• Négociations de libre-échange avec les Etats-Unis : l’Europe encore dindon de la farce ?
    http://www.observatoiredeleurope.com/Negociations-de-libre-echange-avec-les-Etats-Unis-l-Europe-en

    Négociations de libre-échange avec les Etats-Unis : l’Europe encore dindon de la farce ?

    Le 17 juin dernier, l’Union européenne et les Etats-Unis ont officiellement lancé les négociations en vue d’établir un accord de libéralisation des échanges entre les deux zones, baptisé « Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement ». Dans un article publié par Alternatives Economiques cet été, le principe même de la négociation ouverte début juillet est mis en question : « Europe-Etats-Unis : Faut-il un accord de libre-échange ? » se demande Christian Chavagneux (n° 094 - juillet 2013 ). Une critique que partage Christophe Beaudouin, docteur en droit, invité de Louis Daufresne sur Radio Notre Dame le 12 juillet dernier pour décrypter le contenu du mandat de négociation de l’UE en vue de cet accord de libre-échange avec les Etats-Unis.

    http://www.observatoiredeleurope.com/photo/art/grande/5852583-8725013.jpg?v=1379085785

    Pascal Lamy (PS), directeur général de l’OMC devant le « Brussels Economic Forum », le 19 juin 2013 (photo : L’Observatoire de l’Europe)
    Développer les échanges entre les deux zones implique une harmonisation des normes de production défavorable à l’Europe. Dans le rapport de force qui s’annonce, l’Union n’a pas l’avantage.
    Des raisons économiques faiblardes
     
    C’est d’abord une motivation commerciale pour l’UE, car le marché américain pourrait « apporter un relais de croissance » qui serait bienvenue. Le président Obama a d’ailleurs rappelé que l’Europe était à l’origine de ces négociations." depuis une dizaine d’années, les modèles ne donnent pas les résultats escomptés par les partisans du libéralisme commercial" Dans le document confidentiel, on y lit qu’un accord de libéralisation permettrait à l’Union de gagner seulement entre 0,27% et 0,48% de produit intérieur brut. « Qui plus est, la question des coûts en termes d’emplois de ces politiques de libéralisation n’est pas intégrée dans ces modèles, puisqu’ils considèrent que le niveau de l’emploi est fixe au cours du temps » "Le bilan économique coûts-avantages d’une libéralisation des échanges est loin d’être convainquant. Reste alors une deuxième raison : au-delà du commerce, le but de l’accord serait d’harmoniser les normes de production entre les deux grandes zones pour faciliter l’interpénétration des économies et, du même coup, marginaliser les acteurs chinois qui tentent à partir de leur vaste marché intérieur en développement, d’imposer les leurs. Et là, tout se complique."
     
    Moins disant social, sanitaire et écologique
     
    « Si les règles de production agricole, audiovisuelle, etc. sont différentes entre les Etats-Unis et l’Europe, c’est parce que les choix de société divergent entre les deux zones. On ne cherche plus ici à fixer les tarifs auxquels les bien franchissent les frontières, mais à harmoniser les normes sociales de production à l’intérieur des pays, au nom de la maximisation de la libre circulation des biens » Ce qui peut susciter des réticences politiques. José Manuel Barroso a déclaré que la position de la France « fait partie de ce programme antimondialisation que je considère comme totalement réactionnaire. » "M. Barroso, dont le mandat s’achève, cherche à se recaser à la tête d’une institution internationale et il a besoin pour ce faire du soutien des Etats-Unis..."Du côté agroalimentaire, l’Europe devrait négocier un abaissement de ses contraintes sanitaires.", les Etats-Unis souhaitent exporter de la viande élevée aux hormones, nettoyées au chlore, des animaux clonés, des aliments OGM. "On comprend bien à partir de tous ces exemples que les négociations entre l’Europe et les Etats-Unis vont davantage porter sur des choix sociétaux, de politique sanitaire ou de protection des consommateurs, que sur une simple facilitation du commerce. Ce qui ne manquera pas de susciter de leurs affrontements et jette d’ores et déjà le doute sur la nécessité même d’un tel marchandage."
     
    Une juridiction d’exception
     
    Si un compromis se concrétisait, il pourrait malgré tout y avoir « des conflits d’interprétation des nouvelles règles » il ajoute que « les différences de normes d’arbitrage entre les deux zones paraissent difficilement conciliables » Voilà pourquoi les Etats-Unis cherchent à établir une juridiction d’exception et « qu’une jurisprudence particulière se développe ainsi en parallèle à celle du processus de règlement des différends de l’organisation mondiale du commerce »
    L’article conclut que « l’Union affaiblie a beaucoup à perdre dans une négociation où les rapports de force bilatéraux jouent à plein. »

    http://www.alternatives-economiques.fr/europe---etats-unis--faut-il-un-accord-de-libre-echange_fr_

    « Ce mandat donne carte blanche à la Commission pour abaisser toutes nos protections » prévient Christophe Beaudouin. « Le libre-échange, pour être vraiment libre, doit être juste. Or, nous sommes aujourd’hui confrontés à une concurrence impossible » ajoute-t-il
    le-grand-temoin-12-07-2013.mp3 (13.64 Mo)

    Invité de Louis Daufresne dans « Le grand témoin » sur Radio Notre Dame le 12 juillet dernier, Christophe Beaudouin apporte quelques éléments pour décrypter le mandat de négociation adopté par le Conseil des ministres de l’Union européenne. Il souligne que cette négociation annonce notamment la fin du principe de précaution en matière alimentaire, sanitaire et écologique et le retour de l’Accord multilatéral sur les investissements (AMI) qui avaient soulevé tant d’émotions il y a plusieurs années en France et avait finalement été bloqué.

    http://radionotredame.net/wp-content/uploads/podcasts/le-grand-temoin/le-grand-temoin-12-07-2013.mp3

    L’émission commence après le journal à : 2’58
    Vendredi 13 Septembre 2013

    #Négociations de libre-échange
    #Etats-Unis
    #Europe
    #Pascal_Lamy
    #OMC
    #Brussels_Economic_Forum

  • « Le gouvernement s’apprête à commettre un crime »
    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2013/08/22/le-gouvernement-sapprete-a-commettre-un-crime

    Hollande, d’après vous, c’est pareil que Sarkozy ?

    « C’est juste la même politique qui continue. Le pire est a venir. Le gouvernement s’apprête à commettre un crime dans deux mois en portant atteinte au droit à la retraite.Pour la première fois dans l’histoire, un gouvernement qui se dit de gauche va rendre aux puissants un acquis social du peuple. »

    Vous tapez dur sur les socialistes et pas sur la droite…

    « L’ump n’est pas au pouvoir que je sache ! Quand au gouvernement je ne parle plus de socialistes, mais de solfériniens, car la politique menée par le PS n’a plus rien à voir avec le socialisme. Ensuite, nous sommes en démocratie. On critique le pouvoir ! Et comme sa politique est a droite on fait d’une pierre deux coups.

    Votre sortie sur Manuel Valls qui, d’après vous serait inspiré par Marine Le Pen, a provoqué des réactions très vives.

    « Oui mais quarante-huit heures après, Valls apportait la démonstration de ce que j’avais dit. Ses propos sur l’immigration ont même consterné certains membres du gouvernement. Ils l’ont condamné publiquement. Je les ai donc réveillé ! Sans moi ils auraient laissé passer. En fait, Valls fait son autopromotion par la stigmatisation et les mouvements de menton. Mais ses paroles sont vides. Ce sont des paroles verbales comme on dit. Elles n’apportent aucune proposition. En revanche elles créent de la haine. »

  • Le blog de Jean-Luc Mélenchon » Du chaud et du froid, des hauts et du bas
    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2013/07/24/du-chaud-et-du-froid-des-hauts-et-du-bas

    L’information de la soirée pour moi, ce fut le moment où Rafael Corréa rappela la décision prise par les pays du Mercosur : rappeler tous leurs ambassadeurs en consultation et ne les renvoyer à Paris que lorsque le président Evo Moralès se dirait satisfait des excuses reçues . Un double événement historique. C’est la première fois, en effet, que le Mercosur se donne pour objectif commun une initiative politique. Ensuite, la décision de ne renvoyer les ambassadeurs à Paris que sur la décision de l’un d’entre eux, Evo Moralès, affiche un degré de solidarité dont on ne mesure bien l’importance qu’en constatant qu’il serait tout simplement impossible entre chefs d’État européens ! En y réfléchissant, ce qui m’a le plus frappé à ce sujet, c’est que je n’en avais jamais entendu parler avant ce soir. Rien ne signale mieux l’influence des agences nord-américaines que le silence de nos médias sur l’émotion de l’Amérique du Sud tout entière à propos de cet événement et davantage encore sur ce fait diplomatique majeur que je viens de rapporter.

    #snowden #nsa #evo_morales #bolivie #france #europe

  • Affaire #Snowden : Evo Morales empêché de survoler la France et le Portugal - #ETATS-UNIS / #BOLIVIE / FRANCE - RFI
    http://www.rfi.fr/ameriques/20130703-affaire-snowden-evo-morales-survol-france-portugal

    le président bolivien rentrait dans son pays en provenance de Moscou où il avait assisté au forum des pays exportateurs de gaz. Son avion devait effectuer une escale technique au Portugal. D’après le ministre bolivien des affaires étrangères, David Choquehuanca, les deux pays européens auraient émis ce refus car ils auraient soupçonné la présence d’Edward Snowden dans l’avion qui a du finalement atterrir en urgence à Vienne en Autriche.

  • La semaine honteuse de Hollande
    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2013/05/14/la-semaine-honteuse-de-hollande

    Tel est le sort auquel nous condamne le monsieur qui veut être le « bon élève de la classe Europe » comme il a osé le dire pour décrire l’attitude de notre grand pays devant les pitoyables fantoches de la Commission européenne. Il viendra sans doute pérorer ensuite sur cet exploit en se gardant de dire quelle ardoise reste à payer en « échange » de ce « sursis ». Il voudra faire croire que la nouvelle mise à mal des retraites et la nouvelle dévastation du droit du travail déjà baptisé « réforme structurelle sur l’emploi » sont ses propres trouvailles, pour notre bien évidemment. Le lendemain jeudi il mangera sa première poignée de terre si ses amis lui tracent le holà à l’assemblée nationale sur l’amnistie sociale. Mais aussitôt après un nouveau reniement aura lieu avec le vote négatif des députés solfériniens contre la loi sur l’interdiction des licenciements boursiers. Bref une semaine où, pour faire passer des mesures de droite, François Hollande va encore diviser comme jamais les forces politiques de la gauche et démoraliser comme jamais non plus les forces sociales. Tout en écœurant les citoyens qui croyaient avoir voté utile pour se débarrasser du potage Sarkozy et qui doivent à présent en manger à tous les repas. Et avec le sourire, s’il vous plait !

  • Les secrets de cuisine de la politique ; l’examen scrupuleux des listes d’émargement est le pain quotidien des études d’opinion des partis politiques

    Et on s’étonne de l’Oise ? En rompant la digue avec l’extrême-droite, Valls et les autres solfériniens ont-ils permis le transfert d’une masse d’électeurs socialistes vers le Front national au deuxième tour ? Ce ne sont pas les mathématiques qui le diront mais l’examen scrupuleux des listes d’émargement que la loi permet.

    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2013/03/27/en-route-vers-leurope-allemande

  • A propos du blocus financier de Chypre - Déclaration d’Alexis Tsipras, Président du groupe parlementaire SYRIZA-USF
    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2013/03/20/a-propos-du-blocus-financier-de-chypre

    Il s’agit clairement de mettre la main sur les ressources énergétiques de la République, à commencer par les hydrocarbures. Et le Gouvernement grec a une responsabilité écrasante dans la décision qui a été prise. En effet, le Premier ministre grec a enfermé le pays dans le carcan voulu par Mme Merkel, après avoir ruiné l’opportunité d’obtenir des avancées offerte après les dernières élections, oubliant toutes ses promesses de renégociation, et allant jusqu’à affirmer que « tout le monde a quelque chose à se reprocher » ; et il ne s’est pas arrêter en si bon chemin, qualifiant la zone d’influence économique de la Grèce d’ « européenne », avant d’accepter, sinon d’appeler de ses vœux, la mise sous tutelle de la République de Chypre.

  • Le PS et la droite se sont unis pour protéger la condamnation des faucheurs d’OGM, des défenseurs des enfants sans papier, des protecteurs de maternité

    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2013/03/01/pas-damnistie-rabougrie

    ...il est vain de croire aux arrangements de couloirs avec le PS. Vain de lui offrir des certificats de compromis politique quand son but et sa méthode sont inexorablement fixés. On ne crée alors que de la confusion et de la démoralisation. Il faut au contraire assumer le combat et le mener en pleine lumière....

  • Ok, plus personne ne doute de la malveillance du PS. Mais ça vaut le coup de lire à quel point ils en sont rendus.

    Pas d’amnistie rabougrie !
    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2013/03/01/pas-damnistie-rabougrie

    Un dernier amendement infâme fut adopté à l’initiative de la sénatrice PS Valérie Klés. Il s’est agi pour le PS et le PRG de restreindre les conditions de l’amnistie dans le cas des poursuites pour refus de tests génétiques. Seuls les refus de tests faisant suite à des infractions elles-mêmes amnistiées pourront eux-mêmes être amnistiés. Incroyable ! Car comme nous avons vu que le champ des infractions amnistiées avait été considérablement restreint, celui de l’amnistie des refus de tests ADN l’est d’autant plus. Cette dernière restriction est d’autant plus insupportable que le PS avait lui-même combattu en 2007 l’extension voulue par Sarkozy des tests ADN au-delà des crimes sexuels auxquels ils étaient jusque-là réservés.

  • Questions de style
    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2013/01/19/questions-de-style

    Car il y a tout de même deux ans que tous les signaux d’alerte ont été donnés en Europe sur la situation au Mali. Et pas que là ! Les grands esprits et la pauvre baronne en restèrent à la seule chose qui compte à leurs yeux : l’imposition de gré ou de force d’accords commerciaux de libre-échange. Ceux-là même qui disloquent ce qui reste d’Etat après dix années de politique violente d’ajustement structurel sous la houlette du FMI et de la banque mondiale. Un train train libéral tellement aveuglé qu’il continue pendant que l’effondrement de l’état malien en signifie l’insondable cruelle stupidité. Même l’ONU a déclaré que ces accords étaient de nature à mettre en péril l’économie des Etats concernés. Mais quoi ? L’ONU, pour ces gens-là c’est pour faire la guerre avec bonne conscience. Pas pour donner un avis économique. Le jour même où ce ramassis de bavards sans consistance avait achevé leur « débat », arrivait dans les tuyaux du vote un rapport concernant l’approbation de tout le train d’accords avec les pays d’Afrique qui ont cédé aux injonctions européennes. Les récalcitrants sont en cours d’intimidation et sous le coup de diverses menaces, comme celle de se voir fermer le libre accès aux marchés européens !