neighborhood in Jerusalem, beyond the Green Line.

    4. Israeli plans to relocate 12,000 Bedouin without their consent in a new town in the Jordan Valley, expelling them from lands in the West Bank, including E1: “The EU strongly urges Israel to put these plans on hold and search for other solutions together with the concerned populations and the Palestinian Authority. The EU underlines that implementing those plans may amount to a serious breach of International Humanitarian Law (IV Geneva Convention),” the document reads.

    5. Harming the status-quo at the Temple Mount: The document said that attempts to challenge the status-quo have led to instability in East Jerusalem and increased tensions. A top European diplomat noted that EU states consuls in East Jerusalem and in Ramallah planned to hold a joint tour of Temple Mount, but aborted their plans following instructions from Brussels, fearing Israel would consider such a visit a provocation.

    According to the document, the EU ambassador in Israel was instructed to clarify to the Foreign Ministry director and to the national security advisor that the EU is interested in holding “thorough discussion” on these and other issues related to the occupied Palestinian territories. “…there is a legitimate expectation to have a constructive dialogue with the Israeli authorities on measures from their side which may impact on our assistance and its ultimate objectives of creating a sound enabling environment for economic and social development in the occupied Palestinian territories and contributing to create the conditions for a viable Palestinian state,” the documents reads.

    Red lines still vague

    Senior European diplomats noted that in the discussions in Brussels the European “red lines” in the West Bank to be posed to the Israelis during negotiations have yet to be fully defined, if at all, and what would the repercussions for crossing them would be.

    “Some countries, first of which is France, believe Israel must be presented with specific sanctions to be leveled if Israel takes specific actions so that there won’t be any surprises and the price is clear,” a senior European diplomat said.

    “However, this issue is still under discussion and no final decision has been made.”

    Israel’s Foreign Ministry has followed the EU preparations to up the tone against Israel for several weeks. In discussions held over the issue in the ministry on Tuesday the expectation was floated that the message relayed by the EU ambassador would be the opening shot ahead of new European sanctions against the Israeli settlements in the West Bank.

    “The negotiations the EU is offering are really the hearing before the sentence,” a senior official in the ministry said.

    “We have a feeling they’re expecting us to reject the offer for negotiations and give them an excuse to push the sanctions against us, or that we’ll agree in any case to negotiations in which we’ll discuss which sanctions will be leveled,” he added.

    EU ambassador Lars Faaborg-Andersen refused to comment.

    “““““““““““““““““““““““““““““““““““““““
    L’UE établit une liste des “lignes rouges” à ne pas franchir par Israël
    http://www.i24news.tv/fr/actu/international/48200-141022-l-ue-liste-les-lignes-rouges-a-ne-pas-franchir-par-israel

    Certaines mesures prises par Israël constituent une « menace ciblée (…) à l’option d’une solution à deux Etats »

    L’Union européenne veut adresser un message clair à Israël pour empêcher que des « lignes rouges » ne soient franchies et mettent en péril la création d’un futur Etat palestinien, révèle un document européen interne cité par le quotidien Haaretz.

    Ces dernières semaines, plusieurs réunions ont eu lieu à Bruxelles sur la réponse européenne à adopter après l’approbation de constructions israéliennes à Givat Hamatos début octobre.

    Au terme de ces rencontres, l’UE a décidé de relayer un message fort à Israël, soulignant le fait que ce type de mesures constituent une « menace ciblée (…) à l’option d’une solution à deux Etats. »

    Dans le document consulté par Haaretz, l’UE établi une liste de points censés représenter la position européenne, relayée par l’ambassadeur européen en Israël Faaborg-Andersen lors de ses prochaines rencontres avec le directeur du Ministère des Affaires étrangères, Nissim Ben Shitrit et le conseiller à la sécurité nationale du Premier ministre, Yossi Cohen.

    La poursuite des constructions israéliennes à Jérusalem-est et en Cisjordanie figurent en tête de liste, ainsi que le relogement des Bédouins dans la vallée du Jourdain sans leur consentement. L’UE insiste également sur le maintien du statu-quo sur le Mont du temple pour éviter tout embrasement à Jérusalem-est.

    Un responsable israélien du Ministère des Affaires étrangères a critiqué la stratégie européenne qui selon lui, vise à trouver une excuse pour imposer des sanctions à Israël.

    « Nous avons le sentiment qu’ils attendent que nous rejetions leur offre de négociations afin de leur donner une excuse pour décider de sanctions contre nous », a-t-il confié à Haaretz.