• Il faut que je vous parle de Enric Duran. Si, si, vous connaissez, vous l’avez tou-te-s trouvé super il y a quelques années, il vous a fait rêver. Mais ça, c’était avant... Il passe en procès, seul, aujourd’hui, de l’autre côté d’une frontière tout juste symbolique, face à 14 organismes internationaux. Surnommé le Robin des Banques, il a démontré par l’arnaque l’absurdité du système bancaire et sa toute puissance. Il passe en procès aujourd’hui, là bas, quand Camille à barbe et Camille à couette passent en procès ici, à deux pas. Au delà du lien évident de la cause défendue, celle d’un monde qui remet le vivant au centre de l’échange et non plus le profit, il y a aussi la forme de leurs engagements qui me chamboule. Mais de ça je vous parlerai un peu plus tard. Quand j’arriverai à articuler... Pour le moment, j’ai la gorge nouée...
    D’ici là, un article pour comprendre :
    http://www.politis.fr/Le-Robin-des-banques-seul-devant,20930.html
    Une pétition : https://www.change.org/es/peticiones/audi%C3%A8ncia-provincial-fiscalia-de-l-estat-i-14-entitats-banc%C3%A0ries-a
    Un article CQFD de 2008 : http://cequilfautdetruire.org/spip.php?article1809
    La conférence de 2010 : http://tvbruits.org/spip.php?article1421

    • L’actualité de demain : LE ROBIN DES BOIS DES BANQUES, par François Leclerc
      http://www.pauljorion.com/blog/?p=50019

      Au lendemain de l’annonce des poursuites, le 23 novembre dernier, il avait déclaré : « Si un jour, selon ou contre ma volonté, je suis jugé, le seul verdict que j’accepterai sera l’acquittement. Le tribunal doit reconnaître que mon action ne constitue pas un délit, qu’elle obéit à une éthique, à une recherche du bien commun, et à une volonté de dénoncer ceux qui ont fait énormément de mal à notre société. » Aujourd’hui, il a fait lire devant le tribunal une déclaration proclamant son « droit à la désobéissance », faisant valoir que son action de « réappropriation » était motivée par « un état de nécessité devant une distribution incontrôlée du crédit aboutissant à une crise économique aux conséquences féroces, contrevenant aux droits sociaux de la majorité de la population ».