• Guillaume Duval publie sur son Fesseboucq les chiffres de la production brut d’électricité en France. Ô surprise, la part d’#énergie_renouvelable n’a pas augmenté d’un iota depuis 30 ans.

    Mais pourquoi donc ? me demanderez vous à l’ère où la propagande #photovoltaïque fait battre à tout va hélices et #éoliennes..

    Parce que la part d’énergie produite par ces engins greenwashés vient remplacer la part d’énergie d’origine #hydro-électrique.

    L’énergie « verte » produite par notre bonne vielle #EDF-GDF nationalisée, étatisée et monopoliste d’il y a 30 ans était même légèrement supérieure l’année de ma naissance qu’en 2011.

    Photos de Guillaume Duval Alter Éco | Facebook
    https://fr-fr.facebook.com/photo.php?fbid=10200709256507329&set=p.10200709256507329&type=1&thea

    #greenwhashing

    • Oui la quantité n’a pas augmenté (TWh), donc la part des énergies renouvelables dans la production de notre électricité a diminué.
      Reste à expliquer cette baisse de la production hydraulique. C’est édifiant, je veux bien qu’il y ait des barrages en maintenance, mais quand même !
      Autre hypothèse : dans les Alpes par exemple, des usines avaient leur propres barrages pour fournir leur énergie (production aluminium en particulier). Aujourd’hui, désindustrialisation oblige, ces usines ont fermé. On aurait donc aussi laissé tomber leur infrastructure de production électrique ???
      On aurait pas pensé à le récupérer ??? ... Si c’est bien le cas, c’est vraiment du foutage de gueule, la green economy, c’est vraiment un os à ronger, au détriment de notre hydro-électricité, qui amuse quelques capitalistes pendant que le lobby nucléaire se garde confortablement son pré-carré..

    • Ne cherchez pas si loin : EDF n’investit plus dans l’hydro tout simplement parce qu’il ne peut plus en conserver l’usage exclusif :

      En juillet 2008, en application d’une procédure en manquement émanant de la Commission européenne, le gouvernement a décidé de mettre en concurrence l’attribution des concessions hydroélectriques à leurs échéances. Pour cela, il a regroupé les concessions hydroélectriques par vallées. Les premiers regroupements de concessions devraient être soumis à concurrence avant 2013 (barrages de la vallée d’Ossau, barrages de la vallée du Louron, barrages de l’aval de la rivière de La Truyère (dont Brommat et Sarrans), la haute et la moyenne Dordogne et les barrages du Drac). Au 31 décembre 2014, la concession de Bissorte Super Bissorte (883 MW) sera renouvelée dans la vallée de l’Arc.

    • @bp314 : je ne m’explique quand même pas bien ces fluctuations. Certes les années de sécheresses sont catastrophiques pour le rendement des barrages, et certes la question des budgets de maintenance peuvent jouer, mais est-ce que cela suffit à expliquer cela ? Le potentiel hydroélectrique français est déjà entièrement exploité : il n’y a plus de possibilité de faire de nouveaux barrages en France, donc selon moi ce n’est pas un problème d’investissement de la part d’EDF.

    • Voici quelques autres éléments : l’existence de taxes spéciales sur l’électricité hydro-électrique, destinées à financer quelques emplois fictifs :

      Les dérivations d’une partie de l’eau des cours d’eau vers des aménagements hydroélectriques transforment les équilibres naturels des cours d’eau. Leurs régimes sont perturbés à l’amont comme à l’aval des ouvrages : assèchement, moindre dilution des rejets, ralentissement du transit sédimentaire...
      La redevance pour prélèvement destiné à la production hydroélectrique, par le signal économique qu’elle représente, incite les gestionnaires d’ouvrage à limiter la modification du régime naturel des cours d’eau. Cette redevance participe également au financement du 10e programme d’action 2013-2018 de l’agence.

    • @bp314 : merci, mais le mystère reste entier. S’il est moins rentable d’obtenir de l’électricité de nos rivières parce qu’il faut désensabler tous les 30 ans le lit de la rivière, que d’obtenir de l’électricité radioactive qui exige d’extraire de l’uranium de dessous la terre pour faire bouillir de l’eau qu’on renvoie dans l’atmosphère et dans la rivière avant de couler les résidus dans le béton et de les renvoyer sous terre, ce n’est même plus une histoire d’emploi fictif, c’est juste une entourloupe économique...
      Si j’ai un peu de temps, je me pencherai sur la question : « que se passe-t-il vraiment au sujet de l’énergie hydraulique en France ? »

    • La réponse à ta question figure certainement dans les comparaisons internationales. Elles ne sont pas difficiles à réaliser : je m’étais posé la question à l’époque où il semblait réaliste de créer des coopératives autour de l’énergie : un des points clés est de comparer le rendement des investissements initiaux entre les différentes sources renouvelables et de conclure.

    • A creuser : le déficit de production hydro-électrique serait dû à la baisse des précipitations en France selon le bilan de la RTE : http://www.rte-france.com/uploads/Mediatheque_docs/vie_systeme/annuelles/Bilan_electrique/RTE_bilan_electrique_2011.pdf

      Comme ça sent la propagande, il faudrait vérifier : je n’ai pas trouvé un graphique tout fait des précipitations en France depuis 30 ans afin de le placer au dessus de celui de la production électrique.

      Il y a des chiffres ici, mais il faut les assembler :
      http://www.eaufrance.fr/site-156/documents/documents-213/bulletin-national-de-situation/?id_article=1

      En tout cas, voici un article qui contredit le bilan de la RTE : http://www.franceinfo.fr/environnement/changement-climatique-de-plus-en-plus-de-pluie-669453-2012-07-08

    • J’ai trouvé un graphique sur la pluviométrie de Bourgogne ici :
      http://www.masterscontributions.fr/system/files/memoire/jeff68/rapport_de_stage_g_klein.pdf

      Je l’ai mis en transparence sur le graphique de Duval ici :
      http://yohooo.org/doc/images/pluvioetproduc.jpg

      Bilan :
      – La production d’hydroélectricité suit bien la ligne des précipitations
      – Cette courbe ne baisse pas à partir de 2005, donc Il n’y a pas moins de précipitation qu’avant donc l’argument visant à mettre en corrélation baisse de précipitation et baisse de la production hydro-électrique est mensonger.

      #propagande_productiviste

    • Merci @yohoo
      Je crois qu’on peut échafauder une hypothèse malheureusement plausible :
      « L’essor des nouvelles énergies renouvelables (éolien, solaire, biomasse) ne s’est pas faite au détriment de la production nucléaire, mais aux dépens des anciennes énergies renouvelables (hydraulique) »
      Jusqu’à preuve du contraire, c’est donc une belle entourloupe du lobby de l’électricité radioactive...

    • Il n’est pas forcément mensonger. Cela me rappelle une affaire de règlementations récentes visant soit à augmenter les capacités de stockage pour améliorer la résistance aux crues, soit à augmenter les débits réservés, pour améliorer les capacités d’irrigation. Je ne me souviens plus où j’ai lu/entendu cela. Je fais une recherche et je vous dis si ça a un début de pertinence.

    • Je suppose que les bassins des centrales hydroélectriques s’assurent un débit constant et suffisant pour avoir une production d’électricité fiable. Il n’empêche, outre le fait des barrages qui sont des catastrophes écologique, la pluviométrie a baissé au point qu’ abandonner cette source énergétique parait normal.
      Dans le sud, les sources se tarissent depuis 20 ans, et les fontaines s’arrêtent régulièrement pour cause de pénurie. Quand le pôle nord aura fini de fondre, (oui, c’est pour cela qu’il pleut autant) ce scénario catastrophe, triste réalité, reprendra. Le seul bon sens, ce n’est pas la croissance et plus d’électricité, mais pour lever le pied, l’homme moderne politicus-fricus ne veut rien savoir.
      #décroissance #ploutocratie

    • @simplicissimus : merci pour le graphique (bien que le concept de pluie « efficace » représentées par les barres bleu pâle m’interroge - efficace à quoi ?). Je retracerai les courbes quand je ne serai plus au boulot, à moins qu’il me prennent l’envie ce soir d’utiliser efficacement les derniers rayons du soleil lillois sur une terrasse de Wazemmes ...

      @petit_ecran_de_fumee merci pour ton esprit de synthèse : nos conclusions convergent.

      @touti : je suppose que même à débit constant, la pression n’est pas la même sur un lac plus ou moins plein. Donc que cela influe marginalement sur la quantité d’énergie produite.

      Quant au côté catastrophiquement écologique du barrage, je le trouve très très très marginal à face à :
      – la pollution émise par les centrales à énergie fossile
      – la dangerosité du nucléaire
      – la pollution émise lors de la fabrication de plaques photovoltaïques

      Ce genre d’édifices tombe donc du bon côté de ma ligne de tolérance entre industrialisation utile et productivisme néfaste. Tout cela est évidement très personnel, j’en convient. Ne comptez donc pas sur moi pour venir débattre avec les animateurs du musée de #Sainte_Croix_du_Verdon, qui rend hommage au village immergé sous le lac du même nom.

      #les_infographies_font_toujours_du_buzz_sur_seenthis

    • @yohooo,
      On a longtemps voulu croire que les barrages hydrauliques étaient la solution énergétique idéale, aidé par diverses propagandes comme lors de la construction du barrage d’Assouan, dans la vallée du Nil qui soulignait la prouesse de déplacer des temples millénaires dans l’égypte enfin modernisée (par la russie…).
      Je maintiens donc que ce soit écologique, social ou culturel, les barrages sont une catastrophe. Les comparer à des centrales nucléaires est juste, car ils ont surtout beaucoup de points communs avec elles.
      Comme les centrales nucléaires, les barrages sont imposés sans débat démocratique. Ils sont l’esprit colonisateur de l’homme industriel. Ils deviennent de plus en plus gigantesques et de plus en plus destructeurs.
      Je n’ai pas la liberté de choisir l’une ou l’autre de ces modes de production électrique mais faut-il vraiment comparer : se faire écraser par un 12 tonnes ou par un 35 tonnes ?
      Au niveau social, des millions de personnes sont chassés de leurs terres ancestrales (voir le barrage des trois gorges), des villes entières englouties (voir les barrages en espagne) et des lieux de mémoire de l’histoire humaine sont détruits (voir les Crees au canada, les indiens du Xingu)
      Au niveau écologique, la destruction environnementale et de la biodiversité comme les dégats engendrés sur la nature sont presque immédiats (voir le lac Victoria), la pollution des eaux est assurée « naturellement » par la retenue avec une perte d’oxygène irrémédiable.
      Et tout cela pour la sacro-sainte croissance industrielle.
      Avec l’appropriation de cette ressource géostratégique et sa raréfaction la guerre de l’eau fait également des morts.
      Non, ce n’est vraiment pas une solution énergétique viable et défendable.

      http://www.dailymotion.com/video/x1fit3_chine-le-barrage-du-yangsi_news

    • @touti , Attention au démonstrations en trompe l’œil : tu te focalises sur les projets pharaoniques (et donc polémiques) pour décrédibiliser une technique. Par ailleurs, tu compares 2 technologies qui n’adoptent pas forcement la même échelle. (la plus petite centrale nucléaire sera toujours plus dangereuse que le plus petit barrage.)

      Enfin, tu mélanges débat démocratique et technologique. Ce n’est pas parce qu’une pratique est imposée qu’elle est néfaste, et vice versa, une pratique ou technique adoptée à l’unanimité n’est pas forcement écologique et sociale. Quand j’entends « Comme les centrales nucléaires, les barrages sont imposés sans débat démocratique. » et que je vois ton lien vidéo qui nous emmène en Chine, j’ai l’impression qu’il suffit de chercher le barrage pour trouver la dictature. Benh non...

      Catastrophe écologique, culturelle et sociale :
      http://www.harunyahya.fr/livres/science/devouement/images_devouement/beaver2.jpg

    • Je confirme que la loi sur l’eau de 2007 a imposé une augmentation des débits réservés, imposant dans une certaine mesure la baisse des réserves dans les barrages, et engendrant donc une baisse de la production. Je n’ai pas plus d’informations. Mais c’est une piste malgré tout.
      La page Wikipédia sur le sujet n’est pas en voie de suppression, chance, car elle évoque ce sujet précis :
      http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9bit_r%C3%A9serv%C3%A9#Impacts_environnementaux

    • @monolecte, on (des salariés d’Edf) m’avait dit que EdF ne pompait plus depuis que le prix de l’acheminement de l’électricité entre les centrales nucléaires et les stations de pompage était facturé par RTE.

      Dans les statistiques (sur le site du gouvernement états-unien), on retrouve peut-être cela dans le fait que la production turbinée a cessé de croître en 2002 ?
      (RTE a été constituée au 1/07/2000, d’abord en organisation interne, puis en filiale au 1/09/2005)

      Pour les ordres de grandeurs, 1,3 TWh soit environ 3% de la production hydroélectrique (44,7 TWh) résulte du turbinage, ce qui nécessite 0,3% de la production d’origine nucléaire (420,3 TWh) sur une production électrique totale nette de 530,6 TWh.

      (source EIA, http://www.eia.gov/countries/data.cfm , chiffres 2011)

    • @yohooo, tu veux débattre en mettant la photo d’un barrage de castors et en arguant que je ne parle que des grands barrages des dictatures et en faisant des amalgames ? Oui, je ne parle que des grands barrages hydroélectriques qui sont les seuls à produire de l’électricité en quantité industrielle, et qui n’ont pas besoin d’être en dictature pour ne pas être démocratiques. Le barrage de castors est exactement l’inverse de ce que les humains d’aujourd’hui font avec des matériaux de construction qui engendrent destruction, pollution et déplacement de population, et pour l’instant la taille des nouveaux barrages ne va pas en diminuant. Il y a pourtant l’exemple de modes doux pour économiser l’eau, bien plus proche de la nature : http://seenthis.net/messages/82826

      Et concernant l’évolution des sources énergétiques, pour l’espagne, j’ai trouvé cela
      http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lectricit%C3%A9_en_Espagne

      L’évolution de l’énergie hydroélectrique en Espagne au cours des dernières décennies a été toujours à la hausse bien que sa part dans le total de la production électrique est allée en diminuant (92 % en 1940 contre 15,2 % en 2010) du fait de la croissance de la production d’énergie thermique classique et nucléaire des dernières 50 et 30 années respectivement.

      Il faudrait seulement accepter de diminuer la consommation d’électricité et économiser les ressources en eau…

    • Ces grands barrages hydroélectriques controversés | Eco(lo)
      http://ecologie.blog.lemonde.fr/2012/03/13/ces-grands-barrages-hydroelectriques-controverses

      Partout dans le monde, des barrages colossaux sont en construction. Officiellement, il s’agit d’accroître l’accès des populations à l’électricité et de soutenir la croissance économique. Mais en réalité, si les grandes entreprises du Nord et les institutions financières internationales se ruent vers les fleuves des pays du Sud pour y édifier ces gigantesques ouvrages aux conséquences environnementales et sociales désastreuses, c’est en raison de la perspective de « marchés juteux et sans risque ».

      #amis_de_la_terre

    • je trouve ça intéressant, il faudrait argumenter plus si tu crois que c’est une fausse bonne idée … car au moins en hiver, on chauffe…

    • Imaginons un instant l’impact lié à l’installation des dits systèmes : impact financier mais aussi environnemental pour produire ces installations. Sans oublier les réseaux pour acheminer les calories produites à l’endroit voulu. Pour moi, c’est une usine à gaz et le bénéfice obtenu (la chaleur récupérée donc le carbone émis en moins) est plombé par l’énergie dépensée à produire et installer les systèmes de récupération et d’acheminement qui vont également nécessiter une maintenance. On ne risque rien en testant le système mais de là à dire qu’on va sauver la planète ...

    • l’idée de #recycler la chaleur produite par l’#informatique n’est pas plus idiote que celle de recycler le plastique — entendu que, pour sauver la planète, mieux vaudrait éviter de produire du plastique

      mais bien sûr si l’objectif est de sauver la planète c’est de toute façon mal barré, et on sait que l’#effet_rebond jouera toujours contre les (vraies ou fausses) bonnes idées en matière d’économies d’énergie

      #radiateur #chauffage #cloud

    • Oui, c’est vraiment une goutte pour éviter le gaspillage d’énergie des Data center (leur refroidissement c’est aussi des tuyaux et toute une installation). Après on peut se questionner sur Disney (#greenwashing ?) et l’essence destructrice de la production industrielle, ou de la pensée productiviste en général.

      Enfin, personne ne bouge non plus sur des absurdités comme la production calorifère électrique, je pense aussi au refroidissement des centrales nucléaires qui part réchauffer l’eau et l’air en étant sciemment non récupéré.

    • @touti
      Le chauffage électrique : brûler des combustibles fossiles ou casser des atomes pour faire bouillir de l’eau dont la vapeur ira mettre un mouvement une turbine couplée à un alternateur qui produira l’électricité laquelle en bout de course sera transformée en ... chaleur ! Euh ! Est-ce bien rentable ? Sans parler des déperditions occasionnées par le transport par câbles de ladite électricité.

    • @touti
      Ah, non ! Pas de problème. C’était juste pour illustrer ton propos. :-). Et tout converge pour nous montrer que EDF exerce toujours un lobbying assidu auprès des gouvernements.
      Juste une petite anecdote :
      En 1987, je louais un appartement dans une ancienne école. 80 m2, des pièces de 3 m de haut, pas d’isolation ni de doubles vitrages. Pour se chauffer ... des convecteurs électriques (type « grille-pain » du genre je pousse le thermostat à fond pour me cailler les sangs).
      Un abonnement EDF de folie : 25 ampères triphasées genre ça te coûte un bras rien qu’en abonnement. Venant d’aménager, j’étudie la consommation pendant une semaine : une horreur, mon salaire n’aurait pas suffi pour payer la facture. J’ai donc rebranché sur une cheminée existante après quelques travaux de maçonnerie mon poêle à bois que j’avais emmené dans mes valises et j’ai acheté à un ferrailleur local une vieille cuisinière à bois car l’hiver en Bourgogne, il faut ce qu’il faut. Et bien sûr, j’ai fait baisser l’ampérage à 15 A par phase au compteur électrique, ce qui n’a pas été sans poser quelques problèmes car sur chaque phase, on était limité en puissance disponible.

    • Oui @sombre, j’aimerais d’ailleurs trouver une carte (cartographes de seenthis à la rescousse ?) de france avec la consommation d’électricité sur l’ensemble du territoire.
      Je suis quasi certaine qu’elle sera homogène car la pensée domine que « dans le sud on ne se chauffe pas l’hiver » et fait qu’il n’y a pas d’isolation correcte des habitations !

      Résultats : je paye une fortune à Toulouse pour faire tourner à plein régime des radiateurs électriques et avoir très froid, comble de la connerie, mon proprio a fait passer les fils électriques dans la cheminée !!

    • Ah merci @simplicissimus, je ne t’avais pas vu !
      ça se corse, car effectivement il faudrait extraire ce qui est de la consommation des ménages, avec un chauffage à 23% de leur consommation contre 34,5% pour les consommations audiovisuelle et informatique réunies (!!) puis pondérer cette consommation par le nombre d’habitants…

      http://www.developpement-durable.gouv.fr/La-maitrise-des-pointes-de.html

    • Extrait du Bilan prévisionnel 2012 de l’équilibre offre-demande d’électricité en France
      http://www.rte-france.com/uploads/Mediatheque_docs/vie_systeme/annuelles/bilan_previsionnel/bilan_complet_2012.pdf

      Zoom sur le secteur résidentiel
      À l’inverse, le poids du secteur résidentiel dans la consommation électrique ne cesse de progresser, porté par :
      • Un nombre de ménages, et donc de logements, qui croît régulièrement avec des taux de croissance supérieurs à ceux de la population, signe d’une baisse du nombre d’habitants par logement (2,3 personnes par ménage en 2008 contre 2,6 en 1990). Cette baisse traduit notamment le vieillissement de la population et un changement dans les modes de cohabitation avec une proportion plus importante de personnes vivant seules et une augmentation du taux de familles monoparentales.
      • Une forte croissance de la consommation résidentielle d’électricité spécifique9 liée notamment au développement important de nouveaux usages ainsi qu’à une évolution des comportements entraînée par le développement des technologies de l’information et de la communication (TIC).
      • Le développement soutenu du chauffage électrique dans la construction résidentielle, catalysé par la forte hausse du prix des énergies fossiles, avec des parts de marché qui ont atteint 73 % en 200810, dans une période où, en sus, le marché de la construction neuve a été particulièrement dynamique.
      Une tendance à la baisse a toutefois été largement amorcée du fait de l’anticipation de la RT 201211, stimulée par les dispositifs fiscaux de la loi Scellier, qui a orienté les choix des promoteurs vers d’autres options, faisant baisser la part de marché de l’électricité dans la construction neuve à 43 % en 201112.
      • Les transferts entre énergies ont également pesé sur les évolutions de la demande électrique : de façon concomitante avec l’envolée des parts de marché de l’électricité dans la construction neuve, les substitutions du mode de chauffage vers l’électricité ont crû fortement sur le parc de logements existants, au travers notamment de l’essor des pompes à chaleur, dont les ventes annuelles se sont envolées entre 2005 et 2008 (graphique ci-dessous). Cette expansion rapide a été catalysée par la mise en place de crédits d’impôts et par la hausse continue du prix du baril de pétrole entre 2004 et l’été 2008. À partir de 2009, les effets conjugués de la crise économique et de la réduction progressive du crédit d’impôt se sont traduits par une contraction du volume des ventes. De même, des transferts d’usage sont également constatés sur la production d’eau chaude sanitaire (souvent corrélée au système de chauffage) et sur la cuisson.

      Note : La Réglementation Thermique 2012 (RT 2012) limite les consommations du chauffage, de la production d’eau chaude sanitaire, de l’éclairage, de la climatisation et de la ventilation à 50 kWh d’énergie primaire par m² et par an en moyenne (selon les logements).
      Le facteur de conversion d’un kWh électrique en kWh primaire étant de 2,58, ce seuil de consommation équivaut à 19,3 kWh/m²/an d’énergie finale pour l’électricité. Cette réglementation s’applique aux logements résidentiels à partir du 1er janvier 2013.