• Un bon moyen de mettre fin à la spéculation immobilière en France :

    « Inclure dans l’assiette de l’impôt sur le revenu les revenus fictifs que le propriétaire tire de sa résidence principale. De même que placer de l’argent sur un livret d’épargne génère un revenu (taux d’intérêt versé par la banque), acheter son logement principal rapporte un revenu fictif (le loyer qu’on n’a pas à payer). Et de même que les intérêts des placements, ces loyers fictifs devraient être imposés sur le revenu, après déduction des intérêts d’emprunt. »

    http://www.lepoint.fr/invites-du-point/charles-consigny/consigny-la-gauche-folle-15-05-2013-1667022_1449.php

    Etant donné les patrimoines immobiliers tout à fait considérables des ministres et députés, il y a gros à parier qu’une telle mesure ne verra jamais le jour.

  • “Expatriés” is the new “classes moyennes”
    http://uneheuredepeine.blogspot.fr/2013/05/expatries-is-new-classes-moyennes.html

    Encore un article qui nous parle des expatriés, ces exilés qui ont fui toutes les difficultés de la France pour découvrir une herbe évidemment plus verte à l’étranger, tout cela à cause de l’indigence de nos politiques qui, décidément, ne font pas les réformes qu’il faut... Cette fois, on nous met en scène une certaine Clara G., étudiante en 2ème année d’histoire à la Sorbonne, qui menace François Hollande d’aller voir ailleurs si elle y est. Métaphore parfaite du traitement de la question des Français de l’étranger par les médias et le champ politique : on ne s’intéresse pas à eux, on se contente de les faire parler.

    L’article en question est signé par un éditorialiste du Point, Pierre-Antoine Delhommais, et il est donc douteux qu’il existe véritablement une Clara G. derrière. Peu importe diront certains : c’est un procédé littéraire comme un autre, c’est le fond qui compte. Sauf que voilà : la figure de l’expatrié ou du candidat à l’expatriation est ici, une fois de plus, instrumentalisée.

  • Le mariage « normal » a-t-il évité les infanticides et les incestes ?

    Hormis cet argument, et encore ce que je prédis a-t-il peut-être déjà eu lieu, il me semble que pas une seule des raisons avancées contre le mariage homosexuel ne tient debout. On dit : « Le mariage, c’est depuis toujours l’union d’un homme et d’une femme ; faisons une union civile avec les mêmes droits, mais ne l’appelons pas mariage. » C’est un peu comme si on disait : une maison, c’est un rez-de-chaussée avec deux étages. Faisons des habitations à trois étages, mais ne les appelons pas maison. Il faudrait demander aux linguistes ou aux académiciens ce qu’ils en pensent (en l’occurrence, Giscard a donné son avis), mais je crois que la définition des mots peut changer sans que le quai de Conti s’effondre sur lui-même.

    On brandit : « Le mariage en tant qu’union d’un homme et d’une femme tient la cité en équilibre depuis des siècles, cette loi va déstructurer la société, elle va déstabiliser les enfants ! » Comme si, parmi ces siècles, grâce à la vénérable institution, on avait évité les infanticides, les parricides, les incestes, les viols, les coups. Comme si la famille traditionnelle, justement, n’était pas le creuset des pires fantasmes, des huis clos les plus obscurs, comme si elle ne portait pas en elle, intrinsèquement, ainsi que l’écrit Renaud Camus, la « tristesse fondamentale d’exister ». Aujourd’hui, pédopsychiatres et dealers font fortune. Je crois qu’au point où en est la société et compte tenu de ce que nos enfants s’envoient dans le cornet dès l’âge de 13 ans, on ne tombera pas plus bas.

    http://www.lepoint.fr/invites-du-point/charles-consigny/pourquoi-j-ai-change-d-avis-sur-le-mariage-gay-11-01-2013-1612364_1449.php

    #mariage