Paris et ses ados : les traits grossiers de la caricature et du mépris

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  • Paris et ses ados : les traits grossiers de la caricature et du mépris | Encore un nouvel étonnant microcosme...
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    Quand il s’agit, pour la société des adultes, de se pencher sur les usages numériques des jeunes, qui déconcertent tant et bousculent les postures des éducateurs, maîtres et parents, il y a généralement deux attitudes assez tranchées et marquées. La première démarche qui veut y répondre est essentiellement éducative, réfléchie, confiante, sensée et trouve ses ressorts dans des valeurs de compréhension et de raison. La deuxième utilise a contrario les réflexes primaires de la peur, peur de l’autre, peur de la nouveauté, voire d’un nouvel obscurantisme numérique, qui refuse les nouveaux modes d’accès aux savoirs.

    C’est cette dernière démarche qu’ont adoptée les officines boutiquières qui font commerce idéologique de la peur, depuis des années, avec le malheureux aval du ministère de l’Éducation nationale, sous prétexte de la nécessaire éducation aux médias numériques, en se glissant insidieusement dans les écoles, collèges et lycées. J’ai déjà évoqué tout ça dans d’autres billets sur ce blog et n’y reviendrai pas.

    J’ai aussi évoqué les curieuses démarches du même ordre adoptées par certains services de santé dans les rectorats, la CNIL, la Préfecture de police de Paris ou l’UNAF parfois qui ont, elles aussi, se sont laissées aller à caricaturer et stigmatiser les pratiques numériques des jeunes et des adolescents en particulier.

    Dans cette triste lignée, c’est aussi la démarche qu’a curieusement adoptée la ville de Paris en ouvrant un service d’« e-réputation » appelé « Soyez net sur le net » que vous trouverez bien tout seul si d’aventure l’envie vous en prend.❞