Ben, « plus de 90% de 300 000 manuscrits en sécurité », ça fait moins de 10% pour lesquels on ne sait pas s’ils le sont. On est pas loin des 20 000.
Autre estimation dans Jeune Afrique, après avoir repris la même citation de Chamil Jeppie, directeur du projet sud-africain de conservation de ces manuscrits : ▻http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130131160829
Les ouvrages restants étaient partagés entre l’ancien et le nouveau centre Ahmed Baba, construit en 2009 par les Sud-Africains. Seul le nouvel édifice a été incendié par les islamistes. Les manuscrits qui n’avaient pas encore été transférés depuis l’ancien bâtiment ont donc été préservés. Sur les 200 000 (certains évoquent 300 000) pièces répertoriées dans la région de la boucle du Niger, environ 30 000 étaient conservés dans les centres Ahmed Baba de Tombouctou. Le reste est entre les mains des familles locales, qui se transmettent leur patrimoine de génération en génération. Si aucun bilan officiel n’a encore été dressé, des sources maliennes évoquent aujourd’hui le chiffre de 2000 écrits brûlés par les islamistes, la semaine dernière.
Soit 30 000 ouvrages répartis entre deux centres dont l’un a brûlé. Et une estimation 10 fois plus faible du nombre d’écrits détruits.
Le même Ch. Jeppie est critique vis-à-vis du gouvernement malien ▻http://world.time.com/2013/01/28/mali-timbuktu-locals-saved-some-of-their-citys-ancient-manuscripts-from-
Jeppie said he had been enraged by the television footage on Monday of the building trashed, and blamed in part Mali’s government, which he said had done little to ensure the center’s security. “It is really sad and disturbing,” he said.
… ce qui est très nettement moins repris dans la presse française.