• #NDDL et #ZAD_bois_de_Tronçay : même faillite d’un modèle économique et politique #lobbying
    La forêt du Morvan, nouvelle « zone à défendre » | Rue89 Planète
    http://www.rue89.com/rue89-planete/2013/03/27/foret-morvan-nouvelle-zone-a-defendre-240863

    Daniel, informaticien néorural, s’étonne encore de voir des bleds comme Lormes dotés d’autant de services publics. Ici, les socialistes ont été biberonnés aux méthodes mitterrandiennes, « et dans la galaxie PS, ou au Parc naturel régional du Morvan, ceux qui sont réservés ne le disent pas ».

    Pourtant, les potentats locaux commencent à trembler et si la région est acquise à la gauche, il est arrivé, lors de la dernière législative, « ce qui n’arrive jamais : Christian Paul a eu besoin d’un deuxième tour pour être élu ».

    Daniel est entré en opposition contre cette classe politique pour laquelle il ne votera plus et estime qu’en rejoignant le combat d’Adret Morvan, il dit :

    « Il n’est plus possible de laisser les politiciens décider pour nous. »

  • 21 écolos anglais humilient #EDF qui voulait les saigner | Rue89 Planète
    http://www.rue89.com/rue89-planete/2013/03/15/21-ecolos-anglais-humilient-edf-qui-voulait-les-saigner-240580

    Mauvais calcul pour la compagnie française. L’effet #Streisand – la mise en avant d’une info que l’on essayait au contraire d’étouffer– est en marche, analyse George Monbiot, journaliste environnement au Guardian. La stratégie d’EDF est un « suicide d’entreprise et de relations publiques », estime-t-il.

    La requête est disproportionnée. L’opinion publique et les commentateurs l’interprètent comme une menace à la liberté d’expression et de manifestation : une poursuite-bâillon – en anglais, SLAAP (comme une gifle). George Monbiot :

    « On essaye d’effrayer ceux qui auraient pu joindre la campagne. Ceux qui par la suite aurait pu s’engager dans d’autres campagnes évitent la politique par peur des conséquences. Leur absence appauvrit la démocratie. »

    Car 6 millions d’euros à se partager entre 21 activistes, c’est une dette de près de 300 000 euros. « Plus que nous ne gagnerons jamais », estimait une militante.

    #activisme

  • Les six idées fausses des défenseurs de la bombe | Rue89 Planète
    http://www.rue89.com/rue89-planete/2013/03/05/six-idees-fausses-sur-lesquelles-sappuient-les-defenseurs-de-la-bombe

    L’ancien ministre de la Défense Paul Quilès, dans un livre « Arrêtez la bombe ! », entend briser l’Omerta sur la dissuasion nucléaire.

    Selon lui, le discours lénifiant sur la bombe, présentée comme « l’ultime garantie de notre sécurité », ou la « garante de l’indépendance nationale » ou encore la « pointe de diamant de notre système de défense » est dépassé et dangereux...

    il n’est pas le seul

    La dissuasion relève en fait de la croyance, avec tout ce que cela comporte d’irrationnel. Assimiler la dissuasion nucléaire à une garantie tient de l’imposture. Il s’agit d’un pari, avec les incertitudes, dans ce cas mortelles, qui caractérisent ce type de démarche. [...] En essayant de comprendre ce qui sous-tend l’affirmation péremptoire sur le caractère d’« assurance-vie » de la dissuasion nucléaire, on s’aperçoit qu’elle cache un manque d’imagination et une absence de réflexion stratégique adaptée au monde actuel.

    à propos du bouclier antimissiles

    Notons d’abord que si un missile équipé d’une arme nucléaire était lancé, cela ferait la preuve que la dissuasion ne fonctionne pas. Ensuite, il faut bien examiner les deux éventualités qui se présenteraient :

    – soit le missile serait intercepté,
    – soit il toucherait notre territoire, parce que le bouclier est défectueux.
    Cette hypothèse paraît d’ailleurs tout à fait plausible, non seulement parce qu’il est impossible de garantir une étanchéité absolue du bouclier, mais aussi parce que la crédibilité du système a été mise en cause par des experts scientifiques qui ont démontré que les résultats d’essais, en particulier de l’intercepteur, ont été falsifiés par les industriels.

    et pis

    Plus fondamentalement, le phénomène de la prolifération nucléaire renvoie à la lourde responsabilité des Etats qui ont transmis, parfois sciemment, des informations, voire des matériels, permettant à des Etats de se doter de l’arme atomique. C’est ainsi que la France est responsable à part entière de l’arsenal israélien, puisqu’elle a autorisé des sociétés (Société alsacienne de construction mécanique, groupement Saint-Gobain Techniques Nouvelles…) à construire le réacteur de Dimona, qui a fourni les matières fissiles nécessaires à la bombe israélienne.

    #arme_nucléaire