• Emplois d’avenir : les premières victimes de l’effet d’aubaine | Social, économie et politique
    http://www.actuchomage.org/2013010523742/Social-economie-et-politique/emplois-davenir-les-premieres-victimes-de-leffet-daubaine.html

    Pour ces "bouffeurs de prime" (c’est ainsi qu’à Pôle Emploi on appelle les employeurs, publics ou privés, toujours à l’affût de subventions ou aides publiques diverses — contrats aidés, EMTPR, AFPR, AFE… —, des exploiteurs qui profitent des effets d’aubaine sans en respecter les contreparties), il s’agit de bénéficier d’une main d’œuvre à bas coût et opérationnelle de suite, comme pour n’importe quel contrat de droit commun alors qu’à l’instar des contrats uniques d’insertion, les emplois d’avenir — qui, d’ailleurs, s’inscrivent dans le cadre juridique du CUI —, sont censés permettre à des personnes en grande difficulté sur le marché de l’emploi de s’insérer ou se réinsérer professionnellement.

    L’esprit de ces contrats n’est généralement pas respecté. Il suffit d’éplucher les offres en CUI qui fleurissent à Pôle Emploi : contre un misérable Smic et sous la mention fallacieuse « débutant accepté », les employeurs exigent des niveaux de diplôme et d’expérience aussi élevés que pour des postes ordinaires. Sans compter que les CUI illégaux sont nombreux et que, dans 60% des cas, l’obligation de formation passe à la trappe.