Mesdames, contre les agressions, rien ne vaut la baston

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  • Mesdames, contre les agressions, rien ne vaut la baston | Rue69
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    Elle nous rappelle aussi que, dans les années 60, un programme social avait été mis en place à Orlando (Floride) avec des cours de tir à destination des femmes afin qu’elles puissent se défendre contre les viols :

    « Le programme, son contenu et son objectif furent annoncés partout dans les médias. Le résultat fut que, l’année suivante, le nombre de viols avait diminué de 88% dans cette ville ! »

    • Savoir se défendre, oui et savoir courir vite aussi, ça peut servir…mais pas seulement. Seule et assez jeune voyageuse (16 ans), j’ai appris à flairer les lieux, les gens, à passer inaperçue, à être confiante, sans couteau sur moi, par superstition positive, j’ai su me comporter comme un animal aux aguets et parfois réagir vite, je pense à Deleuze.

    • La technique remplace efficacement le physique. C’est là pour moi tout le sens d’un véritable entraînement à l’auto-défense.
      2 exemples pour illustrer mon propos :
      – J’ai été agressée à 12 ans par quelqu’un qui faisait 3 ou 4 fois mon poids. Autant dire que la force physique n’étant pas dans mon camps. Ma chance, ça a été d’avoir lu sur une prise à la con, le retroussé de nez. L’agresseur veut une victime, il veut dominer et généralement il s’en prend à plus faible que lui pour être certain d’y arriver. Le retroussé de nez est un one shot, mais le gars était déstabilisé, la proie ne réagissait pas en proie. Ça a suffit.
      – J’ai commencé l’escalade dans un état physique assez lamentable, du genre où tu es essoufflé au bout de trois marches. Il y a deux types de grimpeurs : les bourrins à bras, qui font tout de force et les techniques qui savent utiliser les placements, les équilibres, les effets de levier, les appuis pour s’élever tranquillement. C’est ce que m’ont appris mes binômes : que je n’avais pas besoin d’être élancée et musclée pour y arriver.