• ENVIRONNEMENT • Le hamster alsacien sème la zizanie | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/article/2012/12/26/le-hamster-alsacien-seme-la-zizanie

    A cause de l’"effet hamster", le brasseur Kronenbourg risque de devoir annuler son projet de centre de recherches à 17 millions d’euros, qui doit créer 50 emplois près d’Obernai. La construction d’un axe de contournement de Strasbourg paraît elle aussi compromise.

    Amazonie, Alsace, #NDDL, même combat contre la bio-diversité. Maintenant, que vaut la décision gouvernementale à la lumière d’une éventuelle sanction européenne ? Qui a porté l’affaire devant la Cour de Justice Eurocratique ? Pourquoi le hamster et pas toutes les bestioles de la ZAD de notre Dame des Landes ?

  • LeTemps.ch | Tragédies humaines vues du ciel

    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/7f6d83c2-4855-11e2-af70-1eb6d7d7767f/Trag%C3%A9dies_humaines_vues_du_ciel
    Angélique Mounier-Kuhn

    Les images satellite ne peuvent pas mentir. L’ONG Human Rights Watch y recourt de plus en plus pour étayer ses enquêtes, notamment sur la Birmanie, le Sri Lanka et la Syrie

    Mercredi 24 octobre en fin d’après-midi, le téléphone sonne dans les locaux genevois de Human Rights Watch (HRW). Au bout du fil, un correspondant birman de l’organisation de protection des droits de l’homme communique des informations préoccupantes : depuis quelques heures, des rumeurs d’affrontements circulent à l’ouest du pays, dans l’Etat de Rakhine. Un incendie aurait démarré, d’origine inconnue, qui ravagerait des quartiers d’habitations dans la ville côtière de Kyauk Pyu, majoritairement peuplée de musulmans rohingyas. A Genève, Peter Bouckaert, directeur des urgences chez HRW, prend l’alerte très au sérieux. Ces derniers mois, l’Etat de Rakhine a replongé dans les affrontements sectaires, dont les Rohingyas, minorité musulmane apatride et persécutée, sont les principales victimes. Depuis une première vague de violence en juin dernier, au moins 180 personnes ont péri et plus de 110 000 ont été déplacées. Le manque de volonté des autorités à endiguer les heurts opposant bouddhistes et musulmans est l’ombre la plus tenace au tableau enchanteur de la démocratisation birmane.

    • Avant/après, d’après le document de HRW.
      (lien vers le pdf dans l’article du 27/10/12 de HRW :
      http://www.hrw.org/news/2012/10/26/burma-new-violence-arakan-state )

      La conclusion du Temps est, sans doute, beaucoup trop optimiste :

      « Imaginez que nous en eussions disposé, comme c’était le cas de l’armée américaine, à l’époque du siège de Srebrenica, interroge Peter Bouckaert. Le cours de l’histoire en aurait peut-être été changé. »

      sachant qu’un peu plus haut dans l’article, la référence au Sri Lanka prouve explicitement le contraire :

      « Dans le cas du Sri Lanka, nous disposions de centaines d’images. Nous savions exactement ce qui se passait [ndlr : au moment de l’ultime offensive armée contre les Tigres tamouls, début 2009, les deux parties se sont livrées à des exactions massives contre les civils. Le massacre se déroulait à huis clos] », explique l’analyste. Sans qu’il s’étende, on comprend que son travail est resté sous le boisseau, les instances onusiennes redoutant que la publication d’images aussi explicites ne braque Colombo, l’incitant à bloquer tout accès humanitaire à la zone des combats.

      Je ne vois pas pourquoi l’ONU, impliquée en première ligne, aurait laissé publier les preuves de son absolue inefficacité, voire plus.
      Mais l’optimiste est directeur chez HRW, il a forcément raison ( le chef a … ), le pessimiste est juste l’analyste qui travaille sur les photos.

    • En fait, ceux qui analysent vraiment bien ces docs, et les utilisent sur le terrain, ce sont les gens d’Unosat à Genève, une structure de l’Onu qui fait parti de l’Unitar. Ils servent les travailleurs humanitaires, les responsables des grosses machines logistiques qui se mettent en branle lors des désastres, des guerres, etc...

      Ils ne disent pas que les images ne « mentent jamais ». Au contraire, ils sont plutôt très modeste et disent que l’interprétation de certaines images est extrêmement difficile et qu’ils ne sont jamais sur d’identifier un objet de manière sûre à 100 %.

      JE reconnais que dans l’article, l’expression « le cours de l’histoire aurait été changé » n’est pas pertinent. dans de nombreux cas, on a vu que le cours de l’histoire continue comme si de rien était même si on est relativement bien indormé des situations : colonisation en Palestine, discrimination des Rohingas depuis des décennies, etc...

    • sans #paywall via courrierinternational :
      http://www.courrierinternational.com/article/2012/12/26/des-cliches-qui-ne-mentent-pas

      mais semble-t-il une mouture différente de la phrase relevée par @simplicissimus

      Avant de rejoindre HRW, Josh Lyons travaillait pour l’ONU, à Genève. Devant son écran d’ordinateur, il y a scruté la plupart des terrains minés de ces dix dernières années : Sri Lanka, Géorgie, Ethiopie, Syrie… Sans qu’il s’étende, on comprend que son travail est resté sous le boisseau. Chez HRW, la mission de Josh Lyons a évolué : l’interprétation va de pair avec la publication. “Les images #satellite n’ont véritablement de valeur que lorsqu’elles deviennent publiques. Ce n’est qu’ainsi que l’on peut exploiter leur potentiel“.