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Dans le même temps, il lui faut élever ses enfants, les relever. Répondre à leurs questions sur la mort, apprendre à faire la différence entre leur chagrin et les caprices, ne pas trop les laisser dormir avec lui dans le grand lit car les « spécialistes » le déconseillent, résister à la tentation de les faire manger dans le bain même si cela évite les taches, ou à celle de leur servir des coquillettes au beurre à chaque repas. L’attention de ce père envers ses enfants, son souci permanent de bien faire sont peut-être ce qu’il y a de plus touchant dans ce texte qui ne s’interdit pas l’humour. Ainsi de la peur enfantine du narrateur d’être égorgé pendant la nuit, angoisse que calmait la simple présence de sa femme de l’autre côté du lit, « à croire que je trouvais quelque réconfort que ce fût elle qui puisse être égorgée endormie et non moi », écrit-il.
Je ne peux pas dire que je suis hyperfan du choix iconographique ou encore des mises en garde contre la crudité, mais il y a quelques justesses dans cet article de la Croix