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  • La politique française a-t-elle eu tout faux au Proche-Orient ?
    OLJ 08/08/2016
    http://www.lorientlejour.com/article/1000613/la-politique-francaise-a-t-elle-eu-tout-faux-au-proche-orient-.html

    (...) Depuis la présidence de Nicolas Sarkozy, et surtout celle de François Hollande, la politique étrangère de la France a eu tout faux au Proche-Orient. En politique étrangère, Nicolas Sarkozy, mettant fin à la politique d’indépendance vis-à-vis de Washington, a procédé à un réalignement de la France sur les États-Unis et en faveur d’Israël, les deux objectifs étant probablement liés dans son esprit. En 2009, la France réintègre le commandement de l’Otan. Elle apparaît également comme l’un des pays le plus en pointe contre le régime iranien sur le dossier du nucléaire. La décision la plus lourde de conséquences de sa présidence a toutefois été l’intervention militaire française en Libye en 2011, promue par le sulfureux Bernard-Henri Lévy, sioniste notoire. Outrepassant le mandat de l’Onu et sous prétexte de protéger les populations civiles, elle a abouti à ce qui était probablement son véritable objectif : le renversement du régime de Mouammar Kadhafi. Ses répercussions se font toujours sentir aujourd’hui : chaos tribal et désintégration de la Libye. Plus grave, au regard des intérêts français et européens : apparition d’un repaire de terroristes islamistes menaçant l’Europe et l’Afrique subsaharienne. Enfin, afflux de réfugiés en Europe, que le dictateur libyen avait au moins l’avantage d’endiguer. (...)

  • Les rebelles renversent la situation à Alep, l’EI chassé de Manbij - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1000469/les-rebelles-renversent-la-situation-a-alep-lei-chasse-de-manbij.html

    Une alliance de jihadistes et de rebelles islamistes a renversé spectaculairement la situation samedi à Alep où elle était en passe de briser l’encerclement des quartiers insurgés par le régime et d’assiéger la partie gouvernementale de cette ville du nord de la Syrie.

    Pas d’échos pour l’instant de cette nouvelle, qui reste à confirmer, dans les sites pro-régime syrien (al-mayadeen ou al-manar par ex.) Les médias du Golfe exultent : http://www.alarabiya.net/ar/arab-and-world/syria/2016/08/06/%D8%A7%D9%84%D9%85%D8%B9%D8%A7%D8%B1%D8%B6%D8%A9-%D8%A7%D9%84%D8%B3%D9%88 ou encore http://www.aljazeera.net/news/reportsandinterviews/2016/8/6/%D9%85%D8%A7%D8%B0%D8%A7-%D9%8A%D8%B9%D9%86%D9%8A-%D8%B3%D9%82%D9%88%D8%B

    Rai al-youm affirme que les « preuves » photographiques de la prise de l’Ecole d’artillerie datent de 2013 : http://www.raialyoum.com/?p=493617. On est dans la guerre médiatique.

  • البعثة الرياضة اللبنانية إلى أولمبياد ريو ديجينيرو تمنع الوفد الإسرائيلي من ركوب الحافلة ووسائل إعلام إسرائيلية تعتبره حادثا خطيرا | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=493562

    Et dire que Nidal est en vacances ! Apparemment, la délégation libanaises aux Jeux olympiques empêche les Israéliens de monter dans leur bus après la fête douverture des jeux : un « incident grave » disent les Israéliens, un peu comme de plonger le Liban sous des tonnes de bombes.

    #israël

    • http://www.lorientlejour.com/article/1000464/rio-2016-les-libanais-refusent-aux-israeliens-lacces-a-leur-bus.html

      Plutôt à l’aller en fin de compte, j’avais lu un peu vite !

      « La délégation libanaise a interdit à la délégation israélienne de monter à bord du bus dans lequel elle se trouvait (...), obligeant cette dernière à attendre l’arrivée d’un autre bus », raconte al-Mayadeen.

      Le site Times of Israel, citant un entraîneur israélien présent sur les lieux, raconte que certains athlètes libanais ont bloqué avec leurs corps la porte du bus, afin de barrer l’entrée aux sportifs israéliens.

      « J’ai insisté pour que la délégation israélienne puisse monter à bord du bus, en disant que si la délégation libanaise ne souhaite pas se trouver dans le même véhicule en compagnie de la délégation israélienne, elle pouvait descendre du bus en question », a dit Udi Gal au Times of Israel. « Le chauffeur a ouvert la porte, mais à ce moment là, le chef de la délégation libanaise a bloqué la porte avec son corps », ajoute l’entraîneur israélien.

      « Les organisateurs ont voulu éviter un incident international qui aurait pu dégénérer en affrontement physique, c’est pour cela qu’ils nous ont fait monter à bord d’un autre bus », conclut l’entraîneur israélien.

    • JO-2016 : incident entre les délégations libanaise et israélienne
      Par i24news | Publié : 06/08/2016 - 13:55, mis à jour : 14:10
      http://www.i24news.tv/fr/actu/sport/121971-160806-jo-2016-incident-entre-la-delegation-olympique-libanaise-et-is

      Les membres de la délégation libanaise ont refusé que les Israéliens montent dans le même bus

      Les membres de la délégation libanaise présents aux Jeux Olympiques de Rio 2016 ont refusé samedi d’embarquer avec leurs homologues israéliens dans le même bus qui devaient les emmener à la cérémonie d’ouverture, essayant même de bloquer l’entrée à certains d’entre eux, rapporte un entraîneur israélien.

      « J’ai insisté pour que nous embarquions dans le bus, et j’ai dit que si les Libanais ne voulaient pas monter à bord, ils pouvaient partir, » a déclaré l’entraîneur de l’équipe de voile israélienne Udi Gal.

      « Le chauffeur du bus a ouvert la porte, mais le responsable de la délégation libanaise nous a bloqué l’entrée. Les organisateurs voulant éviter un incident international et physique nous ont dirigés vers un autre bus ».

      Suite à cet incident, le responsable de la délégation libanaise Salim Al-Haj a déclaré avoir bel et bien bloqué l’accès du bus à la délégation israélienne, rapportent des médias libanais.

      Selon ce dernier, il n’y avait pas de raison de laisser entrer et de partager le bus avec les athlètes israéliens car chaque délégation est censée avoir son propre véhicule.

      Le comité olympique libanais a, de son côté, soutenu le geste de Salim Al-Haj.

      Israël est représenté aux Jeux olympiques de Rio par 47 athlètes israéliens qui concourront dans 17 disciplines, un record pour l’Etat hébreu.

      La délégation israélienne comprend également 34 entraîneurs et 25 membres de staff.

      i24news ne tient pas trop à cet article, il est encore sur sa page de Une mais le plus souvent cela renvoie à une page d’erreur ou à un blanc.

    • Les pauvres athlètes israéliens n’ont donc pas eu l’occasion de faire copain-copain avec les Libanais, de prendre des selfies avec eux et de les balancer sur Facebook pour montrer que, sans ce méchant Rrizballah, les Libanais seraient très partisans de faire copain-copain avec eux.

      (C’était quoi l’épisode précédent ? Miss Liban piégée par Miss Entité-illégitime, non ?)
      http://m.leparisien.fr/laparisienne/miss-univers/miss-univers-miss-liban-enrage-apres-un-selfie-avec-miss-israel-18-01-2

  • La valise - Ghada Jabak
    http://www.lorientlejour.com/article/999995/la-valise.html

    Cette fois-ci, tu pars pour longtemps... Et Beyrouth ne sera qu’une destination de vacances. Que les vacances sont courtes ! Que de mères comme moi pleurent leurs enfants, partis ailleurs à la recherche d’un avenir que le Liban ne leur offre pas ! Quelle damnation, la valise !

    Parce qu’ici, c’est la mort de l’ambition et de la jeunesse. Ici, c’est l’enfer sur terre. Ici, c’est une terre maudite qui crache de la haine et empoisonne par sa cruauté. Ici, c’est un peuple singe du maître, un troupeau de moutons qui bêle sa servitude sous les ordres de Brille-Babil. Ici, la tyrannie a l’allure d’une démocratie. Ici, c’est une classe politique pourrie, sangsue qui prône les droits de l’homme et des mères et des pères qui restent seuls. Ici, des enfants élevés avec beaucoup de tendresse et d’affection qui partent loin, vers un autre continent, et qui nous manquent.

  • Le rapprochement russo-turc après la tentative de putsch - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/999859/le-rapprochement-russo-turc-apres-la-tentative-de-putsch.html

    Selon une source diplomatique arabe au Liban, le président turc Recep Tayyip Erdogan aurait commencé à sentir le vent tourner en sa défaveur lors de la réunion tripartite à Téhéran qui a regroupé les ministres de la Défense russe, iranien et syrien il y a près de trois mois. C’est à partir de cette date que le président turc aurait décidé de modifier sa politique dans le sens d’une ouverture en direction de Moscou et de Téhéran. Son obsession est la suivante : Erdogan craint qu’à la faveur d’une offensive russo-syrienne dans le nord de la Syrie, les Kurdes considérés comme les alliés des Américains et qui participent activement à la guerre contre Daech obtiennent l’autorisation de former un État à la frontière de la Turquie. Ce qui est totalement inacceptable pour les Turcs. Erdogan a donc décidé de céder aux conditions posées par la Russie pour rétablir les relations avec ce pays et, en même temps, il a allégé son opposition à l’égard du régime syrien et de son président.

  • Le rapprochement russo-turc après la tentative de putsch - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/999859/le-rapprochement-russo-turc-apres-la-tentative-de-putsch.html

    De plus, avec l’armée syrienne, ils auraient accompli une opération ultrasophistiquée, derrière les lignes ennemies, contre le nouveau chef de Jaych el-islam (le premier chef, Zahran Allouche, avait été tué en 2015, alors que les Saoudiens le considéraient comme le chef de la délégation de l’opposition qui devait entamer des négociations avec le régime à travers l’Onu ; homme des Saoudiens, il était appelé à prendre la tête de l’opposition syrienne et sa mort a été une grande perte pour celle-ci), Abou Hammam el-Bouaydane. Ce dernier a été grièvement blessé au cours de l’attaque et il est actuellement soigné dans un hôpital jordanien. L’opération a fait de nombreux morts dans les rangs des rebelles et elle est le fruit d’un plan audacieux qui confirme l’implication russe dans les développements en Syrie. Elle montre aussi que le régime et ses alliés ne se contentent plus de mener des combats traditionnels, mais exécutent des attaques loin de leurs lignes de défense. Dans ce contexte, et toujours selon la source diplomatique arabe au Liban, le changement dans le rapport des forces sur le terrain en Syrie est irréversible, en dépit des annonces sur l’imminence d’une contre-offensive autour d’Alep ou dans le sud du pays.

    Une info/rumeur que je n’ai lue nulle part ailleurs.

  • Le dialogue s’ouvre sur fond de tensions entre le courant du Futur et le Hezbollah - Sandra NOUJEIM - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/999690/le-dialogue-souvre-sur-fond-de-tensions-entre-le-courant-du-futur-et-

    Le chef du courant du Futur, qui s’est rendu à Aïn el-Tiné dimanche soir, aurait confié au président de la Chambre qu’il avait « tout fait », actes à l’appui, pour faciliter un compromis autour de la présidentielle. Cela vaudrait autant pour son appui au député Sleiman Frangié que pour ses pourparlers – directs et indirects – en deux temps avec le chef du bloc du Changement et de la Réforme, le général Michel Aoun. Ayant fait preuve d’ouverture à toutes les possibilités, y compris les moins populaires, M. Hariri attendrait désormais que les autres parties proposent à leur tour des initiatives concrètes dans le sens du compromis, apprend-on d’un député du courant du Futur, qualifiant de « tiède » la rencontre avec M. Berry. C’est la même attente d’une initiative sincère que le chef du courant du Futur aurait adressée au chef du Rassemblement démocratique, le député Walid Joumblatt, avec lequel il s’est entretenu hier soir.

    Cette position a du reste été communiquée hier par M. Hariri aux députés du bloc du Futur au cours d’une « réunion longue et franche », selon un participant. L’accent a été mis sur une nuance importante : la présidentielle étant la clé de voûte de la relance institutionnelle, c’est à elle que devrait se restreindre toute initiative de déblocage.

  • Les développements à Alep, un tournant dans la guerre syrienne - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/999501/les-developpements-a-alep-un-tournant-dans-la-guerre-syrienne.html

    La guerre en Syrie est certes loin d’être terminée, mais depuis le déclenchement de cette nouvelle offensive à Alep, les forces du pouvoir et leurs alliés affichent une grande confiance dans l’avenir. Le président syrien Bachar el-Assad a annoncé une amnistie pour les éléments armés qui souhaitent se rendre aux forces du régime, dans ce qui ressemble à un début de victoire. D’ailleurs, des personnalités libanaises qui ont rencontré récemment le président syrien rapportent sa satisfaction face aux derniers développements. Il aurait même déclaré devant ces personnalités que les Russes sont des alliés sûrs, ajoutant que toutes les décisions sont prises d’un commun accord avec eux. Il aurait aussi parlé de l’attitude des Européens à l’égard de son pays, révélant que de nombreux États européens cherchent à rétablir les relations sécuritaires avec la Syrie, mais que celle-ci exige en même temps le rétablissement des relations diplomatiques et politiques. Les personnalités libanaises qui ont rencontré récemment le président syrien précisent que ces développements n’auraient probablement pas été aussi rapides sans le récent rapprochement entre le président turc Erdogan et Vladimir Poutine. Les deux hommes doivent d’ailleurs se rencontrer le 9 août. Selon ces mêmes personnalités, le président russe souhaiterait aller vite en Syrie pour créer un fait accompli avant l’élection présidentielle américaine en novembre. La reprise du contrôle d’Alep par le régime devrait donc constituer un changement stratégique dans la donne syrienne et dans le rapport des forces régional. Mais cela ne voudra pas nécessairement dire que les dossiers régionaux en suspens pourraient se diriger vers un règlement. Au contraire, cette nouvelle donne pourrait aboutir à un durcissement des positions. Le dernier discours du secrétaire général du Hezbollah, assez violent contre les dirigeants saoudiens (tout en laissant toutefois une petite porte ouverte...), pourrait être considéré comme un indice dans ce sens.

  • Bassil : Les primaires du CPL, une forme de vote proportionnel avancé - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/999411/legislatives-les-militants-du-cpl-votent-aux-primaires-du-parti.html

    « Ce qui compte c’est que la base populaire est en train de choisir ses candidats, et cela favorise l’interaction entre les élus et les électeurs et encourage la mise en place de partis démocratiques », avait-il affirmé plus tôt dans la journée. « Cette étape n’est que la première. Ensuite, les candidats en lice seront consultés, avant qu’une consultation plus générale n’ait lieu avant les législatives », a-t-il expliqué.

    Et de conclure : « Nous avons démontré qu’avec peu de moyens, nous pouvons organiser un scrutin malgré les difficultés. Dans ce cas, tous les prétextes selon lesquels l’Etat ne peut pas organiser les prochaines législatives ne sont plus valables ».

    La veille, le fondateur du CPL, Michel Aoun, avait appelé les militants du parti à « préserver l’institution » en faisant fi du « battage médiatique ». Décrivant cette primaire comme « une nouvelle étape démocratique », M. Aoun avait estimé que ces élections sont « la meilleure façon de parvenir au changement »."Je vous ai confié l’institution, préservez-là !", avait-il lancé.

    Vendredi, des militants de la première heure du CPL, Ziad Abs, Antoine Nasrallah et Naïm Aoun, ainsi qu’un quatrième cadre, Paul Abi Haïdar, avaient été radiés de la formation par le conseil disciplinaire du parti.

  • Nasrallah : Une normalisation entre Israël et l’Arabie serait une « catastrophe » - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/999252/nasrallah-une-normalisation-entre-israel-et-larabie-serait-une-catast

    Hassan Nasrallah s’est par ailleurs livré à un violent réquisitoire contre l’Arabie saoudite, l’accusant de vouloir normaliser ses relations avec Israël, en allusion à certaines informations sur une récente visite d’un ex-général saoudien en Israël. « La position saoudienne (à l’égard d’Israël) passe d’une relation dans les coulisses et en secret à une relation ouverte, et ceci constitue récemment le pire développement sur la scène arabe », a affirmé le chef du parti chiite. Il faisait référence à la visite d’un ex-général saoudien, Anwar Eshki, en Israël, où il a rencontré le directeur général du ministère des Affaires étrangères, comme l’avait indiqué ce ministère le 24 juillet. Le dignitaire chiite a estimé que ce genre de rencontre « ne peut se passer sans l’accord du gouvernement saoudien ». « Ceci n’est qu’un début, le début du passage du "secret" au "public", dans les relations avec l’ennemi israélien », a prévenu Hassan Nasrallah. Et de poursuivre : « Le jour où l’Arabie reconnaîtra Israël en tant qu’État, il s’agira d’un grand pas en faveur de ce dernier, sans aucune contrepartie pour les Palestiniens (...). Une normalisation saoudienne est gratuitement offerte à Israël, et cela sera la fin, car d’autres pays voudront faire de même. L’Arabie, qui se présente au monde en tant qu’État de l’islam, de la charia, du Coran, des deux mosquées saintes, prend contact et entretient des relations et probablement reconnaîtra dans un futur proche Israël en tant qu’État. Certains dignitaires religieux saoudiens vont bientôt émettre des fatwas afin de justifier cette probable normalisation », a-t-il ajouté.

  • « La solution pour alimenter Beyrouth en eau est prête mais les responsables n’en veulent pas » - Rania Raad Tawk - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/999075/-la-solution-pour-alimenter-beyrouth-en-eau-est-prete-mais-les-respon

    « Nous avons plusieurs fois présenté aux responsables et même au président Tammam Salam des projets avec des études permettant d’alimenter Beyrouth et les banlieues en eau à moindre coût, mais personne ne daigne les regarder car ils ne leur permettent pas de s’enrichir, il n’y a que les mégaprojets de plusieurs dizaines de millions de dollars qui les intéressent malheureusement, ajoute-t-il avec un air désolé. L’Office des eaux de Beyrouth et du Mont-Liban, le ministère de l’Énergie et de l’Eau avec le Conseil du développement et de la reconstruction forment un trio à la tête d’un budget de 260 millions de dollars qu’ils veulent dépenser en distribuant des projets de barrages là où il faut mais surtout là où il ne le faut pas tandis que plusieurs régions du Liban, comme Saïda, Marjeyoun, Nabatiyeh, etc, s’alimentent grâce à des puits artésiens aménagés avec un coût modeste et qui exploitent l’eau souterraine renouvelable, ajoute-t-il. La vraie richesse du Liban c’est son eau souterraine facilement exploitable et qui est d’ailleurs de meilleure qualité que celle des rivières, polluée et rare pour ne pas dire inexistante en été. Pourquoi va-t-on chercher une eau polluée en détruisant la faune et la flore et en dépensant des fortunes lorsque nous avons sous nos pieds et sous nos yeux à la périphérie de Beyrouth un or bleu de meilleure qualité, moins cher et renouvelable grâce à l’infiltration d’au moins 40 % des précipitations ? », a-t-il conclu.

  • Henry Laurens : « Je suis aujourd’hui d’un pessimisme total sur le conflit israélo-palestinien et la région »
    Propos recueillis par Lina KENNOUCHE | OLJ | 28/10/2015
    http://www.lorientlejour.com/article/951732/henry-laurens-je-suis-aujourdhui-dun-pessimisme-total-sur-le-conflit-

    (...) Vous avez affirmé que l’« occupation pacifique » n’existe pas et le soulèvement actuel prouve une fois de plus que l’occupation a un coût élevé. Quelles sont les implications de cette situation pour Israël ?
    Le problème d’Israël est un problème de définition du temps. La question est de savoir si sur le temps long, en maintenant sa coercition sur la population palestinienne, Israël peut renforcer son emprise sur les territoires occupés, c’est-à-dire profiter d’une absence de solution pour continuer à renforcer sa base, l’absence de solution étant considéré par les Israéliens comme la solution la plus sûre. Des voix dans la presse affirment aujourd’hui que les Palestiniens sont hostiles aux Israéliens parce qu’ils sont juifs, j’insiste sur le fait qu’ils sont hostiles aux Israéliens parce que ce sont des occupants.
    Dans ce contexte, on m’a accusé de ne « mentionner aucun auteur juif » dans ma bibliographie. Tout d’abord c’est faux, mais de toute évidence faire ce genre de réflexion nous amène aux heures les plus sombres de l’histoire de l’Europe où l’on essayait de déterminer qui était juif et qui ne l’était pas, c’est-à-dire les lois de Nuremberg en Allemagne ou le statut des juifs sous le régime de Vichy. 

    Depuis le début du soulèvement, la répression féroce menée contre les Palestiniens a suscité l’indignation de l’Autorité palestinienne (AP). Pourtant, aux yeux de nombreux analystes, les forces de sécurité de l’AP sont intégrées au dispositif d’occupation et agissent comme sous-traitant de l’État occupant. Ce soulèvement pourrait-il remettre en cause la coopération sécuritaire de l’AP avec Israël ?
    Il faut bien comprendre le dilemme dans lequel se trouve l’Autorité palestinienne. D’un côté, c’est la seule réalisation concrète que le Fateh et l’OLP ont réussi à construire. De l’autre, ce sont des milliers d’emplois pour les fonctionnaires et les services de sécurité, des milliers de familles qui vivent des salaires de l’AP qui elle-même dépend essentiellement des subsides extérieurs américains et européens. Si l’AP se lance dans une confrontation avec Israël, on lui coupera les vivres. Ce n’est pas un choix facile ! L’affrontement avec Israël entraînerait des représailles contre l’Autorité. L’effondrement de l’administration risque d’affecter l’ensemble de la structure économique. La stratégie israélienne depuis 1967 a été définie par la carotte et le bâton, et le coup de bâton peut être terrible pour les intérêts de milliers de Palestiniens.(...)

  • Deux lectures opposées sur le dossier présidentiel - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/998868/deux-lectures-opposees-sur-le-dossier-presidentiel.html

    La visite d’une délégation du Hezbollah chez le chef du courant des Marada Sleiman Frangié suivie de la rencontre de ce dernier avec le patriarche Béchara Raï ont suffi à relancer les spéculations sur un éventuel déblocage dans l’impasse politique. Selon la lecture des irréductibles optimistes, le Hezbollah aurait déclaré à Frangié que les chances du général Aoun d’arriver à Baabda seraient en train d’augmenter et il aurait donc sondé le chef des Marada sur la possibilité de retirer sa propre candidature le moment venu... Frangié en aurait aussitôt parlé avec le patriarche maronite et les mêmes sources sont convaincues que d’ici à la fin de septembre, le chef du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme pourrait être élu à la présidence.

    Cette lecture optimiste considère que la visite de Bnechii et la rencontre de Dimane ne sont pas une cause, mais le résultat des nouvelles données présidentielles. Celles-ci se résumeraient comme suit : le chef du courant du Futur Saad Hariri n’a plus d’autre choix pour sauver son leadership que d’accepter l’équation qui lui est proposée et qui consiste à élire Michel Aoun à la présidence moyennant son retour au Sérail. Les promesses saoudiennes de l’aider à résoudre ses problèmes financiers, notamment avec les employés de Saudi Oger, suite notamment à son invitation à participer au repas de fête du roi Salmane, ne se sont pas concrétisées et avec chaque jour qui passe, l’espoir de Saad Hariri en un règlement de cette question se réduit encore plus. Il ne s’agit plus pour lui d’une simple question financière, mais de son poids politique, sachant que son courant est tiraillé entre plusieurs tendances et que ses rivaux utilisent ses problèmes financiers pour affaiblir son autorité.

  • Un #cargo de Turquie débarque 12 migrants en #Slovénie

    La police slovène a indiqué mardi avoir découvert douze migrants syriens et irakiens dans un cargo en provenance de Turquie, un mode de traversée clandestine vers l’Europe inhabituel.

    Les neuf Syriens et trois Irakiens avaient embarqué sur le cargo avec la complicité de deux membres d’équipage turcs qui ont été arrêtés, selon un communiqué de la police. Le bateau avait accosté à Koper, unique port maritime de Slovénie, situé sur l’Adriatique.

    Les migrants découverts lundi ont déposé une demande d’asile en Slovénie et ont été conduits dans une structure d’accueil dédiée.

    http://www.lorientlejour.com/article/998571/un-cargo-de-turquie-debarque-12-migrants-en-slovenie.html
    #routes_migratoires #itinéraires_migratoires #asile #migrations #réfugiés #Mer_Adriatique

  • Scission « imminente » entre le Front al-Nosra et al-Qaïda, assurent certaines sources
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/scission-imminente-entre-le-front-al-nosra-et-al-qa-da-assurent-certa

    Les sources sont,

    Des militants de l’opposition dans le sud de la Syrie...

    ... médias arabes

    Des sources au sein d’al-Nosra..

    ...et, @nidal l’avait déjà deviné, la source des sources est....

    ...Charles Lister, analyste syrien, a tweeté que le Conseil de la Choura d’al-Nosra avait voté la rupture de ses liens avec al-Qaïda, bien que les canaux médiatiques officiels d’al-Nosra n’aient pas encore réagi...

    Ça vient juste quand...

    John Kerry et Sergueï Lavrov se sont entretenus à Ventiane sur une coopération militaire pour lutter contre le front Al-Nosra en Syrie.
    http://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/0211158760876-syrie-vers-une-cooperation-militaire-plus-etroite-entre-les-e

  • La bataille de Manbij et le coup médiatique des FDS - Lina KENNOUCHE - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/997758/la-bataille-de-manbij-et-le-coup-mediatique-des-fds.html

    Or dans les faits, la situation est autrement plus complexe. Si l’on recense plus de 2 000 combattants arabes, la plupart des factions intégrées au Conseil militaire de Manbij sont des résidus de l’Armée syrienne libre (ASL), des groupes comme Liwaa Qoua Raqqa, Burqan al-Furat et Chams al-Chimal, qui se sont autonomisés et qui dans leur écrasante majorité sont étrangers à cette région. Ces forces arabes restent par ailleurs entièrement subordonnées au commandement kurde et sont donc perçues comme des forces supplétives à la solde du YPG. Or parmi les tribus locales et les habitants de Manbij qui ont prêté allégeance à l’EI, certains n’ont d’autre motivation que le rejet des forces kurdes.

    La bataille engagée depuis le 31 mai pour arracher la ville au contrôle de l’EI se présente donc comme une offensive de longue durée. Si la coalition des FDS a accordé, hier, un délai de 48 heures au groupe pour déserter sa base de Manbij afin de « préserver les vies des civils », il reste cependant difficile de prendre au sérieux une annonce qui s’apparente à un coup médiatique pour sauver la face devant l’opinion publique internationale après le carnage d’al-Toukhar. Les frappes de la coalition sur cette ville, qualifiées de « grosse bavure », ont tué entre lundi et mardi près d’une soixantaine de civils qui fuyaient cette localité proche de Manbij. Or comment croire que les FDS effectuant des missions de reconnaissance au sol pour aider à l’identification de cibles bombardées par la coalition aient confondu des familles de civils avec des combattants de l’EI ?

  • Sanctions américaines contre trois membres d’el-Qaëda basés en Iran - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/997481/sanctions-americaines-contre-trois-membres-del-qaeda-bases-en-iran.ht

    Un gag ! Les USA prennent des sanctions contre des types d’Al-Qaïda en... Iran ! C’est certain qu’ils sont tous là-bas !

    Les Etats-Unis ont annoncé mercredi avoir imposé des sanctions contre trois responsables d’el-Qaëda basés en Iran et soupçonnés de fournir un soutien « financier et logistique » à l’organisation djihadiste.

    « Le Trésor (américain) reste déterminé à cibler les activités terroristes d’el-Qaëda et priver el-Qaëda et son réseau de soutien d’accès au système financier international », a indiqué Adam Szubin, sous-secrétaire au Trésor en charge de la lutte contre le terrorisme, cité dans un communiqué.

    Selon le Trésor, les trois responsables sanctionnés sont soupçonnés de déplacer de « l’argent et des armes » à travers le Moyen-Orient.
    Leurs éventuels avoirs aux Etats-Unis sont gelés et les entreprises ou ressortissants américains ont l’interdiction de faire affaires avec eux, indique le Trésor.