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  • La police gaze des enfants et saccage un camp de #roms - Lyon - Basta !
    http://www.bastamag.net/article2881.html
    (au passage, un camps de R oms)

    Mardi 8 janvier, plusieurs dizaines de policiers procèdent à une descente dans l’un des plus grands squats de Roms de l’agglomération lyonnaise à Saint-Fons. Tout y est : tenues anti-émeute, casques, boucliers, flash-balls, grenades lacrymogène, tasers, chiens d’attaque. Pendant une heure, ils vont asperger de lacrymogène les habitants et saccager le bidonville.

    Les policiers commencent par se retrouver au beau milieu d’un anniversaire. Une petite fille fête ses 3 ans et de nombreux enfants sont autour d’une table et d’un grand gâteau. Ils dansent au son de la musique tzigane, vêtus de leurs plus beaux habits. Estimant probablement qu’il s’agit là d’un rituel Rom dangereux et inconnu, les policiers donnent des coups de pied dans la table et balayent tout ce qui se trouve dessus : bouteilles de soda, gâteau, tout y passe. L’anniversaire, c’est comme le changement, ce n’est pas pour maintenant.

    Un bébé aspergé d’eau

    Les policiers ordonnent ensuite à toutes les personnes présentes de rentrer dans leurs cabanes et commencent à y pénétrer une à une. Il s’ensuit de véritables scènes de guerre. « Même dans les films, on n’a jamais vu ça », souligne un habitant. Marinella est couchée avec ses enfants lorsque deux policiers casqués rentrent dans sa maison. L’un d’entre eux tient dans sa main un bouclier et dans l’autre une bouteille de gaz lacrymogène qu’il vide en aspergeant l’ensemble de la pièce. La maman va se précipiter sur un linge pour couvrir ses enfants. Elle suffoque, ses enfants, eux, étouffent, impossible de respirer et de rester là. Elle se précipite dehors avec eux. Les policiers sont déjà passés à la cabane suivante.

    Le comportement de la police rappelle ensuite des moments biens sombres de notre histoire. Sandu est seul dans sa cabane. « J’étais en train de me laver. Un policer est rentré, quand il m’a vu, il a lancé du gaz lacrymogène à hauteur de mon visage et il a refermé la porte. Quand j’ai voulu sortir, je n’ai pas pu. Il bloquait la porte et m’empêchait de sortir. J’ai cru que j’allais mourir. »

    #romophobie #violences_policières #socialisme