• L’apprentissage du « code informatique » sera proposé à l’école primaire dès septembre
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/07/13/l-apprentissage-du-code-informatique-sera-propose-au-primaire-en-septembre_4

    « Nous lançons par ailleurs, avec Arnaud Montebourg, un grand programme en faveur de la filière industrielle française du numérique éducatif », ajoute Benoît Hamon, précisant que 70 % des élèves du primaire et de collège et 100 % des enseignants« seront équipés » à l’horizon 2020 en ordinateurs et tablettes dotés de ressources pédagogiques numériques.

    Hmmm ... pourquoi ai-je cet étrange pressentiment que tout cela sera bien encadré de licences et de matériels privateurs ? Et que les éditeurs traditionnels d’ouvrages scolaires se frottent déjà les mains ...

    • Ouais... où vont-ils trouver des gens qualifiés d’ici la rentrée pour enseigner. Parce qu’au primaire, beaucoup d’instits sont déjà des utilisateurs relatifs en informatique, je ne vois pas par quel miracle ils vont pouvoir enseigner le code à la rentrée... en plus quel code et pour quoi ? Java (très utile, mais pas donné !), C++, php ? Ils vont apprendre à compiler, direct ?

    • Les ordis dans les écoles seraient massivement basés sur GNU/Linux ou un système BSD quelconque, les élèves (et les profs, bien sur) auraient à leur disposition un joli panel de langage de programmation... il serait alors facile de produire n’importe quel type de code et d’aborder « le code » par l’entrée des artistes, si je puis m’exprimer ainsi ... :D

      Mais, s’il faut être pragmatique, et se poser la question « avec quoi commencer ? » il faut d’abord se poser la question de ce qui est disponible sur les ordis : Word+Excel, « enregistrer sous », choisir HTML et ça produit du code, non ? :p

    • @Tibounise ah ! produire du code versus formules de calcul

      À mon sens, la bidouille généralisée qu’on peut constater quant à l’emploi du tableur découle directement de la représentation mentale que l’on s’en fait. En gros, un tableur, c’est ça …


      … pour les informaticiens, ça ressemble plutôt à ça

      Quand on parle de « code informatique » et de « programme », le paradigme ultra dominant est celui de la programmation impérative.

      Si je prends l’une des définitions de la #programmation
      Programme informatique — Wikipédia
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_informatique#Langage_de_programmation

      Un langage de programmation est un vocabulaire et un ensemble de règles d’écriture utilisées pour instruire un ordinateur d’effectuer certaines tâches.

      et que je la transforme un peu pour dire que le programme transforme des données (en entrée) en résultats (à la sortie), je ne vois pas en quoi ceci ne s’applique pas au tableur.

      Avec cette dernière approche, on voit bien que l’utilisation du tableur n’est pas seulement la connaissance des formules, mais doit inclure aussi l’analyse et l’organisation des traitements.

      Et y a du boulot…
      (d’ailleurs, essentiellement, c’est le boulot que je fais ;-)

    • We don’t need everyone to code—we need everyone to think. And unfortunately, it is very easy to code without thinking.

      http://www.slate.com/articles/technology/future_tense/2013/08/everybody_does_not_need_to_learn_to_code.html
      via
      Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant le code ! le code ! le code !…
      http://www.culture-numerique.fr/?p=634

      Mon avis est que la mission de l’école, qui doit changer et s’adapter, est de prendre en charge, en tant que nouvelle compétence fondamentale, de manière essentielle et prioritaire, la capacité à pouvoir produire de l’information à destination d’un auditoire potentiellement universel : publier. C’est, de plus, une manière pour elle de défendre et promouvoir les libertés fondamentales, dont celles de donner son opinion et de s’exprimer sont bien mises à mal, ces temps-ci.

    • info mentionnée ici également : http://seenthis.net/messages/275535

      87% des Français ont plébiscité cet enseignement. Ah bon ?

      Selon le syndicat Syntec Numérique, 35 000 emplois à forte valeur ajoutée doivent être créés en France dans le numérique d’ici fin 2014. De quoi donner envie aux jeunes de se former au code.

      Admettons. Mais est-ce bien l’objet de l’école primaire. Assujettir l’école aux besoins de l’entreprise, ce n’est pas plutôt de ça qu’il s’agit ?

      Pour faire court, les deux articles (le Monde & francetvnfo) sont, pour moi, un tissu de conneries et d’approximations. Je reste ouvert à la discussion si quelqu’un veut me faire changer d’avis.

    • L’argument du MEDEF ne vaut que ce qu’il vaut, on peut en convenir. De toute façon, c’est un syndicat et comme l’a déploré Eric Ciotti (UMP) à propos des magistrats qui « expriment sous couvert de liberté syndicale des positions politiques souvent tranchées », on peut en penser autant des patrons de l’industrie informatique...

      Toutefois, l’idée n’est pas à rejeter totalement si l’on se refaire au fait que :

      La priorité donnée à l’école primaire (...) répond à la nécessité d’assurer pour tous les élèves, à l’issue de l’école élémentaire, la maîtrise des instruments fondamentaux de la connaissance.

      http://eduscol.education.fr/cid46787/ecole-primaire.html

      Selon qu’on veut voir la bouteille à moitié pleine ou à moitié vide, apprendre à coder (qui n’est que la phase -presque- finale d’un processus plus complet) c’est aussi préparer les élèves à une certaine autonomie vis-à-vis d’un problème à résoudre face aux instruments/outils auxquels ils seront confronter plus tard... ou bien assujettir une génération aux besoins futurs des entreprises. Ce n’est donc qu’une question de point de vue.

    • L’article évoque la proposition d’apprendre le code, mais ce ne sera organisé que pour du #périscolaire facultatif.
      Par contre, cette #tête_de_gondole est une #manipulation qui permet de vendre la filière industrielle française du numérique éducatif : soit le fameux #cartable_électronique tant décrié dont même les cadres de Google ne veulent pas pour leurs enfants et puis avec, évidemment tous les logiciels bidons qu’on ne sait pas faire. On a à peine dépassé le livre d’enseignement chiant, genre Lagarde et Michard, qu’on va expérimenter la production de ressources pédagogiques numériques ! mais avec qui ? Adibou de chez Vivendi ? cette gloire française ?
      Coller les mômes devant des écrans pour apprendre le français ? mmm, c’est surtout pour faire marcher l’industrie et pouvoir filtrer informatiquement les retours de « compétences ».

      « Nous lançons par ailleurs, avec Arnaud Montebourg, un grand programme en faveur de la filière industrielle française du numérique éducatif », ajoute Benoît Hamon, précisant que 70 % des élèves du primaire et de collège et 100 % des enseignants seront équipés à l’horizon 2020 en ordinateurs et tablettes dotés de ressources pédagogiques numériques.

    • @rastapopoulos : complètement d’accord. Le temps est compté aux enseignants du primaire. Et il y a mieux à faire que d’apprendre à dialoguer avec des machines, en l’occurence, comprendre le monde (fragile) qui nous entoure. De plus, lesquels d’entre eux ont les compétences pour enseigner cette nouvelle discipline aux enfants.
      Je passe en mode « ancien combattant » et vous raconte le plan « Informatique Pour Tous » initié par le ministère en 1985 pour que les enfants apprennent à maîtriser une technologie en plein essor, toujours la même rengaine. On était censé faire apprendre aux enfants les rudiments de langage de programmation tel que le BASIC (pour développer des algorithmes de calcul ou créer des animations graphiques pixels par pixels sur un écran) ou encore le LOGO (pour piloter un mobile sur une surface plane, en l’occurrence la fameuse « tortue-LOGO ». Résultat, rien, malgré le fort investissement de certains collègues (dont moi), on s’est retrouvé avec du matoss obsolète dès sa mise en fonction. Ensuite, on a surfé sur une nouvelle vague, celle du PC dès la fin des années 90 avec des outils de bureautique ou autres, des logiciels d’entraînement à toutes sortes de disciplines (calcul, orthographe, etc ... ) le tout sous la bénédiction de la firme de Redmond, puis dans les années 2000, le développement de l’Internet avec des connexions en bas débits ne servant somme toute qu’aux directrices et directeurs d’école pour lire le courrier de leurs inspecteurs. Le passage à l’ADSL (surtout avec des coucous sous W98) n’a pas été évident. En 2007-2008, je suis maître- animateur TICE dans une circonscription d’inspection et je reçois l’injonction de mon chef de ne rien faire dans le sens de l’informatique en tant que discipline d’enseignement (peut-être un peu de traitement de texte, de traitement d’images, en parlant de textes, il aurait fallu en même temps apprendre aux gamins la dactylographie car je ne sais pas si vous avez déjà vu un enfant de 7 ans se servir d’un clavier, ouch !). Et là on veut que les mômes aprennent à « coder » (quoi, pour quoi faire, comment, et surtout quand ?)
      Le ministère n’en est pas à sa première volte-face. Je ne vois rien à dire de plus qu’il ne s’agit là que d’un nouvel effet d’annonce destiné surtout à fédérer un public bien circonspect après tous les soubresauts de cette année 2013-2014 ...

    • Jean-no :
      "Je réagis sur :

      Il y a mieux à faire que d’apprendre à dialoguer avec des machines, en l’occurence, comprendre le monde (fragile) qui nous entoure

      ...qui me semble un peu court : les machines font partie du monde qui nous entoure ! Je ne sais pas si la programmation informatique est la solution à la compréhension des machines, mais savoir qu’il existe une programmation est capital pour comprendre énormément d’aspects de notre vie actuelle (fût-elle « virtuelle », ou réputée telle) et de notre vie à venir."

      Bien sûr ! Les nouvelles connaissances doivent être diffusées, même mal et même pour de mauvaises raisons...

    • @jean_no, ohlala, effectivement, la photo que tu as choisie parle d’elle même !

      @RastaPopoulos, où est ton lien sur ce livre pour apprendre l’informatique sans ordinateur ? L’achat de livres scolaires au lycée, par la famille, tourne autour de 200 euros en occasion, dépense que l’on peut amortir en revendant les livres d’une année sur l’autre, ce qui fait moins de 100 euros/an.
      Où va-t-on aller trouver l’argent pour des enseignants en informatique ? Et pour le matériel ? les grosses firmes se feront un plaisir de pouvoir verrouiller les habitudes des utilisateurs le plus tôt possible.
      A la fac de St Denis, (ancienne Vincennes) en 2006, les étudiants en hypermédia travaillaient avec des licences Windows, et les professeurs étaient fortement réticents au libre qui ne leur rapportait aucune subvention…
      Cette année, P. était en terminale et devait utiliser une tablette que le lycée lui a donné, mais d’après ses dires, elle avait surtout un smartphone géant.

    • Points sur les i.
      Toute connaissance est propagée.
      Entre la machine à vapeur et les « codes » informatiques, il y a de la nouveauté
      Et puis merde !

    • On se calme ... C’est évident que toutes ces machines sont devenues incontournables. maintenant, apprendre à programmer, à coder, certes, pourquoi pas mais pas à l’école primaire où il y a déjà beaucoup d’apprentissages et de compétences à développer. J’ai l’impression que le ministère est atteint du syndrome de la fuite en avant et que l’on n’a aucun retour sur les nouveaux dispositifs mis en place. On e rajoute comme sur un mille feuille (c’est d’actualité) et ça devient de plus en plus lourd à digérer et pour les élèves et pour les enseignants. Et puisqu’il faut revenir sur les expériences passées, la programmation de la « tortue-logo », et bien, ce n’était pas si idiot que ça (au primaire).
      http://www.yann.com/fr/apprendre-la-programmation-aux-enfants-avec-le-langage-logo-17/09/2010.html

      Maintenant pour devenir développeur, c’est au niveau du lycée qu’il faut investir. Pour moi, même au collège, si on veut traiter le sujet correctement, c’est trop ambitieux.

    • J’arrive sur le tard. J’ai été assistant d’éducation en école élémentaire et figurez vous que j’étais chargé d’enseigner l’informatique (car les autres profs galéraient) et la bibliothèque.

      Ça m’énervait au plus haut point car je trouvais plus logique que d’autres enseignements soit prioritaire, entre autre, je disais des cours de secourisme ça pourrait pas faire de mal et serait plus utile que l’informatique pour des gamins qui ont déjà du mal a écrire leur nom. Car oui, c’est ça, aussi !
      On me demandais de leur apprendre le traitement de texte (entre autre, programme du B2i), alors je leur apprend ponctuation et tout le toutim, sauf que ils ont un peu de mal forcément... et encore, je parle pas des jeunes du voyage qui savent encore moins lire bien souvent de part une scolarité éclaté...

      Quand je faisais pas ça, on me faisait rentrer les évaluations des élèves... un truc bien chiant. Quoi qu’il en soit leur apprendre la programmation, c’est clair : ça n’a pas de sens... Mais comme on peu le voir ce ne sont pas les enseignants qui choisissent le programme et ils n’ont pas leur mot a dire.

      Sinon, perso, quand je faisais mes cours, personne me disais ce qu’il fallait faire vis a vis des logiciels privés etc... En fait c’est l’habitude qui relaie microsoft et autre. Moi j’avais installé Ubuntu sur les machines en dualboot pour que les autres profs puissent continuer leur cours a eux, pendant que je montrait autre chose.

      Cependant dans le B2i il y a bien, censément, un peu de morale a faire sur les histoires de propriété privé, mais il n’y a pas de contre-indication sur les questions du libre. Le problème majeur est la reproduction (comme disais Bourdieu).

    • « Finalement, tout le monde trouve un intérêt à cette demi-teinte, à cette absence de décision qui se confirme chaque jour à propos du numérique en éducation ». Bruno Devauchelle fait un bilan de l’année scolaire. « Ce qui manque, essentiellement, c’est une vision plus globale, non pas du numérique mais d’une société qui évolue dans un cadre numérique... On va continuer d’installer des matériels, développer des environnements logiciels, parler de pédagogie sans jamais en faire, mais surtout ne pas toucher à l’école et à tout ce qui la rend de plus en plus imperméable au numérique. »

      http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/07/11072014Article635406678391997776.aspx

  • The Dragnet’s Day in Court
    The case that could destroy—or legitimize—mass NSA telephone surveillance.
    http://www.slate.com/articles/technology/future_tense/2013/09/basaaly_moalin_s_defense_team_takes_on_mass_nsa_telephone_surveillance.single

    On Sept. 6, far away from the two high-profile challenges to the NSA’s dragnet surveillance programs filed by the ACLU and EPIC, attorney Joshua Dratel filed a motion demanding a new trial for his client, Basaaly Moalin, and three other defendants. The motion argued that the defendants’ constitutional and statutory rights were violated by the government’s surveillance, committed under the NSA’s mass telephone record collection. Furthermore, Dratel argued, the prosecution’s secrecy violated rules of discovery.

    ...

    Dratel’s legal move went virtually unnoticed. But if it proves successful, it could break the NSA’s dragnet phone surveillance program. If it is unsuccessful, it will set a new low for the subversion of Americans’ constitutional and statutory rights by claims of national security in the courtroom.

    ...

    In an interview for this piece, Dratel summarized his frustration: “Everything is classified and secret until the government uses it for its own advantage.”

    ...

  • Les Moocs ont besoin de revenir à leurs racines - Slate.com
    http://www.slate.com/articles/technology/future_tense/2013/09/moocs_need_to_go_back_to_their_roots.html

    Pour Michael Burnam-Fink, les Moocs étaient censées être des communautés éducatives... plutôt que des manuels hypertextuels. Malgré les multiples annonces et partenariats dans le secteur des Moocs, force est de constater qu’ils ne remplissent pas vraiment leurs promesses. Le problème, en fait, est que nous ne savons pas vraiment ce qu’est l’apprentissage. L’approche standard, cognitivo-comportementaliste qui s’appuie sur des tests standardisés est loin d’être une science exacte. Son alternative, le (...)

    #éducation #MOOC

  • #Lifehacking is just another way to make us work more. - Slate Magazine
    http://www.slate.com/articles/technology/future_tense/2013/07/lifehacking_is_just_another_way_to_make_us_work_more.single.html

    Two new books offer some curious, if indirect, perspectives on lifehacking. Autopilot by Andrew Smart surveys some recent research in neuroscience (particularly the puzzling discovery that our brains seem to be doing a lot of previously undetected work while at rest) to argue that dedicating time to do nothing—literally sitting still and daydreaming—is absolutely necessary if we are to use our mental faculties and stumble upon new and original insights.

    To innovate, argues Smart, we must learn how to be idle—at a time when most corporations see idleness as a vice. By Smart’s logic, one way to subvert modern capitalism is to simply get as busy as possible: Your creativity will suffer— and you’ll be not much better than a robot, only far less productive. (It’s also a sure way to get fired!) “Business destroys creativity, self-knowledge, emotional well-being, your ability to be social,” he argues, as he sets out on a quest to “offer bullet-proof scientific excuses for laziness.”

    Smart’s celebration of idleness might seem like a perfect fit with the spirit of the “lifehacking” movement, as both seek to free up some time in our already busy days. Instead, he argues that “technology, for all its advantages, is actually taking away our leisure time” and complains that “we are now wired 24/7.” He also lambastes David Allen, the author of Getting Things Done and a lifehacking role model, for rarely, if ever, asking the obvious question: What if we need so many productivity apps simply because we have far too much to do—and not because we are naturally born slackers?

    (...)

    Another thinker concerned with the 24/7 lifestyle is Jonathan Crary, a distinguished art historian at Columbia University who has just published a book titled, well, 24/7. Crary sees sleep as one of the few remaining areas that have resisted colonization by the ominous forces of that faceless chimera, neoliberalism. “The huge portion of our lives that we spend asleep, freed from a morass of simulated needs, subsists as one of the great human affronts to the voraciousness of contemporary capitalism,” he writes. (Yes, Crary’s prose can be sleep-inducing. In his defense, it’s a book about the virtues of sleep!)

    Many fascinating anecdotes and statistics follow. The Pentagon, always in the vanguard of innovation, is spending millions to free soldiers from the burden of sleep altogether. We are almost there anyway: According to Crary, today the average North American adult sleeps approximately six and a half hours a night, compared with eight hours a generation ago and 10 hours a century ago. What’s not to like about Crary’s message? Yes, even you can subvert modern capitalism: by sleeping more! #Occupythebedroom.

    Oddly, Crary says nothing about lifehacking—a glaring omission, when one of its many branches, “sleep hacking,” is specifically dedicated to tinkering with one’s sleep. A common goal for many “sleep hackers” is to spend less time in a phase known as “light sleep,” shifting it to high-quality phrases such as “deep sleep” or “rapid eye movement sleep.” (The staying-awake phase right before you fall asleep is prized by Crary but apparently dreaded by many “sleep hackers.”)

    Sleephackers go to bed with sensors on their wrists and foreheads and maintain detailed electronic sleep diaries, which they often share online. ...”

    ...

  • La cyberutopie est-elle vraiment une mauvaise chose ?- Slate Magazine
    http://www.slate.com/articles/technology/future_tense/2013/06/cyberutopianism_should_not_be_a_dirty_word.html

    Pour Ethan Zuckerman, extrait de son livre « Rewire », la cyberutopie est intrinsèque au développement de nouvelles technologies. L’arrive d’une nouvelle technologie apporte toujours avec elle une vague d’enthousiasme visionnaire qui anticipe l’avènement d’un ordre social utopique. Mais, reconnaît Howard Rheingold, il nous faut des utopies pour faire changer les choses. Taxer de #cyberutopisme le fait de croire que l’internet conduit inexorablement à une meilleure compréhension globale entre les (...)

  • Les #Google Maps ne peuvent tuer l’espace public - Cyborgology
    http://thesocietypages.org/cyborgology/2013/06/05/google-maps-cant-kill-public-space-a-belated-reply-to-evgeny-morozo

    David Banks répond à la tribune d’Evgeny Morozov dans Slate - http://www.slate.com/articles/technology/future_tense/2013/05/google_maps_personalization_will_hurt_public_space_and_engagement.html . Si les cartes sont toujours politiques, le processus de sélection a toujours été à l’origine des cartes. Si Banks reconnait que l’imprévisibilité est nécessaire dans l’espace urbain, il soutient que Google ne fait pas assez pour que la personnalisation de ses cartes lui permette de s’intégrer à nos vies (...)

    #cartographie

  • Mes cartes ou les vôtres ? - Slate.com
    http://www.slate.com/articles/technology/future_tense/2013/05/google_maps_personalization_will_hurt_public_space_and_engagement.html

    Evgeny Morozov revient sur la personnalisation des Google Maps annoncée récemment par Google. Annoncent-elles la fin de l’espace public ? La meilleure façon de conserver la publicité comme pilier de son activité, pour Google, « est de nous transformer en créatures hautement prévisibles en limitant artificiellement nos choix ». Mais l’enjeu n’est pas que sur les cartes, avec les voitures autonomes et les lunettes de réalité augmenté, Google s’apprête à modifier profondément la façon dont nous faisons (...)

    #citelabo #villelegere #ville2.0 #cartographie

  • Big Data dans la Big Apple - Slate Magazine
    http://www.slate.com/articles/technology/future_tense/2013/03/big_data_excerpt_how_mike_flowers_revolutionized_new_york_s_building_inspecti

    Un extrait du livre de Viktor Schönberger et Kenneth Cukier revient sur comment le responsable des données de la ville de New York, Mike Flowers, a transformé l’inspection des immeubles de la ville grâce à l’analyse de données en ordonnant les 25 000 plaintes annuelles que reçoivent les 200 inspecteurs du service des bâtiments qui appartiennent à la ville. La solution : un cocktail de données permettant de trouver une corrélation avec les signalement aux services d’urgences et notamment aux pompiers, (...)

    #Bigdata #infolabs #citelabo #villelegere

  • Requiem pour notre monde merveilleusement inefficace - Slate.com
    http://www.slate.com/articles/technology/future_tense/2013/04/senor_based_dynamic_pricing_may_be_efficient_but_it_could_create_inequality.s

    L’été dernier, Momentum, une agence de marketing espagnole, a fait parlé d’elle en proposant un distributeur de boisson qui modifiait le prix des boissons selon la température extérieure, en baissant le prix des boissons fraiches quand il faisait trop chaud. Bien sûr, cet exemple n’avait pas d’autre vertu que marketing, souligne Evgeny Morozov : toute entreprise normalement constitué ne pourrait faire que l’inverse... Mais Momentum a surtout montré que la prolifération de capteurs bons marchés (...)

    #consommationcollaborative #algorithme #tarificationprogressive #politiquespubliques #politique

  • Votre score de crédit social - Slate.com
    http://www.slate.com/articles/technology/future_tense/2013/01/wonga_lenddo_lendup_big_data_and_social_networking_banking.single.html

    Les Big Data peuvent déterminer qui mérite vraiment un prêt... - mais n’est-ce pas déjà le cas ? Ne sont-ce pas déjà des algorithmes qui déterminent votre banque à vous autoriser ou non un crédit ? - De nouveaux algorithmes souhaitent distinguer les emprunteurs fiables de ceux qui risquent de faire défaut, souligne Evgeny Morozov en évoquant plusieurs start-ups du secteur comme Lenddo, Wonga, Kreditech ou LendUP - qui utilisent Facebook et Twitter pour vérifier votre fiabilité via votre réputation. Le (...)

    #régulation #finance #marketing

  • Zero-day exploits : Should the hacker gray market be regulated ? - Slate Magazine
    http://www.slate.com/articles/technology/future_tense/2013/01/zero_day_exploits_should_the_hacker_gray_market_be_regulated.html

    Faut-il réguler le « marché gris » des zero day exploits ?

    Il existe des courtiers spécialisés en exploits. Mais, attention, on trouve de tout sur le marché. Pour celui-ci, qui vend les exploits entre 16 000 et 250 000 dollars, il ne vend pas à n’importe qui : uniquement à des (gentils) états-uniens.

    Unlike other companies and sole traders operating in the zero-day trade, Desautels has adopted a policy to sell his exploits only domestically within the United States, rigorously vetting all those he deals with. If he didn’t have this principle, he says, he could sell to anyone he wanted—even Iran or China—because the field is unregulated. And that’s exactly why he is concerned.

    et d’ailleurs, le même connait des méchants :

    Desautels says he knows of “greedy and irresponsible” people who “will sell to anybody,” to the extent that some exploits might be sold by the same hacker or broker to two separate governments not on friendly terms.

    Tiens, d’ailleurs, le paragraphe d’après un (méchant ? ce n’est pas précisé) Français (86% de ses ventes à l’exportation en 2011) :

    The position Desautels has taken casts him as something of an outsider within his trade. France’s Vupen, one of the foremost gray-market zero-day sellers, takes a starkly different approach. Vupen develops and sells exploits to law enforcement and intelligence agencies across the world to help them intercept communications and conduct “offensive cyber security missions,” using what it describes as “extremely sophisticated codes” that “bypass all modern security protections and exploit mitigation technologies.”
    Vupen’s latest financial accounts show it reported revenue of about $1.2 million in 2011, an overwhelming majority of which (86 percent) was generated from exports outside France. Vupen says it will sell exploits to a list of more than 60 countries that are members or partners of NATO, provided these countries are not subject to any export sanctions. (This means Iran, North Korea, and Zimbabwe are blacklisted—but the likes of Kazakhstan, Bahrain, Morocco, and Russia are, in theory at least, prospective customers, as they are not subject to any sanctions at this time.)

    Certains trouvent que le problème est surfait : pas besoin de zero day exploit pour attaquer l’ordi d’un cadre ou d’un militant, une bonne vieille faille bien documentée suffit (quand ce n’est pas le comportement de l’utilisateur lui-même…)

    Some claim, however, that the zero-day issue is being overblown and politicized. “You don’t need a zero day to compromise the workstation of an executive, let alone an activist,” says Wim Remes, a security expert who manages information security for Ernst & Young.

    Faut-il réguler ? Attention, si les réglementations se durcissent sans augmenter les primes pour la révélation de faille, l’appât du gain poussera les hackers à déserter le marché gris au profit d’un marché noir qui ne demande qu’à se développer.