• #Quinoa: To Buy or Not To Buy…Is This The Right Question?
    http://www.globalpolicy.org/social-and-economic-policy/world-hunger/hunger-and-the-globalized-system-of-trade-and-food-production-/52295-quinoa-to-buy-or-not-to-buyis-this-the-right-question-.html?item

    The UN has designated 2013 as the International Year of Quinoa and has high hopes for its role in the fight against world hunger. The crop is becoming increasingly popular, with health enthusiasts heralding it as a “super-food”; however, the question surrounding this popularity’s impact on quinoa growers in the Andes is also topical, and contentious. Critics claim that the mounting demand for the super-grain increases its price and makes it inaccessible to poor Bolivians who rely heavily on it for nutrients. Others, including the UN, argue that the farmers are benefiting economically from the high demand for the crop. In either case, the responsibility is placed on the consumer: to boycott its sale or to increase it. This article argues that it is not consumer habits that are affecting the lives of the farmers; it is rather the system behind production that really calls for change. Cheap US wheat products saturate the Bolivian market, undermining the local food market and making it difficult for local farmers to compete. Furthermore, the farming of the crop is having harmful effects on the land and ecosystems as the government pushes for the mechanization of the production system.

    #agriculture #paysannerie #agrobusiness

    • Le problème n’est pas ce que l’on mange, mais le système qui est derrière ce que l’on mange.
      Je ne pense pas que les gens qui bouffent des lasagnes surgelées choisissent consciemment d’ingurgiter non pas du cheval (qui est un épiphénomène) mais du minerai de viande à base de déchets animaux.
      À moment donné, les mêmes lasagnes avec la même étiquette et surtout le même prix, c’était de vrais ingrédients. La plupart des gens ne se sont juste pas rendu compte que grâce au principe de #subsidiairité alimentaire, ce qu’ils mangent fidèlement depuis des années n’a plus rien à voir avec ce qu’ils avalaient au début.
      #menteurs #profitation

    • L’autre problème c’est de croire que nous puissions vivre et manger comme des riches alors que nous avons perdu la lutte des classes.

      Le point commun entre le lasagne-gate (qui est celui du "minerai" de viande) et la crise économique (qui débuta, souvenons-nous, par une crise financière), c’est cette propension du système à nous vendre du « junk » (junk food, junk bond) en lieu et place des produits attendus.

      Alors, bien sûr, notre vindicte se portera sur les margoulins qui se sont servis au passage, qu’ils soient traders ou équarrisseurs. Mais ce serait oublier que le principal point commun de ces “arnaques” est leur objectif identique : se persuader que « ceux d’en bas » peuvent manger de la viande tous les jours et acheter une maison.
      En fait, et assez logiquement aux vues des rapports de force socio-économiques actuels - qu’on ne sait plus nommer lutte des classes, les pauvres ne peuvent que manger de la merde et habiter chez leur banquier.
      – Des lasagnes dans mon ’Hedge Funds’ ? (http://carnets.clinamen.org/Des-lasagnes-dans-mon-Hedge-Funds)