#Vocabulaire de l’#informatique et de l’#Internet
(liste de termes, expressions et définitions adoptés)
▻http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000029461191
#Vocabulaire de l’#informatique et de l’#Internet
(liste de termes, expressions et définitions adoptés)
▻http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000029461191
Arrêté du 18 mars 2014 relatif à l’abrogation du cahier des charges « Programme national très haut débit - Prêts aux opérateurs déployant un réseau à très haut débit hors des zones très denses »
▻http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000028749398
Euh, ça veut dire quoi, concrètement ?
Qu’ils ne veulent plus donner de thunes aux opérateurs privés pour faire ce qu’il feront de toute façon développer le réseau THD dans les zones moins denses (mais denses quand même). Ils avaient apparemment obtenu ça en arguant d’une concurrence déloyale des collectivités qui elles, touchaient des subventions.
Ou que les 300 millions alloués ont été dépensés...
Ah, enfin ! Depuis le temps que c’est dans les tuyaux, on en parle enfin, de cette #énorme_connerie. J’avais commis un petit avis énervé lorsque j’avais pris connaissance de la chose, en juillet dernier : ▻http://sammyfisherjr.net/Shaarli/?ljBUHg
Sans doute parce qu’il reste à le mettre en place…
Le bouzin n’entre en vigueur que dans un an pour ce qui concerne l’État, dans deux pour les collectivités territoriales, établissements de sécurité sociale et autres organismes chargés de la gestion d’un service public administratif.
Entretemps, j’imagine que ça va bagarrer ferme pour définir la liste des dérogations (nouvelle rédaction art. 21-II de la loi n° 2000-321 du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations) …
Des décrets en Conseil d’Etat et en conseil des ministres peuvent, pour certaines décisions, écarter l’application du premier alinéa du I eu égard à l’objet de la décision ou pour des motifs de bonne administration. Des décrets en Conseil d’Etat peuvent fixer un délai différent de celui que prévoient les premier et troisième alinéas du I, lorsque l’urgence ou la complexité de la procédure le justifie. »
▻http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000028183023
Surveiller les internautes français combien ça coûte ? - JDN Web & Tech
▻http://www.journaldunet.com/ebusiness/le-net/arrete-interception-1013.shtml
▻http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000028051025
Les opérations plus délicates sont, elles, plus chères. Ainsi l’interception du trafic data (IP) d’une ligne Internet coûte, elle 24 euros. C’est trois fois le prix d’un bon VPN assurant un cryptage fort (mais cassé par la NSA) et cela pose un vrai problème de compétitivité pour l’Etat s’il doit payer trois fois plus cher pour intercepter le trafic que l’abonné pour le crypter.
Décret n° 2013-718 du 2 août 2013 relatif à la mise en place du service de communication électronique au public des informations permettant l’appréciation de la valeur vénale des immeubles à des fins administratives ou fiscale | Legifrance
▻http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000027811576&dateTexte=&
la mise en œuvre de l’article L. 107 B du livre des procédures fiscales nécessite la création d’un service dénommé : « Rechercher les valeurs immobilières » destiné, à travers une application informatique : « PATRIM Usagers », à offrir aux personnes physiques les moyens de procéder à une évaluation de leur bien immobilier lorsqu’elles font l’objet d’une procédure d’expropriation ou d’une procédure de contrôle portant sur la valeur d’un bien immobilier ou lorsqu’elles ont besoin d’évaluer la valeur vénale d’un tel bien pour la détermination de l’assiette de l’impôt de solidarité sur la fortune ou des droits de mutation à titre gratuit.
L’accès à ce service s’effectue grâce à une procédure sécurisée d’authentification préalable, déjà utilisée pour la déclaration des revenus en ligne, et pour laquelle le demandeur doit justifier de sa qualité et accepter les conditions générales d’accès au service ainsi que l’enregistrement de sa consultation.
Recommandations du Contrôleur général des lieux de privation de liberté relatives au centre pénitentiaire des Baumettes
►http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000026729330&dateTexte=&
Il existe un fait incontestable. L’état matériel très dégradé du centre pénitentiaire est dans l’ensemble parfaitement connu. A l’issue de sa visite dans l’établissement à la fin de 1991, le Comité (européen) de prévention de la torture (CPT) notait, dans son rapport, que « les conditions de détention... laissaient fortement à désirer » (paragraphe 91) et que les « conditions d’hébergement dans les bâtiments A et B de Marseille-Les Baumettes ont fait l’objet d’une observation immédiate de la part de la délégation ». Il relevait notamment que « l’état général de ces cellules et de leur équipement était d’une vétusté avancée. Certaines d’entre elles étaient très sales, tout comme leur literie » (paragraphe 92). Il concluait, en particulier, que « soumettre des détenus à un tel ensemble de conditions de détention équivaut, de l’avis du CPT, à un traitement inhumain et dégradant ». Revenu sur place en 1996, le Comité donnait acte aux autorités de la réalisation de certains travaux, de la diminution de la population pénale, de l’augmentation de la fréquence des douches mais maintenait que les travaux de rénovation du centre pénitentiaire devaient bénéficier d’une « haute priorité » (rapport, paragraphe 93). De son côté, la délégation du Sénat, visitant la prison le 18 avril 2000, indiquait qu’une centaine de cellules étaient inoccupées « compte tenu de leur état de vétusté », que les bâtiments A et B sont vétustes et que « de nombreuses cellules ne comportent pas d’isolation des toilettes ». Enfin, le commissaire européen aux droits de l’homme se rend dans les locaux en septembre 2005 et se disait « choqué des conditions de vie observées... aux Baumettes ». « Le maintien de détenus en leur sein me paraît, ajoutait-il, être à la limite de l’acceptable et à la limite de la dignité humaine. »
Une description de l’état désastreux de la prison des Baumettes par le contrôleur général
Il est très utile, de temps à autre, de lire le journal officiel...
Recommandations du Contrôleur général des lieux de privation de liberté du 12 novembre 2012 prises en application de la procédure d’urgence et relatives au centre pénitentiaire des Baumettes, à Marseille, et réponse de la garde des sceaux, ministre de la justice, du 4 décembre 2012
Journal officiel (JORF) n°0284 du 6 décembre 2012
texte n° 123
►http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000026729330&dateTexte=&
Le constat dressé par la vingtaine de contrôleurs qui ont visité, du 8 au 19 octobre, le centre pénitentiaire des Baumettes, à Marseille, fait apparaître, sans aucun doute, une violation grave des droits fondamentaux, notamment au regard de l’obligation, incombant aux autorités publiques, de préserver les personnes détenues, en application des règles de droit applicables, de tout traitement inhumain et dégradant.
On en parlait ce matin sur France info
Pas de lumière, pas de chasse d’eau, pas de cloison d’intimité, réfrigérateur infesté de cafards, des cloportes, pas d’eau chaude, pas de placard, pas de quoi s’asseoir, pas de table... C’est ainsi que deux détenus décrivent leur cellule dans ce rapport, une description « dont la véracité a été vérifiée par le contrôle général. »
Au total, sur 98 cellules visitées, seules neuf n’ont pas fait l’objet d’observation. Ajoutons pour complèter ce tableau que 3 à 5 douches seulement sur 10 fonctionnent.
Mais cette dénonciation de l’insalubrité et de la vétusté n’est qu’une partie de ce rapport qui critique également la surpopulation - pour 1190 places, 1769 personnes présentes au 1er ctobre 2012 soit un taux d’occupation de 145% - et la violence, « reflet de la vie marseillaise et de ses quartiers nord. »
►http://www.franceinfo.fr/justice/rapport-sur-la-prison-des-baumettes-infection-de-cafards-surpopulation-et
Prison des Baumettes : « Cellules sans fenêtre, rats, violence... » - Le Nouvel Observateur
►http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20121206.OBS1687/prison-des-baumettes-cellules-sans-fenetre-rats-violence.html
Sur France Inter, ils ont parlé du détenu dont le robinet était cassé et qui a dû puiser sa flotte dans les chiottes pendant 3 mois.
@klaus, voila, les vendeurs de meubles sont en toile de fond, et le sujet des conditions de vie en prison est là.
J’étais naïvement persuadée que cette problématique était partagée par tout être digne d’humanité, qu’il soit de droite ou de gauche, cela dépassait forcément ces clivages. Les conditions de vie et de privations en prison, n’est-ce pas très révélateur de la société que nous crééons ? N’est-ce pas justement là le noyau sur lequel il faudrait repenser notre vivre ensemble ? Mais non, lorsque j’aborde le sujet on me rétorque souvent que je n’ai pas à me préoccuper du confort de ceux qui sont punis. On en revient donc toujours à cela, le surveiller et punir. Pourtant imposer la souffrance à un autre être humain sans s’y opposer fait de nous des monstres. Dans ce cas, la barbarie du reste de la société est évidente et coule de cette source du non-dit.
Alors ce n’est pas possible de considérer que nous vivons dans une société évoluée dont nous voudrions faire perdurer le modèle.
Prière de montrer main blanche et dument autorisée
L’utilisation de badgeuses biométriques reposant sur la reconnaissance du contour de la main et permettant de gérer les horaires des salariés nécessite désormais l’autorisation de la Cnil.
Comme si il y avait besoin de ça pour gérer les horaires et la restauration....pour traquer les fumeurs/-meuses, celles et ceux qui vont trop souvent pisser ou niquer dans les toilettes oui !
Nouvelle délibération de octobre 2012
►http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000026480077&dateTexte=&
Avant une information simple et la signature d’un « acte de conformité » par lequel la société s’engageait à protéger les données à caractère personnel, suffisait.
Maintenant la CNIL considère que ces badgeuses biométriques sont "un moyen disproportionné" si il s’agit de contrôler les horaires des salariés. Elle exige donc une autorisation préalable . Si elle ne répond pas dans les deux mois, la demande est réputée rejetée. Et en plus la délibération est rétroactive et les sociétés déjà équipées ont 5 ans pour se mettre en conformité.
On allait applaudir, mais.... il suffit aux société de dire que le dispositif est à usage exclusif de contrôle l’accès aux locaux et au restau d’entreprise et on revient à la procédure simplifiée.
Comment voulez vous que la CNIL améliore sa réputation avec des demi-mesures de ce type !
Nouveau décret du 31 mars : les hébergeurs tenus de communiquer aux autorités les données permettant de vérifier ou de retrouver le mot de passe
►http://www.generation-nt.com/hebergeurs-mots-passe-verification-retrouver-autorites-actualite-1563
Un hébergeur n’a plus l’obligation de conserver un mot de passe, mais il a l’obligation de fournir aux autorités les données permettant de le retrouver.
L’année dernière, un décret est venu préciser la loi pour la confiance dans l’économie numérique de juin 2004. Il portait sur les données des contributeurs à conserver pour communication éventuelle dans le cadre d’enquêtes judiciaires.
Les hébergeurs avaient ainsi l’obligation de conserver le mot de passe, les données permettant de le vérifier ou de le modifier dans sa dernière mise à jour. Un passage qui a été modifié. (…)
« Les hébergeurs ne sont donc plus tenus de conserver le mot de passe. Mais ils demeurent tenus de conserver et de communiquer aux autorités les données permettant de vérifier ou de retrouver le mot de passe (en pratique, les réponses aux questions secrètes) », explique le Conseil national du numérique.
D’après un ajout à l’article de PCInpact, il semblerait que les hébergeurs soient également tenus de communiquer les hash de mots de passe :
►http://www.pcinpact.com/news/69954-mot-passe-conservation-donnees-cnum.htm
Cette obligation de conservation va aussi et surtout concerner le hash du mot de passe, pas seulement les questions.
Le texte du décret du 31 mars :
►http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000025597103&dateTexte=&
Le g du 3° de l’article 1er du décret du 25 février 2011 susvisé est remplacé par les dispositions suivantes :
« g) Les données permettant de vérifier le mot de passe ou de le modifier, dans leur dernière version mise à jour ; ».
Je sais pas… bonne question !
Donc une parade intéressante si le provider openid est situé à l’étranger voire hors Schengen ?
euh oui certainement… les gens qui veulent éviter la police vont se fournir dans des #data_haven et des trucs chiffrés ; mais ça peut être intéressant aussi d’essayer de conserver quelques libertés sur notre territoire, pour le principe
Le gouvernement français vient de faire passer un décret obligeant les fournisseurs d’accès Internet (FAI) à pouvoir fournir le mot de passe de leurs abonnés aux autorités.
En conséquence de quoi les fournisseurs d’accès seront obligés de stocker les mots de passe en clair ce qui est contraire à toute bonne pratique de développement pour des raison évidentes de sécurité. On stocke une version hashée du mot de passe qui ne permette pas de le retrouver. Cette version hashée autorise seulement la vérification du mot de passe saisi.
Tout ça pour dire que ce gouvernement nous broute depuis des mois avec Hadopi et la responsabilité pour les usagers d’internet de sécuriser leurs connections et d’un autre coté oblige les fournisseurs d’accès à baisser sensiblement leur niveau de sécurité.
Donc quoi ??? on s’assoie sur Hadopi ? remarquez que je suis pour, mais franchement je préfère garder mon mot de passe secret.
#######
# LIEN #
#######
Décret n° 2011-219 du 25 février 2011 relatif à la conservation et à la communication des données permettant d’identifier toute personne ayant contribué à la création d’un contenu mis en ligne :
►http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000023646013&dateTexte=&
on me fait remarquer que ce ne sont pas que les FAI qui sont concernés par l’obligation de stocker « le mot de passe ainsi que les données permettant de le vérifier ou de le modifier, dans leur dernière version mise à jour » mais tous les hébergeurs de contenus.
4 bras m’en tombent. Encore une fois (je fais référence à l’article 4 de la LOPSSI 2 et ses cyberpedopornographes) on prétexte un danger légitimement reconnu pour mettre en oeuvre une loi liberticide qui ne résout rien par rapport à l’objectif officiel, voire peut être contre productive.
ici une piste de solution pour les développeurs qui ne voudraient pas trop s’embêter : ►http://twitter.com/bluetouff/status/42631586579091456