Las FARC proponen legalizar algunos cultivos de coca, marihuana y amapola

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  • Colombie : les Farc demande la « démocratisation » de la terre | Amérique latine
    http://www.lapresse.ca/international/amerique-latine/201302/05/01-4618597-colombie-les-farc-demande-la-democratisation-de-la-terre.php

    Les propositions des FARC aux négociations avec le gouvernement colombien à La Havane vues du Canada.

    Contre « la grande propriété au service des intérêts des grands groupes et des multinationales aux dépens de la société, nous proposons notre initiative de développement rural pour la démocratisation et la paix dans la justice sociale », affirme la guérilla dans un communiqué lu par le chef de sa délégation aux pourparlers, Ivan Marquez.

    « Il faut multiplier les appels et la mobilisation pour la démocratisation de l’accès et de l’usage de la terre et contre la dépossession violente et légale, contre la concentration, la grande propriété et les intérêts étrangers », ajoute le texte lu par le numéro deux des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc).

    Vu par El Nacional (Venezuela reprenant l’agence espagnole EFE) — et certainement par la presse française si elle parle de ça — ce n’est pas le même point qui est mis en avant :

    Las FARC proponen legalizar algunos cultivos de coca, marihuana y amapola
    http://www.el-nacional.com/mundo/FARC-proponen-legalizar-cultivos-marihuana_0_131988138.html

    Las Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia (FARC) propusieron hoy legalizar algunos cultivos de marihuana, amapola y hoja de coca en el país, (…) las FARC piden «cesar la política de criminalización y persecución» a las comunidades dedicadas a esa actividad y «suspender las aspersiones aéreas y otras formas de erradicación que están generando impactos negativos socioambientales y económicos».

    (…)

    En otro punto, las FARC reclaman «poner freno a la expansión desordenada y anárquica de las economías minero-energéticas y extractivistas», piden «suspender el otorgamiento de títulos mineros y de concesiones para la exploración y la extracción petrolera» y también derogar la resolución que declara como «áreas estratégicas para la gran minería una importante parte de la región amazónica y un alto porcentaje de zonas de tradición y vocación agrícola».

    (…)

    En otro punto, la guerrilla plantea frenar la ganadería extensiva y «desestimular» este sector con la liberación de al menos 20 millones de hectáreas para fines agrícolas.

    El reordenamiento de la tierra para la soberanía alimentaria y abastecimiento de la población, el derecho al agua y la protección de fuentes hídricas y la creación de nuevos asentamientos rurales son otras de las medidas del documento presentado por las FARC.

    La guerrilla reivindica también la convocatoria de un «gran debate nacional» en Colombia sobre la reorganización espacial y territorial.

    Les #FARC souhaitent la légalisation de la culture de la marijuana, du pavot et de la coca (…) elles demandent "l’arrêt de la politique de criminalisation et de persécution" des communautés qui se consacrent à cette activité et "l’arrêt des pulvérisations aériennes et autres formes d’éradication qui génèrent des impacts négatifs sociaux, environnementaux et économiques".

    Dans un autre point, les FARC réclament de "mettre un frein à l’expansion désordonnée et anarchiste du secteur minier, énergétique et de l’#extraction", elles demandent l’arrêt de l’attribution de permis miniers et de concessions pour l’exploration et l’exploitation pétrolière" et de déroger à la résolution déclarant "une grande partie de la région amazonienne et une part élevée de zones à tradition et vocation agricole comme secteur stratégique pour le secteur minier ".

    Dans un autre point, la guérilla prévoit de freiner l’élevage extensif et de "déstimuler" ce secteur en libérant au moins 20 millions d’hectares pour l’usage agricole.

    La réorganisation de la terre en vue de la #souveraineté_alimentaire et l’approvisionnement de la population, le droit à l’eau et la protection des sources et la création de nouveaux établissements ruraux dont d’autres mesures préconisées dans le document.

    La guérilla demande également le lancement d’un "grand débat national" en #Colombie sur la réorganisation spatiale et territoriale.