Mes derniers commentaires me font immédiatement penser à cet excellent livre, à la fois clair et truffé de références pointues qui permettent d’approfondir chaque sujet : « Le cauchemar de Don Quichotte », de Matthieu #Amiech et Julien #Mattern, ►http://editions.flammarion.com/Albums_Detail.cfm?ID=22195&levelCode=home
Ouverture par l’immense #Chesterton :
Vous avez justifié le cauchemar de Don Quichotte. Les moulins sont effectivement devenus des géants.
Extraits de la quatrième :
Comment s’opposer au #capitalisme, lorsqu’on s’accommode, jusqu’à la fascination, du genre d’existence qu’il procure et de ce qu’il a fait accomplir aux hommes ? La disparition, sous les coups de boutoir de l’#industrie, des formes autonomes de #production et d’#échange ne semble poser aucun problème aux intellectuels « critiques » et aux jeunes qui les écoutent. Ils se féliciteraient presque de la dépendance quasi-totale de chacun vis-à-vis de l’appareil de production moderne.
La #gauche persiste encore à promouvoir l’extension des « bienfaits de notre mode de vie » à l’ensemble de la planète.
Mais il est crucial de souligner qu’il n’y a pas grand sens à plaquer une idéologie de fraternité universelle sur ce que nous sommes en train de faire du monde. La société non capitaliste, que tant de militants appellent de leurs vœux, pourrait bien ne pas être une société de confort et d’irresponsabilité généralisée