• La face cachée de la réussite turque : 3 – Le monde du travail à la peine - Le libéralisme est un totalitarisme
    http://blog-citoyen.over-blog.fr/2014/07/la-face-cachee-de-la-reussite-turque-3-le-monde-du-travail-a-

    Le modèle sur lequel repose la fragile « réussite » turque est basé sur les exportations et le bas coût de la main-d’œuvre Pour parvenir à ce résultat, le parti islamiste actuellement au pouvoir, l’AKP, a institué la précarisation des salariés et multiplié les entraves à l’émergence des mouvements revendicatifs. Le coût humain de ces politiques est considérable : la catastrophe minière de Soma -301 victimes officielles- n’est que la partie émergée de l’iceberg. Mais le mouvement ouvrier, malgré la répression, s’exprime dans des luttes tenaces. Le feu couve sous la cendre.

  • Une nouvelle avancée de la marchandisation du corps humain - Le libéralisme est un totalitarisme
    http://blog-citoyen.over-blog.fr/2014/07/une-nouvelle-avancee-de-la-marchandisation-du-corps-humain.ht

    La marchandisation du corps humain, et sa banalisation, prend de multiples formes : prostitution, vente d’organes, ventres à louer… Si la prostitution a toujours été plus ou moins tolérée, sa banalisation, sa rationalisation commerciale s’accroît dans le monde. La vente d’organes qui n’est pas interdite partout dans tous les pays, donne lieu à un « tourisme de transplantation ». Et les législations autorisant le phénomène des « mères porteuses » gagnent actuellement du terrain.

    Cette commercialisation du corps humain, qu’elle qu’en soit la forme, se développe principalement en raison de l’approfondissement des inégalités économiques dans le monde. On se trouve face à un marché où certains ont l’argent et sont prêts à payer le prix, et de l’autre face à des personnes démunies qui trouvent là un moyen de se sortir provisoirement de leurs difficultés.

    Les législations qui prétendent « encadrer » des pratiques illicites ne font qu’en légitimer l’exercice et ne freinent en rien le développement des transactions clandestines qui s’affranchissent des contraintes liées à cet encadrement.

    En obligeant la France à entériner une fiction juridique créée aux Etats-Unis, c’est quelque part nous imposer la primauté du contrat individuel (qui ne régule en rien le rapport de force entre les contractants) sur la loi protectrice, et instaurer la prééminence du rapport marchand sur toute autre préoccupation, y compris la dignité humaine.

  • La question des alternatives : 1 - Les défis - Le libéralisme est un totalitarisme
    http://blog-citoyen.over-blog.fr/2014/06/la-question-des-alternatives-1-les-defis.html

    Cette mainmise du capitalisme sur le monde, initiée au début des années 1980, confortée dans les années 1990 après la chute du mur de Berlin, poursuit une marche qui s’accélère. Cette mainmise a une visée globale : économique, par la possession de tous les leviers de l’économie, mais aussi politique, tant le capitalisme a besoin de contrôler totalement les « règles du jeu », idéologique, tant il a besoin d’un rideau de fumée pour dissimuler les ressorts de son pouvoir. La privatisation des services publics, la révision à la baisse des codes du travail partout dans le monde, sont actuellement dans son collimateur. Le pouvoir des Etats est remis en question : le capitalisme ne leur demande qu’une législation à son service et une police pour faire régner l’ordre ; mais il se méfie d’une possible irruption populaire par le biais des urnes. Tout est fait pour corseter leur pouvoir.

  • Corruption - Le libéralisme est un totalitarisme
    http://blog-citoyen.over-blog.fr/2014/04/corruption.html

    Tout se passe comme si le processus de délitement du lien social était voué à aller jusqu’à son terme. Les phénomènes de corruption qui agitent la sphère médiatique, au fond, témoignent essentiellement de la corruption du lien social. Tout se passe comme si le mouvement de promotion exclusif de l’intérêt privé, suivant jusqu’au bout sa logique et sa tendance, ne laissait plus aucune place aux valeurs qui le dépassent. Ce n’est pas une simple question culturelle, d’air du temps, mais une question de droit : la concurrence libre et non faussée, entendre le règne de la lutte de tous contre tous et la loi de l’exploitation maximale, est au sommet de nos normes juridiques et entraîne des effets bien concrets, contraignants pour les individus et les peuples.

    Or une société ne peut se passer de l’intériorisation par tous de valeurs respectant et promouvant l’intérêt général, le souci de l’autre, de la collectivité et de ses membres les plus faibles. Pour qu’une société vive, il faut des institutions qui fonctionnent, et pour que ces institutions fonctionnent, il faut que des individus les incarnent et en portent le message.

  • La machine de guerre ! - Le libéralisme est un totalitarisme
    http://blog-citoyen.over-blog.fr/2014/03/la-machine-de-guerre.html#

    Les n°143-144 de la Chronique internationale (novembre 2013) et plus particulièrement les deux articles « Les syndicats européens à l’épreuve de la nouvelle gouvernance économique » (2) et « La dimension sociale aux prises avec la nouvelle gouvernance économique européenne » (3) donne un bon descriptif de la machine de guerre que les institutions européennes ont lancé contre les peuples et plus particulièrement contre les salariés. Car c’est bien à une radicalisation de la lutte des classes que nous assistons, à un point tel qu’elle mérite le nom de guerre.

  • La face cachée de la réussite turque : 2 - succès économiques, inégalités et fragilités - Le libéralisme est un totalitarisme
    http://blog-citoyen.over-blog.fr/2014/01/la-face-cach%C3%A9e-de-la-r%C3%A9ussite-turque-2-succ%C3%A8s-

    L’AKP répond aux attentes libérales : le déficit budgétaire a été ramené de 15 % à 2 % du PIB entre 2001 et 2007 et la politique monétaire devient autonome. L’inflation passe sous la barre des 10%. La déréglementation se poursuit : des marchés de l’agriculture, de l’énergie, des télécommunications… La concentration des banques se poursuit et il ne subsiste plus que trois banques d’Etat.

    Parallèlement, les exportations ont considérablement augmenté : durant cette période (2001-2007) leur montant en dollars courants a triplé. Ce « boom » des exportations est dû à la baisse du coût unitaire du travail, qui a été divisé par deux durant la période. (1)

    Cette clé de la réussite turque, rarement mise en évidence, parait à priori contradictoire avec l’affirmation répétée de l’augmentation spectaculaire du niveau de vie de la population turque pendant cette période. (2)

    Cet apparent paradoxe peut s’expliquer par plusieurs facteurs. Le premier qui vient à l’esprit est celui des inégalités entre ceux qui tirent parti du développement de l’économie et ceux qui en sont les soutiers. Une autre raison tient au fait que des industries tendant à s’implanter dans des régions déshéritées, la prise en compte des salaires, mêmes très faibles, de personnes dont l’activité relevait auparavant de l’informel contribue à l’augmentation du revenu enregistré. La Turquie importe également des produits semi-finis chinois, ce qui lui permet d’être compétitive sur le marché européen, autrement dit elle importe du travail chinois à bas prix ce qui lui permet aussi de réduire le « coût unitaire » du travail dans sa production.

    Le succès économique repose donc essentiellement sur les exportations produites par les bas salaires, fait généralement oubliée a profit et mis sur le compte des mérites de la médecine du FMI.

  • Idéologie libérale : des classements en général et du classement PISA en particulier - Le libéralisme est un totalitarisme
    http://blog-citoyen.over-blog.fr/2013/12/idéologie-libérale-des-classements-en-général-et-du-classemen

    De surcroît l’enquête ne prend en compte que des connaissances utiles à devenir des salariés utilisables, sans prendre en compte l’épanouissement et le développement du sens critique des jeunes. Le classement instaure une compétition généralisée, une injonction à faire mieux que les autres ou à ne pas se laisser dépasser, adressée aux systèmes éducatifs, qui doivent eux-mêmes transmettre cet état d’esprit à leurs élèves. Tout le monde doit courir en permanence pour lui-même et contre tous les autres, pour le plus grand bien du capitalisme. Et au détriment de nos vies.

  • Les droits des Roms - Le libéralisme est un totalitarisme
    http://blog-citoyen.over-blog.fr/2013/11/les-droits-des-roms.html

    Le témoignage à écouter sur France Culture, dans l’émission « Droits de l’Homme, droits des Roms » d’Olivier Legros, géographe.

    Une réflexion et un témoignage particulièrement intéressant.

    « On focalise sur le problème de l’hébergement, mais la question, du point de vue des gens, elle n’est pas forcément là, elle est obtenir une autorisation de travail, voire un un travail... »

    Voir aussi le site d’Urba-Rom (Observatoire européen des politiques publiques en direction des groupes dits roms/tsiganes)

  • Ils ne s’arrêteront pas ! - Le libéralisme est un totalitarisme
    http://blog-citoyen.over-blog.fr/2013/10/ils-ne-s’arrêteront-pas.html

    Il importe de le souligner : ce sont bien des mesures politiques prises par la puissance publique qui sont à l’origine du libéralisme, de la mondialisation, et non de la simple évolution du jeu économique auquel la politique n’aurait point de part, comme on tente de nous le faire accroire ; il ne s’agit pas d’une évolution spontanée, inéluctable, mais bien d’un projet politique reposant sur des « règles du jeu » consciemment décidées et mises en œuvre par les instances publiques. On voit bien l’enjeu : s’il s’agit d’une évolution spontanée, résultant des choix d’une myriade d’acteurs économiques conduisant leurs affaires en toute liberté, elle en devient quasi naturelle, c’est la marche du monde, quasiment la marche du progrès, et il n’y a d’autre choix possible que de s’y ajuster pour en tirer toutes les opportunités. Il n’y a rien d’autre à faire, et depuis le « il n’y a pas d’autres alternative » de Margaret Tatcher le discours n’a pas changé. Mais cette insistance à affirmer que le débat n’a pas de lieu d’être aurait dû nous alerter. Le « libéralisme » repose sur des mesures politiques, et ce qu’une politique a fait, une autre peut le défaire pour faire autre chose. C’est à notre main, pour peu que nous prenions en compte toute la profondeur des changements nécessaires et que nous soyons en mesure d’imaginer une autre marche du monde.

    • A la décharge de la puissance publique, ce n’est pas à leur initiative, mais sous la pression du pouvoir économique que la mutation libérale est orchestrée depuis les années 1970.
      Ce qui me désole, c’est que dans la classe politique aucune personnalité des partis dits de « gouvernement » ne soit capable de se révolter contre cette servitude des politiques vis à vis du pouvoir financier... Le pouvoir politique « collabore » avec le pouvoir financier, et ce verbe lourd de sens convient parfaitement à la situation..
      #capitulation

    • Le personnel politique dit de « gouvernement » est intégré à la caste dirigeante qui ne pense qu’à proroger ses privilèges. Oh ce n’en sont que les sous-fifres : les vrais détenteurs du pouvoir ne s’exposent pas ainsi. Mais aucune chance que ce personnel ainsi coopté par les puissants ne se révoltent, ils font désormais cause commune avec les capitalistes contre le peuple. Cependant votre remarque amène d’autres questions : pourquoi ce personnel se fait-il élire et réélire ? N’est-ce pas finalement notre responsabilité collective qui est en jeu ?

    • Vous parlez de « responsabilité » et vous touchez du doigt ce que je considère comme le principal vice de forme de ce qu’on appelle démocratie représentative.

      Dans les faits, la délégation du pouvoir, qui est la spécificité essentielle de la démocratie représentative, ça favorise systématiquement la mise en place d’une aristocratie spécialisée dans l’exercice du pouvoir au gré des élections (on a des intermittents du pouvoir qui ont finalement un statut proche des intermittents du spectacle, ce n’est pas un hasard), ce qui de facto vide de sens les mots « démocratie » et « représentation » vu qu’ils décident entre eux et nous ne ressemblent pas assez pour nous représenter.

      Mais ce n’est pas tout. Dans la démocratie représentative, qui est responsable de quoi ?
      L’électeur qui est maintenu à l’écart de tout mais qui doit assumer son vote, ou l’élu qui demande à ses électeurs de voter pour lui les yeux fermés et de lui faire entièrement confiance par la suite ?
      On notera d’ailleurs le lapsus : on parle beaucoup d’élus qui « exercent » des responsabilités, comme on exerce un job grisant, gratifiant, en CDD. Des responsabilités, ça s’exerce pas, ça s’assume ! Et à long terme. On devrait pouvoir être redevable de ses actes même après son mandat...

      Enfin pour savoir pourquoi le peuple n’est plus de gauche et vote pour un PS qui n’est plus de gauche, là faut creuser encore plus. Pour moi ignorance et addictions sont le hypothèses qui tiennent la corde..

  • Le basculement du monde aura bien lieu - Le libéralisme est un totalitarisme
    http://blog-citoyen.over-blog.fr/le-basculement-du-monde-aura-bien-lieu

    6 septembre 2013
    Le basculement du monde aura bien lieu

    Les économies émergentes pâtissent des difficultés économiques en Europe et aux Etats-Unis, les privant de débouchés pour leurs exportations. Elles subissent un ralentissement de leur croissance, assistent à la fuite des capitaux et à la dévalorisation de leur monnaie. Cette situation met évidence la relativité du « mythe d’un découplage entre les économies (moribondes) du Nord et celles (florissantes) du Sud »[1].

    Les pays émergents sont secoués, mais leurs capacités à se rétablir après la secousse ne sont pas égales. La Chine pourrait tirer plus ou moins rapidement son épingle du jeu. Sa dépendance vis-à-vis des marchés occidentaux, notamment étasunien, l’a conduit à acheter des bons du Trésor américain et à accumuler des réserves en dollar pour compenser les conséquences de la croissance à crédit des Etats-unis. Ce jeu de « je-te-tiens-tu-me tiens-par-la-barbichette » ne peut pas durer indéfiniment. Un jour ou l’autre, la Chine reprendra la main et sifflera la fin de la partie. Elle a la capacité d’opérer un revirement stratégique, dont elle devra payer le prix, mais qui va s’imposer du fait de ses propres évolutions. La montée des exigences sociales, des désastres écologiques, le vieillissement de sa population ne vont plus lui permettre de maintenir longtemps un modèle basé sur les exportations à faible coût. Les soubresauts des économies occidentales ne peuvent que l’inciter à accélérer le processus.

    La Chine mène une politique économique fermement conduite par l’Etat et solidement appuyée sur les intérêts privés. Elle a su s’implanter là où il le fallait pour contrôler les accès aux matières premières. Ses réserves accumulées lui permettent d’être le banquier de pays fortement endettés, lui donnant l’opportunité de réaliser des investissements stratégiques, comme le port du Pirée en Grèce. Et il n’est de retard technologique qui ne finisse par se combler quand on est une puissance ascendante.

    La Chine va devoir remonter en gamme de production et satisfaire aux attentes de sa population. Son marché interne et celui des autres pays émergents la mettent en situation de s’imposer dans une relance capitaliste. Elle sait où trouver la main-d’œuvre à bon marché qui commence déjà à lui manquer sur son propre sol, et a déjà tissé des relations de puissance dominante avec un certain nombre d’autres économies, en particulier en Amérique Latine.

    La rivalité Chine Etats-Unis ne peut que s’exacerber et nous rentrons dans une période très dangereuse.

    [1] Brics : retour à la case crise, lundi 2 septembre 2013, http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2013-09-02-brics

  • La face cachée de la réussite turque : 1- Effacer la mémoire ? - Le libéralisme est un totalitarisme
    http://blog-citoyen.over-blog.fr/article-la-face-cachee-de-la-reussite-turque-1-effacer-la-mem

    Il s’agit de priver cette ville de son identité populaire, des traces de son passé historique, dans la mesure où elles ne sont pas « muséifiées », où elles sont, pour une large part de ses habitants les symboles d’un héritage à défendre. Il s’agit de s’en prendre surtout à un lieu d’enracinement de la mémoire ouvrière, et qui permet sa commémoration -en prenant le mot dans son sens fort, non réduit à la dimension d’une cérémonie formelle, mais en l’entendant comme l’affirmation d’un moment de l’histoire que l’on refuse de laisser tomber dans l’oubli, affirmation à travers laquelle les identités collectives se constituent et se renforcent.

  • Les villages Potemkine du libéralisme - Le libéralisme est un totalitarisme
    http://blog-citoyen.over-blog.fr/article-les-villages-potemkine-du-liberalisme-118352142.html

    On pourrait croire qu’il s’agit d’une fable, créée de toutes pièces comme une allégorie pour illustrer l’état actuel du capitalisme.

    Mais ce sont des journaux réputés « sérieux » qui le racontent, comme « Courier international ».

    Le comté de Fermanagh, en Irlande du Nord, va accueillir les 17 et 18 juin un sommet du G8, dans une luxueuse résidence. Mais les villages des alentours sont marqués par les stigmates de la crise, tellement visibles qu’on ne peut les ignorer.

    Alors le gouvernement d’Irlande du Nord a débloqué des fonds –350.000 €- pour les effacer : bâtiments passés au karcher, repeints… mais aussi des affiches collées sur les vitrines pour donner l’illusion que les locaux désaffectés sont toujours des commerces florissants.

    Alors prenons cette histoire comme l’allégorie qu’elle est : tous les discours du libéralisme ne sont que des affiches collées sur les destructions qu’il produit et destinées à nous faire accroire qu’il s’agit de réalités florissantes.

    Prenons aussi cette histoire comme un signe : quand un système en arrive à des expédients aussi grossiers et aussi dérisoires, c’est qu’il est mûr pour toutes les remises en cause.

  • Passer de la défensive à l’offensive - Le libéralisme est un totalitarisme
    http://blog-citoyen.over-blog.fr/article-passer-de-la-defensive-a-l-offensive-117927528.html

    Ces questions de stratégies doivent être à nouveau remises sur la table. Il n’est pas question de remettre en cause le bien-fondé des luttes défensives, il faut au contraire les inclure dans une autre perspective qui leur donne toutes leurs chances. Cette perspective ne peut se dessiner que si l’on prend la mesure du problème, que si l’on cesse de raisonner comme si le compromis capital-travail fonctionnait toujours. Ce compromis était toujours en tension, les acquis étaient toujours à défendre et si possible à élargir, tandis que le capital ne cessait de vouloir les rogner. Cette situation donnait lieu à des batailles sectorielles, là où la ligne de compromis était en redéfinition. Depuis nous sommes passé à un autre cas de figure, à savoir une offensive de déconstruction systématique de ce compromis. Le capital sape à la base le contre-pouvoir possible des travailleurs, en les mettant en concurrence les uns les autres, en induisant via les « partenaires sociaux » et les gouvernements une législation du travail qui les affaiblit considérablement leur capacité de riposte

  • Iran : la révolte des travailleurs - Le libéralisme est un totalitarisme
    http://blog-citoyen.over-blog.fr/article-iran-la-revolte-des-travailleurs-117578826.html

    Le mouvement ouvrier iranien est fort de son histoire –une centrale syndicale s’est constitué dès 1917-, avec une longue habitude de la clandestinité et de la répression. Les militants syndicaux font preuve d’une infinie détermination et savent remettre sur le tapis des revendications que le pouvoir patronal et l’Etat tentent de balayer définitivement, sous les coups d’une répression qui ne fait pas dans la demi-mesure.

    Celle-ci est toujours aussi redoutable, mais face à la situation économique de l’Iran, elle peut de moins en moins fonctionner comme le couvercle qui étouffe de façon efficace la colère populaire. La révolte devient plus forte que la peur. Les salariés qui sont sans salaires depuis de longs mois, voire des années, ne se posent plus la question de perdre un emploi qui ne les nourrit plus depuis longtemps. Quand dans une entreprise, un militant appelle à la rébellion, il trouve en face de lui un écho immédiat ; dans des entreprises, ses collègues empêchent les vigiles d’intervenir ; dans d’autres ce sont ces mêmes vigiles qui s’empressent de laisser faire. Le sentiment de ne plus avoir rien à perdre renforce les luttes, qui finissent par marquer des points. Dans les entreprises, des gains –toujours à défendre-, comme la remise en cause des intermédiaires entre le travailleur et l’entreprise utilisatrice de son travail, sont des avancées particulièrement significatives, même si elles ne sont actuellement le fait que de quelques entreprises. Dans le rapport avec le pouvoir politique, quelque chose semble bouger également, même si le rapport de forces reste fragile.

    Il convient d’être attentif à ce qui se passe en Iran, grand pays de 78 millions d’habitants, pris dans des enjeux économiques et géopolitiques cruciaux : l’irruption d’une classe ouvrière en voie d’organisation peut changer la donne.

  • L’avancée de la contre-révolution capitaliste en Italie - Le libéralisme est un totalitarisme
    http://blog-citoyen.over-blog.fr/article-l-avancee-de-la-contre-revolution-capitaliste-en-ital

    La situation italienne ressemble plus particulièrement à celle de la Grèce, de l’Espagne, du Portugal, de l’Irlande… : effondrement de la production, de la consommation et de l’épargne ; une dette souveraine à hauteur de 123% du PIB ; un taux de chômage qui peut aller jusqu’à 35% chez les jeunes ; une faible productivité lié à la faiblesse des salaires.

    En revanche, les modes opératoires de la contre-révolution capitaliste sont semblables partout en Europe. Suivant les pays, le calendrier, l’ampleur de l’offensive et l’angle d’attaque diffèrent, mais c’est bien partout la même entreprise de destruction méthodique de tous les acquis engrangés par les travailleurs durant la période du compromis entre le capital et le travail.

  • L’absurdité, jusqu’où, jusqu’à quand ? - Le libéralisme est un totalitarisme
    http://blog-citoyen.over-blog.fr/article-l-absurdite-jusqu-ou-jusqu-a-quand-116571960.html

    La Banque d’Espagne prévoit que la situation, déjà catastrophique, va s’aggraver en 2013.

    Le taux de chômage devrait passer de 26% en 2012 à 27,1% en 2013 ; le Produit intérieur brut, en baisse de 1,37% en 2012, devrait continuer sa dégringolade en 2013 de 1,5%.

    La consommation des ménages devrait elle aussi baisser de 3% ; l’investissement des entreprises chuterait de 5 % ; les collectivités publiques vont aussi réduire leurs dépenses de manière significative.

    Mais pas d’inquiétude à avoir ! Le retournement de tendance est pour 2014 !!!

    La Banque d’Espagne anticipe pour 2014 une création nette d’emplois dans le privé, qui corrigera « légèrement » la baisse attendue en 2013, tandis que l’emploi public, lui, continuera son « assujettissement à la baisse ».

    Cet optimisme joyeux reste tout de même conditionné par la validation de l’hypothèse que la réforme du code du travail espagnol de 2012 continue à exercer son « effet modérateur sur les salaires ». En effet, selon la Banque d’Espagne, la modération des coûts salariaux dans le privé est un élément essentiel pour sortir de la crise, car indispensable au rétablissement de l’équilibre externe de l’économie espagnole.

    Il faudrait tout de même veiller à utiliser un peu mieux les possibilités offertes par la nouvelle législation pour « ajuster » les salaires, prévient la Banque espagnole.

    Bien entendu, le salut est attendu de la croissance des exportations. Mais comme dans tous les pays on baisse le « coût du travail » pour être plus compétitif que le voisin, on se demande bien quelle contrée va être en mesure d’absorber les débouchés sur lesquels chacun compte pour remplacer la baisse programmée de la demande interne.

  • Sortir du piège idéologique - Le libéralisme est un totalitarisme
    http://blog-citoyen.over-blog.fr/article-sortir-du-piege-ideologique-116129012.html

    Sortir du piège idéologique

    La réalité devient de plus en plus insoutenable, l’aspiration au « changement » est de plus en plus répandue. La question du « changement » soulève trois grandes questions : celle du type de « changement » auquel on aspire, celle des structures qu’il faut modifier pour parvenir au changement souhaité, celle de la voie à suivre pour parvenir à ces transformations sociales.

    Pour l’instant, c’est bien la contre-révolution capitaliste qui est en marche. Ses projets sont portés aussi bien par la droite « décomplexée » que par les partis sociaux-démocrates. Démantèlement du droit du travail, démantèlement de la protection sociale, des services publics, budgets nationaux soumis à la règle d’or, démantèlement de toute protection de nos économies… des transformations graves, destructurantes, se mettent en place de façon accélérée et simultanée, bouleversant le monde, et nos vies, en profondeur.

    Certains nous ont promis le changement, avant d’être au pouvoir, et ce sans faire de casse. Leur discours était on ne peut plus rassurant, avec des allures de réalisme. La clé de leur succès était de promettre le changement en faisant l’économie de la révolution, c’est-à-dire de modifier les structures sociales. Le discours proposait une version très « confortable » du changement : c’est promis, on va améliorer les choses mais sans toucher à rien, et d’ailleurs on s’occupe de tout.

    Or les membres de l’équipe au pouvoir ne sont rien d’autre que des agents actifs de la contre-révolution capitaliste libérale. Les quelques concessions très superficielles pour tenter d’accréditer une étiquette de « gauche » ne doivent pas faire illusion sur le cœur de leur projet : leur portée réelle est très limitée.

    Depuis l’acceptation du « Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance », qui induit une austérité aussi injuste qu’économiquement absurde, un recul de la démocratie, jusqu’au projet de traduire en texte de loi l’accord qui sape les fondements du droit du travail, c’est tous les jours, dans tous les domaines que se démolissent nos acquis, notre dignité de citoyens, nos espace de vie. Il n’y a pas eu de réelle annulation des dispositions prises sous le précédent quinquennat, mais leur reprise sous une autre forme, et la poursuite de l’assujettissement aux exigences du capital.

    Il n’est pas exagéré de dire que le gouvernement et le PS pratique « l’enfumage » permanent ; on peut leur reconnaître un art consommé des mots et du discours pour retourner totalement la réalité dans l’image qu’ils donnent de l’action du gouvernement. Ils gonflent délibérément l’importance de la moindre « mesurette » et se targuent de leurs engagements même quand ceux-ci sont notoirement insuffisants. Les recrutements d’enseignants, qui servent de support à une campagne de publicité du PS, ne permettent même pas de ramener l’effectif au niveau où il en était en 2011. Pensent-ils nous faire oublier que pendant ce temps les coupes claires dans tous les services publics, organisant leur asphyxie pour mieux laisser le champ libre au secteur privé lucratif ?

    Il ne sert à rien de fustiger la « finance » quand par ailleurs on nous explique qu’il ne faut surtout rien faire pour contrarier « les marchés » ; mais « les marchés » dont il est question, ce sont les marchés financiers, c’est-à-dire rigoureusement la même chose que la finance. Comment s’étonner après que la régulation bancaire s’effectue « au pistolet à bouchon » comme l’écrit Frédéric Lordon ?

    Pourtant les conséquences de ces mensonges sont de plus en plus visibles. Le nombre de chômeurs dépasse les 5 millions, il a augmenté de 8,7% en un an, plus pour les catégories les plus vulnérables et il est de plus en plus difficile d’en sortir. Les scandales alimentaires relayent les scandales sanitaires, démontrant que la puissance publique ne se donne pas les moyens de contrôler les intérêts privés. Des faits divers dramatiques -comme l’immolation par le feu à la CAF, à Pôle Emploi, de personnes en attente de leurs moyens de vivre- en disent long sur l’incapacité de notre système social à assurer à tous un filet de sécurité minimal.

    Le « changement » implique peut-être tout d’abord de sortir de ce mensonge grossier, permanent, distillé à travers tous les canaux possibles et inimaginables, dans le discours des employeurs, des politiques, des médias, et qui s’est construit pour dissimuler, contre toutes les évidences, la réalité de l’exploitation capitaliste et de sa responsabilité dans les désastres sociaux, économiques et écologiques qui vont en s’amplifiant.

    On nous parle du « coût du travail » mais combien celui-ci rapporte-t-il ? Et qui s’empare de cette richesse créée ? On nous parle de « contrainte », mais qui a permis aux capitaux de se jouer des frontières, d’aller toujours vers les salaires les plus bas, vers les réglementations et les fiscalités les plus complaisantes ? On nous parle de « compétitivité », mais qu’est-ce-qui est réellement en jeu, sinon la mise en concurrence des travailleurs ? On nous dit que les caisses sont vides et que nous devons nous serrer la ceinture, mais qui ne voit que la richesse collective qui devrait les alimenter file vers les actionnaires ?

    Tous ces mensonges cousus de fil blanc reposent sur la même base : la culpabilisation des citoyens, des travailleurs, qui « coûtent trop cher », dont la moindre revendication est considérée comme exorbitante, dont toute tentative pour arracher quelque amélioration serait un acte irresponsable qui va entrainer la ruine de l’économie… et qui n’auraient d’autre choix que de courber la tête et l’échine, d’accepter avec toute la patience du monde les sacrifices requis, contre une promesse d’embellie sans cesse reportée et de plus en plus cruellement démentie par les faits.

    Le changement ne passera pas par une « carte blanche » donnée à des politiques. Il implique de sortir de ces pièges idéologiques et de s’interroger sur les structures du pouvoir qui nous emprisonnent pour pouvoir tous ensemble les déconstruire.

  • Notre Histoire s’écrit -aussi- en Slovénie - Le libéralisme est un totalitarisme
    http://blog-citoyen.over-blog.fr/article-notre-histoire-s-ecrit-aussi-en-slovenie-115596533.ht

    Des intellectuels soutiennent le mouvement de contestation. Ils ont fondé le « groupe du 29 octobre », qui s’est joint aux syndicats pour organiser une journée d’action le 17 novembre, demandant la démission du gouvernement et la relance de l’économie. Syndicats et intellectuels partagent la même analyse : le plan de sauvetage de la crise basé sur l’austérité n’est qu’un prétexte à casser les services publics. Réunis sous le slogan « Relevons la tête », les organisateurs ont l’intention de persévérer dans la poursuite de leurs objectifs.

  • #Balkans, la fin du rêve européen
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/03/DERENS/47475

    La #Croatie deviendra, le 1er juillet 2013, le vingt-huitième Etat membre de l’Union européenne. Les électeurs ont approuvé le 22 janvier l’adhésion de leur pays, même si la très faible participation (43 % des inscrits) limite la portée de ce vote : c’est en réalité sans enthousiasme que les Croates (...) / Balkans, #Europe, #Kosovo, #Mouvement_de_contestation, #Nationalisme, #Politique, #Serbie, #Bosnie-Herzégovine, Croatie - (...)

    #2012/03