Brain Magazine - Brainorama - Une après-midi avec Robert Crumb
▻http://www.brain-magazine.fr/article/brainorama/41075-Une-apres-midi-avec-Robert-Crumb
▻https://txita.tumblr.com/post/167019194787/une-apr%C3%A8s-midi-avec-robert-crumb
#Robert_Crumb
Brain Magazine - Brainorama - Une après-midi avec Robert Crumb
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« #New_Moon » backstage (revue de presse)
▻http://www.davduf.net/spip.php?page=article&id_article=1737
« New Moon, café de nuit joyeux » (Tentative d’épuisement du 66 rue Pigalle et de sa succursale au 9 de la place du même nom.) Le Seuil, 2017 LIBÉRATION, « Un cabaret survolté », Claire Devarrieux (20 sept. 2017) : « On chine, on cherche, on trouve, on transmet. » Ecrivain et ferrailleur, même devise. La nostalgie que pratique David Dufresne est une nostalgie active, ouverte sur l’avenir. Lorsque les excavatrices entrent dans la danse, en 2004, une dizaine d’années après la fermeture du New Moon, il (...)
Biblio & Filmo Graphie
/ #Revue_de_presse, New Moon, Une
#Biblio_&_Filmo_Graphie
"▻http://next.liberation.fr/livres/2017/09/20/new-moon-cabaret-survolte_1597709"
"▻http://www.lemonde.fr/livres/article/2017/09/21/pigalle-by-night-suivez-le-guide-david-dufresne_5188864_3260.html"
"►https://www.franceculture.fr/emissions/le-reveil-culturel/david-dufresne-en-120-ans-le-new-moon-a-eu-enormement-de-vies-qg-des-i
A la suite de l’affaire Weinstein, Björk accuse un réalisateur danois de harcèlement
▻http://next.liberation.fr/culture-next/2017/10/15/a-la-suite-de-l-affaire-weinstein-bjork-accuse-un-realisateur-danois
Sur le tournage de Dogville il y avait des rumeurs de harcelement contre Nicole Kidman de la part de Lars Von triers.
▻http://www.brain-magazine.fr/article/news/34090-Maria-Schneider-et-Bertolucci-chronique-de-la-domination-ordina
Sur le tournage de Dogville (2003), Lars von Trier lui avait demandé, sans succès, de porter un collier de chien. « Je l’aime bien pourtant », soutient Nicole Kidman. Suffisamment pour tenir un petit rôle dans Nymphomaniac, son prochain film. « Lars peut vous demander des choses étranges. Il ne faut pas se laisser intimider et lui répondre droit dans les yeux : « Non », « Tais-toi », ou encore, « Mais que fais-tu donc tout nu sur le plateau ? Va te rhabiller, c’est plus raisonnable. » Là, il se calme, et revient sur Terre. »
le réalisateur danois avoue exiger que les comédiennes « se soumettent » à lui : « oui, elles se soumettent. Je pense n’avoir abusé de personne, mais je pourrais bien sûr. Et je pourrais être tenté aussi. Mais je ne crois pas l’avoir été ». Docteur ?
▻http://www.lemonde.fr/m-styles/article/2012/09/14/nicole-kidman-a-corps-perdu_1759575_4497319.html
Brain Magazine - Page Pute - Le top 5 des chiens à man-bun
▻http://www.brain-magazine.fr/article/page-pute/39222-bun
Baptiste, fatigué de son travail aliénant en cabinet d’architecte, a tout plaqué pour créer sa micro-brasserie éco-responsable à Berlin. Les 4 stagiaires qu’il emploie ne sont pas rémunérés, mais quelle importance a l’argent quand on vit une si belle aventure humaine ?
Brain Magazine - Page Q - Le POV d’Ovidie : Le féminisme pro-sexe est-il mort ?
▻http://www.brain-magazine.fr/article/page-q/35922-Le-POV-d-Ovidie-le-feminisme-pro-sexe-est-il-mort
Chacune a développé ses propres idées, pour ma part les miennes étaient très inspirées d’Annie Sprinkle, travailleuse du sexe durant 18 ans, réalisatrice, artiste « post-porn moderne », activiste éco-sexuelle et j’en passe. Je croyais surtout mordicus à son désormais célèbre « the answer to bad porn isn’t no porn, it’s to try to make a better porn ». Et j’y ai tellement adhéré que cela fait 17 ans que je réalise mes propres films et que je répète tel un mantra les préceptes du féminisme pro-sexe. Sauf que depuis quelques temps je les répète avec de moins en moins de conviction. Certains discours du type « la sexualité libère » me font royalement chier. Non la sexualité ne libère pas. Au mieux elle est un facteur personnel d’épanouissement, au pire elle est un facteur supplémentaire d’oppression. Il est indispensable que chacune d’entre nous puissions gérer notre sexualité comme nous l’entendons. Si nous jouissons, tant mieux, grand bien nous fasse. Si nous ne jouissons pas, il est éventuellement intéressant de questionner notre environnement social afin de détecter son influence éventuelle négative. Mais croire qu’on peut faire la révolution au lit est une aberration.
#féminisme #mea_culpa #sex_war #sexualité #pornographie #violences_sexuelles #domination_masculine #prostitution
@aude_v et tu as plus de ressources sympatoches hors ligne ?
Ok @aude_v je t’appellerais sur certains sujet qui m’inspirent des discussions et suceptibles de t’interessé. Mais je ne suis pas très présente en ce moment, je dessine à fond.
Par rapport à cet article, de mon coté c’est Ovidie qui a permis que je ravise mon enthousiasme concernant le féminisme pro-sexe vers les années 2000. Je trouve pas que ca soit une mauvaise nouvelle qu’Ovidie change de jugement sur ce sujet. C’est sur que c’est déprimant par rapport à l’ampleur du travail à faire vis à vis de la sexualité, mais il me semble que ce disours par Ovidie peut avoir un impacte positif.
La semaine dernière j’écoutais cette conférence de Nathalie Bajos :
▻https://www.canal-u.tv/video/universite_de_tous_les_savoirs_au_lycee/la_sexualite_chez_les_adolescents_nathalie_bajos.6865
Nathalie Bajos y explique que le seul domaine ou les représentations par rapport à l’egalité n’ont absolument pas été modifiés c’est la sexualité. Et elle dit que c’est là qu’il faut agir. Je suis pas d’accord a ce sujet sur la conclusion de Ovidie « Mais croire qu’on peut faire la révolution au lit est une aberration. »
En fait si on peu et on doit faire la révolution au lit ou en tout cas dans la sexualité (pas forcement dans un lit), mais pas avec le porno. Le porno c’est pas la sexualité (c’est de la prostitution avec une camera).
Nathalie Bajos dit que c’est justement sur les représentations de la sexualité qu’on trouve les racines du sexisme.
@aude_v Ok avec le diagnostic. se barrer, Où ?
On tourne en rond sur ce fichu net francophone.
Désolée, je n’ai jamais cru à un porno féminin ou « meilleur » porno.
A partir du moment où on est conscient-e que quoi qu’on fasse, dans quelque domaine que ce soit, il sera récupéré, washé, par le fric essentiellement, mais pas seulement (religions, et autres intérêts de puissance, petite ou grande), il faut, avant d’entamer une réflexion ou d’agir, anticiper ce que sera le washing.
Dans le porno il est transparent, évident, sans ambiguïté. Les hommes vont toujours récupérer la mise en image de relations sexuelles.
La véritable révolution, du grain de sable, c’est la contestation, la résistance, individuelle, qui est souple, et qui ne permet pas à l’argent de s’organiser pour récupérer.
Car ce qui est de l’ordre de nos émotions, nos envies, nos désirs est mouvant, divers, et non formaté.
Dès qu’on commence à le mettre en forme, c’est l’autoroute pour une récupération.
Valable pour tous les sujets.
La sexualité c’est avant tout du fonctionnement personnel. Et interpersonnel. Personnel, donc multiple et varié, dépendant aussi du jour, de l’ambiance, de sa journée, sa vie, quotidienne et générale.
Interpersonnel, c’est ça puissance deux (si on est deux, trois si on est trois, etc.).
On a donc, à la base, un nombre quasi infini de vivre sa sexualité.
Si on se base sur cette ligne, personne ne peut faire un montage pour récupérer ça.
Le libertaire, vraiment appliqué, est irrécupérable par quelque puissance que ce soit.
A l’époque ou je croyais à ces théories pro-sexe via le porno féministe, il me semblait que ca serait tout de même un moyen de changer les représentations et les imaginaires de manière collective. Et que c’etait des experiences qui pourraient apporté une amélioration. C’etait un peu naïf, mais je pense qu’a l’époque je ne voulais pas encore reconnaitre a quel point l’hétérosexualité posait problème. Le truc c’est qu’a l’époque aussi je faisait la même confusion que Ovidie entre sexe et pornographie. Je n’avais pas encore identifié le lien entre la pornographie et la prostitution.
Je pense que le travail de Nathalie Bajos est aussi une manière d’agir sur les représentations et imaginaires de la sexualité sans pour autant passé par la pornographie ni par la pratique de la sexualité elle même. Nathalie Bajos a fait par exemple une très grande étude sur la sexualité en France et ce genre d’étude a aussi du potentiel pour faire comprendre certaines choses. Elle fabrique des outils de comparaisons qui permettrons peut être de trouver des réponses et solutions à ce conservatisme sexuel.
▻https://clio.revues.org/9780
Édit : par rapport a l’utilisation de #seenthis et au web francophone. A mes yeux seenthis n’est pas qu’un espace de discutions. Ca peut l’être mais il y a plein d’autres maniere d’apprécier et d’utiliser seenthis. Je m’en sert beaucoup pour mon archivage, parfois je m’amuse toute seule sur un sujet, pour garder une trace de certaines trouvailles sur le web. C’est vrai que parfois j’ai envie de discuter et il y a personne de disponible (et pas que sur seenthis) et d’autres fois j’ai trouvé beaucoup une agréable compagnie pour mes nuits blanches et je pense en particulier à @tintin ( merci à toi). Par rapport au fait de tourner en rond sur seenthis (ou sur le web francophone), j’ai pas cette perception mais c’est probablement parce qu’en ce moment je vais bien alors l’aspect positif des choses m’apparaît. Ca m’arrive aussî d’avoir la sensation de tourner en rond sur le web mais Ca reflete plutot mon état de tourner en rond dans ma tete que lè fait que le web soit trop limité en lui meme. C’est comme ne rien trouver à lire à la BNF, c’est pas que la BNF n’aurais rien d’intéressant a lire, c’est que ce jour la rien ne m’intéresse.
▻https://seenthis.net/messages/390481
►https://seenthis.net/messages/383979
Le sexe, l’art et la morale
▻http://www.lamusardine.com/P7891-la-liberte-d-offenser-ogien-ruwen.html
Contrôle plus strict des images ou des écrits à caractère « pornographique », censure à tout va sous prétexte de protéger « la jeunesse », les « sentiments des croyants » ou la « dignité humaine »...
Désormais, faute de pouvoir s’attaquer directement aux pratiques sexuelles des individus, les nouveaux croisés de l’ordre sexuel s’en prennent à leurs représentations littéraires et artistiques. En partant de questions simples, #Ruwen_Ogien propose un ensemble d’arguments en faveur de la liberté d’offenser : Pourquoi n’est-on pas libre de voir ce qu’on est libre de faire ? Et pourquoi donc exiger des œuvres sexuellement explicites des qualités artistiques qu’on ne demande pas aux œuvres d’autres genres ? Le mauvais goût est-il un crime ? À qui profite vraiment la critique des morales du consentement ?
Une très riche bibliographie pour cette liberté d’offenser, dont :
The Culture of Radical Sex, Second Edition by Pat Califia
▻http://www.popmatters.com/review/public-sex
▻https://www.puf.com/sites/default/files/styles/ouvrage_couverture/public/9782130568810_v100.jpg?itok=zsYVfwla
▻https://www.puf.com/content/Penser_la_pornographie
De Draguse ou le manoir infernal (1973) à Baise-moi (2000), en passant par Fais jaillir ton pétrole ou Tourne ton cul, que je marque un but, la loi X a frappé près de mille films en France. Depuis vingt-cinq ans, la loi X ne se contente pas de « protéger » les mineurs elle pénalise très lourdement ceux qui fabriquent, produisent et émettent des images interdites. Du coup, tout un genre cinématographique a disparu. Il a fallu que Baise-moi, un film « d’auteur », un « vrai » film tiré d’un gros succès de librairie, tombe sous son coup pour qu’on s’émeuve enfin sérieusement d’une loi qui soulève une question essentielle, celle de la liberté ou non de toute expression, qu’on la partage ou pas. #Christophe_Bier, l’un des meilleurs spécialistes du #cinéma_porno, retrace l’histoire de cet ultime dispositif de la censure d’État : aspects légaux, fonctionnement et, pour la première fois, les commentaires du comité de censure et la liste intégrale des films classés X.
Pourquoi n’est-on pas libre de voir ce qu’on est libre de faire ? Et pourquoi donc exiger des œuvres sexuellement explicites des qualités artistiques qu’on ne demande pas aux œuvres d’autres genres ? Le mauvais goût est-il un crime ? À qui profite vraiment la critique des morales du consentement ?
Je trouvè qu’il n’y a que des mauvaises question si dessus. Lè porno c’est pas ce qu’on est libre de faire, car dans la prostitution il n’y a pas de liberté et la prostitution n’est pas autorisé partout. D’autre part la pornographie ne fait pas que filmé ce qu’on est libre ou autorisé à faire, cf pornographie impliquant des enfants, des animaux, des viols...
Pour la question deux, lè porno c’est pas une oeuvre d’art. C’est pas une fiction. Il y a pas d’effets spéciaux pour les scènes de cul, la seul chose qui est simulé dans le porno c’est le plaisir sexuel des femmes et encor si lè real ne prefere pas qu’elle hurle de douleur. Lè porno lè seul genre auquel on peu lè comparé c’est le snuffmovie puisque la aussî on ne fait pas semblant.
La question du bon gout est ridicule. J’ai jamais vu d’attaque contre lè Porno a ce sujet chez les feministes.
Croire que la dénonciation de la culture du viol c’est de la moral Ca me fait bien mal au coeur. A qui profite le consentement ? Bah Ca peut profiter aux personnes dont on se passe du consentement.
Confondre les feministes abolitionnistes avec les cathos et la moral puritaine c’est refusé toute mise en cause de la sexualité patriarcale.
Il a l’air vraiment nul ce livre sur le porno comme offense.
Bah en même temps c’est Ruwen Ogien, un gros libéral, tout ça est cohérent avec sa pensée.
Ok je connaissais pas ce masculiniste. Merci @rastapopoulos
@vanderling je ne comprend pas trop pourquoi tu conseil ce bouquin dans cette discutions. Ce livre semble assimilé toute critique du porno à du puritanisme et vu qu’il y a une question sur « la morale du consentement » c’est bien que l’auteur est au courant des théories féministes sur la culture du viol et les assimile aux sexistes de la manifs pour tous.
Sur la première question : « Pourquoi n’est-on pas libre de voir ce qu’on est libre de faire ? »
Prenons le film porno le plus « artistique ». Pour les plus puritains, c’est un mélange absolument intolérable de tous les vices si on l’envisage dans toutes ses dimensions : fabrication, diffusion, consommation.
– Fabrication
Les acteurs et les actrices pornos, outre le fait qu’ils sont des victimes surexploitées et humiliées par des producteurs véreux, mafieux, dégoûtants, sont aussi des déviants moraux
parce qu’ils « baisent pour de l’argent » et parce qu’ils s’exhibent sans honte devant l’équipe technique puis à l’écran. Ce sont des « putes » et des « exhibitionnistes ».
– Diffusion
Les rues sont envahies d’images pornos. Les écrans de télé aussi. On nous oblige à voir ce qu’on ne veut pas voir. C’est complètement écoeurant. On est en « état de viol permanent »
– Consommation
Le consommateur d’images pornos, à la télé ou sur le net, contribue indirectement à la prospérité d’une industrie esclavagiste et à engraisser des producteurs véreux, mafieux, dégoûtants. Il est, lui aussi, un déviant sexuel répugnant : certainement « voyeur » et très probablement, masturbateur.
Mais l’exhibitionnisme et le voyeurisme sexuels n’ont absolument rien d’immoral si, comme dans le cas des acteurs/actrices et des consommateurs.ces de porno, ils sont le fait d’adultes consentants.
R.Ogien
Le discours d’Ovidie est d’autant plus intéressant qu’elle est passé derrière la caméra. Et si je ne suis pas un fervent admirateur de ses films, il me semble quand même qu’elle revendique une certaine qualité et esthétique face au "porno crade". « the answer to bad porn isn’t no porn, it’s to try to make a better porn »
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Ovidie#En_tant_que_r.C3.A9alisatrice
Sinon, si R.Ogien est un gros libéral. Brain Magazine m’a tout l’air du magazine à t’offrir un mug avec ton abonnement.
@mad_meg
parce qu’il était dans mes étagères et qu’il a été proposé de faire ce livre à R.Ogien par Sarah Chiche : directrice de la collection érotique « L’Attrape-corps » aux éditions de La Musardine, dont Ovidie est l’un des auteurs-phares.
La musardine qui à réédité, en format poche, son Porno Manifesto.
C’est bien la citation précédente est l’exemple typique d’amalgame entre la critique de la marchandisation et exploitation, et le puritanisme sans argument autre que c’est pas bien c’est de la déviance. Or Ogien est un philosophe, cultivé, qui a beaucoup lu. Donc il le fait sciemment. Donc c’est un salaud, CQFD.
Les rues sont envahies d’images pornos. Les écrans de télé aussi. On nous oblige à voir ce qu’on ne veut pas voir. C’est complètement écoeurant. On est en « état de viol permanent »
ah mais quel bloubigoulba ce discours. D’un coté il dit le porno c’est de l’art et de l’autre il dit etre ecœuré par sa version soft (cf la pub) et en profite pour galvaudé le mot viol.
Si la pub utilise le registre du porno c’est bien que le porno se banalise. Utilisé cet argument pour défendre le porno ca dépasse mon entendement.
Non @mad_meg dans ce passage il parle « comme les puritains », il énonce le discours des puritains (selon lui). Mais justement il amalgame dans ce morceau (et sûrement dans plein d’autres endroits du livre) les puritains à celleux qui critiquent la marchandisation et l’exploitation, entre autre.
@mad_meg @rastapopoulos
Je précise que je n’ai pas encore lu entièrement ce bouquin.
l’extrait cité plus haut est l’introduction au 5 ème chapitre qui en comporte 11 :
– Avant propos : L’exception littéraire et artistique
– Qu’est-ce que la liberté sexuelle négative ?
– Notre liberté d’expression vaut-elle plus que leur indignation ?
– Pourquoi n’est-on pas libre de voir ce qu’on est libre de faire ?
– Pourquoi parler de « censure » ?
– Les juges ont-ils le droit de juger les oeuvres de l’esprit ?
– Faut-il punir l’intention de provoquer des réactions « lascives » ?
– Regarder est-il un crime ?
– Le mauvais goût est-il un crime ?
– Conclusion : Offenses et préjudices
– Bibliographie
– Remerciements
Mais l’exhibitionnisme et le voyeurisme sexuels n’ont absolument rien d’immoral si, comme dans le cas des acteurs/actrices et des consommateurs.ces de porno, ils sont le fait d’adultes consentants. (1)
(1) La question de savoir s’ils.les sont « pervers » au sens ou l’entend telle ou telle théorie psychologique est d’une nature complètement différente : elle ne m’intéresse pas ici. Je mets aussi de côté la question, souvent évoquée dans les attaques contre le porno, du consentement suffisant des acteurs dans un contexte de surexploitation. Ce n’est pas un problème spécifique au porno. Il est commun à un très grand nombre d’activités économiques aujourd’hui dans le monde : celles ou des enfants sont contraints de travailler pratiquement comme des esclaves, entre autres. Les critiques qui m’intéressent, sont celles qui admettent que les acteurs.ices sont consentants.es dans tous les sens raisonnables de ce terme et jugent néanmoins que ce qu’ils.elles font est répugnant.
oui d’ou le bloubigoulba mais c’est peut etre une expression un peu daté ...
En fait dans cette petite phrase il mélange beaucoup de chose :
– les attaques puritaines contre le porno à base de #slut_shaming et #putophobie
– le discours intello théorique sur la différence entre erotisme et porno qui se joue en fait surtout sur le bon gout et les difference de domination sexuelle masculine selon les classes. Parceque les textes littéraires erotico-porno que j’ai pu lire n’etaient pas mieux au niveau du sexisme des représentations. Et par rapport à la pub dans la rue, même si elle a une influence du porno on n’y voie pas de sexe explicite comme dans le porno.
– les attaques masculinistes qui défendent les agresseurs sexuels en disant qu’ils sont agressé par la vision des femmes (dans la pub, dans la rue, dans le porno). Son expression de « viol permanent » me renvoie à ce contexte.
– un pseudo discours anti-pub mais creux et opportuniste. C’est à dire que le mec défend une grosse industrie du proxenetisme international tout en se moquant de la pub. Mais le porno aussi il fait de la pub et on va pas dire que cette ndustrie le fait dans le respect du désir des gens. Et si dans les kiosques de rue on se tape la une de hot magazine qui reste assez soft ou même si gucci s’est inspiré d’un scenario de viol à la base du porno, dans les boites mail, les sites de streaming, à coté du dernier Disney tu as une pub beaucoup plus explicites que celles de la rue et celle là, l’industrie du porno ça la déranger pas de la mettre sur une page de streaming qui s’adresse à des gosses.
– La mention du viol qui est ici tout à fait malvenue vu le contexte et qui jette la confusion sur ce mot, confusion dont on a franchement pas besoin.
– et tout ca dans une parfaite invisibilité des questions de genre, comme si femmes et hommes étaient interchangeables dans cette industrie. Comme si c’était les hommes qui étaient sexualisé dans la rue avec la banalisation du porno et comme si c’était les hommes qui subissaient un viol permanent.
Il manque aussi le tag #inversion_patriarcale et #renversionite du coup :)
Et puis il mérite bien un petit #phallosophe quant même ce monsieur ^^
J’avais pas vu ton message avant d’ecrire le mien @vanderling
Dans la citation que tu met le texte est écrit en langue neutralisé, est ce que le livre est écrit comme ca ou est-ce que c’est toi qui a traduit ?
C’est vrai que j’ai un peu évacué ici la pression d’être sollicité sexuellement par la pub. Mais j’ai entendu cet argument utilisé par des hommes pour excusé des comportement sexistes vis à vis de femmes, du harcelement de rue ou du slut-Shaming du coup je suis assez suspicieuse sur cette histoire. En plus les femmes sont autant scollicitées par ces pubs d’un point de vue sexuel et leur malaise se place à un autre niveau en plus de cela, car ces pubs peuvent les mettre dans des situations très inconfortable. Par exemple attendre à un arret de bus la nuit à coté d’une pub d’inspiration porno-chic perso ca augmente mon malaise.
Et par rapport à ton amie et son père. C’est clairement une agression sexuelle à caractère incestueuse. Exposer des enfants à de la pornographie c’est une agression sexuelle et c’est en principe condamné par la loi. Je reviens avec un lien là dessus. Si tu pouvais mettre un « #TW inceste » sur cette partie @aude_v parceque j’ai vecu ca et ca me met un peu mal de voire remonté ce souvenir.
Et pour la question du bon gout (et du dégout) je suis d’accord que c’est franchement hors sujet et in-interessant. Surtout qu’il a aucune approche politique, et que le gout c’est à mes yeux une affaire d’appartenance de classe. En fait il aborde le sujet par tous les moyens qui lui permettent d’éviter une approche politique.
edit sur l’exposition de mineur à la pornographie et au droit j’ai trouvé ceci qui donne un peu de détail : ▻http://www.legadroit.com/droit-du-sexe.html
Il est écrit comme ça @mad_meg et qu’il soit publié aux éditions de La Musardine n’est pas un hasard. Je n’ai jamais mis les pieds dans leur librairie (sise rue du chemin vert à Paris) Cette maison d’édition/librairie est assez paradoxale et mieux vaut savoir séparer le bon grain de l’ivraie avant d’en franchir le seuil ou de visiter son site.
@aude_v Évidemment que c’est violent, en faire une question de bon goût est malhonnête.
bon ou mauvais goût, là n’est pas la question. Je penche plutôt pour le mauvais genre. Ou par exemple : Daddy’s girl de Debbie Dreschler.
#Daddy’s_girl n’est pas un album dont on peut dire qu’il est bon ou qu’il est beau . Si l’impact émotionnel de ce livre est si fort c’est qu’il aborde ce sujet grave qu’est l’inceste, ceci sans sensationnalisme, avec une simplicité et une honnêteté dans la narration peu commune : l’émotion n’étant ni provoquée ni imposée. Le dessin de #Debbie_Drechsler tout en rondeur et en douceur s’accorde totalement au point de vue de la narratrice, une fillette de douze ans.
Merci @aude_v pour le TW :) et pour le texte de gendertrouble c’est un bon site d’explorations féministes de la sexualité.
Brain Magazine - News - ’’Elle’’ et ’’Glamour’’ : quand les magazines féminins nous donnent des leçons d’(anti)féminisme
▻http://www.brain-magazine.fr/article/news/35969-Elle-et-Glamour-quand-les-magazines-feminins-nous-donnent-des-l
Quand on lit ces éditos, on pense bien sûr à toutes les féministes au front, dans l’ombre, qui foutent les mains dans le cambouis, où vos ongles moralistes n’ont jamais trempé. On pense à la sueur, l’énergie, le temps, la frustration, les empiétements, les sacrifices choisis, qui parfois ne payent pas. On pense à toutes les copines, militantes, bénévoles, étudiantes, chômeuses, ostracisées au boulot parce qu’étiquetées pète-burnes de service, placardisées, qui se cognent la gueule au plafond de verre à en pisser le sang, qu’on a conchiées pendant des années, en les traitant d’hystériques, de frustrées de la chatte, de névrosées, de thons ou de grosses putes sur les internets. Parce que mesdames, ce n’est pas vous qui vous mangez du troll haineux et des menaces de viol quotidiennes sur les rézosocios, alors merci de jouer les héroïnes pour nous.
Brain Magazine - News - Moonlight, ou la vie ’’on the Down-Low’’
▻http://www.brain-magazine.fr/article/news/35127-Moonlight-ou-la-vie-on-the-Down-Low
Les critiques françaises de Moonlight ont du mal à comprendre la culture noire du Down-low, cette manière de vivre son homosexualité en prétendant être hétéro, surtout dans la communauté noire ou latino où l’homme a une obligation de reproduire le rôle de l’homme dominateur, viril, idéalement thug. Ce déterminisme social et sexuel est pourtant très proche du DL hexagonal qui s’applique aux beurs des banlieues, ce qui donne à ce film une dimension universelle. Popularisée dans les années 90 par les chansons de TLC ou R.Kelly, la culture du Down-low est underground ; elle s’est développée en marge de la culture LGBT à partir de sites internet généralistes comme Craigslist ou d’applis de drague réservés aux Noirs, de fêtes privées et de sexclubs où peu de Blancs ont accès. Ils ont souvent une relation affichée avec une femme pour rassurer la famille et l’entourage. Dans cet article déjà ancien du New York Times, un témoin confirme : « on sait qu’il y a des rappeurs noirs gay, des athlètes noirs gay mais ils sont tous on the Down-low ». Alors quelle est la différence entre le placard et le DL ? « Quand on est au placard, on est seul. DL est une version plus sexy du placard. » Il y a une certaine liberté dans le fait de refuser de se plier aux exigences de la société sur l’identité ; c’est vivre sans avoir à s’expliquer sur sa vie intime.
Brain Magazine - Interviews - Ovidie : « Le porno aujourd’hui, c’est un business de geeks et d’experts en montages financiers »
▻http://www.brain-magazine.fr/article/interviews/34645-Ovidie-Le-porno-aujourdhui-est-un-business-de-geeks-et-experts-
Ovidie : « Le porno aujourd’hui, c’est un business de geeks et d’experts en montages financiers »
Le documentaire est diffusé ce soir sur Canal+ (#paywall) mais son interview est déjà édifiante et choquante, sur la violence physique et financière de ce milieu.
Il s’était en fait passé quelque chose, en l’espace de trois ans, entre 2009 et 2012 : tout à coup, une très grande partie de l’industrie du X était tombée aux mains d’une seule entreprise, ManWin, devenue par la suite MindGeek. Un monopole détenu par une multinationale, cela n’était jamais arrivé auparavant dans l’histoire du X. Ce qui m’a posé question à ce moment-là, c’est que ce monopole avait été créé par des gens qui n’avaient quasiment jamais eu de contact avec le X auparavant. Ce n’était pas des producteurs, ni des anciens acteurs ou anciens réalisateurs, c’était des gens qui n’avaient jamais mis les pieds sur des tournages. C’était soit des geeks, soit des experts en montages financiers. Ils avaient atterri dans le porno parce que leur métier principal, c’est de générer du trafic. Et ce qui génère du trafic sur internet, c’est le porno. Si ce qui avait généré du trafic sur internet, c’était la recette des crêpes, ils se seraient lancés dans le business de la recette des crêpes. Leur métier, c’est de générer du trafic, coûte que coûte.
Brain Magazine - Page Président - Pourquoi la ’’bisexualité’’ du tueur de Nice est primordiale
▻http://www.brain-magazine.fr/article/page-president/31453-Pourquoi-la-bisexualite-du-tueur-de-Nice-est-importante
Pas besoin d’être un Jedi pour savoir que la haine de soi est le plus court chemin vers la peur, puis le côté obscur, la colère, et la souffrance. Cette haine est la plus destructrice qui soit. Lorsque société, Etat, famille et religion (mêmes des reliquats lointains, dans ce cas précis) vous écrasent de tout leur poids, comment partir en héros plutôt qu’en sombre merde incapable de s’assumer ?
une critique là-dessus de Joao gabriell : ▻https://twitter.com/JoaoGwadloup/status/755044949100560385
Les culturalistes st incapables de le comprendre : la sexualité du tueur de Orlando est déterminante ds son geste PAS celle du tueur de Nice
l’article se fait fumer sur touitaire :
Très gênant de vous voir énumérer les « vices » du tueur de Nice pour démontrer qu’il n’est pas islamiste.
@mélusine
Brain Magazine - News - Beyoncé et le trou noir de la pop
▻http://www.brain-magazine.fr/article/news/29460-Beyonce-et-le-trou-noir-de-la-pop
tel Peter Parker, la pop elle-même et la façon de la concevoir mutent face à un environnement changeant. D’abord, comme dans la « pop urbaine » d’une manière générale, un album de Beyoncé se construit façon créature de Frankenstein. Les entourages sont pléthoriques et ingérables. Des centaines d’instrus sont proposées et écoutées par ses équipes, et le peu d’élues remontent jusqu’à elle et sont ensuite retravaillées dans tous les sens, par plusieurs équipes de producteurs. De manière réticulaire. Ce mot existe. Les morceaux sont par nature collaboratifs et leur substance est par essence interchangeable. Pour l’auditeur, difficile d’investir trop d’affect dans un morceau dont on sent intuitivement qu’il aurait pu avoir un autre instru et la même voix, ou l’inverse. C’est Kanye qui a porté à son paroxysme cette évolution : un morceau pop aujourd’hui n’est pas gravé dans le marbre d’un mix et d’un mastering - il peut ou pourra connaître d’autres déclinaisons, remixs, mixs, edits, versions, n’importe, inventez un autre nom si vous voulez. Le morceau de musique n’est plus tant défini par des traits musicologiques fixes que par un mood, un état latent, liquide.
C’est intéressant.
Et haha :
Le paradoxe est total : alors que la musique elle-même paraît vide, les crédits, eux, sont VRAIMENT pleins. Pléthoriques même. Absurdement pléthoriques. Exemple hallucinant : vous avez lu partout que le titre Don’t Hurt Yourself feat. Jack White contenait un sample de When the Levee Breaks de Led Zeppelin. Tous les articles le mentionnent, les twittos rivalisent de « BEYONCE + LED ZEP = OMAGAD ». Seul problème, après avoir réécouté le morceau et le Led Zep dix fois, pas moyen de trouver la moindre trace d’un sample. Ce ne sont pas les choeurs, pas l’orgue chelou, pas la drum pattern qui diffèrent du Led Zep. À la limite, le son de caisse claire est voisin, mais il est rejoué, et l’on ne retrouve pas le delay légendaire de When the Levee Breaks, d’ailleurs samplé 10 000 fois en hip-hop. Le sample est tout bonnement absent. J’ai même organisé un sondage sur Facebook : personne, même des musiciens et producteurs, ne peut dire où il se trouve. Et pourtant, les QUATRE membres de Led Zep sont bel et bien crédités, et tout le monde en parle comme si on les entendait sur le morceau. A moins de considérer, comme me le fait remarquer Basile Farkas de Rock & Folk, que c’est Jack White lui-même qui est un sample vivant de Led Zeppelin, on tient là un cas limite dans l’histoire de la musique : l’invention du name sampling.
haha Merci @tintin ! J’admire le rapprochement, pertinent ! @colporteur @rastapopoulos vos commentaires le renforce.
rapprochement avec ce truc de #démocratie_liquide donc. Voir : ►http://seenthis.net/messages/481963
Brain Magazine - Reportages - Princology - Guide Subjectif de la Discographie de Prince
▻http://www.brain-magazine.fr/article/reportages/6416-Princology---Guide-Subjectif-de-la-Discographie-de-Prince
Prince Rogers Nelson. Né le 7 juin 1958 à Minneapolis. 1m58 grand maximum. Origines noires américaines, indiennes américaines et italiennes. Baptisé ainsi par son père John L. Nelson en hommage au trio de Jazz « Prince Rogers ». Maman Mattie Shaw chanteuse de jazz locale. Multi-instrumentiste génial et précoce, signé par Warner à 19 ans. Problème : une discographie prolifique et quasi immaîtrisable.
The most concerning element of Facebook’s potential new power ~ Columbia Journalism Review, Trevor Timm
▻http://www.cjr.org/criticism/facebook_news_censorship.php
#Facebook is extremely meticulous about what content the public should see. Close watchers of the social media site know that most of the time you only see around 6 percent of what your friends post. For organizations who want their followers to see their posts, it’s even less. But most users don’t know this is happening. As Alexis Madrigal explained, more than 60 percent of users in one study “had no idea that there even was a filtering algorithm, let alone one that looks at more than a thousand data signals to determine what to show a user.”
Une telle ignorance… Flippant ! L’étude en question : ▻http://www-personal.umich.edu/~csandvig/research/Eslami_Algorithms_CHI15.pdf
Les "data signals" sont plus proche de 100 000, que de 1000 en fait si l’on en croit : ►http://seenthis.net/messages/289030
Les #médias aux prises avec l’#algorithmie des #médias_sociaux, suite.
Facebook’s phony claim that “you’re in charge.” ~ Pressthink
▻http://pressthink.org/2014/10/facebooks-phony-claim-that-youre-in-charge
►http://seenthis.net/messages/354848
▻http://seenthis.net/messages/311119
▻http://seenthis.net/messages/286189
Autre papier, même source :
Google and Facebook are our frenemy. Beware
▻http://www.cjr.org/analysis/google_facebook_frenemy.php
Facebook, la dictature 2.0
▻http://www.brain-magazine.fr/article/news/23582-Facebook,-la-dictature-2.0
Où l’on trouvera une synthèse utile des cas de #censure pour #érotisme débridé par Mark Zuckerberg atteint comme beaucoup de #dissonance_cognitive.
Pour preuve, sa volonté de développer les contenus natifs, c’est-à-dire des articles publiés uniquement sur le réseau social. Officiellement, on invoque la recherche d’un confort idéal pour le mobinaute. Comme c’est fatigant de lire des articles sur smartphone et de cliquer sur des liens qui ouvrent une autre page sur notre mobile, Facebook vient nous sauver. Fini les multi-clics et les pop-ups. Avec les posts natifs, on pourra lire nos petites infos en toute fluidité sans se fouler le pouce. Evidemment, il y a anguille sous roche. Le site partagera avec les médias une partie des revenus engendrés par la publicité.
Ca s’appellera « Instant Articles » :
Pour les convaincre, Facebook leur a proposé un partage des revenus publicitaires. Les modalités ne sont pas encore fixées - les médias pourraient conserver l’intégralité des revenus publicitaires ou 70 % si Facebook se charge de vendre les publicités. Facebook, de son côté, espère que les internautes passeront ainsi plus de temps sur sa plateforme.
▻http://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/02147292114-facebook-va-publier-des-articles-de-presse-en-entier-1116628.ph
Quelques bonnes infos d’exploration urbaine sur Berlin
▻http://www.brain-magazine.fr/article/reportages/21967-Exploration-urbaine-%C3%A0-Berlin
@brainmagazine #explorationurbaine #Berlin
Charlie Hebdo : être aimé par des cons, c’est dur, être haï par des amis, c’est pire
▻http://www.brain-magazine.fr/article/news/22449-Charlie-Hebdo-:-%C3%83%C2%AAtre-aim%C3%83%C2%A9s-par-des-cons
Le témoignage de la compagne de Luz, après 3 semaines où la plupart des radicaux se sont soigneusement dissociés du journal, oubliant la plupart du temps que le canard était aussi proche d’eux, même si c’est compliqué.
Hier, une militante du STRASS (Syndicat du Travail Sexuel) que je lis et admire depuis des années, Morgane Merteuil, relaie sur son Facebook un article de Cécile Lhuillier, ancienne présidente d’Act Up-Paris et militante LGBT et féministe, paru sur le site de Têtu. Selon Cécile Lhuillier, Charlie Hebdo « est devenu un journal raciste, homophobe, transphobe, sexiste et tout particulièrement islamophobe ». Il manque arachnophobe, non ? Sur le Facebook de Morgane, qui soutient cette tribune, il est posté en commentaires des dizaines de couvertures « prouvant » le racisme, le sexisme, la putophobie etc. de Charlie. Une douzaine de dessins, donc, sur les milliers publiés depuis plus de 20 ans.
Etre aimés par des cons, c’est dur, mais être haïs par des « amis », ce n’est pas facile non plus. Je partage en grande partie les idées du STRASS et je tente, à mon petit niveau, de défendre les droits LGBT et féministes. Je me souviens qu’en décembre dernier, après un article que j’avais écrit sur le sujet pour les Inrocks, j’avais informé Luz de l’organisation d’une manif pour les droits des travailleurs(ses) sexuels(elles), organisée par le Strass et les Roses d’Acier, et il en avait fait un magnifique reportage, donnant la parole à ces travailleuses du sexe chinoises. Mais cela ne compte pas. On ne retient que les dessins jugés « putophobes » ou « transphobes ». C’est tellement plus facile, d’oublier qu’il y avait des débats houleux au sein de la rédaction sur la prostitution. C’est tellement plus facile, d’oublier que les dessinateurs de Charlie Hebdo se moquaient plus des hétéros beaufs que des gays ou des lesbiennes, qu’ils soutenaient le mariage pour tous et se moquaient violemment des manifs pour tous. C’est tellement plus cool, quand on est militant dans une organisation qui défend les « opprimés », d’être « contre » la masse, les médias, l’unité nationale. En oubliant que Charlie Hebdo conchie aussi le discours de masse et les symboles, et n’était pas, dernièrement, soutenu par grand’monde.
L’un des rares articles sur les médias alternatifs à avoir assumé ce point de vue, publié sur Rebellyon
▻http://rebellyon.info/Notre-rapport-avec-Charlie-Hebdo.html
Sans ce journal, le mouvement libertaire ne serait pas ce qu’il est : de nombreuses personnes l’ont connu grâce à Charlie Hebdo. Combien de personnes, sur Lyon, ont connu la librairie La Gryffe par exemple grâce aux rendez-vous systématiquement relayés par Charlie Hebdo dans les années 90. Ou dans les autres villes, d’autres lieux peu connus, qui devenaient soudain accessibles. Cette relation très proche avec ce journal pendant notre enfance et adolescence a participé de manière décisive à notre politisation.
La Mégacombi en a également témoigné dans son émission du 13 janvier
▻http://download.audioblogs.arteradio.com/sons/3012947/3065524_MegaCombi220-PT112-21012014_Charlie_partout_j
La profondeur des trahisons du Charlie Hebdo dirigé par Val semble bien mal évaluée par les gens de l’intérieur.
On peut très bien faire un dessin dont l’humour vient accabler des opprimé-e-s et dans le même temps donner la parole à d’autres ou se moquer d’ autres beaufs que soi.
Les bonnes intentions ne suffisent pas, et les articles gentils et intelligents ne compensent pas plus les dessins bêtes et méchants que l’inverse.
Il y a là un vrai problème, qu’à Charlie on n’a jamais vraiment pris la peine de considérer. Faut dire que ses rédacteurs n’ont jamais vraiment pris la peine de se sentir peut-être concernés eux aussi trop personnellement par ce que les opprimé-e-s avaient à dire : ils étaient déjà des libertaires et des esprits tellement forts qui riaient de tout !
Ajoutez à cela des années d’éditos républicains à répétition, des poignées de mains avec plusieurs ministres de l’intérieur, et pour ma part l’envie de rire avec eux m’avait définitivement passé.
Charlie ne faisait depuis longtemps plus partie de mes amis, ni de ceux de beaucoup d’autres, semble-t-il
La différence entre les presque vingt années passées et les trois dernières semaines, c’est que jusqu’au massacre perpétré dans leurs locaux, on pouvait critiquer ce journal et ses rédacteurs - sauf quand ils s’en prenaient, comme l’état français, aux musulmanes. Tandis que depuis, le citoyennisme, les amis de l’état républicain, de ses valeurs et de sa « liberté d’expression », comme ils disent sans rire, cette fois-ci, traitent en suspect, en terroriste en puissance, quiconque a l’air de pouvoir être un musulman, ou de ne pas aimer ou être assez « Charlie ».
Quant au mouvement libertaire, je ne sais trop s’il faut se réjouir de ce qu’il a donné à voir ces derniers temps, ni si l’on peut évaluer à l’avantage de Charlie-Hebdo son éventuelle contribution à celui-ci : après tout il y a quelques semaines, il a émané de ce même mouvement une pétition pour réclamer que LGBT et féministes laissent poliment les anarchistes débattre démocratiquement entre eux des termes en lesquels il convenait de les traiter en produits et suppôts du libéralisme, et en ennemis de la révolte.
J’aime particulièrement celle-ci, c’était avant
Ben euuuh : en vrai, les « radicaux », yen a une sacré partie qui se sont détachés de Charlie depuis un baille quand même, non ? Et qui même publiait par-ci par-là des critiques du journal, tout du moins de ses 15-20 dernières années.
Brain Magazine - Reportages - Les violences faites aux femmes sont-elles des faits divers ?
▻http://www.brain-magazine.fr/article/reportages/20920-Les-violences-faites-aux-femmes-sont-elles-des-faits-divers- ?
Seule l’Espagne fait figure d’exception. Derrière cette singularité, une charte, adoptée en 2008 par les #médias publics et quelques organes de #presse privés, dont le quotidien national numérique Publico. Dès 2001, la RTVE, réseau de radio et de télévision public espagnol, réfléchit à un autre traitement médiatique des #violences_faites_aux_femmes, en collaboration avec Pilar Lopez Diez, professeure à l’université Complutense de Madrid et chercheuse en « Politiques de genres et moyens de communication » à l’Instituto de la Mujer. Cet organe consultatif évalue les inégalités entre les femmes et les hommes dans les domaines politiques, économiques, culturels et sociaux. C’est une instance miroir du Haut Conseil à l’Egalité en France, présidé par l’ancienne députée PS Danielle Bousquet et créé en 2013, soit trente ans après son équivalent transpyrénéen.
Comment parler journalistiquement des violences faites aux femmes ; l’exemple espagnol - Crêpe Georgette
▻http://www.crepegeorgette.com/2014/10/14/comment-parler-journalistiquement-violences-aux-femmes-lexemple-espa
Une twitta m’a très gentiment proposée de traduire la charte, la voici. Les journaux français pourraient se pencher avec profit sur cette charte.
#Charte à l’usage des journalistes sur la rédaction d’un articles concernant les violences faites aux femmes
Chartre rédigée par Pilar Lopez Diez, professeure à l’université Complutense de Madrid et chercheuse en « Politiques de genres et moyens de communication » à l’Instituto de la Mujer.
Brain Magazine - Page Président - En 1947, un film prédisait parfaitement notre présent
▻http://www.brain-magazine.fr/article/page-president/20644-En-1947,-un-film-prédisait-parfaitement-notre-présent
En 1947, on voyait déjà à quoi ressemblerait le 21ème siècle.
Vidéo #INA ici : ▻http://player.ina.fr/player/embed/I10257139/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/460/259
Les tyrans du #old : qui sont-ils, quels sont leurs réseaux ? | Brain
▻http://www.brain-magazine.fr/article/news/16934-Les-tyrans-du-old:-qui-sont-ils,-quels-sont-leurs-réseaux-
Le journaliste web
Quand le journaliste web vous olde, il met un hashtag qu’il prononce à voix haute. Laissez-le faire, ça le rend heureux. À l’heure des réseaux sociaux, où la concurrence médiatique fait rage, older représente pour le journalisme web la chose la plus importante au monde. En vous oldant : le journaliste web se signifie à lui-même qu’il a vu quelque chose avant vous. C’est sa seule raison d’être.
Ca devait être chouette de se faire glouglouter le poireau avec pression de main
▻http://www.brain-magazine.fr/article/page-pute/16401-Ca-devait-être-chouette-de-se-faire-glouglouter-le-poireau-avec
▻http://www.brain-magazine.fr/images/stories/PAGE_PUTE_7/photo.JPG
#prostitution #no_comment
Ça me parait être un fake.
j’ai vu la même dans les toilettes d’un resto, notée 1902 ou 1912
(Très) nombreuses versions (il y a d’ailleurs de nombreux choix dans les dates)…
▻http://www.travaildusexe.com/images/histoire/vieubordel.jpg
▻http://www.travaildusexe.com/magazine/Histoire/catalogueprixamour.htm
Apparemment, il s’agit d’un canular littéraire. Marcelle Lapompe serait le pseudonyme de Renée Dunan, auteure française des années 1920. Un indice avec l’adresse : 69 rue du Chat Noir, adresse fantastique pour un bordel, mais la rue elle même n’a jamais existé.
Un certain esprit, quand même, comme canular.
#contrepèterie
▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Renée_Dunan
Renée Dunan (Avignon, 1892-1936) est une écrivain, critique et poétesse française.
Elle a publié des romans, des ouvrages érotiques et de science-fiction, sous de nombreux pseudonymes : Louise Dormienne, Marcelle La Pompe, M. de Steinthal, Monsieur de Steinthal, Spaddy, Jean Spaddy, Renée Camera, Chiquita, Ethel Mac Singh, Luce Borromée, Laure Héron, A. de Sainte-Henriette, Ky, Ky C.
Dadaïste, elle fut en relation avec André Breton, Philippe Soupault, Louis Aragon, Paul Éluard, Francis Picabia. Elle a aussi collaboré au Crapouillot ainsi qu’à la revue Le sourire. Féministe, elle fut dadaïste, anarchiste, naturiste et pacifiste.
Autre présentation ici, ▻http://www.lirenumeriques.com/livre-numrique-dvergondages-spaddy-spaddy-attribu-rene-dunan-rene-du
ainsi que l’ouvrage suivant en pdf (3,63€)
Le même ouvrage est à la BnF, avec exactement la même description, mais accessible sous condition ( ie , payant, mais un peu plus cher (3,99€ mais c’est le site de l’éditeur) en allant sur un site externe) ▻http://gallica.bnf.fr/VisuSNE?id=oai_portail.izibook.com_2883-9782866882358
De la même, chez le même (entre autres…)
Talentueuse et libre, on ne peut mieux la cerner qu’en la citant : « Il faut oser dire n’importe quoi ! La morale est ailleurs que là où on l’imagine. »
(dans la notice, sans doute rédigée par Gallica/BnF)
Brain Magazine - Page Président - Marie-Charline marquise des finances
▻http://www.brain-magazine.fr/article/page-president/15958-Marie-Charline-marquise-des-finances
Elle intéresse autant les hebdos politiques que les magazines féminins, tweete des photos de son chat, et partage depuis 5 ans la vie de l’homme politique le moins glamour de France. Marie-Charline Pacquot est la compagne de Pierre Moscovici, le ministre français de l’économie et des finances, et depuis quelques mois, elle est au centre de toutes les attentions.
Originaire du Doubs, chercheuse en philosophie, elle a su rester discrète pendant 4 ans. Alors pourquoi maintenant ? Pourquoi rompre un secret bien gardé, quitte à faire l’objet de moqueries, voire de soupçons ? Pour comprendre les raisons d’un tel revirement, il faut remonter quelques mois en arrière. En avril dernier, les français sont sous le choc du mensonge de Jérôme Cahuzac qui a fini par avouer avoir détenu un compte en Suisse, à l’abri du Fisc français, un comble pour un ministre du budget qui est censé se battre contre l’évasion fiscale.
Début décembre 2012, Mediapart publie articles et enquêtes affirmant que Jérôme Cahuzac a possédé un compte bancaire non déclaré en Suisse. Ce dernier dément l’information sur son blog, puis par voie de presse. Le 16 Avril Cahuzac finit par avouer : oui, il a menti, le compte en Suisse est bien réel.
Une question brûle alors toutes les lèvres : qui, au sein de l’exécutif, était au courant du mensonge ? Les premiers soupçons se portent sur Pierre Moscovici, proche de Cahuzac et voisin de bureau à Bercy.
C’est alors qu’entre en scène Marie-Charline.
Brain Magazine - Page Président - Il y a déjà plus de 0,0003 roms par personne en France
▻http://www.brain-magazine.fr/article/page-president/15865-il-y-a-d%C3%A9j%C3%A0-plus-de-0,06-roms-par-personne-en-France
Pire : il y a presque autant de roms en France que d’adhérents du MODEM.