• C’est la fête de Pourim - Un jour à la fois
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2013/02/22/C-est-la-fete-de-Pourim

    La célébration commence à la nuit tombée samedi 24 février et se prolonge durant la journée de dimanche.

    Les obligations rituelles liées à la fête sont :

    d’entendre le récit de l’histoire d’Esther (la méguillah, du nom du rouleau dans lequel ce récit est rapporté et lu)
    de porter des cadeaux alimentaires à ses amis et voisins
    de donner à la tsédakah (littéralement « la justice », à savoir ce qu’il est juste de faire, c’est à dire donner de l’argent pour rétablir la justice sociale là où il y a un déséquilibre qui créé de la pauvreté)
    de se réjouir en procédant notamment à un repas festif

    J’ai plusieurs fois parlé de cette fête sur mon blogue, raconté notamment comment on se déguise, et aussi comment la mascarade donne lieu à des mises en scène théâtrales parodiques, sur le mode des shows de Broadway pour la plupart, issues de la tradition du shtetl, intitulées des pourimshpiels. J’ai publié des photos ici et là, mis des videos en ligne sur le site de la synagogue ou sur la page facebook d’icelle, et à chaque fois, je me régale de cette petite fête largement ignorée du grand public, et qui m’apporte toujours beaucoup de joie anticipatrice - et rétrospective, désormais, grâce à mon activité de blogueuse.

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  • Comme un air de bilan s’impose - Un jour à la fois
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2013/02/16/Comme-un-air-de-bilan-s-impose

    Voilà. Bientôt, dans un peu moins de trois semaines, j’arriverai à l’anniversaire des sept ans d’existence d’Un jour à la fois et c’est vrai que les publications se font de plus en plus sporadiques, au grand dam de certains qui me réclament à cors et à cris des nouvelles dès qu’elles se font trop espacées.

    Et j’avoue que j’ai alors la tendance (fâcheuse ?) de répondre en sorte de parer au plus pressé, à savoir de répondre par email directement à la réclamation urgente et légitime, puis de me dire que je ne peux décemment plus recopier par un vulgaire copié/collé avec modifications ou transformations d’usage public pour en faire un billet d’utilité bloguesque...

    Or, c’était le propos initial qui avait présidé à la création de cet espace, il y a un peu plus de sept ans : donner de ces nouvelles éloignées, tant géographiques, physiques que psychologiques et culturelles, à tous ceux qui me portent un tant soit peu d’intérêt, tout en m’épargnant la complication de rédiger plus de dix fois, voire cent fois, le même récit simplement adressé personnellement à ceux à qui je pense tendrement et souvent.

    Et à l’époque, la griserie de l’aventure blogosphérique avait rapidement créé une dynamique particulière qui avait donné une vie bruissante à l’activité d’écrire et de narrer le quotidien, pour bien vite devenir un réel besoin de partager et de découvrir aussi d’autres univers, et créer une nouvelle communauté qui a transcendé la virtualité du support et tout simplement explosé bien des frontières, géographiques et mentales.

    Les années se sont succédé, avec des défections pour certains, mais dans l’ensemble, un noyau très solide existe toujours de ma blogosphère initiale. Je consacre moins de temps frénétique à parcourir quotidiennement ma liste de lecture dans l’agrégateur, faute de temps certes, mais aussi force d’habitude, et parce que l’art du commentaire a quelque peu perdu de sa vertu (avec l’impatience qu’il y avait dans les débuts à en recevoir, et à les vérifier ou leur répondre presque en temps réel). Mais, comme dans un cercle vicieux, ces nouvelles habitudes, plus distantes ont sans doute créé plus de distance avec l’outil lui-même, et voilà que j’en arrive à me demander si je l’utilise encore à bon escient et comment.

    Je suis partagée désormais entre le souci de transmettre et témoigner - mon propos initial - et la nécessité que je ressens impérieuse d’être discrète, de n’embarrasser personne, y compris moi-même, avec ce qui pourrait être soit trop personnel, soit incriminant, soit carrément indiscret sur la place publique. J’ai toujours été relativement transparente, il me semble, et je dois dire que j’ai eu la chance jusqu’à présent de n’avoir ressenti aucun désagrément du fait de mes publications. J’aimerais sûrement qu’il en soit toujours ainsi ! Je n’ai jamais fait la confusion de ce blogue avec un journal ou carnet intime, et si je ne me censure pas à proprement parler, il est certain que je me contrôle diablement et que la somme monumentale de ce que je peux écrire en général ne passe pas souvent le cap de la publication - et c’est sans compter les différentes communications plus privatives qui ont lieu en coulisses bien sûr.

    Alors, je me dis quand même régulièrement : à quoi bon ? Ecrire pour soi, écrire en soi, écrire pour être lue, écrire pour dire, écrire pour partager... vraiment ? est-ce bien ce que je fais toujours ? Ou bien, ai-je perdu tout cela de vue, et je serais en train de glisser sur la pente redoutable qui consiste à me perdre dans le paraître et la façade, la fraude de la vitrine et du faire semblant...

    Je me souviens de certaines conversations blogosphériques passionnées et passionnantes sur le pourquoi bloguer. Depuis l’époque des pionners, bloguer est devenu un métier, pour certains dont je suis, un métier porteur et qui peut faire perdre de vue comment tout cela avait commencé. J’adore ce que je fais, ne nous méprenons pas sur ce que je dis ici, mais je crois qu’il ne faut pas que j’oublie comment j’en suis arrivée à être aussi enthousiaste pour une activité qui m’ouvre des horizons nouveaux à un âge où je n’aurais pas crû pouvoir me réinventer de la sorte. J’ai encore beaucoup à apprendre et à partager. Sans autre arrière-pensée que la passion qui m’anime à transmettre.