Des hôpitaux débordés par des tuberculeux d’Europe de l’Est | Actualité | LeFigaro.fr

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  • Les maladies d’antan refont surface
    http://www.marianne.net/Les-maladies-d-antan-refont-surface_a225999.html

    Gale, teigne, tuberculose, coqueluche, rougeole, oreillons… Au XXIe, la France, cinquième puissance mondiale, voit revenir en force des maladies d’un autre siècle. Des affections oubliées qui s’incrustent, grandement encouragées par la précarisation ambiante. « Aujourd’hui, il y a des quartiers à 15 km de Paris où l’on vit la tuberculose comme au XIXe siècle. Cela doit interroger l’Etat », s’alarme Claude Dilain, sénateur (PS) de Seine-Saint-Denis, pédiatre et ancien maire de Clichy-sous-Bois. En 2011, la ville de banlieue fut le théâtre d’un pic inédit de tuberculose : 23 cas dans le seul ensemble de logements insalubres du Chêne-Pointu. Et sans doute beaucoup d’autres, non détectés, dans le reste de l’agglomération.

    • Les discours sur la tuberculose ont toujours été accompagnés d’une toile de fond moralisatrice liée aux principes élémentaires de l’hygiène et à l’indiscipline des classes populaires. Aujourd’hui, le Figaro remet à jour ce discours avec, au centre de la cible, les Géorgiens, les Tchétchènes et les russes...

      http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/01/23/19734-hopitaux-debordes-par-tuberculeux-deurope-lest

      Cette absence d’une culture patient-médecin se manifeste par une indiscipline qui bouscule la routine des services hospitaliers. « Ces malades ne comprennent pas ou n’acceptent pas le principe du confinement, confie un soignant. Ils quittent volontiers la solitude des chambres à pression négative pour sortir dans le couloir, sans masque, alors qu’ils connaissent le risque de contamination. Ils vont fumer une cigarette. » Il en est même qui déjouent momentanément la surveillance médicale pour sortir en ville. « J’en ai vu un qui sortait du métro au retour d’une équipée, déclare une autre soignante. Certains nous subtilisent du Valium ou d’autres médicaments. Ils font des échanges entre eux. » Ces patients compliqués ne font pas beaucoup d’efforts pour communiquer, mais, à la Pitié, l’un d’eux a trouvé les mots pour affirmer que, si une télévision n’était pas installée dans sa chambre, il irait manifester son mécontentement dans le métro. Elle lui a été fournie gratuitement…