• A #Angers, un menu homophobe difficile à digérer pour Subway
    http://www.liberation.fr/societe/2013/02/15/a-angers-un-menu-homophobe-difficile-a-digerer-pour-subway_882149

    A l’occasion de la Saint-Valentin, le propriétaire d’une franchise Subway a proposé une offre réservée aux « couples hommes-femmes », arguant du fait que la loi sur le mariage pour tous n’est pas encore « ratifiée ».

    #fastfood de la pensée

    • le patron argumente « Jusque la je utilise la loi de la liberté d’expression » puis :

      La maison-mère a fait retirer l’affiche en début d’après-midi vendredi, puis a fait fermer le restaurant dans la foulée, notamment pour protéger l’employée du restaurant devant faire face seule à l’afflux des médias, le quinquagénaire en charge du restaurant ayant eu la bonne idée de s’absenter.

      ça s’appelle avoir le courage de ses opinions.

    • En outre, on perçoit un fort talent juridique : utiliser l’argument d’une loi sur le mariage (qui concerne les épou-ses-x et la société mais assez peu les fast-food) pour auto-justifier une discrimination, c’est un peu comme se tirer une balle dans le pied en cas de plainte.

      Enfin bon c’est du populisme : mélanger tout, dire n’importe quoi de préférence de méchant et expliquer que c’est de l’humour ou de la liberté d’expression, c’est vieux comme l’extrême droite.

      S’il est poursuivi et condamné il pourra jouer la victimisation en outre. RAS.

  • Les #Cannabis Social Clubs forcent la loi

    Ils sont chefs d’entreprises, éducateurs spécialisés, universitaires, produisent eux-mêmes le cannabis qu’ils fument, et entendent « renverser la prohibition ». De la #marijuana, ils prônent un usage modéré et régulé sans en nier les dangers, surtout pour les jeunes. Pour ce faire, ils ont copié un modèle qui existe depuis vingt ans en #Espagne (lire page 4) : le Cannabis Social Club (CSC). Associations officieuses à but non lucratif, on compterait 425 CSC sur l’ensemble du territoire français.

    Le principe est simple : on paie les charges de l’installation au prorata de sa consommation, et on met la main à la pâte pour faire tourner la plantation. Selon Dominique Broc, le leader du mouvement en France, le phénomène implique aujourd’hui entre 5 000 et 5 700 consommateurs. « Quand, j’ai lancé le premier CSC français, en 2009, nous n’étions qu’une poignée. Désormais, il ne se passe pas un jour sans que je reçoive des appels de personnes voulant adhérer. Je suis complètement débordé », concède-t-il. De l’encadrement dépend pourtant la réussite de l’opération.

    Les CSC affichent un règlement intérieur précis afin qu’aucun membre ne tombe dans la vente sous le manteau et ne décrédibilise, de ce fait, l’ensemble du mouvement. « Je veille à ce que les clubs n’excèdent jamais les 20 membres. Les recrutements se font uniquement par cooptation, prévient Dominique Broc. Les CSC doivent rester cantonnés à des cercles d’amis ou de connaissances. Tout repose sur la confiance. » Et la solidarité. Les adhérents des CSC se considèrent comme « des désobéisseurs civils ». Si l’un d’eux venait à se faire pincer par les autorités, tous demanderaient à être jugés en tant que producteurs de stupéfiants en bande organisée par la cour d’assises spéciale prévue à cet effet. Les risques ? Ils sont stipulés par l’article 222-35 du code pénal : trente ans de réclusion criminelle et 750 000 euros d’amende.

    [...]

    Dans leur club, il y a aussi Séverine, 44 ans. Souffrant de spasmes musculaires, elle s’est mise au cannabis par nécessité, à 30 ans passés. « La #France est à la bourre sur l’usage médical de la plante. Aux Etats-Unis, le marché du cannabis thérapeutique représente 2 milliards de dollars. Ça n’en fait pas un pays de dépravés », ironise Broc.

    Source : http://www.liberation.fr/societe/2013/02/15/les-cannabis-social-clubs-forcent-la-loi_882204

    #thérapie #loi #justice #légalisation #dépénalisation

  • Viande chevaline : l’étrange ligne de défense de Spanghero - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2013/02/15/viande-chevaline-l-etrange-ligne-de-defense-de-spanghero_882112

    On sait que la viande est sortie étiquetée « Cheval origine Roumanie » des abattoirs Doly-Com et Carmolimp, situés à Roma et Brasov. Elle est arrivée siglée « BF [boeuf, ndlr] origine UE » chez Comigel, le fabricant de produits surgelés. Que s’est-il passé entre-temps ? Deux intermédiaires sont intervenus dans le cycle commercial : les entreprises de trading Draap et Windmeijer et le négociant Spanghero. Ce dernier est pour l’instant le plus mal en point. Le ministre de la Consommation, Benoît Hamon, évoque à son sujet soit une « très grosse étourderie », soit de la « tromperie économique ».

    Le trader néerlandais Jan Fasen assure avoir vendu de la viande chevaline à Spanghero. Une facture révélée par le Parisien tend à accréditer cette thèse. Le code douanier visible sur le document (0205 0080) correspond clairement dans la nomenclature européenne à de la viande chevaline.

    Une dénomination que Spanghero assure ne pas connaître. « Pour nous, le code à 8 chiffres identifiant les palettes incriminées, que la répression des fraudes considère comme la référence douanière relative à de la viande de cheval surgelée, ne correspond pas à un code douanier, mais à un code article, a soutenu Barthélémy Aguerre. Nous l’avons pris pour un code article, et rien d’autre. »

    Alors là, le président de Spanghero fait quand même très, très fort… Prendre la nomenclature douanière (mondiale !) pour un code article interne. À force de jouer avec les étiquettes, il a fini par prendre tout le monde pour des bourrins…

    Scandale du cheval - Le président de Spanghero juge Hamon « léger » et « imprudent »
    http://www.lepoint.fr/societe/scandale-du-cheval-le-president-de-spanghero-juge-hamon-leger-et-imprudent-1

    Barthélémy Aguerre a plaidé vendredi la bonne foi et insiste sur le fait que, « pour retirer un agrément, il faut un danger sanitaire, là, il n’y en a pas ».

    Aussi « léger et imprudent » qu’un certain Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, sur RTL :

    « Je découvre la complexité des circuits et de ce système de jeux de trading entre grossistes à l’échelle européenne ».

    Comme le dit le blog des éditions Yves Michel http://www.yvesmichel.org/yves-michel/espace-societe/findus-oh-m-le-foll-vous-pretendez-decouvrir

    Et pour l’ensemble des Français, gardons en mémoire que, petit-fils d’agriculteur et titulaire lui-même d’un BTS agricole, Stéphane Le Foll, avant d’être nommé ministre de l’Agriculture suivait depuis 2004 les questions agricoles au Parlement européen au sein de la Commission de l’agriculture et du développement rural, et qu’en 2006, il avait crée avec Edgard Pisani et d’autres chercheurs un groupe de réflexion sur les politiques alimentaires et agricoles. Et pourtant il ignorait tout jusqu’à hier du fonctionnement d’un marché qu’il étudie depuis dix ans.

    Est-il abracadabrantesque d’envisager la possibilité que la réaction outragée de Stéphane Le Foll soit purement et simplement du foutage de gueule ?

    On peut utilement lire tout le billet…

    Une autre hypothèse (avec cette engeance, le pire complotisme est encore loin d’approcher la réalité…) : S. Le Foll est un sous-marin de #celui_dont_il_ne_faut_pas_écrire_le_nom (et encore moins lire les idées) et prouve par l’exemple la supériorité absolue du principe de la #stochocratie http://fr.wikipedia.org/wiki/Stochocratie

  • Dix-huit jours de prison pour un enfant rom de 12 ans
    http://www.liberation.fr/societe/2013/02/15/dix-huit-jours-de-prison-pour-un-enfant-rom-de-12-ans_882119

    Interpellé pour des vols près de distributeurs automatiques d’argent, Sebastian a été confondu lors de son procès avec son co-auteur, et s’est vu attribuer l’âge de 15 ans. S’il a certes essayé de brouiller les pistes, il a aussi répété son âge à plusieurs reprises. Mais aucun magistrat n’a essayé de vérifier ses dires. Il a donc été incarcéré, jusqu’à ce qu’un membre de l’Observatoire international des prisons puis la Défenseure des enfants s’étonnent de son allure juvénile et obtiennent sa libération.

    #prison #mineur #rom