• Crise climatique : un mur de sept mètres pour protéger les riches propriétés à Sydney
    https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/inegalite-climatique-un-mur-de-sept-metres-pour-proteger-les-plus-riches-a-

    Pour protéger leur propriété en bord de mer des tempêtes, des résidents ont investi des centaines de milliers de dollars pour construire un mur de sept mètres de haut. Quitte à dénaturer et fragiliser la plage publique, dénoncent les opposants au projet. Si les populations les plus riches sont les plus responsables du réchauffement climatique, elles sont aussi celles qui peuvent le plus facilement s’adapter à ses conséquences. 

    La plage de Collaroy, à Sydney en Australie se fracture. Un mur de sept mètres de haut est actuellement en cours de construction sur le rivage australien. D’un côté, 49 riches propriétés menacées par les tempêtes et l’érosion de la côte. De l’autre, la plage, et les autres résidents, dont certains s’offusquent de voir le rivage dénaturé alors que les premières pierres du rempart de 1,3 kilomètre de long ont été posées en décembre 2020.

    Pour engager la construction du chantier, chacun des propriétaires a déboursé 300 000 dollars, rapporte le quotidien britannique Guardian qui a chroniqué l’affaire. De quoi assurer 80% du coût total. Le gouvernement de la Nouvelle-Galles du Sud et le Conseil des plages du Nord se sont engagés à compléter la facture. . . . . .

    #Australie #riches #plages #climat #effondrement #catastrophe #it_has_begun #collapsologie #changement_climatique #capitalocène #fin_du_monde #écologie #environnement #capitalisme

  • 1984 - 300 000 auditeurs de NRJ manifestent
    https://www.fetedelaradio.com/1984-300-000-auditeurs-de-nrj-manifestent

    Au moins 300 000 auditeurs de NRJ manifestent sur la place de la Bastille à Paris.

    la manif NRJ le 8 décembre 1984
    https://www.dailymotion.com/video/x8qrb6

    Ce jour de 1984 où la jeunesse est descendue dans la rue pour défendre NRJ (#paywall)
    https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2011/04/26/ce-jour-de-1984-ou-la-jeunesse-est-descendue-dans-la-rue-pour-defendre-nrj_1

    NRJ — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/NRJ

    NRJ, au statut associatif, comme toutes les radios libres avant 1984, est dirigée jusqu’à l’arrivée de la pub sur les ondes de la FM (1984) par Jean-Pierre d’Amico. Les animateurs sont bénévoles. Dès le début, NRJ entend se démarquer de ses concurrentes. Pour cela, elle concentre ses efforts sur deux points essentiels : la qualité du son et la programmation musicale. Alors que beaucoup de ses concurrentes ne sont audibles que dans certains quartiers de la capitale française, NRJ réussit à arroser une large zone. De plus, les disques diffusés à l’antenne doivent impérativement être approuvés par Jean-Pierre d’Amico - cela permet d’avoir une homogénéité de programme6.

    Grâce à cette stratégie, NRJ devient l’une des radios libres parisiennes les plus populaires, aux côtés de Radio show et RFM. Si la publicité est officiellement interdite, la radio ne manque pas de détourner la loi, en diffusant notamment de la publicité clandestine.
    L’institutionnalisation (1984)[réf. souhaitée]

    Ce n’est qu’après l’officialisation de la publicité sur la bande FM (1984) que NRJ se structure en prenant des bureaux au 39 de l’avenue d’Iéna. À ce moment-là, Jean-Paul Baudrecroux apparaît réellement publiquement et reprend les commandes du navire, il décide de se séparer de Jean-Pierre d’Amico. Les animateurs bénévoles, qui comprennent que la radio commence à faire du chiffre d’affaires, ne tardent pas à réclamer un salaire (une journée de grève a même lieu, avec messages à l’antenne). Cela devient encore plus légitime à partir de l’été 1984 où François Mitterrand autorise la publicité sur les radios FM : NRJ quitte alors son statut associatif pour devenir une véritable entreprise commerciale. Les animateurs commencent à recevoir un salaire et plusieurs d’entre eux sont renouvelés. Un avocat, Max Guazzini, devient directeur général de la station6.

    En décembre 1984 NRJ, ainsi que cinq autres radios parisiennes (95.2 dirigée par Benoit Clair et Robert Namias, Radio Libertaire, la Voix du Lézard, Radio Solidarité et TSF 93), sont suspendues le 4 décembre par la Haute Autorité de la communication audiovisuelle, car elles ne respectent pas leurs conditions d’émission. NRJ, la plus touchée par cette mesure et la plus écoutée (1,2 million d’auditeurs), écope d’un mois d’arrêt ; 95.2 a quinze jours de suspension, et les quatre autres ont en moyenne douze jours de suspension. Il y a deux motifs : un non-respect des fréquences et surtout une puissance d’émission excessive qui perturberait notamment les liaisons radios des pompiers et des avions, selon la Haute Autorité de la communication audiovisuelle, qui dit frapper d’abord les radios les plus écoutées, car elles seraient celles qui enfreignent le plus les règles, et pour éviter qu’on l’accuse de s’attaquer d’abord aux petites radios. NRJ est notamment accusée d’émettre avec une puissance démesurée (au-delà des 500 W autorisés) ce qui brouille France Culture et France Musique. Jean-Paul Baudecroux s’étonne depuis trois ans et demi que les radios libres émettent, ces mesures de suspension, jugées aujourd’hui indispensables, n’aient pas été mises en œuvre plus tôt. Malgré la suspension des radios, les émissions continuent. NRJ organise alors une grande manifestation : à l’aide d’une agence de publicité et de plusieurs stars dont Dalida, elle appelle ses auditeurs à descendre dans la rue. La manifestation est un énorme succès, rend encore plus populaire NRJ et contraint le pouvoir à suspendre ses sanctions.

    #France #histoire #radio #capitalisme #contre-insurrection

  • Hier soir , tard, @davduf a commencé à rédiger sur Twitter, le compte-rendu de la journée du procès #Benalla :

    David Dufresne
    @davduf
    8:53 PM · 24 sept. 2021
    https://twitter.com/davduf/status/1441475834058092545

    Procès #Benalla @benallaoff .
    J’ai passé la journée au tribunal. Aujourd’hui, c’était le grand jour. La vidéo de @T_Bouhafs place de la Contrescarpe, 1er mai 2018. Je vous raconte dans la soirée.
    Marrant, instructif et politique.

    9:57 PM · 24 sept. 2021
    14h, l’huissier de justice a beau être fort aimable, le règlement, c’est le règlement : pas question de garder le téléphone allumé. Ça, c’est pour les avocats et la presse (avec cartes). D’où le décalage de ce live-tweet, réalisé dans les conditions du direct. Mais en différé.

    Sur les bancs des accusés : Vincent Crase, alors employé par @enmarchefr
    , et comparse de Benalla. Sur les vidéos de l’époque, c’est l’homme au crâne chauve et aux lunettes noires. Aujourd’hui, il n’a pas ses lunettes.

    A ses côtés, un homme de grande taille.
    Le contrôleur général Simonin, à l’époque haut gradé de la @prefpolice. Ce 1er mai 2018, il commande à la salle de commandement. Il joue un rôle clé dans le disposiitif de maintien de l’ordre ce jour là.
    De ce qu’on comprend, il a été promu à Mayotte.

    Et puis il y a @benallaoff qui assume son rôle de prévenu-star (pour les photos), moins dans le prétoire. Comme on va voir.

    Bancs de la presse, du beau monde : @michel_deleande @Mediapart
    , @pa_souchard de @Dalloz, @samuellaurent de @lemondefr
    ou @arianegriessel de @franceinter

    D’ordinaire, me souffle @AlexLanglois_ (partie civile avec @VIGI_MI ) il y a beaucoup moins de presse pour suivre ce procès.
    C’est un peu le syndrome Sarkozy. Des audiences essentielles, des couvertures-presse éparses. C’est quand même injuste, tout ça.

    C’est donc le grand jour du procès #Benalla. Le 7ème jour d’audience. 7 comme les 7 mercenaires (d’accord, ils étaient 2 mais comptaient comme 7) : les soupçons de violences volontaires place de la Contrescarpe, Paris, le 1er mai 2018.

    Souvenirs :
    David Dufresne
    @davduf
    Allo, la @prefpolice
     ? Vous faites quoi ?
    https://twitter.com/davduf/status/991384913629843464

    La salle est de bois récent. Les bancs espacés. Un écran se niche dans le plafond : il ne va pas tarder à se dévoiler. Car aujourd’hui, c’est #vidéo.
    Vraiment.
    La vidéo comme attestation des #ViolencesPolicières (même commises par des déguisés-policiers)

    L’assesseur, président de l’audience du jour, est assez pince sans rire. Un ancien juge d’instruction anti-terroriste, me dit-on.
    Il sait (aussi) manier la souris. On va bientôt le voir en VJ. Vidéo sur vidéo --- vitesse normale, ralenti, arrêt sur image.
    Il maitrise.

    Mais d’abord, place à Chloé P. et Georgios D., les deux « interpellé » par Crase et Benalla.
    Georgios s’est mis sur son 31. Son Français est impeccable, son veston un peu grande. Chloé arbore la même longue chevelure que sur la vidéo de @T_Bouhafs

    Les deux s’expriment avec une infinie douceur, et beaucoup d’honnêteté (et une pointe de candeur).
    Ce 1er mai là, place de la Contrescarpe, Chloé et Georgios ne manifestaient pas. Ils fêtaient leur anniversaire de rencontre.

    Précision : Devant la charge « inexplicable » des CRS (on va y venir, c’est intéressant), selon leurs dires, Georgios et Chloé lancent des projectles.
    Lui : une carafe vers les CRS.
    Elle : une bouteille en plastique.
    Précision 2 : le couple a déjà été condamné à 500 € d’amende.

    Mais aujourd’hui, Georgios et Chloé sont partie civile.
    (saut dans le temps, vers 19h, Chloé va déclarer : « Cette affaire a été très difficile à vivre. Il y a eu beaucoup de choses dites sur nous dans les #médias. C’est pas facile. C’est pas facile. Ça va rester toutes notre vie »)

    Ensuite, tout le monde a vu la vidéo.
    Crase et #Benalla s’interposent.
    Crase, sans rien ou presque : on verra plus loin, sur des images de vidéo surveillance de la @prefpolice
    qu’il arbore un tissus orange qui ressemble à s’y méprendre au orange-brassard-de-police mais aussi, on est jamais trop prudent : une matraque télescopique dans sa poche arrière droite de son jean.
    C’est grâce aux Zooms de l’assesseur qu’on les voit bien.
    Georgios raconte : il a senti quelqu’un l’attraper au cou par derrière, il a cru à un étranglement, puis un coup dans l’estomac, un second au visage, et enfin un troisième, violent, derrière le genou droit, qui le projette au sol.

    Les premiers coups, c’est Benalla, coiffé d’un casque @prefpolice
    . Rappelons qu’il est, ce jour là, officiellement « observateur », pas main-forte.

    Les autres coups, un CRS. Ce jour là, sur cette place là, c’est la CRS de Béthune.
    L’assesseur lit les témoignages de la Compagnie. C’est pas fameux.
    Des gestes de Benalla et de Crase, ils disent qu’ils ne sont « pas professionnels ».

    Pire : « On avait pas besoin de ces deux policiers de la BAC ».
    Un aveu qui en dit beaucoup sur les liens, aigres-doux, entre services.
    Passons.
    Crase, qui s’est réfugié dans un café, parce que la lacrymo, très peu pour lui, est accusé d’avoir brandi une carte tricolore en s’annonçant « de la police ».

    Il dit qu’il n’a jamais dit ça, Crase.
    – Vous avez dit quoi ? Demande le juge.
    – Que j’étais avec les Forces de l’ordre.

    Benalla est appelé à la barre. Il fait plus jeune qu’à la télé, et plus massif aussi. Il faut dire qu’il aime bien rappeler son poids. 110 kilos. Pour dire que « 110 kilos, ça laisse des traces » Et que sur Georgios, il n’y en a point (de traces). Et ce point est important :

    l’homme de l’Elysée l’assure. Il n’a pas cherché à violenté Georgios.
    « La scène, que tout le monde a vu, concède-t-il, elle est violente. Mais... mais ce sont des gestes techniques qui se sont mal passés »
    Ah ? se dit la salle (et le président assesseur)

    Alexandre @benallaoff s’explique :
    – Des gestes vigoureux, mais je porte pas de coups... Et je vais être très modeste [véridique, NDLR] : c’est raté. Mon intervention, c’est une tentative de maîtrise très brouillonne... »

    Le juge assesseur, bon prince, fait lecture du rapport #IGPN : « il n’y a pas de violences illégitimes... [les points de suspension ont leur importance] ...dès lors qu’il s’agit de policiers ».
    Mais
    1. Crase et #Benalla ne sont pas policiers.
    Et 2. l’#IGPN est quand même farceuse

    S’en suit une digression interminable.
    Selon #Benalla, les CRS, ben, ils avaient besoin d’aide : « J’ai beaucoup de respect pour eux », dit-il.
    Mais...
    Mais ils avaient pas réussi à maitriser Georgios. Fallait quand même bien que quelqu’un se dévoue.

    – C’est à dire, demande le juge ?
    – L’individu était décidé à ne pas se laisser faire, c’était un mano a mano !
    Et puis.
    Et puis il y a le code pénal. L’article 73.
    Comme Benalla l’aime et le cite beaucoup, il faut dire ce qu’est l’article 73.

    « Dans les cas de crime flagrant ou de délit flagrant puni d’une peine d’emprisonnement, toute personne [a fortiori quand elle travaille @Elysee
    pour @EmmanuelMacron] a qualité pour en appréhender l’auteur et le conduire devant l’officier de police judiciaire le plus proche. »

    C’est l’argument-matraque de Benalla. Ce qu’il a fait :
    « C’est du civisme. Le statut d’observateur n’existe pas à ce moment là. Là, c’est le citoyen [Benalla] qui agit... Des gens préfèrent filmer la police... Moi, je l’aide. C’est du bon sens ».
    [véridique, toujours et encore]

    A l’écouter, sans lui : « Il y aurait eu, ce jour là, un agresseur de policier libre en plus dans la rue ».
    Tandis que sur le banc des parties civiles, Georgios et Chloé ne laissent rien paraître, le juge commence à s’impatienter.

    Miracle de la technologie moderne : l’écran descend du ciel (à moins que ce soit du plafond).
    Qu’il est espiègle, le juge. Il dit qu’il va procéder « à de la chirurgie ». Il va faire de l’arrêt sur image.
    – et ça, c’est quoi, demande-t-il à Benalla ?
    – une clé de contrôle.
    – Ah ?

    – A ne pas confondre, poursuit le prévenu, à un étranglement.
    Le juge, qui confond rien, mais ne comprend pas tout, demande des éclaircissements.
    Benalla a alors cette phrase : - est-ce que je peux mimer ?

    – Faites donc, dit le juge, dont on devine le sourire malicieux sous le masque.
    Et voila #Benalla qui fait un pas de danse.
    – Vous voyez... je sautille... Entrainé par la chute de monsieur Georgios D., je sautille... Mon pied effleure une demi-seconde son thorax... comme ça.

    (à ce moment là, je me me rends compte qu’ils devraient être quatre sur les bancs des prévenus. Mais ce vendredi, Maxence Creusat, commissaire de son état, n’est point là. Concernant les absences, on note aussi celles, fracassantes de la cellule riposte @Elysee
    et @enmarchefr)

    (ces cellules qui ont traficoté les bandes vidéos de la @prefpolice
    pour essayer de sauver le soldat #Benalla, mais revenons à nos prévenus du jour) (c’est quand même fou cette tendance française à dépolitiser les procès politiques) (de l’art, à ce niveau)

    Mais revenons à la salle d’audience.

    Le juge examine maintenant le relevé du téléphone de #Benalla (pour les curieux, un Samsung). Le magistrat est un tantinet intrigué par certaines recherches Google, restées en mémoire.
    (c’est fou, ça aussi, combien des requêtes anodines peuvent jeter un doute, a posteriori).

    Sur l’écran (géant, le même), on lit les recherches fébriles de #Benalla. Avant et après (19 juillet 2018) les révélations @ArianeChemin
    de @lemonde.
    Avant, @benalla demande à Google ce que ça vaut des « violences volontaires ».
    Après, quid des « circonstances aggravantes ».

    A la barre, l’homme de main de @EmmanuelMacron dit que ces recherches, c’était pas vraiment pour lui. Mais pour les incultes de @Elysee
    (il dit pas ça, mais on le comprend ainsi). Il voulait être « pouvoir présenter les articles de loi à des gens qui sont des non-juristes ».

    Le président maîtrise décidément son VLC. Il enchaîne les vidéos, avant, la plus célèbre, signée @T_Bouhafs, la seule qui dévoile le visage de @benallaoff
    (et, du même coup, les turpitudes de la Ve république).

    Une, deux, trois vidéos. A chaque fois, un nouvel angle. Alexandre #Benalla saisit le cou de Georgios D., le relève brusquement, un main au niveau du menton, puis la seconde qui s’abat sur sa tête. Et des cris de passants.

    #Benalla proteste :
    – Ma main ne touche pas sa tête. Elle l’effleure. Moi, j’essaye de rattraper son épaule. Il essaye de fuir, vous comprenez.
    Le juge, qui comprend :
    – Quand même, c’est une main qui tombe franchement.

    Là, suspension d’audience. C’est mérité. Au retour des débats, #Benalla émet une hypothèse quand la tribunal l’interroge sur ses grands gestes pour repousser curieux et protestataires.
    S’il empêche les citoyens de comprendre ce qui se déroule c’est parce que...

    « S’il y avait un accident de la route, je demanderais aux gens de s’éloigner... »
    Pardon ? interroge du regard le président.
    « ...pour laisser les policier travailler », rétorque Benalla.

    #Benalla ajoute, à propos d’une inconnue, belle et en colère, rousse et en manteau, qui s’interpose à plusieurs reprises, et qu’il repousse :
    « Mon but, c’est que cette dame ne prenne pas de coups de matraques, ou même se fasse bousculer par une manœuvre policière ».

    A la barre, le haut responsable de la DOPC @prefpolice
    , Laurent Simonin, est d’accord avec ça : ça s’appelle « un geste de maintien de l’ordre » (rappelons que, sauf contre-ordre qui nous aurait échappé, M. Alexandre Benalla n’est toujours pas policier)
    https://www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr/presentation/les-directions-et-services/directions-de-police-active/la-direction-de-lordre-public-et-de-la-circulation

    Minute, papillon semble dire @sahandsaber75
    . Il a beaucoup étudié les vidéos, l’avocat de Georgios et Chloé.
    Et il trouve que le geste de Benalla, ça lui appelle ça : Zidane qui « s’essuie les crampons » contre l’Arabie saoudite en 1998.
    https://www.dailymotion.com/video/x1gvq5r

    La métaphore sportive semble produire son effet. #Benalla se lève et s’excuse (presque) :
    – Si monsieur a ressenti ça comme une agression, j’en suis désolé.
    Avant de se reprendre :
    – Moi ce que j’ai constaté, c’est une agression contre les forces de l’ordre. J’ai voulu bien faire.

    Vincent Crase se lève à son tour, un brin embarrassé :
    – A posteriori, on peut se poser la question de savoir si mon intervention était vraiment opportune. Sur le moment, je ne me la pose pas.

    – A posteriori, demande @sahandsaber75
     : c’est l’article 73 ou c’est la connerie ?
    Silence dans les rangs (fournis) de la défense. Le procureur, à propos, sauve Crase : - La connerie n’est pas toujours pénale.
    Des rires fusent, de tous bords.

    Arrivée remarquée dans les bancs des parties civiles du jeune @T_Bouhafs
    , l’homme par qui la vidéo scandale est arrivée. Son avocat, @AA_Avocats
    , tente de cuisiner le commissaire Simonin qui argue de son droit (c’est son droit) au silence et esquive toute question.

    M° @AA_Avocats
    maintient ses questions (c’est son droit, aussi). Et se met à lire les retranscriptions des ondes radios entre la salle de commandement de la @prefpolice et les hommes sur le terrain.
    Et là, attention, pour ceux qui s’intéressent au maintien de l’ordre, du lourd :

    (rappelons que Simonin, qui garde le silence, gardait le commandement ce soir là).
    @AA_Avocats lit les conversations couchées sur bandes.
    Un haut gradé dit (Simonin ?) : « il faut retirer nos hommes de la place de la Contrescarpe, c’est nous qui créons l’événement ».

    En #NousSachons, ça veut dire : ça se pourrait bien que c’est la police qui met le foutoir.
    Pour rappel : ce jour là, il y a un apéro militant sur la place. Etudiants et manifestants sont assis en tailleur, discutent, boivent des coups, sans hostilité.

    Léger flottement dans le prétoire. Côté défense, on proteste. Mais c’est quelle côte du dossier, ça @AA_Avocats hésite, il cherche. Et propose qu’on écoute les bandes, il les a sur une clé USB. Tenez, monsieur l’huissier. Sans façon, lui dit-on dans la partie adverse.
    (dommage)

    (j’oubliais, dans l’intervalle, #Benalla a dit au procureur)
    – D’accord avec vous. Si on s’était annoncé comme observateurs, on n’en serait pas là aujourd’hui, c’est sûr et c’est certain.
    (parce que, oui, comme tout le monde, les CRS trouvaient le duo plus vrai flic que nature)

    #Benalla répète aussi
    – le contrat social repose sur l’article 73. Il faut aider la police. Aujourd’hui, à la moindre occasion, on sort son téléphone portable, on filme, on est passif. Le contrat social, c’est pas ça. C’est agir.

    Chloé et Georgios, eux, ont une autre approche.
    Ils racontent, toujours doucement, d’une voix parfois fluette, leur vie après les révélations de @lemondefr
    , quand ils ont compris que c’était pas le premier bacqueux venu qui les avait interpellés, mais deux hommes du Président :

    « On a été jugés, on s’est excusés. On a payé. Mais après le 18 juillet [quand l’affaire devient d’Etat], dès qu’on voyait une voiture devant la maison, on se posait des questions. »

    Là, La Défense de #Benalla tente de déstabiliser le couple et singulièrement Georgios.
    C’est vrai, son certificat médical est anti-daté. Pour résumer : à la première visite (juste après le 1er mai), Georgios est accusé, pas besoin de certificat. En juillet, il devient victime.

    La médecin signe en juillet le certificat de mai.
    Lors de l’instruction, elle reconnaîtra « une erreur » celle, notamment, de « ne pas avoir mesuré l’ampleur de l’affaire » : « je n’aurais pas dû écrire l’attestation à la va-vite »
    Ainsi vont les affaires politiques.

    En verve, comme il sait faire, @ChStPalais se lève. Il est le conseil de Crase. Il tente de savoir ce que Georgios pense de son interpellation.
    Le jeune homme répond :
    – légitime.
    On souffle dans le camp #Benalla.
    Georgios ajoute :
    – Mais pas les violences volontaires !

    Il est maintenant 19h. Le tribunal appelle @T_Bouhafs .
    – Votre vidéo est une vidéo importante et essentielle, lâche l’assesseur (dont on avait saisi, une heure plus tôt son attachement à la bande, tant il l’avait disséquée : c’est dire l’importance capitale désormais des vidéos).

    (la suite, demain, je m’écroule) 2:18 AM · 25 sept. 2021

    David Dufresne
    @davduf
    https://twitter.com/davduf/status/1441660259177689089
    (bonjour amis de Twitter, du café et de la justice bien faite)
    9:06 AM · 25 sept. 2021

    La séance est ouverte.

    Alors, nous en étions à l’audition, hier, à la 10e chambre du tribunal correctionnel de Paris du jeune et trépidant @T_Bouhafs
    . Il a le hoodie chic et la démarche nonchalante.

    La présidente Isabelle Prévost-Desprez, qui avait cédé son micro jusqu’ici au juge Brunaud (je viens d’avoir son nom, grâce à la lecture matinale du compte-rendu de @samuellaurent
    dans @lemondefr
    ) reprend la parole. Parce que y débat. Y a débat juridique.
    https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2021/09/25/au-proces-benalla-sur-les-evenements-du-1er-mai-2018-je-reconnais-que-la-sce

    Monsieur Bouhafs est-il fondé à se porter partie civile ?C’est vrai, ça, de quoi se plaint-il ? Demandent (et c’est le jeu), sans le demander tout à fait comme ça (et c’est l’art de la joute) les avocats de Benalla, Crase et Simonin.

    – C’est très simple, lâche @T_Bouhafs.
    – Expliquez nous...
    – La politique.
    Murmures dans le public, de plus en plus respectueux des gestes barrière. Il est tard, et ça file à l’anglaise, notamment du côté des médias (d’où ce live en différé).

    Bouhafs, qui n’est pas seul comme chacun sait, mais tout de même isolé à cet instant, embraye :
    – Ce qui s’est passé place de la Contrescarpe est quelque chose d’éminemment politique.

    Selon lui, la police a empêché un apéro-militant, calme et pacifique. Et comme il y participait ...il estime être victime de « l’immixtion [dans le maintien de l’ordre] de monsieur Crase et de monsieur Benalla, ces deux représentants du pouvoir ».
    La juge demande :
    – Vous les aviez reconnus ? Vous saviez qui ils étaient ?
    – Non, non.

    (m’enfin, tout le monde est là, le tribunal en premier, parce qu’ils ont bien fini par être reconnus)

    Bouhafs, qui s’y connait en la matière, analyse la situation ce jour là :
    – Je pense que ça rentre dans une logique de répression politique qui est à l’oeuvre dans ce pays depuis plusieurs années.

    Et le voila qui s’élance. Je cite Ariane Griessel de @franceinter qui le cite :
    Ariane Griessel
    @arianegriessel
    https://twitter.com/arianegriessel/status/1441458695527976962
    Invité par son avocat, Arié Alimi, à décrire l’ambiance avant l’intervention des forces de l’ordre, Taha Bouhafs raconte que "tout était calme", décrit "une place qui se tient sage".

    @T_Bouhafs avance un autre préjudice : la sortie du circuit légal des images de #vidéosurveillance. Petite leçon de choses :
    – Si on accepte tous d’être filmés, c’est parce qu’il y a un contrat, c’est réglementé. Ces images où j’apparais se sont retrouvées dans les mains de @Elysee

    Et troisième raison à sa présence : Bouhafs estime avoir été trompé par l’usurpation de l’identité de policier par Alexandre #Benalla et Vincent Crase.Son avocat @AA_Avocats lui demande :
    – Seriez-vous intervenu si vous n’aviez pas cru que M. Crase et M. #Benalla étaient policiers ?

    Bouhafs, tranchant :
    – Non, il y avait des policiers autour, c’était à eux d’intervenir.
    Rires contenus dans la salle.

    Passé le moment de point juridique (partie civile, pas partie civile ?), qui aurait passionné tous les apprentis de @ENM_France
    , et qui sera tranché (lui aussi), à la fin du procés, place au témoignage de @T_Bouhafs.

    #Crase ne le quitte pas des yeux. #Benalla est plus fuyant. Simonin, qui sait que ça le concerne moins, s’étire les jambes, qu’il a longues.
    (on note tout de même un autre grand absent du procès, le major Mizerski, chaperon de #Crase et #Benalla pour leur journée d’observation)

    Bouhafs, à propos des « gestes techniques » de Benalla (pour reprendre l’expression de Bennal lui-même) :
    – J’ai été surpris de cette violence. Pourquoi Benalla lui même une patate comme ça, à Georgios ?
    Il ajoute :
    – Je savais pas quoi faire...

    ...La seule chose que je pouvais faire, c’était filmer. Dès qu’il m’a vu, Alexandre Benalla est parti.
    (ce que conteste l’intéressé qui assure, plutôt, avoir tenté de retrouver un OPJ de la @prefpolice
    pour embarquer Georgios et Chloé).

    Bouhafs décrit la scène. Les coups, les cris, les gaz :
    – On a été gazé parce qu’on filmait. C’est devenu une technique systématique. Dès qu’on filme, on a un policier qui vient taper votre objectif, ou donner un coup de gazeuse.

    Il poursuit :
    – Ça va si loin qu’ils ont même confectionné une loi pour ça, pour nous empêcher de filmer.

    Peu à peu, Bouhafs déroule. Il ne martèle rien, il raconte, parfois il hésite et se reprend. Il ne transforme pas la barre en estrade politique, il remet juste la réalité à sa place : ce procès n’est pas (seulement) celui d’une basse police, mais d’une vision de basse politique.

    Bientôt 20h, fin des débats, l’écran géant remonte gentiment se cacher dans le plafond, et chacun rentre chez soi, libre et fatigué.
    L’audience est suspendue. Reprise lundi.

  • #Afganisthan
    Des femmes en mini-jupe.
    Une femme photographe.
    Et partout des paroles et des pouvoirs d’hommes pour pour voiler ou dévoiler selon leurs intérêts.
    Pour la série #Flashback, la #photo|graphe Laurence Brun explique l’Histoire derrière l’objectif
    https://www.lemonde.fr/international/video/2021/09/19/en-minijupe-dans-kaboul-la-realite-derriere-les-photos-d-afghanes-liberees-d
    https://www.dailymotion.com/video/x8489dh

    Trois femmes, en jupe, dans Kaboul : l’image est simple et puissante. Abondamment relayée sur les réseaux sociaux, souvent par des militants d’extrême droite, elle aurait aussi convaincu Donald Trump, en 2017, de maintenir les troupes américaines en Afghanistan.

    Cette photo, prise en 1972 dans un quartier huppé de Kaboul, illustre-t-elle la « modernité perdue » de l’Afghanistan ? Pour la série vidéo « Flashback », Le Monde a rencontré la photographe Laurence Brun, celle qui était derrière l’objectif.

  • Mettre en place des revenus de base inconditionnels (RBI) dans toute l’UE

    https://eci.ec.europa.eu/014/public

    #RevenueDeBase #ChangerDeMonde #RBI

    Notre objectif est d’organiser la mise en place de revenus de base inconditionnels dans toute l’UE, qui assurent à toute personne son existence matérielle et la possibilité de participer à la société en tant qu’élément de la politique économique. Cet objectif sera atteint tout en restant dans le cadre des compétences conférées à l’UE en vertu des traités.

    Nous demandons à la Commission de faire une proposition pour des revenus de base inconditionnels dans l’ensemble de l’UE, qui réduisent les disparités régionales afin de renforcer la cohésion économique, sociale et territoriale de l’UE.

    Cela permettra de concrétiser l’objectif de la déclaration conjointe du Conseil européen, du Parlement européen et de la Commission européenne de 2017, qui indique que « l’UE et ses États membres soutiendront également des systèmes de protection sociale efficaces, durables et équitables afin de garantir un revenu minimum pour combattre les inégalités ».

  • Évadés de Jénine. Zakaria Zubeidi, « J’ai cru à la paix »
    Gwenaëlle Lenoir > 12 septembre 2021
    https://orientxxi.info/Evades-de-Jenine-Zakaria-Zubeidi-J-ai-cru-a-la-paix


    Camp de réfugiés de Jénine, 17 janvier 2008. Zakaria Zubeidi — 31 ans à l’époque — dans le Théâtre de la liberté nouvellement créé.
    Saif Dahlah/AFP

    Pendant quelques jours, les six évadés d’une prison israélienne ont fait vibrer les Palestiniens. Leur défi lancé aux autorités d’occupation a provoqué émotion et fierté, même si quatre d’entre eux ont été repris. Parmi eux, le plus connu : Zakaria Zubeidi.

    #Résistants_évadés

    • Zakaria Zubeidi was an intifada symbol. This week, he became Israel’s most wanted fugitive
      David B. Green | Sep. 10, 2021 | Haaretz.com
      https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-he-was-an-intifada-symbol-now-he-s-israel-s-most-wanted-fugitive-1

      Zakaria Zubeidi was an intifada symbol. This week, he became Israel’s most wanted fugitive
      As a child, Zakaria Zubeidi took part in a theater established by an Israeli peace activist. Years later, as Israel planned to put him on trial for several terror attacks, he became one of six prison-breakers on the run

      Escaped Palestinian security prisoner Zakaria Zubeidi, who was apprehended on Saturday morning, has been a source of fascination for Israelis for more than two decades. This can be attributed to his swings between advocating peaceful reconciliation with Israel and working in a Palestinian community theater, and his extensive experience as a militant involved in terror attacks against Israel, particularly during the second intifada two decades ago. His boyish good looks, ability and readiness to speak with journalists, and repeated escapes from death have only added to his enigmatic mystique.

      Zakaria Mohammed Abdelrahman Zubeidi was born in 1976, and for his entire life, when not in prison or on the run, his home has been in the Jenin refugee camp in the northern West Bank. He is one of the eight children of Mohammed and Samira Zubeidi. The father was a teacher turned foundry worker who was arrested by the Israelis for membership in Fatah, the Palestinian liberation movement led by Yasser Arafat. Mohammed died when Zakaria was 17.

      Zakaria attended an UNRWA school in the camp, and had his first run-in with Israeli forces at age 13, when he was shot in the leg by soldiers while throwing stones during the first intifada (1987-1991), leaving him with a permanent limp. Before that, however, he became involved in the theater program that Arna Mer-Khamis established in the Jenin camp.

      Arna Mer was an Israeli Jew – a communist and human-rights activist – married to Saliba Khamis, an Arab Israeli and a leader of Israel’s Communist Party. She took part in a variety of educational and human-rights projects in the West Bank, and during the first intifada organized a theater workshop in the refugee camp intended to bring together Israeli and Palestinian youth. Zakaria and his older brother Daoud were among the group’s core members, and their mother offered part of the family home to serve as a rehearsal space.

      Zakaria’s first arrest came when he was 14, again for stone throwing, and this time it led to a six-month sentence in an Israeli prison. Upon his release, he did not return to school. Within less than a year came his next arrest, this time for trying to throw a Molotov cocktail. He later told an interviewer that he learned to assemble the weapon in prison, although in this case, he set his sleeve on fire when he reached back to toss the bottle.

      He began a cycle of arrests and increasingly longer imprisonments – his next one was for four and a half years – and with each incarceration his identity as a militant and leader seems to have grown. He also learned Hebrew during his time inside, allowing him to serve as a prisoner representative.

      Stealing cars and driving trucks

      Zubeidi’s release coincided with the signing of the Oslo Accords in 1993, after which he volunteered for the Palestinian police force. But he quit after a year, later complaining that he was put off by the corruption and nepotism in the service.

      Zubeidi spent the remainder of the 1990s working, both in Israel and Jenin, sometimes legally and other times without a permit. When he didn’t have a job, he stole cars, which led to his arrest by Palestinian authorities. In September 2000, with the start of the second intifada, Zubeidi lost his legitimate job as a truck driver and was drawn into militant activities, including learning how to build bombs.

      In March 2002, Zubeidi’s mother was killed when an Israeli army sniper shot her while she was standing inside a friend’s home during an operation in the Jenin camp. A short time later, one of his brothers, Taha, was also shot and killed by soldiers. The following month, after a Hamas suicide bombing at a Netanya hotel during a Passover seder killed 29 Israelis, the army launched Operation Defensive Shield in the West Bank. One of the main targets was the Jenin camp, which Israel had identified as the origin of a number of terror attacks.

      Among the hundreds of homes in the camp demolished by Israeli bulldozers was that of the Zubeidi family. It was in the wake of these dramatic losses that Zubeidi joined and then emerged as a leader of the Al-Aqsa Martyrs’ Brigades, in the Jenin camp.

      Some years later, Zubeidi complained to a journalist about how hurt he was not to have heard from any of his Israeli friends after the deaths of his mother and brother. “We opened our home and [Israel] demolished it,” he said. “Every week, 20-30 Israelis would come there to do theater. We fed them. And afterward, not one of them picked up the phone. That is when we saw the real face of the left in Israel.”

      By the end of the intifada, Zubeidi was on the short list of Israel’s most-wanted terrorists. Israeli authorities consider him directly responsible for an attack on a Likud party office in Beit She’an in 2002 in which six Israelis were killed, as well as one suicide bombing in Tel Aviv in 2004. In 2003, a bomb he was preparing exploded prematurely, scarring his face, but despite that and an apparent four attempts by Israel to assassinate him, Zubeidi continually outwitted death. He also became the effective political boss of the Jenin camp.

      During the period when he was in Israel’s crosshairs, Zubeidi gained an unlikely ally in Tali Fahima, an Israeli Jew in her late 20s, a legal secretary who offered him translation assistance but also came to Jenin to serve as a “human shield” to prevent the Israeli army from attacking Zubeidi. Fahima was eventually arrested and tried on charges related to contact with an enemy, and served time in prison. The Israeli media speculated that she and Zubeidi had a romantic relationship, something they both denied. (Zubeidi is married and the father of two children.)

      Reaching out

      By the end of the intifada, Zubeidi acknowledged to a number of interviewers his belief that the armed struggle had been a failure and only worsened the Palestinians’ situation. He also expressed an interest in working with Israeli peace activists.

      This led to a meeting in 2007 between him and Juliano Mer-Khamis, the son of Arna, and their reestablishing of a theater company in Jenin, which they called the Freedom Theater. Juliano made a documentary about the group in which Zubeidi features. Around the same time, amid renewed negotiations between Israel and the Palestinian Authority (after the split between Fatah and Hamas, which took control of Gaza), Zubeidi was one of thousands of Palestinian militants who received amnesty from prosecution by Israel.

      In the Hollywood version of this story, maybe Zubeidi would have developed into one of the founders of a Palestinian state, following a peace accord with Israel, or perhaps a theater director. Instead, he has spent a decade and a half in and out of Israeli and Palestinian prisons, his fate affected as much by political conditions in both Israel and the West Bank as by his own swings between peaceful activity and militancy, optimism and despondency. He also managed to work on a master’s degree in cultural studies at Birzeit University, writing a thesis based on his own life that he called “The Dragon and the Hunter.”

      In 2019, Zubeidi was arrested by the Shin Bet security service and indicted on suspicions of carrying out shooting attacks on two Israeli buses filled with civilians in the West Bank. To those charges were added several more serious ones dating back to the second intifada, as the amnesty he received in 2007 was rescinded. His trial began in 2019, but at the time of his prison break Monday – together with five Palestinian prisoners from Islamic Jihad – it was still ongoing. He was captured by Israeli forces on Saturday morning.

    • Vivent les évadés - [Les amis du théâtre de la liberté de Jénine]
      http://atljenine.net/spip.php?article205&lang=fr


      Parmi les six prisonniers évadés se trouve Zakaria Zubeidi, le plus connu et que nous connaissons bien comme cofondateur du Freedom Theatre (Théâtre de la Liberté) du camp de réfugiés de Jénine.
      Zakaria est présenté partout comme le leader des Brigades des Martyrs d’Al-Aqsa, ce qu’il a effectivement été pendant toute une période de résistance armée à l’occupation militaire illégale de la Cisjordanie par Israël. Ce qui se dit moins, c’est qu’à un moment, il a déposé les armes et décidé de passer à une autre forme de résistance, la résistance culturelle.

    • La Plateforme des ONG françaises pour la Palestine nous propose les informations qu’elle a recueillies sur les conditions de détention des palestiniens détenus par Israël sous régime militaire.
      https://www.prison-insider.com/fichepays/prisonsisraelpalestine

      Ils sont incarcérés dans les #prisons_israéliennes situées pour la plupart hors des territoires occupés, en contradiction avec le droit international. Les mineurs sont les principales cibles des arrestations. Arrêtés pour des motifs politiques, ils sont particulièrement exposés à la détention arbitraire, à la torture et aux mauvais traitements.

      L’organisation palestinienne SHAMS nous met également à disposition son rapport de janvier 2017 sur la peine de mort appliquée par la Palestine. Quatre palestiniens sont exécutés, en 2016, par le Hamas sans l’accord du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.

      https://plateforme-palestine.org

  • Echange tendu sur Europe 1 : Sandrine Rousseau fière de « bousculer l’ordre » – Libération
    https://www.liberation.fr/politique/echange-tendu-sur-europe-1-sandrine-rousseau-fiere-de-bousculer-lordre-20

    De quoi éclipser Piolle, présent à ses côtés à l’université d’été. Très proche sur le plan des idées, son rival – qui se définit comme « radical et pragmatique » – a longtemps été considéré comme favori. Mais l’omniprésence médiatique de Rousseau pourrait rebattre les cartes. L’intéressée dément : « Je ne fais pas de stratégie politique là-dessus. Je porte une incarnation et j’entends la mener jusqu’au second tour de l’élection présidentielle. »

    A l’autre bout de la palette verte, Yannick Jadot. Plus centriste sur les questions sécuritaires et identitaires, il apparaît comme l’opposé de la candidate radicale et est souvent jugé plus à même de rassembler un public plus large en vue de la présidentielle. Mais le pari de Rousseau pourrait s’avérer gagnant dans une primaire resserrée où les militants les plus engagés votent. Environ 30 000 personnes pourraient participer au scrutin selon les estimations. Du côté de Jadot, on espère « entre 70 000 et 100 000 votants ».

  • Haute-Corse : de nouvelles mesures pour contrer la recrudescence de cas de Covid-19
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/haute-corse/haute-corse-de-nouvelles-mesures-pour-contrer-la-recrud

    Lors d’une conférence de presse, François Ravier, le Préfet de Haute-Corse, a annoncé que les bars et restaurants fermeront leurs portes à minuit dès le 1er août, à savoir ce dimanche. Ce sont tous les établissements recevant du public qui sont concernés. Seuleument les boîtes de nuit restent soumises au même régime qu’avant, pas de fermeture anticipée.

    Dès demain, le mardi 27 juillet, il sera interdit de se rassembler à plus de 10 personnes sur les plages et dans l’espace public à partir de 21h.

    Je pense que nos préfets sont les meilleurs d’entre nous, et c’est à eux qu’on devrait confier la lutte contre le réchauffement climatique.

  • Comment le changement climatique va bouleverser l’humanité - Vidéo Dailymotion
    https://www.dailymotion.com/video/x82e4yx

    Un degré, deux degrés, trois degrés, quatre degrés… Au cours du siècle à venir, la température de la planète va continuer de monter. Plus l’humanité émettra de gaz à effet de serre, plus le réchauffement climatique sera important. Mais en quoi ce dérèglement du #climat est-il un problème ? Pourquoi doit-on se soucier de quelques degrés de plus ? Naturellement, la hausse des températures va avant tout entraîner des canicules de plus en plus fréquentes et meurtrières. Et ces épisodes de chaleur s’accompagneront de sécheresses très problématiques pour l’agriculture. Mais ce n’est pas tout. Un autre mécanisme risque d’être mis à rude épreuve : le cycle de l’eau. Entre la fonte des glaciers, la montée des eaux et les inondations, les conséquences pourraient bien être meurtrières pour les humains, mais aussi pour (...)

    #environnement #société

  • « La #Tunisie, c’est trop difficile » : à #Sfax, des migrants subsahariens désabusés en quête d’Europe

    La hausse des départs de migrants depuis la Tunisie a atteint en 2020 un pic inédit depuis 2011. Mais la majorité des candidats à l’exil ne sont plus des Tunisiens. Les étrangers, essentiellement des ressortissants d’Afrique subsaharienne, constituent 53 % des migrants arrivés de Tunisie en Italie au premier trimestre 2021, selon le Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES).

    https://www.dailymotion.com/video/x818ihr


    #migrations #asile #réfugiés #migrants_sub-sahariens #vidéo
    ping @_kg_

  • Coup de blues, tristesse : Marc Tomsin est décédé...
    Marc, de @la_voie_du https://lavoiedujaguar.net , était l’un des animateurs du Comité de solidarité avec les peuples du Chiapas en lutte (CSPCL), militant CGT, correcteur.
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/51234742309/in/album-72157719382042046

    Flickr

    Voir sa fiche Maitron : https://maitron.fr/spip.php?article155092
    Je vais rassembler ici quelques photos, et les mots de celleux qui lui rendent hommage 🖤
    La première fois que j’ai rencontré Marc, c’était au Mexique, forcément, aux côté de Jerôme Baschet & Guillaume Goutte :
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/18438091765/in/album-72157719382042046
    Flickr

    Puis nous nous étions retrouvé-e-s sur la ZaD de Notre-Dame-des-Landes en avril 2017 à l’occasion de la tournée de Rocio Martinez & Jérôme Baschet pour présenter compArte, expo d’art zapatiste.
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/39580280144/in/album-72157719382042046
    Flickr

    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/26419273428/in/album-72157719382042046
    Flickr

    Hommage de la CGT correcteurs : https://twitter.com/CorrecteursCGT/status/1402206761696833540
    Hommage des éditions La Libertalia : https://twitter.com/LibertaliaLivre/status/1402199512869900290
    Hommage de Dans l’Herbe Tendre : https://radioherbetendre.blogspot.com/2021/06/lundi-de-merde.html

    • Je ne suis pas un dessinateur comme ceux de Charlie Hebdo ou Hara-Kiri mais je suis leur frère. J’admire ce qu’ils font. Cette irrévérence noble. Ce talent pour tordre l’actualité, pour la violenter, je dirais même pour la violer parfois. Ce sont des compagnons de l’audace, de l’humour gras, des blagues foireuses. On peut trouver que ce n’est pas toujours bon mais c’est la loi du genre, c’est salubre, et il y a de la vie dans ce qu’ils font. À travers cet événement, c’est donc toute la liberté d’expression qui est en sursis. Un combat de tant de siècles…

      Puis qq instants après...

      « Modestement, je dirais qu’il faut combattre la pensée simpliste (…) et toujours viser la complexité. L’ambition peut être modeste mais elle doit être la boussole de l’humanité.

      Alors, faut les défendre ou pas à Charlie Hebdo ? Faudrait savoir !

      (je me réponds, des fois que ce soit nécessaire de se situer dans ce bazar, personnellement moi même, je dis fortement et distinctement que personne ne mérite de mourir pour un dessin, et... c’est tout, ne m’en demandez pas plus, c’était pas le sujet à vrai dire, mais pourquoi il se sent de devoir revenir sur ce sujet Bilal, il y a tellement d’autres choses plus passionnantes et complexes, et enthousiasmantes que ce journal simpliste, simplificateur, hermétique et traitre à la pensée complexe).

    • Oui, OK, j’ai pas assez noté qu’il évoquait aussi Hara-Kiri, et que de cette simple mention, cela signifiait qu’il faisait référence au XXème siècle plutôt qu’au XXIème et à la gouvernance « Valls ». Mais... Nan. Il parle bien de l’évènement du XXIème siècle. Bref. Désolé pour le bruit :-))

  • "Il était une fois..." l’ #éducation_scientifique populaire, avec #Albert_Barillé

    Eviter les caries, se laver les mains, se faire vacciner... vous faites peut-être partie des millions d’enfants qui ont eu accès aux bases de l’éducation à l’anatomie et à la santé grâce à « Il était une fois la vie », et grâce à son créateur visionnaire : Albert Barillé.

    [...]

    Albert Barillé : « Les gens responsables se doivent d’alimenter de façon utile les jeunes cervelles où tant de cases restent à remplir. Et si de plus nous parvenons à rassembler autour du poste les parents et enfants, et contribuer au dialogue entre eux, alors mon vœu sera exaucé. »

    #Michel_Legrand à la musique, #Roger_Carel à la voix (du personnage Maestro)

    https://www.franceculture.fr/medias/il-etait-une-fois-leducation-scientifique-populaire-avec-albert-barill

    https://www.dailymotion.com/video/x80rdes

    #télévision #c'était_mieux_avant #vieux_cons #éducation_populaire

    • mais tellement… imaginons si là yavait des épisodes qui expliquent ludiquement comment foncitonne le Covid, comment restent en suspens les particules dans l’air, quand mettre le masque,comment le fait de l’enlever juste un peu dans une pièce fermée fait qu’on choppe quand même le truc si présent dans la pièce, etc, etc.