Il y a des fois où en vous lisant je me dis que vivre à Bruxelles c’est « peinard » quand même... L’IVG est légalisée depuis bien moins longtemps mais la Loi balise bien et des Centres de Planning Familial « nombreux » la pratiquent ou orientent les femmes dans ce processus souvent assez dur en soi pour que le système n’en rajoute pas. Merde. Leçon numéro 1 de l’accueil en planning : ne pas féliciter la dame qui a un réalisé test positif, au moins tant qu’elle n’en a pas manifesté sa joie, par exemple.
Bon, dans les hôpitaux du réseau catholique vous ne serez pas forcément encouragé-e-s, c’est certain.
La violence est plutôt désormais exprimée annuellement lors du rapport de la commission ad hoc qui permet de voir des chiffres en augmentation ou pas mais que les <del>pr* vit*</del> mêle-tout s’empressent d’utiliser pour stigmatiser le « massacre ». J’ai « adoré » cette année ce témoignage « boules » versant de la dame qui explique que si-elle-est-contre-c’est-parce-qu’elle-l’a-fait-donc-elle-sait-bien-et-c’est-mal-et-elle-regrette-pour-toujours.
Enfin bref, il me semble que le comportement des professionnels est globalement « professionnel » mais il vaut mieux passer par la filière « Planning » ou se renseigner sur l’obédience de l’institution où l’on se rend.
Sinon, j’ai apprécié cette courte réflexion :
Au cours de cette expérience, j’ai mieux appréhendé un des arguments anti-IVG qui consiste à considérer la fécondation d’un enfant comme un don qui ne peut être défait.
J’ai eu moi-même beaucoup de mal à accepter qu’au vu de ma situation personnelle, professionnelle et amoureuse, je devais avorter. J’étais trop fascinée par la magie de cette création et j’ai ressenti un amour immédiat pour l’enfant. Je comprends donc mieux l’origine émotionnelle de cet argument anti-IVG.
Mais je ne comprends définitivement pas que les anti-IVG souhaitent influencer la vie et les choix des autres.