La fin d’un monde (romy.tetue.net)
►http://romy.tetue.net/2012-2013
La leçon de mon année 2012 ? tout peut s’écrouler, encore et encore. Projets, amis, idéaux partagés. Et il faut bien continuer de se lever le matin.
La fin d’un monde (romy.tetue.net)
►http://romy.tetue.net/2012-2013
La leçon de mon année 2012 ? tout peut s’écrouler, encore et encore. Projets, amis, idéaux partagés. Et il faut bien continuer de se lever le matin.
J’avais commencé de mon côté à exprimer un sentiment similaire d’usure dans un petit billet ( ►http://goo.gl/LKJ0k) sur mon blog musical. Contre le tout connecté, sur la perte de temps et d’énergie.
Le billet de @tetue me donne envie d’approfondir.
Car il ne s’agit pas seulement du rapport aux plateformes du web 2.0, ou aux mondes du logiciel libre, c’est autre chose. Un rapport à la passion et quelque chose qui ne va pas avec le travail. Le mythe du travailleur indépendant, de l’auto-entrepreneur et globalement la question du travail 5j./7 — voir 7/7.
Quelques pistes d’explications sur cette fatigue que je constate aussi chez d’autres (voir ►http://www.lagrottedubarbu.com/2012/12/29/une-annee-2012-zarbi…-en-route-pour-2013-enfin-presque/) se trouvent selon moi aussi dans le bouquin (toujours pas fini de le lire) évoqué ici ►http://seenthis.net/messages/102904 « l’Emprise technologique ». Mais pas seulement. Reste que c’est impressionnant de voir d’anciens codeurs devenir photographes, menuisiers, tailleurs d’arbres...
Logout before you burn-out
►http://www.codingninja.co.uk/logout-before-you-burnout
To be continued...
@supergeante « Un rapport à la passion et quelque chose qui ne va pas avec le travail. » oui, tout à fait.
@supergeante : merci pour tes retours et les articles liés, très intéressants, en particulier ton témoignage en billet.
C’est dommage de n’avoir pas plutôt commenté sous l’article d’origine. M’autorise-tu à y reproduire ton commentaire ?
Toujours cette « Sourde bataille pour le #temps » ►http://www.monde-diplomatique.fr/2012/12/CHOLLET/48504 question largement évoquée dans les entretiens déjà cités ici et dont je continue à écouter les prolongements, inégaux ►http://www.franceculture.fr/2012-10-25-temps-de-crise-ou-crise-du-temps
Temps de crise ou crise du Temps ? (France Culture)
►http://www.franceculture.fr/2012-10-25-temps-de-crise-ou-crise-du-temps
Récidive ▻http://seenthis.net/messages/48792
J’ai écouté que l’entretien de Tobie Nathan pour l’instant, fort intéressant. Les rêves pathognomoniques (ceux qui ne diffèrent pas de la vie vécue) annoncent la dépression. Se soigner par la fête, plutôt qu’à coups de Prozac.
#société #philosophie #néolibéralisme #radio
Le mot grec Krisis désigne le jugement, le tri, la séparation. Il indique un moment décisif dans l’évolution d’un processus incertain. Il se conclut soit par la guérison, la sortie de crise, soit par une disparition, la fin d’un #temps.
La #crise aujourd’hui ne semble pas avoir de fin. Elle déploie ses effets sans qu’on aperçoive de porte de sortie. Elle est devenue une norme à laquelle nous paraissons contraints de nous adapter indéfiniment.
Cette allusion au Prozac me rappelle ce merveilleux morceau de Fisto, « Juste un looser » : ▻https://www.youtube.com/watch?v=_ScInmcdttU
« Quand on me demande ce que je lis jréponds la notice, de Zoloft »Pour plagier Anders, nous ne sommes plus dans une perspective de fin des temps, mais dans une réalité des temps de la fin. Je retourne me faire un café en attendant plus rien puisque le tout est déjà là. belle année à toi Tbt
« se soigner par la fête »... à condition que la fête ne soit pas l’usage domestique et intempestif de psychotropes... faute de quoi, je ne vois pas trop la différence avec le Prozac (ou autres) - La fête comme partage ; pas comme évitement du temps, justement ! Tobie Nathan a raison dans son approche transculturelle du temps...
...que la fête continue - hors du temps...
Cf. aussi L. Naccache qui rejoint certaines questions posées ici ►http://www.internetactu.net/2013/01/04/notre-cerveau-a-lheure-des-nouvelles-lectures
Y-a-t-il une région du #cerveau qui habite plus spécifiquement notre rapport au temps ?