En fait, en carto ou en graphique, il n’y a pas de consensus. L’union cartographique internationale a essayé pendant des décennies (je me rappelle vaguement d’une grande conf sur la question à Mexico dans les années 1970 ou 1980) mais ça a toujours été un échec cuisant. On peut dire deux choses :
– ce qui prévaut en général, c’est la « symbolique » des couleurs décrite par divers auteurs qui disent en gros la même chose sur chaque couleur, ce que chaque couleur symbolise (le bleu, la pais, le rouge la menace, etc...) le problème étant que les couleurs ont parfois des significations fort différentes selon les culturs (j’ai écrit quelques papiers sur la question)
– le choix des couleurs est laisser entièrement à la libre appréciation du cartographe ou du graphiste qui choisit ou non de « coller » à la symbolique « admise » ou non. Libre à lui de représenter les mers en bleu, les prairies en vert, le désert en jaune ou les montagne en blanc. Dans la production cartographique récente, et particulièrement dans les productions des « cartographes radicaux » on voit surtout des tentatives pour complètement casser les codes couleurs « usuels » (ceux qu’on a l’habitude d’utiliser mais qui ne répondent à aucune règle imposée), aussi d’ailleurs des tentatives de casser complètement les codes d’écritures cartographiques en général !