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  • Le Liban, bon dernier de la classe arabe pour la mobilité sociale - Patricia KHODER - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1021087/le-liban-bon-dernier-de-la-classe-arabe-pour-la-mobilite-sociale.html

    le Liban est le pays qui a « le moins de mobilité sociale pour les jeunes ». « Leur vie à venir dépend du milieu dans lequel ils naissent », dit-il. C’est aussi, selon lui, l’un des pays qui comptent le plus de disparités sociales entre riches et pauvres et l’un des premiers du monde arabe en matière de fuite des cerveaux. 50 % de ses jeunes diplômés, une fois leurs études terminées, partent travailler à l’étranger, dans les pays du Golfe ou en Occident.
    Le Liban est aussi le pays qui compte le plus de jeunes femmes diplômées, « mais cela n’a malheureusement pas une incidence sur le marché de l’emploi. Nombreuses parmi elles ne cherchent pas à travailler. Le marché de l’emploi au Liban compte uniquement 25 % de femmes », poursuit-il.
    Toutefois, même s’ils accordent de l’importance à la religion, les jeunes Libanais sont naturellement « les plus exposés au pluriconfessionalisme, au pluralisme et à la démocratie. Mais, poursuit M. Chaaban, leur participation à des manifestations ou à des mouvements de revendication ne les pousse pas à adhérer à des partis politiques. C’est le cas également des autres jeunes du monde arabe qui ne s’intéressent pas de près à la politique », ajoute-t-il.

    #Liban #inégalités

  • Manuel Valls à Tunis pour une conférence internationale des investisseurs - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1020826/manuel-valls-a-tunis-pour-une-conference-internationale-des-investiss

    Le Premier ministre français Manuel Valls est arrivé lundi à Tunis, où il doit rencontrer en soirée le président et le Premier ministre tunisiens avant de participer mardi à une conférence internationale des investisseurs, a constaté une journaliste de l’AFP.
    Plusieurs centaines de participants sont attendus à ce rendez-vous qui doit contribuer à la relance de l’économie tunisienne, en difficulté six ans après la révolution contre la dictature de Zine El Abidine Ben Ali.

    Pas un mot dans les médias sur le fait que la conférence Tunisie 2020, à laquelle se rend Valls et dont l’objectif déclaré est de « marketter la Tunisie » est un projet « pensé » par la diplomatie française mais payé par le Qatar.

    http://www.huffpostmaghreb.com/2016/11/22/tunisie-investissement-mo_n_13147504.html « La France et le Qatar sont les partenaires ou les parrains de l’événement », a ajouté Mourad Fradi. une quarantaine de délégations sont, par ailleurs, attendues parmi lesquelles Manuel Valls et l’Emir du Qatar, le Premier ministre algérien et de nombreuses autres personnalités venues accompagnées d’un certain nombre d’hommes d’affaires.

    #tunisie #qatar

  • The Angry Arab News Service/وكالة أنباء العربي الغاضب: fires in occupied Palestine
    https://angryarab.blogspot.fr/2016/11/fires-in-occupied-palestine.html

    As one Saudi wrote on Facebook: the burning of Palestinians generated less sympathy than the burning of trees.

    Quand on les brûle, on se mobilise plus pour les arbres que pour les habitants en #Palestine. (pour rappel : http://www.lorientlejour.com/article/976513/une-maison-incendiee-dans-le-village-dune-famille-palestinienne-decim)

    Cruel mais juste.

  • Israël prolonge la détention sans procès d’un journaliste palestinien
    AFP
    21/11/2016
    http://www.lorientlejour.com/article/1019580/israel-prolonge-la-detention-sans-proces-dun-journaliste-palestinien.

    Les autorités israéliennes vont prolonger pour la troisième fois consécutive la détention sans procès ni inculpation d’un journaliste palestinien accusé d’appartenance à une « organisation terroriste », a indiqué lundi l’épouse du journaliste, Marlene Rabadi.

    Omar Nazzal , cadre du Syndicat des journalistes palestiniens, a été arrêté le 23 avril à la frontière entre la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël, et la Jordanie, d’où il devait prendre l’avion pour se rendre à un Congrès de la Fédération européenne des journalistes en Bosnie.

    Les Palestiniens estiment qu’il s’agit d’une atteinte supplémentaire à la liberté de la presse de la part d’Israël et plusieurs organisations internationales ont appelé à la libération de M. Nazzal, 54 ans.

    Son placement en détention administrative devait prendre fin mardi et « il devait être libéré, mais le tribunal nous a informé que sa détention serait de nouveau prolongée, sans nous dire pour combien de temps », a affirmé Mme Rabadi à l’AFP. Une audience de la justice militaire, la seule justice israélienne qui juge les Palestiniens des Territoires occupés, est prévue mercredi à l’issue de laquelle la nouvelle période de détention sera annoncée, a-t-elle ajouté.

    “““““““““““““““““““““““““il y a 3 mois :

    Israël prolonge la détention sans procès d’un journaliste palestinien
    AFP / 20 août 2016
    http://www.romandie.com/news/Israel-prolonge-la-detention-sans-proces-dun-journaliste-palestinien/730037.rom

    Ramallah (Territoires palestiniens) - Les autorités israéliennes ont prolongé de trois mois la détention sans procès ni inculpation d’un journaliste palestinien qu’elles accusent d’appartenir à une organisation terroriste, a indiqué samedi une ONG palestinienne de défense des détenus.

    Omar Nazzal , cadre du Syndicat des journalistes palestiniens, avait été arrêté le 23 avril à la frontière entre la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël, et la Jordanie, d’où il devait prendre l’avion pour se rendre à un Congrès de la Fédération européenne des journalistes en Bosnie.

    Les Palestiniens estiment qu’il s’agit d’une atteinte supplémentaire à la liberté de la presse de la part d’Israël et plusieurs organisations internationales ont appelé à la libération de M. Nazzal, 54 ans, qui observe depuis le 4 août une grève de la faim pour dénoncer sa détention.

  • Pollution Level of the Lebanese beaches - تلوث الشواطئ اللبنانية
    http://www.tahaki.com/maps/Pollution+Level+of+the+Lebanese+beaches+-+%D8%AA%D9%84%D9%88%D8%AB+%D8%A7%D9%84%D8%B4%D9%88%D8%A7%D8%B7%D8%A6+%D8%A7%D9%84%D9%84%D8%A8%D9%86%D8%A7%D9%86%D9%8A%D8%A9/918
    Tahaki : un site de cartographie participative au Liban

    According to the latest study released by the Lebanese Council for Scientific Research (CNRS) and published by As-Safir Lebanese daily, these are the beaches that swimmers should avoid due to the alarming rate of pollution found. The study, which covers the past two years up until May, 2016, provides a detailed map that highlights the most polluted shores, and those deemed as the cleanest.

    Il y a d’autres cartes, d’origines diverses, sur ce site.

  • « Le message de la parade militaire du Hezbollah à Qousseir est clair », affirme Naïm Kassem - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1018654/le-message-de-la-parade-militaire-du-hezbollah-a-qousseir-est-clair-a

    « Nous sommes présents en Syrie et nous n’avons besoin d’apporter aucune explication ou justification », a également déclaré le cheikh Kassem. « Nous sommes aux côtés de l’armée syrienne et de l’Etat syrien, et sans notre intervention en Syrie, les terroristes auraient pénétré partout en territoire libanais. Notre présence en Syrie ne fait plus débat en ce moment au Liban », a-t-il ajouté.

    Cette déclaration contredit la politique de neutralité à l’égard des conflits régionaux que le président Aoun a promis de mettre en œuvre, lors de son discours d’investiture présidentielle.

    « Nous avons à présent une armée bien entraînée, nous ne sommes plus une résistance qui se base sur les tactiques de guérilla. Nous sommes de plus en plus armés, entraînés et expérimentés, et cela afin de protéger le Liban et ses intérêts », a par ailleurs déclaré le cheikh Kassem.

    Le cheikh Kassem a ensuite affirmé que « la Résistance ne veut pas exploiter sa force militaire sur la scène libanaise ». « Malgré notre force (militaire), nous prenons part au processus politique et électoral comme toutes les autres formations politiques, et nous acceptons de gagner ou de perdre », a-t-il expliqué.

  • Un gouvernement avant le 22 novembre - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1017716/un-gouvernement-avant-le-22-novembre.html

    Même si les négociateurs restent discrets sur les détails de la formation du nouveau gouvernement, les responsables se déclarent optimistes. Apparemment, les principales tractations sont effectuées par le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, et le chef du cabinet du Premier ministre, Nader Hariri. Chacun des deux hommes en réfère directement au chef de l’État et au président du Conseil, ainsi qu’au conseiller du président de la Chambre, le ministre des Finances Ali Hassan Khalil, et au Hezbollah en la personne du conseiller politique du secrétaire général, Hussein Khalil. Les discussions sont pratiquement ininterrompues et selon les milieux qui suivent ce dossier, il n’y aurait pas d’obstacles majeurs, même si certaines exigences entravent la naissance rapide du gouvernement et exigent des discussions plus poussées. Ce qui est désormais certain, c’est que le gouvernement sera formé de 30 ministres, 24 avec des portefeuilles et six ministres d’État.

    Jusqu’à présent, il semble clair que la part du CPL au sein du gouvernement sera la suivante : les ministres actuels Gebran Bassil et Élias Bou Saab ainsi que le coordinateur du parti, Pierre Raffoul. M. Bassil resterait probablement aux Affaires étrangères ou alors un ministère d’État chargé de la Coordination entre la présidence et le gouvernement pourrait être créé et lui être confié. Dans ce cas, Élias Bou Saab prendrait en charge la diplomatie. Rien n’est encore tranché à ce sujet.

  • La plaidoirie de Nasrallah pour dissiper les doutes sur l’option Aoun... - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1017043/la-plaidoirie-de-nasrallah-pour-dissiper-les-doutes-sur-loption-aoun.

    Il a ainsi rappelé que le choix d’appuyer la candidature de Michel Aoun à la présidence a été pris il y a plus de deux ans, lorsque ce dernier a annoncé son intention d’être candidat. Il s’agit d’une décision stratégique qui ne souffre d’aucune mise en doute, selon lui. Preuve en est que le Hezbollah a consenti « un grand sacrifice » pour permettre l’arrivée de M. Aoun à la présidence, qui consiste dans l’acceptation du retour de Saad Hariri au Sérail. Les sources proches du Hezbollah rappellent à cet égard qu’en 2011, après avoir fait chuter le gouvernement de Saad Hariri en janvier, Hassan Nasrallah avait reçu la visite urgente des ministres des Affaires étrangères du Qatar et de la Turquie. Les deux hommes lui proposaient une série d’acquis, concrétisés par un document portant la signature de M. Hariri lui-même, moyennant le retour de ce dernier à la tête du gouvernement. En dépit de ces appâts, Hassan Nasrallah avait refusé la proposition, pour ce qu’il avait alors qualifié de « position de principe ». Or, il est revenu sur sa décision récemment et il a accepté le retour de Saad Hariri au Sérail, avec pour seule contrepartie l’élection de Michel Aoun à la présidence. C’est en ce sens que le patron du Hezbollah a considéré que son parti a fait un grand sacrifice pour faciliter l’élection de son allié stratégique, le général Aoun.

    • « Accord » avec Washington pour écarter les Turcs de la bataille de Raqqa - L’Orient-Le Jour
      http://www.lorientlejour.com/article/1016787/accord-avec-washington-pour-ecarter-les-turcs-de-la-bataille-de-raqa-

      La coalition arabo-kurde, qui s’est lancée dimanche à la conquête de la ville de Raqqa, fief des jihadistes du groupe Etat islamique (EI) en Syrie, a affirmé s’être mise d’accord avec les Etats-Unis pour écarter la Turquie de l’offensive.

      « Les Forces démocratiques syriennes (FDS) se sont mises d’accord de manière définitive avec la coalition internationale (dirigée par Washington) qu’il n’y aura aucun rôle turc ou des rebelles qui leur sont alliés dans l’offensive » de Raqqa, a affirmé à l’AFP Talal Sello, leur porte-parole.

    • Arab Fighters Massively Defect from US-backed SDF, Attack Kurdish YPG Units in Northern Syria
      https://southfront.org/arab-fighters-massively-defect-from-us-backed-sdf-attack-kurdish-ypg-uni

      Septembre 2016

      Via Joshua Landis

      On September 2, Liwa al-Tahrir announced that it will leave the YPG-led SDF due to the group’s policies and called for remodel of the coalition. Following the statement, the YPG attacked Liwa al-Tahrir units near the village of Suluk south-east of Tell Abyad in the province of Raqqa.

      The YPG also attempted to encircle Liwa al-Tahrir checkpoints near the village of Qunaitra located north-east of Suluk. Firefights were reported there. According to Baladi News, at least 50 Liwa al-Tahrir militants are now in the city of Jarabulus where they jointed the Turkish-led forces in northern Syria. A commander of Liwa al-Tahrir, Abo Mohamad Kafrzita, is reportedly in Turkey now.

      Separatly, Arab-Kurd tensions increased in Ayn Issa forcing YPG to dispatch units to take over checkpoints under Liwa Ahrar Raqqa control. Liwa Ahrar Raqqa claim to have expelled YPG from 5 villages around Ayn Issa – al-Qadriyah, al-Hamdanat, Kardushan, al-Duraybiyah and Abo Tabat after a series of firefights in the area.

      Further reports added that Hazm Movement, Jabhat Thuwar Syria and Jabhat al-Haq also joined the Turkish-led forces that participate in the “Operation Euphrates Shield.”

      Summarising the situation in northern Syria, it’s easy to conclude that on September 2, the SDF ceased to exist as a united force of the YPG and some non-Kurdish units.

  • La « France amie du Liban » aimerait bien toucher ses deux milliards séoudiens…

    La France plaide pour la mise en œuvre du programme d’armements pour l’armée libanaise
    http://www.lorientlejour.com/article/1016578/la-france-plaide-pour-la-mise-en-oeuvre-du-programme-darmements-pour-

    La France souhaite que le programme d’armements pour l’armée libanaise Donas, financé par Riyad, soit mis en œuvre après l’élection d’un président au Liban et mène un « dialogue étroit » avec les deux pays en ce sens, a souligné vendredi le ministère français des Affaires étrangères.

    « Le contrat Donas (Don Arabie saoudite, ndlr) constitue une réponse aux besoins actuels des forces armées libanaises.(...) Nous souhaitons qu’il soit mis en œuvre dans l’intérêt de la sécurité du Liban », a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay, Romain Nadal, lors d’un point de presse. « Nous avons un dialogue étroit avec le Liban et l’Arabie Saoudite à ce sujet », a-t-il ajouté, en rappelant les « menaces auxquelles doit faire face le Liban dans un contexte régional instable ».

    Ce programme d’aide saoudien prévoit la livraison d’armements et équipements militaires français (blindés, hélicoptères, canons...) à l’armée libanaise pour 2,2 milliards d’euros.

  • Vers un partenariat équitable et équilibré - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1015191/vers-un-partenariat-equitable-et-equilibre.html

    Dans un contexte régional explosif, où les sunnites et les chiites sont prêts à se laisser entraîner dans une nouvelle guerre de cent ans, les sunnites et les chiites libanais ont compris qu’ils avaient tout à perdre en se combattant. Ils ont donc préféré redonner un rôle important aux chrétiens pour qu’ils constituent une force-tampon entre eux. De même, l’obstination et la conviction du général Michel Aoun qui, en dépit des attaques, des critiques et des décisions visant à l’encercler et à l’affaiblir, n’a jamais renoncé à sa conviction qu’il faut un président fort chrétien pour rétablir l’équilibre entre les communautés et apaiser les tensions confessionnelles, ont contribué à aboutir à cette nouvelle donne présidentielle, d’autant que le général a réussi à convaincre le chef du Hezbollah de ce concept, le transformant en allié loyal.

  • L’armée israélienne aurait pu éviter des tirs mortels contre des Palestiniens (rapport) -
    L’Orient-Le Jour | AFP | 25/10/2016
    http://www.lorientlejour.com/article/1014662/larmee-israelienne-aurait-pu-eviter-des-tirs-mortels-contre-des-pales

    Des tirs israéliens qui ont tué des Palestiniens lors de deux incidents récents auraient pu être évités, selon un rapport interne de l’armée israélienne cité mardi par la radio publique.

    Un porte-parole de l’armée a confirmé à l’AFP que ces incidents avaient été examinés lors d’une procédure de routine mais n’a pas voulu commenter les conclusions du rapport. Il n’était pas clair dans l’immédiat si des mesures allaient être prises à l’encontre des soldats impliqués. Selon le rapport cité par la radio, les soldats auraient pu éviter de tuer deux assaillants palestiniens, l’une armée d’un couteau, l’autre ayant jeté des pierres sur un véhicule militaire.

    D’après la radio, des gardes-frontières —qui sont sous commandement de l’armée— ont tiré une rafale de balles lorsqu’ils ont tué une jeune Palestinienne le 19 octobre. Ils ont d’abord suivi les instructions, tirant en l’air puis en direction des jambes de la jeune femme de 19 ans après son refus de s’arrêter. Puis ils ont tiré plus de 30 balles sur elle. Une vidéo diffusée sur internet a montré quatre membres des forces de l’ordre semblant lui tirer dessus alors qu’elle était au sol.

    L’autre cas est celui d’un adolescent palestinien de 15 ans qui, après avoir jeté des pierres sur un véhicule militaire, a été tué par balles le 20 octobre. « Selon l’enquête, il n’y avait pas de danger de mort (pour l’officier). Il n’aurait pas dû tirer afin de tuer » le Palestinien, affirme la radio.
    « Il s’agit d’un rapport opérationnel afin de passer en revue et d’améliorer nos performances sur le terrain », a déclaré à l’AFP Arye Shalicar, un porte-parole de l’armée, sans vouloir confirmer toutefois les conclusions du rapport. Selon ce porte-parole, la police militaire ouvre automatiquement une enquête sur chaque incident mortel.

    https://seenthis.net/messages/534892
    https://seenthis.net/messages/535446

  • Le président que le #Liban n’attendait plus : le dessous ultra-géopolitique de la très probable élection de Michel Aoun
    http://www.atlantico.fr/decryptage/president-liban-dessous-ultra-geopolitique-tres-probable-election-michel-a

    La #France a-t-elle influencé Saad Hariri en faveur de Michel Aoun ?

    [Fabrice Balanche :] Non, bien au contraire. C’est l’évolution de la situation en #Syrie en faveur de Bashar al-Assad et la levée du véto saoudien qui sont responsables du déblocage de la présidentielle libanaise. Alain Juppé a récemment déclaré au quotidien italien La Repubblica : « La voix de la France ne pèse plus. Nous avons été laissés en marge de nombreuses négociations ». Cela vaut malheureusement aussi pour le Liban.

  • La montée des enchères - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1014376/la-montee-des-encheres.html

    Ces parties se basent aussi, pour conforter leur position, sur deux constantes dans la politique actuelle du Hezbollah : d’abord l’entente interchiite, qui est une ligne rouge pour cette formation. Hassan Nasrallah l’a répété dans son discours d’hier, s’étendant même sur cette question. Par conséquent, le Hezbollah n’a aucunement l’intention de mécontenter le président de la Chambre pour ne pas provoquer des troubles internes au sein de la communauté chiite. L’accord entre le Hezbollah et Amal, en dépit de leurs divergences sur plusieurs dossiers, reste une constante et une priorité dans leurs politiques respectives internes. Le second élément est l’annonce indirecte faite par le Hezbollah de son refus d’un package deal global au sujet de l’étape qui suivra l’élection présidentielle et la désignation du Premier ministre, préférant traiter chaque dossier indépendamment de l’autre, le moment venu. Ce qui montre que chaque décision qui suivra la désignation de Saad Hariri à la présidence du Conseil devrait faire l’objet de longues négociations et devrait donc entraver la mission de ce dernier.

  • « La crise syrienne a clairement impacté le mouvement national palestinien » - Propos recueillis par Lina KENNOUCHE - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1014333/-la-crise-syrienne-a-clairement-impacte-le-mouvement-national-palesti

    La crise syrienne a constitué le principal clivage depuis 2011. Trois positions se sont affirmées depuis. Le Hamas, en février 2012, rompt avec Damas, qui l’avait jusque-là soutenu. Il prend parti pour le soulèvement. Néanmoins, il garde depuis des liens continus avec l’Iran, ainsi qu’avec le Hezbollah. La seconde position, c’est celle des organisations proches du régime, qui sont aussi des supplétifs militaires : le Commandement général d’Ahmad Jibril, les partisans de Khaled Abdel Majid. La troisième position, c’est celle de la neutralité officielle, qui implique également une non-participation aux combats entre le régime et l’opposition : c’est la position du Jihad islamique ou du FPLP. Elle induit cependant le maintien de leurs bureaux et de leurs activités en Syrie. La crise syrienne a clairement impacté le mouvement national. Pour autant, ce dernier a contenu ses divisions autour de la crise syrienne.

  • Israël : appel à révoquer la citoyenneté du chef d’une ONG opposé à la colonisation -
    AFP | 22/10/2016
    http://www.lorientlejour.com/article/1014187/israel-appel-a-revoquer-la-citoyennete-du-chef-dune-ong-oppose-a-la-c

    Le chef de la coalition parlementaire du gouvernement israélien de droite cherche à révoquer la citoyenneté du directeur d’une ONG israélienne de défense des droits de l’Homme qui a exprimé aux Nations unies son opposition aux colonies.

    Le député David Bitan, membre du Likoud, le parti du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a déclaré vendredi soir à la chaîne 2 de télévision israélienne qu’il « examinait la possibilité légale » de révoquer la citoyenneté israélienne de Hagai El-Ad, directeur de l’ONG B’Tselem. Selon les analystes, l’initiative de David Bitan n’a que très peu de chance de se concrétiser car la loi ne permet de révoquer la nationalité que dans des cas avérés de « terrorisme, trahison ou espionnage ».

    Hagai El-Ad avait participé en fin de semaine dernière à une réunion du Conseil de sécurité de l’Onu sur les colonies.
    Il avait dénoncé 49 ans d’une « injustice, en l’occurrence l’occupation de la Palestine et le contrôle israélien des vies palestiniennes à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est ».
    « Je vous implore aujourd’hui d’agir », avait-il lancé à l’assemblée.

    #colonialisme_de_peuplement_israélien

  • L’appui de Hariri à Aoun, un tournant majeur dans l’histoire de la crise présidentielle - Fady NOUN - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1013959/lappui-de-hariri-a-aoun-un-tournant-majeur-dans-lhistoire-de-la-crise

    Que réservent les prochains jours encore à Michel Aoun ? De toute évidence, le chef du CPL ne jouit pas de l’appui de tous les députés du courant du Futur. Certains l’ont dit ouvertement, comme MM. Siniora et Makari, d’autres l’ont dit par leur absence comme Ahmad Fatfat et Ammar Houry. En gros, une petite dizaine des députés de ce bloc sur 34 ne suivront pas leur chef dans son appui à Michel Aoun. Citons Fouad Siniora, Ahmad Fatfat, Ammar Houry, Nidal Tohmé, Mouïne Merhabi, Amine Wehbé, Farid Makari et Riad Rahal. On est presque dans une fronde, malgré l’affection quasi paternelle qui transparaît dans les propos de Fouad Siniora assurant qu’il ne lâchera pas le fils de son ami Rafic Hariri.

    Côté Marada, Salim Karam, député de Zghorta, a regretté, non sans ironie, l’énorme temps perdu par Saad Hariri à se rallier à la candidature du général Aoun. « Il aurait dû choisir son candidat une bonne fois pour toutes, a-t-il confié à L’OLJ, il aurait ainsi épargné au pays cette longue crise. »
    Dans ce contexte, Sleiman Frangié reste-t-il dans la course ? « Oui et pourquoi se retirerait-il ? » répond M. Karam, qui relève que « le chef des Marada n’est pas seul » et que « des alliances politiques sur lesquelles il mise beaucoup se manifesteront le jour de l’élection ».

    L’augmentation des chances d’arrivée de Michel Aoun à Baabda n’a pas fait, cependant, que des contents et des mécontents. Dans les milieux diplomatiques, elle a fait des circonspects et certains n’ont pas caché leur inquiétude de voir élu un président qui appartient à un camp, et non un centriste. Ils y ont vu « un mauvais signe », une donnée susceptible d’accroître les possibilités de voir le Liban entraîné dans la confrontation entre les axes régionaux.

  • Je sais que tu t’en fous : Hariri soutient officiellement la candidature de Aoun :
    http://www.lorientlejour.com/article/1013804/hariri-annonce-officiellement-son-soutien-a-la-candidature-de-aoun.ht

    « J’annonce aujourd’hui la décision de soutenir la candidature du général Michel Aoun à la présidence de la République. C’est une décision qui découle de la nécessité de protéger le Liban, son système (politique) et l’Etat », a déclaré Saad Hariri dans un discours. « Cet accord me permet d’être optimiste sur l’après-présidentielle (...) de sorte à prémunir notre pays des flammes qui nous entourent ».

  • Les ONG se mobilisent pour l’invalidation d’un décret et la municipalité oublie ses droits - Suzanne BAAKLINI - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1013701/les-ong-se-mobilisent-pour-linvalidation-dun-decret-et-la-municipalit

    C’était en 1989, en pleine guerre libanaise : il y avait, dans le pays, deux gouvernements qui se disputaient la légalité, l’un présidé par Michel Aoun, à l’Est, et l’autre par Sélim Hoss, à l’Ouest. Dans un contexte aussi dramatique, certains ont prouvé qu’ils ne perdaient pas le nord : un décret a été adopté par le gouvernement Hoss cette année-là, un cabinet qui se contentait de facto d’expédier les affaires courantes après la fin du mandat du président Amine Gemayel. Le décret en question annulait les contraintes imposées par d’anciens textes de lois sur les propriétaires de terrains dans la zone 10 de Beyrouth (allant grosso modo de Raouché jusqu’à Ramlet el-Baïda, la façade de Beyrouth), notamment celle de devoir céder 25 % de leurs terrains à la municipalité de Beyrouth au cas où ils voudraient y édifier des constructions. Et c’est cet avantage, accordé par la loi aux institutions étatiques, que le cabinet de l’époque a enrayé d’un coup, au profit des investisseurs privés... Ce fut sans nul doute une brèche dans laquelle s’engouffrent, depuis, tous ceux qui projettent de privatiser la façade maritime de la capitale.

    #biens_fonds #maritimes #littoral #Beyrouth #urbanisme #corruption