/2013

  • Grève des sages-femmes : « Notre quotidien n’est pas rose layette »
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2013/11/07/greve-des-sages-femmes-notre-quotidien-n-est-pas-rose-layette_3508747_165130

    Mais qu’elles mettent en valeur les arguments économiques ou de santé publique, les sages-femmes ont l’impression de n’être « jamais entendues ». Symbole de ce « mépris » que plus de 300 sages-femmes ont raconté dans un appel à témoignages, l’absence complète de leur profession dans le plan de périnatalité 2014 présenté par la ministre de la santé, Marisol Touraine.

    Pour Adrien, 26 ans, qui fait partie des 2 % d’hommes à exercer cette profession, ce manque de reconnaissance s’explique par un « problème de genre ». Malgré sa blouse rose pâle facilement identifiable, les patientes de l’hôpital de Saint-Denis où Adrien travaille l’appellent toutes « docteur » quand elles le voient entrer dans leur chambre. A une époque où la parité est un principe fondateur de la république, Adrien voit dans cette différence d’image et de statut le « reliquat des discriminations entre hommes et femmes d’un autre temps ».

    #Femmes #Hôpital #Egalité

  • #Pesticides, #bisphénol_A, #aspartame : les expertises en question
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2013/10/23/pesticides-bisphenol-a-aspartame-les-expertises-en-question_3501373_1651302.

    L’image de la science neutre et souveraine en prend un coup : sur les mêmes sujets et à partir des mêmes données, l’#expertise parvient parfois à des conclusions radicalement différentes, selon l’organisme qui l’organise.

    Dernier exemple en date ? L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié, le 18 octobre, une étude commandée à l’université d’Ioannina (Grèce) sur les effets des produits phytosanitaires sur la santé humaine. L’étude, chargée de synthétiser les travaux publiés dans la littérature scientifique, conclut de manière rassurante à un lien avec seulement deux pathologies : maladie de Parkinson et leucémie infantile. Or, en juin, une expertise collective de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), répondant à la même question, avait rendu des conclusions beaucoup plus fortes. Celles-ci pointaient – outre les deux pathologies mentionnées par l’étude commandée par l’EFSA – un lien entre pesticides et cancers de la prostate, myélomes multiples, lymphomes non hodgkiniens, fertilité, fausses couches et malformations congénitales en cas d’exposition de la mère, etc.

    FAIBLESSE DE L’ÉVALUATION DES RISQUES

    « Il eut été très surprenant de voir l’EFSA reconnaître facilement que les pesticides qu’elle autorise depuis des années constituent un risque pour la santé, commente François Veillerette, porte-parole de l’association de défense de l’environnement Générations futures. Sauf à reconnaître la faiblesse de l’évaluation des risques mise en œuvre à l’EFSA ! » Le rapport commandé par l’agence n’a cependant, stricto sensu, pas valeur d’opinion de l’agence et n’est qu’une contribution extérieure.

    Sur d’autres sujets, la divergence entre l’EFSA et d’autres agences sanitaires est plus manifeste. En avril, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail a ainsi rendu un rapport sur le bisphénol A (BPA) en désaccord radical avec son homologue européenne. De fait, l’expertise de l’agence française conduirait à réduire d’un facteur 10 000 environ le seuil admissible de BPA établi par l’EFSA.

    Autre pomme de discorde : l’aspartame. En janvier, l’EFSA a présenté une version préliminaire de son opinion sur l’édulcorant et s’est heurtée à une bronca. « Au cours de la réunion publique que nous avons organisée, des experts indépendants ont montré que des études avaient été simplement passées sous silence et que des passages entiers du texte étaient simplement recopiés d’études industrielles, tempête l’eurodéputée Corinne Lepage (ADLE). L’EFSA n’a eu d’autres choix que d’accepter de reprendre sa copie. Son avis final est d’ailleurs attendu dans les prochaines semaines. »

    Sécurité alimentaire européenne : 59 % des experts en conflit d’intérêts
    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/10/23/securite-alimentaire-europeenne-59-des-experts-en-conflit-d-interets_3501367

    #santé #conflit_d'intérêt

  • Les Français travaillant en Suisse bientôt rapatriés dans le giron de la « Sécu »
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2013/09/30/les-francais-travaillant-en-suisse-bientot-rapatries-dans-le-giron-de-la-sec

    Les 169 000 Français résidant en France et travaillant en Suisse vont devoir cotiser à l’assurance-maladie et abandonner leur assurance privée, ce qui devrait rapporter à terme quelque 150 millions d’euros à la Sécurité sociale, a annoncé lundi 30 septembre le ministère de l’économie et des finances.
    Ces frontaliers avaient jusqu’à présent le choix entre le système suisse (LAMal), l’assurance-maladie française par la CMU, la couverture maladie universelle, ou une assurance privée. La plupart d’entre eux (85 %) ont opté pour une assurance privée, souvent moins onéreuse, notamment pour les plus jeunes.

    LA CONTINUITÉ DES SOINS ASSURÉE

    S’appuyant sur un rapport de l’IGAS (l’inspection générale des affaires sociales) remis le 23 septembre, le gouvernement a décidé de ne pas prolonger ce dispositif dérogatoire, qui doit prendre fin le 1er juin 2014, a précisé le ministère de l’économie et des finances. A partir de cette date, une couverture spécifique sera mise en place pour les frontaliers travaillant en Suisse, a précisé Bercy.

    Ces salariés devront s’acquitter d’une cotisation prélevée sur leur revenu fiscal de référence – après deux abattements successifs – au taux de 6 % pendant un an, puis à compter du 1er juin 2015, de 8 %. « La première année, un frontalier sur deux verra sa cotisation stagner, voire diminuer », a assuré le ministère. Cette décision, qui fera l’objet d’un décret, devrait rapporter 100 millions d’euros à la Sécurité sociale la première année, puis 150 millions dès que le taux sera portée à 8 %, selon Bercy.

    « Ce régime pesait sur les comptes de la Sécu », a souligné le ministère, indiquant par ailleurs que, « juridiquement, cette dérogation ne pouvait pas être prolongée ». Le ministère promet toutefois que « la continuité des soins en Suisse sera assurée ».

    #Français travaillant en #Suisse
    #sécurité_sociale

  • http://www.lemonde.fr/sante/article/2013/09/06/la-pilule-alli-anti-obesite-plus-commercialisee-en-france_3472529_1651302.ht
    La pilule anti-obésité Alli n’est plus commercialisée depuis 2012

    C’est un secret de polichinelle que le laboratoire pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK) s’est enfin décidé à révéler : son médicament anti-obésité, Alli, objet de critiques récurrentes, n’est plus commercialisé depuis 2012 en France. Ce médicament était vendu sans ordonnance dans l’Hexagone depuis 2009 et, selon la revue Prescrire, son efficacité resterait limitée, avec une perte de poids d’environ 3,5 kilos de plus qu’un placebo au bout de douze à vingt-quatre mois.

    Pour justifier sa décision, GSK évoque « un problème d’approvisionnement de la molécule en janvier 2012 » lié au « contexte français de l’affaire du Mediator », selon les propos d’une porte-parole du laboratoire.

    #big_pharma #normalisation #culte_de_la_maigreur #poison

  • Coronavirus MERS : 8 nouveaux cas, dont 2 morts
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2013/08/28/coronavirus-mers-8-nouveaux-cas-dont-2-morts_3467857_1651302.html

    Huit nouveaux cas du coronavirus MERS ont été recensés en Arabie saoudite, a annoncé mercredi 28 août l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Sur les huit cas, deux hommes originaires de Ryad et souffrant déjà de problèmes de santé sont mortes.
    Selon le dernier bilan de l’organisation, jusqu’à présent, 49 personnes, sur un total de 102 cas confirmés, sont mortes après avoir été contaminées par le coronavirus. La maladie provoque des problèmes respiratoires, des pneumonie et des insuffisances rénales. L’Arabie saoudite est le pays le plus touché.

    #MERS-CoV

  • Un vaccin expérimental prometteur contre le paludisme
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2013/08/09/un-vaccin-experimental-prometteur-contre-le-paludisme_3459328_1651302.html

    (...)

    "(...) Pour cet essai de phase 1, 40 personnes de 20 à 44 ans ont participé.

    Tout en soulignant le niveau sans précédent de protection de ce vaccin, le Dr Anthony Fauci, directeur du NIAD s’est montré prudent en raison du petit nombre de personnes concernées. « Le taux de protection est impressionnant mais le nombre de sujets est relativement faible », a-t-il expliqué. « On doit aussi démontrer que cette immunisation est durable et qu’elle est efficace contre les multiples variantes du plasmodium », le parasite responsable du paludisme, affirme-t-il encore.

    A cette fin, l’équipe de chercheurs dont l’étude est publiée dans la revue américaine Science, va bientôt entreprendre plusieurs petits essais cliniques en Afrique, en Allemagne et aux Etats-Unis. Ils testeront également différentes fréquences de vaccination avec l’objectif d’obtenir une protection de 100 % avec moins de cinq doses du vaccin.

    Le Dr Fauci note en outre que la production à grande échelle de ce vaccin pourrait être coûteuse et problématique. Sanaria devra accélérer le processus d’extraction des parasites des glandes salivaires des moustiques qui aujourd’hui mobilise déjà 12 à 15 techniciens capables de disséquer environ 150 de ces insectes par heure. Sanaria travaille déjà avec l’école d’ingénierie de l’université Harvard pour automatiser ce processus.

    Autre difficulté, le vaccin doit être conservé dans de l’azote liquide ce qui pourrait poser problème dans les pays en développement. Enfin, faire des injections à des nourrissons dont les veines sont difficiles à trouver pourrait compliquer une campagne de vaccination à grande échelle, selon des chercheurs.

  • Un lien établi entre un anti-hypertenseur et le cancer du sein
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2013/08/06/un-lien-etabli-entre-un-anti-hypertenseur-et-le-cancer-du-sein_3457827_16513

    Des femmes ayant absorbé pendant plus de dix ans un inhibiteur calcique pour traiter l’hypertension artérielle ont un risque accru de développer un cancer du sein, selon une étude publiée lundi 5 août aux Etats-Unis. L’absorption de ces anti-hypertenseurs ont multiplié par 2,4 fois le développement de cancer canalaire du sein, le plus fréquent et par 2,6 fois celui d’une tumeur lobulaire, indique cette recherche menée sur plus de 2 700 femmes âgées de 55 à 74 ans et parue dans la revue JAMA Internal Medicine.

    Et

    Les médocs, c’est que pour les mecs ?
    http://www.causette.fr/articles/lire-article/article-513/les-ma-docs-c-est-que-pour-les-mecs.html

    Logiquement, on s’attendrait à ce que la parité soit respectée chez les cobayes. Pourtant, non. Cela a été prouvé par deux chercheurs de l’université de Californie, Annaliese Beery et Irving Zucker. Ils ont analysé plusieurs centaines d’articles scientifiques parus en 20091. Et leur conclusion est formelle : la majorité des études sont effectuées sur des rats mâles. Huit disciplines sont particulièrement concernées, parmi lesquelles : l’endocrinologie, l’immunologie, la physiologie, mais surtout les neurosciences et la pharmacologie. Dans ces secteurs, les expériences sur des rats sont réalisées cinq fois plus souvent avec des mâles qu’avec des femelles.

    #big_pharma #femme #femmes

  • L’UE impose à la France de remettre Diane 35 sur le marché
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2013/07/30/bruxelles-impose-a-la-france-de-remettre-diane-35-sur-le-marche_3455512_1651

    La décision française de retrait, prise en janvier et entrée en vigueur le 21 mai, avait été désavouée en mai par l’organisme regroupant les agences nationales du médicament des différents Etats membres, le CMDH. Ce dernier s’était toutefois lui aussi prononcé pour des précautions supplémentaires dans l’usage du médicament, resté disponible dans tous les pays européens. Il revenait à la Commission de trancher en dernière instance, une décision que le groupe Bayer doit désormais examiner avant une reprise de la commercialisation.

    Sur la base des conclusions du Comité pour l’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (PRAC), la Commission juge que « le rapport bénéfice/risque du médicament est favorable », mais avec une série de réserves. Pour le traitement de l’acné, la Diane 35 ne doit ainsi être utilisée qu’"après échec d’un traitement topique ou de traitements antibiotiques systémiques".

    Voire des femmes avec de l’acné est tellement grave que ça vaut bien le coup d’en crever quelques unes au passage. L’Acné c’est un problème crucial de santé publique. il n’y a que Diane 35 qui puisse vaincre ce fleau qui rend les femmes si peu décoratives. comme les médecins savaient que Diane 35 était dangereuse avant l’interdiction, sur que maintenant que l’Europe les a prévenu ils ne vont plus empoisonner les femmes pour se payer une nouvelle piscine.

    #lobbying #big_pharma #contraception #pilule

  • Les pistes de la députée Rivasi pour faire des économies sur les médicaments
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2013/06/25/les-pistes-de-la-deputee-rivasi-pour-faire-des-economies-sur-les-medicaments

    Pour la députée écologiste Michèle Rivasi, membre de la Commission santé et environnement du Parlement européen, c’est une véritable « gabegie ». Lors d’une conférence de presse lundi 24 juin à Paris, elle a souligné qu’avec 33 milliards d’euros en 2012, notre consommation nationale de médicaments remboursables dépasse allègrement celle de nos voisins, 17,83 milliards d’euros pour l’Italie, par exemple. Cela représente « 72% de plus à populations égales, mais 85% de plus en hors taxes, pour les mêmes résultats sanitaires et même une meilleure espérance de vie à la naissance en Italie », remarque-t-elle. Des chiffres provenant d’une étude menée ces derniers mois par un groupe de travail dirigé par un pharmacien, Serge Rader.

    Selon Michèle Rivasi, une baisse de 10 % par an de notre dépense pendant trois ans permettrait une économie de 10 milliards d’euros, « de quoi résoudre le déficit chronique de la branche maladie » de la Sécurité sociale. Les prévisions pour 2013 font état d’un déficit de 7,9 milliards d’euros pour cette branche. Les économies potentielles pourraient servir, estime la députée européenne, à financer de nouveau une recherche publique sur le médicament plutôt que de « continuer à l’abandonner aux firmes pharmaceutiques. »

    Michèle Rivasi suggère six mesures afin de réformer la filière du médicament en France. La première concerne les pharmaciens avec le remplacement de la rémunération actuelle — une marge commerciale — par un honoraire, ce qui rendrait « indépendant le coût de la distribution quel que soit le prix du médicament. »

    Devançant les protestations que l’industrie pharmaceutique pourrait opposer à son initiative, Michèle Rivasi a souligné que les 10 milliards d’efforts sur trois ans qu’elle appelle de ses voeux « ne représentent que 2,5% des près de 400 milliards d’euros de chiffre d’affaires que réalisent les quinze plus grands groupes pharmaceutiques mondiaux concernés ».

    #santé #pharma #big_pharma

  • L’ADN humain naturel ne peut pas être breveté
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2013/06/13/l-adn-humain-naturel-ne-peut-pas-etre-brevete_3429866_1651302.html

    La décision était très attendue pour la recherche génétique. L’ADN humain est un produit de la nature et ne peut pas être breveté, a tranché, jeudi 13 juin, la Cour suprême des Etats-Unis, estimant que seul l’ADN complémentaire, c’est-à-dire synthétisé, pouvait l’être.

    • Killing Gene Patents Could Revitalize Biotech | Wired Business | Wired.com
      http://www.wired.com/business/2013/06/wall-street-gene-patents

      Still, some think the decision didn’t go far enough in freeing up genetic data. The court upheld that complementary DNA—a synthetic DNA commonly known as cDNA used for genetic engineering techniques—can be patented because it does not exist in nature, or in the words of the ruling, “the lab technician unquestionably creates something new.”

      Still, cDNA has the same functionality as regular DNA, says Rochelle Dreyfus, a professor at the New York University School of Law who specializes in intellectual property law and science. “It’s like a computer program. It’s telling the body what to do,” Dreyfus says. “If what you care about is not giving people rights over fundamental principles then it seems to me that the cDNA is just as problematic as DNA.”

      This outlook could still be good for innovation in the biotech industry, however. Instead of worrying about cDNA patents, scientists and companies might choose to develop novel methods to do genetic research that circumvents cDNAs altogether. In that case, patents incentivize innovation, but in a way, that contradicts the essential logic of patents themselves.

      “There’s a whole world out there yet to be developed,” said Linda Kahl, a legal scholar in the department of bioengineering at Stanford. “It has started to take off—and it will continue.”

  • Coronavirus : deux cas suspects dans un hôpital de Tours
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2013/06/11/coronavirus-deux-cas-suspects-dans-un-hopital-de-tours_3428288_1651302.html

    Deux hommes suspectés d’être atteints par le coronavirus sont hospitalisés au CHRU de Tours, a-t-on appris mardi 11 juin de sources médicales.
    Ces hommes seraient les troisième et quatrième personnes touchées par ce virus sur le sol français. Il s’agirait de la même souche que celle qui a provoqué la mort d’un patient le 28 mai dans un hôpital de Lille.

    Les deux patients ont séjourné en Arabie saoudite, selon France Bleu Touraine, qui a révélé l’information et précise que l’hôpital de Tours a mis un protocole d’accueil des patients présentant les mêmes symptômes, à savoir des troubles respiratoires et des maux de ventre, afin d’éviter les risques de transmission.

    #MERS-Cov

  • The Emperor of All Maladies : A Biography of Cancer (2010) - Siddhartha Mukherjee

    Siddhartha Mukherjee (born 1970) is an Indian-born American physician, scientist and author. This book won the Pulitzer Prize for General Nonfiction and the Guardian Prize

    Quelques notes sur ce #livre, qui est à mon avis plus une #histoire de la recherche sur le cancer qu’une “biographie du cancer”.

    – p. 48. Le médecin romain Claude Galien (d’origine grecque), en 160, écrivait que le cancer provenait de l’accumulation d’une des quatre humeurs, la bile noire ; dépression et cancer étaient ainsi reliés de façon intrinsèque (cf. "Mars" de Fritz Zorn).

    Only one other disease, replete with metaphors, would be attributed to an excess of this oily, viscous humor: depression. Indeed, melancholia, the medieval name for “depression,” would draw its name from the Greek melas, “black,” and khole, “bile.” Depression and cancer, the psychic and physical diseases of black bile, were thus intrinsically intertwined.) Galen proposed that cancer was “trapped” black bile—static bile unable to escape from a site and thus congealed into a matted mass.

    – p. 86 ; 1910. Paul Ehrlich montre que la chimie industrielle va permettre de trouver des médicaments :

    A gigantic factory, funded by Hoechst Chemical Works, was already being built to manufacture it for commercial use.
    Ehrlich’s successes with Trypan Red and compound 606 (which he named Salvarsan, from the word salvation) proved that diseases were just pathological locks waiting to be picked by the right molecules. The line of potentially curable illnesses now stretched endlessly before him. Ehrlich called his drugs “magic bullets” — bullets for their capacity to kill and magic for their specificity. It was a phrase with an ancient, alchemic ring that would sound insistently through the future of oncology.

    – p. 99 ; 1948, grâce à Sidney Farber et Mary Lasker (la mère de toutes les “ligues contre le cancer”), le cancer devient une cause « médiatique » :

    The campaign against cancer, Farber learned, was much like a political campaign: it needed icons, mascots, images, slogans—the strategies of advertising as much as the tools of science. For any illness to rise to political prominence, it needed to be marketed, just as a political campaign needed marketing. A disease needed to be transformed politically before it could be transformed scientifically

    – p. 119 ; l’aboutissement du projet Manhattan transforme la manière de penser la recherche ; le modèle de Vannevar Bush (donner la liberté aux chercheurs de se consacrer à la recherche fondamentale) semble subitement dépassé :

    On August 7, 1945, the morning after the Hiroshima bombing, the New York Times gushed about the extraordinary success of the project: “University professors who are opposed to organizing, planning and directing research after the manner of industrial laboratories . . . have something to think about now. A most important piece of research was conducted on behalf of the Army in precisely the means adopted in industrial laboratories. End result: an invention was given to the world in three years, which it would have taken perhaps half-a-century to develop if we had to rely on prima-donna research scientists who work alone. . . . A problem was stated, it was solved by teamwork, by planning, by competent direction, and not by the mere desire to satisfy curiosity.”
    The congratulatory tone of that editorial captured a general sentiment about science that had swept through the nation.

    (Bien entendu c’est un leurre, car l’application technologique n’a pu fonctionner que sur une base scientifique fondamentale non dirigée.)

    – p. 130 ; 1995 : l’invention des premiers essais cliniques en cancéro, avec l’implication des médecins cliniciens

    As new drugs, combinations, and trials proliferated, [Gordon] Zubrod worried that institutions would be caught at cross-purposes, squabbling over patients and protocols when they should really be battling cancer. Burchenal in New York, Farber in Boston, James Holland at Roswell Park, and the two Emils at the NCI were all chomping at the bit to launch clinical trials. And since ALL was a rare disease, every patient was a precious resource for a leukemia trial. To avert conflicts, Zubrod proposed that a “consortium” of researchers be created to share patients, trials, data, and knowledge.
    The proposal changed the field. “Zubrod’s cooperative group model galvanized cancer medicine,” Robert Mayer (who would later become the chair of one of these groups) recalls. “For the first time, an academic oncologist felt as if he had a community. The cancer doctor was not the outcast anymore, not the man who prescribed poisons from some underground chamber in the hospital.” The first group meeting, chaired by Farber, was a resounding success. The researchers agreed to proceed with a series of common trials, called protocols, as soon as possible.
    Zubrod next set about organizing the process by which trials could be run. Cancer trials, he argued, had thus far been embarrassingly chaotic and disorganized. Oncologists needed to emulate the best trials in medicine.

    – p. 135 ; sur l’expression « war on cancer », cette citation :

    . . . But I do subscribe to the view that words have very powerful texts and subtexts. “War” has truly a unique status, “war” has a very special meaning. It means putting young men and women in situations where they might get killed or grievously wounded. It’s inappropriate to retain that metaphor for a scholarly activity in these times of actual war. The NIH is a community of scholars focused on generating knowledge to improve the public health. That’s a great activity. That’s not a war.
    —Samuel Broder, NCI director

    – p. 182 comment une maladie capture l’imagination en fonction des préoccupations de la société :

    AIDS loomed so large on the 1980s in part because this was a generation inherently haunted by its sexuality and freedom; SARS set off a panic about global spread and contagion at a time when globalism and social contagion were issues simmering nervously in the West. Every era casts illness in its own image. Society, like the ultimate psychosomatic patient, matches its medical afflictions to its psychological crises; when a disease touches such a visceral chord, it is often because that chord is already resonating.
    So it was with cancer. As the writer and philosopher Renata Salecl described it, “A radical change happened to the perception of the object of horror” in the 1970s, a progression from the external to the internal. In the 1950s, in the throes of the Cold War, Americans were preoccupied with the fear of annihilation from the outside: from bombs and warheads, from poisoned water reservoirs, communist armies, and invaders from outer space. The threat to society was perceived as external. Horror movies—the thermometers of anxiety in popular culture—featured alien invasions, parasitic occupations of the brain, and body snatching: It Came from Outer Space or The Man from Planet X.
    But by the early 1970s, the locus of anxiety—the “object of horror,” as Salecl describes it—had dramatically shifted from the outside to the inside. The rot, the horror—the biological decay and its concomitant spiritual decay—was now relocated within the corpus of society and, by extension, within the body of man. American society was still threatened, but this time, the threat came from inside. The names of horror films reflected the switch: The Exorcist; They Came from Within.
    Cancer epitomized this internal horror.

    – p. 198 ; à une période s’est développé ce qu’on appelait la « mastectomie radicale » de Halsted, une ablation non seulement du sein mais remontant le plus haut possible, jusqu’à la clavicule… l’idée qui avait amené à ce dogme était que, comme certaines patientes rechutaient ne guérissaient pas après une ablation, c’est qu’elle n’avait pas été suffisamment large ; aucune étude statistique n’avait démontré que cette boucherie apportait la moindre amélioration de la survie. En 1953, le chirurgien George Barney Crile se dit qu’il faut peut-être faire une analyse #statistique pour voir si réellement c’est efficace. Il se heurte alors au conservatisme de l’institution :

    No breast cancer trial, for instance, could have proceeded without the explicit blessing and participation of larger-than-life surgeons such as Haagensen and Urban. Yet these surgeons, all enraptured intellectual descendants of Halsted, were the least likely to sponsor a trial that might dispute the theory that they had so passionately advocated for decades. When critics wondered whether Haagensen had been biased in his evaluation by selecting only his best cases, he challenged surgeons to replicate his astounding success using their own alternative methods: “Go thou and do likewise.”
    Thus even Crile—a full forty years after Keynes’s discovery—couldn’t run a trial to dispute Halsted’s mastectomy. The hierarchical practice of medicine, its internal culture, its rituals of practice (“The Gospel[s] of the Surgical Profession,” as Crile mockingly called it), were ideally arranged to resist change and to perpetuate orthodoxy. Crile found himself pitted against his own department, against friends and colleagues. The very doctors that he would need to recruit to run such a trial were fervently, often viciously, opposed to it. “Power,” in the colloquial sense of the word, thus collided with “power” in the statistical sense. The surgeons who had so painstakingly created the world of radical surgery had absolutely no incentive to revolutionize it.
    It took a Philadelphia surgeon named Bernard Fisher to cut through that knot of surgical tradition.

    – p. 199 fin des années 1960 ; le #féminisme permet enfin pour la première fois au patient de s’ingérer dans la politique de santé :

    In Texas, Jane Roe (a pseudonym) sued the state for blocking her ability to abort her fetus at a medical clinic—launching the Roe v. Wade case on abortion and highlighting the complex nexus between the state, medical authority, and women’s bodies. Political feminism, in short, was birthing medical feminism—and the fact that one of the most common and most disfiguring operations performed on women’s bodies had never been formally tested in a trial stood out as even more starkly disturbing to a new generation of women. “Refuse to submit to a radical mastectomy,” Crile exhorted his patients in 1973.
    And refuse they did. Rachel Carson, the author of Silent Spring and a close friend of Crile’s, refused a radical mastectomy (in retrospect, she was right: her cancer had already spread to her bones and radical surgery would have been pointless). Betty Rollin and Rose Kushner also refused and soon joined Carson in challenging radical surgeons. Rollin and Kushner—both marvelous writers: provocative, down-to-earth, no-nonsense, witty—were particularly adept at challenging the bloated orthodoxy of surgery. They flooded newspapers and magazines with editorials and letters and appeared (often uninvited) at medical and surgical conferences, where they fearlessly heckled surgeons about their data and the fact that the radical mastectomy had never been put to a test.

    (…)

    “The clinician, no matter how venerable, must accept the fact that experience, voluminous as it might be, cannot be employed as a sensitive indicator of scientific validity,” [Bernard] Fisher wrote in an article. He was willing to have faith in divine wisdom, but not in Halsted as divine wisdom. “In God we trust,” he brusquely told a journalist. “All others [must] have data.

    (…)

    Between 1891 and 1981, in the nearly one hundred years of the radical mastectomy, an estimated five hundred thousand women underwent the procedure to “extirpate” cancer.

    – p. 204 ; l’arrivée du cisplatine, use molécule décrite en 1890, et testée par hasard sur le cancer en 1965 : "In 1973, the survival rate from metastatic testes cancer was less than 5 percent." Quelques années plus tard, les résultats sont miraculeux.

    – p. 270 ; chapitre hallucinant sur les fabricants de #tabac ; le combat judiciaire est passionnant, avec notamment :

    The tobacco industry had all but declared absolute victory: “Plaintiff attorneys can read the writing on the wall,” one report crowed, “they have no case.”
    Edell, however, refused to read any writing on any walls. He acknowledged openly that Rose Cipollone was aware of the risks of smoking. Yes, she had read the warning labels on cigarettes and the numerous magazine articles cut out so painstakingly by Tony Cipollone. Yet, unable to harness her habit, she had remained addicted. Cipollone was far from innocent, Edell conceded. But what mattered was not how much Rose Cipollone knew about tobacco risks; what mattered was what cigarette makers knew, and how much of the cancer risk they had revealed to consumers such as Rose.
    The argument took the tobacco companies by surprise. Edell’s insistence that he needed to know what cigarette makers knew about smoking risks allowed him to ask the courts for unprecedented access to the internal files of Philip Morris, Liggett, and Lorillard. Armed with powerful legal injunctions to investigate these private files, Edell unearthed a saga of epic perversity. Many of the cigarette makers had not only known about the cancer risks of tobacco and the potent addictive properties of nicotine, but had also actively tried to quash internal research that proved it. Document after document revealed frantic struggles within the industry to conceal risks, often leaving even its own employees feeling morally queasy.

    – p. 275 ;

    It is difficult for me to convey the range and depth of devastation that I witnessed in the cancer wards that could be directly attributed to cigarette smoking. (…) It remains an astonishing, disturbing fact that in America—a nation where nearly every new drug is subjected to rigorous scrutiny as a potential carcinogen, and even the bare hint of a substance’s link to cancer ignites a firestorm of public hysteria and media anxiety—one of the most potent and common carcinogens known to humans can be freely bought and sold at every corner store for a few dollars.

    – p. 316, années 1980 ; l’arrivée du sida et de malades qui prennent en mains la connaissance scientifique et parlent sur un pied d’égalité avec les médecins

    – p. 328, décembre 1999 : l’affaire Werner Bezwoda ; depuis les années 1980 la mode est à l’autogreffe de moelle osseuse. Ce chirurgien sud-africain, qui opère à Johannesburg, présente à chaque colloque des résultats fantastiques. L’industrie de transplantation engendrée par ces résultats engouffre 4 milliards de dollars. Mais des gens commencent à douter car leurs résultats ne sont pas si probants. Des enquêteurs sont envoyés pour vérifier — Bezwoda, qui n’opérait pratiquement que des femmes noires pauvres et illettrées, avait falsifié ses essais.

    – p. 358, on croise Peter Duesberg, et ses recherches sur le Rous sarcoma virus (RSV). (Il deviendra plus tard l’inspirateur des négationnistes du lien entre VIH et sida.)

    – p. 378, portrait de Thad Dryja, un collectionneur obsessionnel de tumeurs, qui va jusqu’à appeler les patients chez eux pour savoir s’ils ont d’autres membres de la famille touchés par le rétinoblastome, et n’hésite pas à prendre l’avion pour aller récupérer les tumeurs. Cela lui permettra de mettre en route toute la recherche sur la génétique du cancer.

    – p. 388-389, une description minutieuse de la manière dont les mutations s’accumulent, conduisant progressivement au cancer. (“Let us begin with a normal cell…”)

    – p. 418 ; l’histoire de l’herceptine chez Genentech, la recherche privée, les #brevets, le hiatus entre la recherche fondamentale et appliquée. Et là aussi l’arrivée des patients-militants, notamment Barbara Bradfield.

    – p. 436 ; l’invention du Gleevec (Glivec) chez Ciba-Geigy (aujourd’hui Novartis), là encore, l’industriel ne voit pas l’intérêt de développer le médicament (les essais lui coûtant 100 M$), et le chercheur, Peter Drucker, doit se battre pour qu’il existe. On connaît la suite (hello l’Inde).

    #cancer #recherche #santé #militer

  • D’accord, on coopère, mais c’est nous qui « brevetons le virus »

    Ça promet pour la suite de la coopération…

    Inquiétudes sur le nouveau coronavirus avant le « petit pèlerinage » de La Mecque
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2013/05/28/inquietudes-sur-le-nouveau-coronavirus-avant-le-petit-pelerinage-de-lamecque

    Un important travail d’enquête est donc en cours, notamment par l’analyse des séquences du matériel génétique viral. Une polémique a émergé à ce sujet autour du premier prélèvement ayant abouti à l’identification du #MERS-CoV. Effectué sur un malade hospitalisé à Djedda (Arabie saoudite), il avait été adressé à l’équipe de virologues, internationalement connue, de Ron Fouchier et Albert Osterhaus, du centre médical Erasmus de Rotterdam. Or les scientifiques néerlandais, qui ont identifié le nouveau coronavirus, ont aussi déposé un brevet sur lui.

    #nCoV

  • Grippe H7N9 : des cas confirmés de résistance au Tamiflu
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2013/05/28/grippe-h7n9-des-cas-confirmes-de-resistance-au-tamiflu_3419779_1651302.html

    Dans une étude publiée mardi 28 mai dans la revue médicale The Lancet, le Dr Zhenghong Yuang (Shanghai Medical College de l’université Fudan, en Chine) et ses collègues décrivent trois cas de résistance aux antiviraux chez des patients infectés par le virus H7N9 en Chine.
    L’équipe a étudié le cas de quatorze patients hospitalisés à Shanghaï en avril avec une infection confirmée par le virus #H7N9. Chez trois patients sévèrement atteints, le traitement antiviral n’a pas réduit la charge virale, conduisant les virologues à suspecter une résistance. Elle a été confirmée par l’analyse génétique du virus, les virologues ayant trouvé une mutation caractéristique de la résistance aux antiviraux (oseltamivir ou Tamiflu et peramivir).

    Deux de ces patients sont morts et le troisième patient était placé sous assistance respiratoire extracorporelle au moment où l’étude a été soumise à la revue.

    UNE RÉSISTANCE « PRÉOCCUPANTE »
    "L’apparente facilité avec laquelle la résistance aux antiviraux a émergé dans le virus H7N9 est préoccupante", estiment les auteurs de l’étude. Cent trente personnes ont été infectées par le virus en Chine. Trente-sept d’entre elles sont mortes. Aucun nouveau cas humain n’a été enregistré au cours des deux dernières semaines, a dit lundi le gouvernement chinois.

  • Coronavirus : premier mort en France
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2013/05/28/coronavirus-premier-mort-en-france_3419683_1651302.html

    Hospitalisé depuis le 23 avril, le premier patient atteint du coronavirus (#nCoV) en France est mort, a annoncé, mardi 28 mai, la Direction générale de la santé. L’homme avait été admis à l’hôpital à son retour d’un séjour à Dubaï, avant d’être transféré au centre hospitalier de Douai, où des troubles respiratoires avaient été détectés. Il avait ensuite été placé sous ECMO (oxygénation par membrane extra-corporelle) au CHRU de Lille le 8 mai.
    Agé de 65 ans, c’est le premier malade à mourir en France de ce nouveau coronavirus (nCoV), un virus proche de celui du syndrome respiratoire aigu sévère, le SRAS, qui avait infecté 8 000 personnes et fait 800 morts en 2002-2003.

    Un deuxième homme d’une cinquantaine d’années, qui avait partagé la chambre de la victime du 27 au 29 avril, est toujours hospitalisé au CHRU de Lille.

    #MERS-Cov

  • La France a le taux de naissances d’enfants mort-nés le plus élevé d’Europe
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2013/05/27/la-france-a-le-taux-de-naissances-d-enfants-mort-nes-le-plus-eleve-d-europe_

    Selon une étude coordonnée par l’Inserm, la France a le taux de naissances d’enfants mort-nés le plus élevé d’Europe et se trouve dans une position très moyenne en ce qui concerne les autres indicateurs de la santé périnatale.

    Le rapport du projet Euro-Peristat, publié lundi 27 mai, montre que le taux d’enfants nés sans vie atteignait 9,2 pour 1 000 naissances en France en 2010, soit le plus mauvais résultat enregistré en Europe.

    On est aussi celui qui consomme le plus de pesticides mais ça n’a rien à voir

  • Premier cas confirmé en France de coronavirus, proche du SRAS
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2013/05/08/premier-cas-confirme-en-france-de-coronavirus-proche-du-sras_3173545_1651302

    Un premier cas d’infection respiratoire aiguë par le nouveau virus proche du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) a été confirmé en France, a annoncé mercredi 8 mai le ministère de la santé. « C’est le premier et seul cas confirmé en France à ce jour » de ce nouveau virus de la famille des coronavirus, a indiqué le ministère, en précisant qu’il concernait « une personne de retour d’un séjour aux Emirats arabes unis ».
    Ce cas d’infection respiratoire aiguë liée au nouveau coronavirus « vient d’être signalé à l’Institut de veille sanitaire (INVS) par le Centre national de référence de l’Institut Pasteur qui a procédé aux analyses virologiques », a détaillé le ministère de la santé. La personne touchée « est actuellement hospitalisée en réanimation et placée en isolement », poursuit le ministère, qui dit avoir « lancé une enquête épidémiologique approfondie autour de ce cas ».

    #nCoV #chiroptère

  • Découverte d’un premier gène impliqué dans la forme commune de la migraine
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2013/05/01/decouverte-d-un-premier-gene-implique-dans-la-forme-commune-de-la-migraine_3

    Des chercheurs ont découvert le premier gène dont une mutation est fortement liée à la forme la plus répandue de migraine, ce qui pourrait ouvrir la voie à une meilleure compréhension de cette pathologie aux causes encore inconnues. Selon une étude publiée mercredi 1er mai dans la revue médicale américaine Science Translational Medicine, ce gène, appelé CKIdelta, pourrait en effet apporter des éléments clés sur ce mal qui affecte de 10 à 20 % de la population.