A Lyon, les bars de « gauchos » sont-ils devenus la cible des hooligans ?

/a-lyon-les-bars-de-gauchos-sont-ils-dev

  • A Lyon, les bars de « gauchos » sont-ils devenus la cible des hooligans ?
    http://www.rue89lyon.fr/2013/03/01/a-lyon-les-bars-de-gauchos-sont-ils-devenus-la-cible-des-hooligans

    Le mercredi 20 février, la veille du match d’Europa League entre Lyon et les londoniens de Tottenham, au moins une quarantaine de hooligans ont littéralement attaqué deux bars du Vieux-Lyon où se trouvaient les supporters anglais. Sept personnes ont été blessées, dont une a eu 42 jours d’ITT. Trois ultras de l’OL proches de la mouvance ultranationaliste ont été mis en examen.

    Dans la même semaine, trois autres bars des quartiers de la Guillotière (Lyon 7è) et de la Croix-Rousse (Lyon 4è), dont la clientèle est réputée à gauche, ont subi des actes de violence qui portent la marque de l’extrême droite.

    L’article parle de « hooligans » alors je m’interroge. Je connait peu les hooliganisme, mais est-ce que ca veut dire que pour Rue89Lyon, tous les hooligans sont des nazis ? Ceux de Tottenham étaient des hooligans aussi il me semble... j’ai l’impression qu’il y avait autre chose dans cette histoire d’agression qu’une histoire de foot. Pourquoi des footeux en voudraient-ils aux bars « de gauchos » ? Peut on être « gaucho » et supporter de foot ? Tout ceci me confusionne beaucoup !

    #le_paradis_des_fafs #confusionnisme #hooligans #Lyon

    • Les mouvements « ultras » sont souvent liés à la politique, mais ce n’est pas le message qui veut être mis en avant.

      http://www.krashzine.com/societe/35-les-tribunes-se-la-collent :

      Même si certains s’en défendent, la quasi totalité des groupes possède une coloration politique propre. Ainsi, les exemples des feu Boulogne Boys (Paris Saint Germain dissout en 2008) et des Irriducibili (Lazio Rome) catalogués à droite voire très très très à droite contrastent avec les USP (Sankt Pauli, Hambourg) rangés dans la catégorie antifa. A Bruxelles, pas de croix celtiques ni de croix gammés barrées mais un « Iris Clan » qui intrigue dans le contexte politique local. Plusieurs groupes flamands n’hésitent pas à arborer le lion des Flandres et à prôner ostensiblement la scission du pays. A l’opposé côté liégois, le coq wallon est mis en avant. S. nous assure pourtant qu’il n’y a « rien de politique là-dedans, c’est juste pour montrer notre fierté d’être Bruxellois. Un sticker qui a d’ailleurs été sorti avant même le début de tout ce bordel politique. Connaissant l’Irish Clan des Lutece Falco (ndlr : un groupe parisien du Virage Auteuil autodissout en 2010), on s’en est inspiré et on l’a tourné à notre sauce. » Une sauce et même une culture souvent montrée du doigt... Et merde on dirait une conclusion à la Bernard de la Villardière.