• Le diagnostic est bon. La solution est un peu dérisoire... Stocker les matières premières pour lutter contre la spéculation ne peut être qu’une solution de survie. Il faut désarmer la finance.
      Un premier pas en ce sens serait de briser l’effet de levier en relevant drastiquement les ratios de capitaux propres. Ce ne doit être évidemment qu’un début...

    • Je suis globalement d’accord avec toi, mais comme il le souligne, la finance est devenue nettement plus sophistiquée et donc les contournements de lois ne prennent que quelques minutes à mettre au point. Même si tu verrouilles les effets de levier, les mecs jouent en permanence sur des marchés dérivés où personne n’en travent que couic, si ce n’est que les volumes de cash flow, c’est trop de la balle. Et dans le pire des cas, si un con veut faire le gendarme dans sa bourse à lui, tu peux toujours aller dans le casino d’à côté. La seule régulation ne peut qu’être mondiale. Les outils existent, mais ils n’ont jamais été aux mains des peuples.

    • C’est sûr que la réappropriation démocratique des moyens de financement de l’économie serait un préalable plus que séduisant.
      Cependant, il est possible et même ça été le cas à plusieurs reprises d’imposer des règles à l’échelle mondiale pour réguler l’effet de levier des banques (cf. le très timide Bâle II). La limitation drastique des ratios de leviérisation des banques d’investissement + la fermeture des marchés gré à gré + interdire les ventes à découvert + la séparation des activités de dépôts et d’investissement permettraient quand même, je pense (même si mes cours d’éco sont loin derrière moi...)
      1. De limiter les positions des banques sur l’ensemble des marchés et donc la formation de bulles spéculatives.
      2. De limiter les possibilités de contournement des règles car plus de transactions hors cadre.
      3. De limiter les risques de contagion à l’économie réelle lors de effondrement des bulles.

      Pour les denrées alimentaires : sortie de l’OMC, relocalisation de l’agriculture sont encore les solutions les plus immédiates. Auxquelles il faut ajouter un peu de protectionnisme (qu’on accepterait évidemment de la part des pays en développement également..).