PRISE D’OTAGES • Bien peu de cas des vies algériennes

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  • Que vaut donc la vie d’un Algérien ?
    http://www.courrierinternational.com/article/2013/01/21/bien-peu-de-cas-des-vies-algeriennes

    Mais dans ce film, les victimes algériennes ont occupé le second rôle. Au final, les morts algériens auront à peine été des figurants ! Qui l’aurait crû ? Même les autorités de leur pays, qui sont censées partager leur douleur et leur souffrance, n’ont nullement réhabilité leur Mémoire. Même le deuil a été interdit à ces Algériens morts sous les coups des ravisseurs et dans le déni total. Ni trois jours de deuil, ni messages de condoléances, ni cérémonie de recueillement, les morts algériens resteront à jamais les anonymes d’une tragédie qui s’est déroulée dans leur propre pays. On ne connaîtra même pas leurs noms. Ces inconnus sont donc condamnés à demeurer des fantômes qui hanteront à jamais notre mémoire collective. Une mémoire discriminatoire plus encline à célébrer les défunts hauts personnages de l’Etat qu’à rendre hommage aux travailleurs simples assassinés sur un champ gazier. Que vaut donc la vie d’un Algérien ? Telle est la question...

    #Algérie