80 migrants sauvés par des pêcheurs en #Méditerranée
►http://www.lacite.info/sommaire-de-ledition-de-mai
#dessin_de_presse #migration #sauvetage #mourir_en_mer #mer
80 migrants sauvés par des pêcheurs en #Méditerranée
La jeunesse d’aujourd’hui est une « génération perdue » qui ne sait rien bricoler (Slate.fr)
▻http://www.slate.fr/story/96273/jeunesse-generation-perdue-rien-reparer
Contrairement à ce que peut laisser entendre l’expression de « digital native » (natif du numérique), Danielle George explique que la jeunesse, notamment en Grande-Bretagne, « est devenue une génération perdue qui ne peut plus réparer les gadgets et appareils » […] précisément parce que cette jeunesse est née dans un monde où des machines très sophistiquées pullulent tout en semblant facile d’accès et d’utilisation.
[…]
Manière également de faire prendre conscience aux générations plus âgées que l’hyper-connexion de leur cadette ne suffit pas pour que tous ses représentants deviennent des génies de l’informatique. Et qu’il est peut-être nécessaire de le prendre en compte dans l’éducation de cette génération.
[…]
Et ce n’est pas anodin : ni en matière d’éducation, ni en matière de consommation, ni en matière d’indépendance, voire de liberté individuelle. C’est par exemple l’un des débats majeurs qui fait suite aux révélations d’Edward Snowden : comment faire comprendre à tous, jeunes et moins jeunes, digital natives ou non, l’importance de garder en tête certains détails sur le fonctionnement des sites qui nous accompagnent chaque jour. En nous suivant parfois à la trace.
#éducation #TICE #NTIC #digital_native #natif_du_numérique #bricolage #DIY
on disait ça aussi de la génération précédente
Pas plus, c’est juste pas une découverte. La compétence technique sur déplace vers le logiciel, ou des notions un peu plus abstraites que la mécanique, c’est tout. Je dirais que c’est lié à la miniaturisation, non ?
Tiens tiens, la « #génération_perdue » d’@albertocampiphoto :
▻http://www.albertocampiphoto.com/la-generation-perdue
Les photos d’Alberto ont été accompagné par ce texte dans La Cité :
▻http://www.lacite.info/main/wp-content/uploads/2013/03/02_CITE_12_ABONNES.pdf
#jeunesse
@aude les compétences que tu cite, mes parents ne les avaient pas, je ne suis pas certaine que ca soit une question de génération mais je pense plutôt une histoire de ruralité vs urbanité.
Pour le vieux sujet des jeunes qui ne savent plus rien, on trouve déjà ce discours chez Socrate qui taille les jeunes qui savent plus rien.
voire ici ▻http://www.artiflo.net/2008/05/platon-socrate
Inscription babylonienne (plus de 3000 av.J-C) :
« Cette jeunesse est pourrie depuis le fond du cœur. Les jeunes sont malfaisants et paresseux. Ils ne seront jamais comme la jeunesse d’autrefois. Ceux d’aujourd’hui ne seront pas capables de maintenir notre culture. »
C’est vrai que les machines sont de plus en plus compactes et que faire une soudure dans un mini mp3 c’est pas aussi aisé que dans un vieux walkman mais de mon temps il n’existait pas d’asso de reparation DIY type ceci ▻http://repaircafeparis.fr/about
hihi merci pour le plussoiement @james
je repensait à cette phrase babylonienne que je viens de découvrir et j’aimerais bien la trouvé en cunéiforme ca serait bien classieux à glisser dans un de mes dessins. Bon je vais voire si le web peu me comblé à ce niveau.
je repasse si je trouve.
@lecoincoin
Lors d’ateliers en milieu scolaire, j’ai pris de plein fouet le fait qu’aujourd’hui les mômes de neuf ans pour la plupart ne savent pas faire un nœud. Où, quand ils le savent, comme ils n’en ont jamais ou presque l’emploi, ils ne savent pas qu’ils le savent.
Ils tchatent, tweetent, etc. et sont au fait de bien plus du monde des adultes que ma génération ne l’était à leur âge - mais nos mômes ne savent pas se servir de leurs mains pour nouer deux fils. Et pour cause : à quoi cela leur servirait-il ?
La juxtaposition de ce désapprentissage pratique de gestes qui jusqu’ici ou presque pouvaient passer pour un savoir faire commun élémentaire, quelque chose qui semblait devoir aller de soi lorsque l’on avait deux mains et dix doigts à sa disposition, et un peu moins aisément si l’on devait faire avec moins, avec la complexité de la très grande technicité de leur environnement le plus quotidien donne le vertige.
Je leur ai rappelé comment faire, ou leur ai dit qu’ils le savaient, mais pourquoi ?
Ils n’en auront pas plus besoin demain qu’hier.
sur les citations de ce texte babylonien et Socrate & co j’ai trouve cette discussion qui met en cause leur autenticité : ▻http://www.guichet-du-savoir.org/viewtopic.php?f=2&t=11216&view=print
Ou la génération des parents n’a plus rien à transmettre, en a perdu la mission.
Voir la préface du livre « Le monde d’hier » ▻http://seenthis.net/messages/326092
Moi ce que je vois à chaque fois, c’est que le truc babylonien, Socrate, etc (dont il faudrait déjà sourcer des preuves), servent à chaque fois à remettre en cause toute critique du Progrès, toute remarque montrant que tel ou tel savoir, telle ou telle compétence, était mieux connu avant, et surtout était réellement utile et le serait toujours aujourd’hui. Dès que ce genre de parole pointe le bout de son nez, on ressort ça pour dire « mais ça a toujours été comme ça »…
@rastapopoulos ces trucs babyloniens et sorcatiques sont en fait tout à fait faux, c’est ce qu’explique le lien que j’ai mis deux postes au dessus du tien. Il semble en effet que ces citations soient de la #pensée_toute_faite pour éviter de creuser le sujet.
Finalement on est peut être bien en plein #idiocratie
Il n’empêche que ce discours sur « les jeunes ne savent plus rien » me semble toujours marqué du sceau du « VieuxShnokisme ». C’est a dire que ca sous entend que les jeunes ne savent plus rien par rapport à la personne qui pose la question. Personne qui n’est pas jeune et se croie de fait plus maline que ces jeunes qu’elle désigne. Ca m’évoque une guerre des générations, les ainés qui dénigrent les jeunes comme pour marquer leur supériorité générationnelle et s’installer dans la domination âgiste. Et par rapport a la question du hardware il ne me semble pas typique de ma vieille génération de savoir bricoler dans les circuits électroniques. Il y a aussi que les bricoleurs non jeunes ont de l’expérience et parfois de la notoriété ce qui est moins le cas des jeunes et du coup les non jeunes ne savent pas ce que font les jeunes et ne considèrent pas comme du savoir ce qui est en cours d’acquisition.
Sourcer des preuves de Socrate ? .... Allons @rastapopoulos ... :-)
Le truc, c’est qu’à chaque fois que quelqu’un met un bémol sur une #étude_à_la_con, il y a toujours quelqu’un pour détourner le billet au profit de la critique du progrès... c’est presque hors-sujet... Mais bon, ce que j’en dis... ;-)
Je ne vois pas trop le hors-sujet vu qu’on parle précisément de différences entre périodes historiques, entre différentes générations. Clairement on parle de progrès ou ici plus précisément de regrès.
À te lire, toute étude est une étude à la con. Et ce n’est en fait pas faux : ce n’est que lorsque plusieurs études concordent, lorsque des choses sont reproduites, qu’on peut commencer à en tirer quelques conclusions.
Cela dit, il ne s’agissait même pas ici d’une étude, mais juste d’un avis personnel d’une ou deux personnes. Ce qui est intéressant aussi. Tout avis sur la société n’est pas censé être fait uniquement en tant que conclusion à une étude scientifique sur 12362 personnes avec tests en double aveugle.
J’ai bien envie de louer cet appartement dont toutes les fenêtres sont sur la façade Ouest. La question que je me pose, c’est à quel moment de la journée le soleil donnera sur cette façade ...
Goldsmiths Institute, Londres, mai 2014 : à la sortie d’une conférence, vu par hasard au détour d’un couloir pas trop fréquenté une émouvante et magnifique exposition de photo :
« l’espace et le regard », conversations avec Jean Mohr et Edward Saïd en Palestine.
Nirmal Puwar, professeur à Goldsmith écrit à propos de cette expo :
Edward Saïd était un grand admirateur du travail que faisait jean Mohr avec John Berger. En 1983, alors qu’Edward Said travaillait comme consultant pour les Nations unies, il suggéra que Jean Mohr photographie la vie quotidienne en Palestine dans l’idée d’organiser ensuite une exposition pour une conférence à Genève. L’ONU accepta la proposition, mais demandait en même temps qu’il n’y ait aucun texte qui accompagne les photos, à part les dates et les lieux des prises de vue...
Saïd et Mohr décidèrent alors de transgresser l’interdiction, et de travailler ensemble en « pleine interraction » (comme l’a formulé saïd lui même) : Saïd en tant que Palestinien souffrant de son exil, et Mohr comme photographe témoignant de la vie palestinienne d’une manière « non conventionnelle, hybride et fragmentaire ». Ils avaient alors baptisé l’exposition « Après le dernier ciel », et un livre fût publié en 1986.
Lorsque je suis rentré en contact avec Jean Mohr pour lui demander s’il était possible d’utiliser les clichés pour une exposition dans les locaux du Goldsmiths Institute, voici ce qu’il m’a répondu : "Le musée de la croix rouge et du croissant rouge possède un exemplaire de l’exposition, mais les photos sont dans un très mauvais état. Vous trouverez un deuxième exemplaire de l’expo à Jérusalem, et un troisième à Bruxelles, mais là encore, les images sont tellement dégradées qu’elles sont, je crois, inutilisables. Il faudrait faire de nouveaux tirages. Et oui, une expo à Goldsmiths serait une initiative formidable"
Jean Mohr nous a donc envoyé les fichiers des images, et nous avons décidé de les présenter côte à côte avec les textes d’Edward Saïd tirés du livre « Après le dernier ciel », ce qu’avait interdit l’ONU... Ainsi s’égraine au cours de l’exposition ds histoires de diaspora, de frontières, de déplacements forcés, de travail, de migrations.
Depuis les années 1980 et l’implacable oeuvre de dépossession et de colonisation, beaucoup des lieux photographiés par Mohr ont été détruit et/ou renommés.
https://dl.dropbox.com/s/hxhbsqrcl27b1gk/mohr1.jpg
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#palestine #occupation #colonisation #photographie #jean_mohr #edward_said
Je ne sais pas s’il y a un lien vers l’expo, mais ici un bel article paru dans @LaCité sur #Jean_Mohr :
▻http://www.lacite.info/jean-mohr-loeil-et-le-coeur
Il y a une présentation en anglais de l’expo ici ►http://www.gold.ac.uk/methods-lab
Mais je ne sais pas s’il y a des références sur l’expo complète qui a circulé un peu partout en Europe. En anglais, l’expo s’appelle « SPACE & GAZE ». Il n’y a à Goldsmiths, hélas, qu’une petite partie de l’expo. Le titre anglais du livre est « After the Last Sky ». ça peut peut-être aider...
Events: Representing Dispossession (presentation) and Space & Gaze: Conversations with Jean Mohr and Edward Said (exhibition) | Refugee Archives UEL
▻http://refugeearchives.wordpress.com/2014/01/27/events-representing-dispossession-presentation-and-space-
BRENNA BHANDAR + ALBERTO TOSCANO
Tues 28th Jan 2014, 5-7pm, RHB 143, Goldsmiths, SE14 6NW
‘After the Last Sky’ was conceived as an effort to redress the fact that, as Said put it, ‘to most people Palestinians have been visible as fighters, terrorists and lawless pariahs’. Negatively ‘over-represented’, yet in crucial respects invisible, the Palestinian experience of dispossession is here restored to its lived complexity, not allowing the violence of occupation to saturate the field of vision and blot out everyday life. In this presentation, we want to reflect on how, more than a quarter century after its publication, Said and Mohr’s collaboration can serve as a potent resource in addressing the politics and aesthetics of representing dispossession.
La présentation de l’intervention de Jean Mohr à Goldsmiths en Mars 2014.
Jean Mohr at Goldsmiths
https://dl.dropbox.com/s/mgrnlfkctg3lw5b/mohr7.jpg
« The photographer photographed » @Jean Mohr, Jerusalem, 1979.
Edward is still with us: Jean Mohr reflects on Edward Said in Palestine & After the Last Sky
Thurs 27th March 2014 5-7pm, inc. drinks reception with exhibition viewing.
Small Hall, Richard Hoggart Building, Goldsmiths, Lewisham Way. New Cross SE14 6NW
Free & Open Public Event, marking 50 years of Sociology at Goldsmiths.
In this public conversation, Jean Mohr will reflect on his collaboration with Edward Said on After the Last Sky, as well as on his wider oeuvre of work.
After the Last Sky came about after Jean Mohr was commissioned by the UN, on Edward Said’s recommendation, to take photos of some of the key sites in which Palestinians lived their lives. Because the UN allowed only minimal text (the names of places) to accompany the photographs, Said and Mohr decided to work together on an ’interplay’, as Said put it, of Said’s personal account of Palestinian suffering and exile and Mohr’s photographs – ’an unconventional, hybrid, and fragmentary [form] of expression’ - which they called After the Last Sky (1986). The Space and Gaze exhibition at Goldsmiths (September 2013 – July 2014) brings Mohr’s images and Said’s text from this seminal book together for the first time. Working against the grain of speeded up short durations in gallery spaces and the cultural sector more widely, we have chosen to live and converse with the images and texts for the longer duration of an academic year. Against the grain of the corporatization of the academy, the exhibition claims the space for an alternative writing on the walls of the university.
This is Jean Mohr’s second exhibition at Goldsmiths. His first, which was held in the 1970s, was titled Two portraits and a Story, and consisted of photographs of peasants in Haute Savoie, France. He is well-known for his many collaborations with John Berger, which include A Fortunate Man (1967), Art & Revolution (1969), A Seventh Man (1975), Another Way of Telling (1995) and John by Jean: fifty years of friendship (2014). More than 80 exhibitions have been dedicated to his photographic work worldwide. He has worked for numerous international organisations (UNHCR, ILO, JDC) and was ICRC delegate for the Middle East 1949-1950. In 1978 he was awarded the prize for the photographer who had contributed the most to the cause of human rights. Speaking of his position as a photographer he has stated: ’If I see a child drowning I can’t take a picture of the scene. I can lend a hand or grab a stick to remove the child.’ He has an interest in theatre and his large body of work also includes plasticine photography, usually in colour, as a reflection of formal experimentations in the art field.
This is the Annual Methods Lab Lecture.
To view the exhibition SPACE & GAZE: Conversations with Jean Mohr & Edward Said in Palestine visit the Kingsway Corridor at Goldsmiths, Richard Hoggart Building, University of London, Lewisham Way, New Cross. SE14 6NW. Times: on until July 2014, Mon-Sat 8am-9pm, Sun 9.30am-6pm. Free.
Jean Mohr a aussi fait un travail photographique sur #Camarada, centre d’accueil et de formations pour femmes migrantes...
Bientôt un billet sur @visionscarto sur Camarada, n’est-ce pas, @reka ?
Exposition de photographies
Cette exposition est mise en place par le service de la communication audiovisuelle (HETS-savi) de la Haute école de travail social de Genève en collaboration avec l’Association Camarada qui fête, cette année, ses 25 ans d’existence. C’est dans le cadre des divers évènements organisés pour cet anniversaire que le savi a apporté sa contribution dans le cadre de ses prestations de services.
Après un passage à La Comédie de Genève, cette exposition de photographies Camarada – Planète femmes aura lieu dans l’« Espace Galerie » de notre site de formation HES, du 28 avril au 30 mai. Cet espace sera donc réservé au magnifique travail photographique de Jean Mohr durant cette période. Ce sera également l’occasion pour les enseignant-e-s d’apporter des contributions aux étudiant-e-s, de favoriser des échanges dans divers modules de cours HES autour du thème de l’intégration des migrant-e-s en Suisse et en Europe (près d’un million et demi d’étranger-e-s vivent en Suisse, soit 21 % de la population).
Texte de Jean Mohr pour cette exposition :
D’une part, il y a des femmes en provenance des quatre coins du monde, avec un point commun : elles se retrouvent à Genève, un peu perdues, piégées en quelque sorte, avec des problèmes de langue et de coutumes locales.
D’autre part, des femmes, souvent bénévoles, qui vivent et travaillent dans cette cité à la fois calviniste et internationale, et qui ont pris la décision un jour de venir en aide à ces migrantes en leur consacrant une partie de leur temps.
Et cela, en dehors de tout cadre politique ou religieux.
C’est ça le petit miracle « Camarada ».
Pour fêter le 25ème anniversaire de cette « institution », on m’a invité à réaliser un reportage photographique sur cette rencontre entre deux mondes, apparemment antinomiques.
Plaidait en ma faveur :
• mon âge respectable (figure du père)
• mon enfance à Genève en qualité d’étranger (bien que natif de la ville)
• mon parcours professionnel qui m’a permis de connaître la plupart des pays dont sont originaires les femmes du Centre.
C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai réalisé ce reportage photographique, à la fois comme témoin et comme complice. –– Jean Mohr
Le livre « planète femmes » tiré de l’expo :
@cdb_77 Yes ! maintenant que je suis rangé des voitures, c’est au programme :)
Ma lettre ouverte à Kaveh Bakhtiari sur son film L’Escale :
Le temps d’une escale à Athènes
▻http://www.lacite.info/le-temps-dune-escale-a-athenes
sur le film, v. aussi : ►http://seen.li/33z3
#open_access #articles_de_presse #presse #open_source
Les couvertures :
« Le cinéma post-soviétique est le reflet d’une société écartelée entre pessimisme et espoir » | La Cité
▻http://www.lacite.info/le-cinema-post-sovietique-est-le-reflet-dune-societe-ecartelee-entre-pessim
Signalé par l’infatigable @cdb_77
Elena Hazanov, réalisatrice suisse d’origine russe, crée à Genève et à Lausanne le premier festival des films « de Russie et d’ailleurs ». Une vitrine qui veut transmettre une autre image que celle véhiculée par les médias.
Photo : Alberto Campi
Propos recueillis par Fabio Lo Verso
Depuis une vingtaine d’années, les films russes ou venant d’anciennes républiques soviétiques se fraient un chemin international et sont présentés dans les festivals les plus prestigieux, Cannes, Venise, Berlin, où il n’est pas rare qu’ils remportent les premiers prix.
« Mais pourquoi ne trouvent-ils pas leur chemin jusqu’en Suisse ? » La question taraude depuis longtemps la réalisatrice suisse d’origine russe Elena Hazanov, qui fréquente assidûment les circuits cinématographiques mondiaux. Elle décide alors de créer le festival Kino, première vitrine helvétique du cinéma « de Russie et d’ailleurs », dont l’édition inaugurale a lieu du 21 au 29 septembre.
Des films produits en Russie, mais aussi en Ukraine, au Kazakhstan, en Géorgie, en Estonie, en Lituanie ou encore en Azerbaïdjan, seront projetés à Genève et à Lausanne. Douze longs métrages de fiction réalisés entre 2011 et 2012 ont été sélectionnés pour la compétition. Entretien avec une artiste pragmatique et lucide.
La #Suisse rend à l#’Argentine le compte #UBS de Carlos #Menem
Le Tribunal fédéral clôt un dossier qui défraye la chronique judiciaire depuis 2001. La justice argentine est ainsi autorisée à analyser tous les mouvements du compte ouvert en Suisse par l’ex homme fort de Buenos Aires, qu’on soupçonne d’avoir touché un pot-de-vin iranien et des rétrocommissions françaises.
▻http://www.lacite.info/la-suisse-rend-a-largentine-le-compte-ubs-de-lex-president-menem
« Dans le monde, près d’un milliard de personnes souffrent d’un handicap »
Maria Soledad Cisternas Reyes est la nouvelle présidente du Comité de l’ONU pour les droits des personnes handicapées.
▻http://www.lacite.info/dans-le-monde-pres-dun-milliard-de-personnes-souffrent-dun-handicap
La Suisse dans la constellation européenne du gaz
Un consortium helvético-norvégien est en lice pour construire un gazoduc reliant la Turquie à l’Europe. L’envers du décor montre les intérêts croisés entre les producteurs suisses et la politique énergétique de la Confédération.
▻http://www.lacite.info/la-suisse-dans-la-constellation-europeenne-du-gaz
Contre le dogme du « cloud »
Le projet Dead Drops milite pour décentraliser le partage des informations.
A l’âge de la mondialisation et de la centralisation des données — notamment à travers le cloud, ce « nuage » qui réunit tous les fichiers sous un même hébergeur —, un internaute réfractaire, l’artiste berlinois Aram Bartholl, a lancé, il y a trois ans, son projet Dead Drops comme un cri de rébellion contre la régulation du partage de l’information.
Le projet, que l’on peut traduire par « boîte aux lettres morte », s’inspirant d’un procédé utilisé par des espions pour s’échanger des informations sans se rencontrer, consiste à installer une clé USB dans un lieu public — coffrée dans un mur ou des marches d’escalier, l’aspect le plus important étant sa facilité d’accès, l’utilisateur devant être mis en condition de l’atteindre sans difficulté.
Ensuite, il n’y a plus de règles : il incombe à ceux qui accèdent au périphérique d’ajouter et de prendre ce qu’ils désirent, que ce soit des images, des films ou de la musique ; peu importe, car le concept du projet est de créer un réseau inaccessible via le web, et donc anonyme et sans restrictions.
Alors qu’aucun site internet n’est à l’abri du piratage et donc du vol de données, les clés Dead Drops, auxquelles il est possible d’accéder uniquement en y connectant un ordinateur portable, font preuve d’une sécurité digne du nom que le projet emprunte : il est littéralement impossible de savoir ce qu’elles contiennent sans se rendre sur place et télécharger les données.
TROIS EMPLACEMENTS A GENEVE
Il existe désormais plus de mille clés disséminées à travers le monde, dans des pays aussi peu reliés à l’internet que le Ghana (4,2% de la population) et le Sénégal (17,5%), dont les périphériques installés renferment des secrets peut-être modestes, mais certainement très bien gardés.
Ce succès planétaire est rendu possible par l’extrême simplicité du processus ; il n’existe en effet aucune organisation propre au projet, chacun étant invité à installer sa propre clé puis à indiquer son emplacement et sa capacité de stockage sur le site conçu à cet effet par Aram Bartholl : www.deadrops.com.
Grâce à l’aide de nombreux sympathisants bénévoles, Dead Drops a fait ses humbles débuts avec deux clés USB installées à New York en octobre 2010. Il a ensuite rallié à sa cause de nombreux adhérents.
Il étend aujourd’hui ses ramifications jusqu’en Suisse, où l’on peut trouver quelque trente clés plantées dans des endroits divers, dont trois ayant élu domicile à Genève, l’une à la rue des Maraîchers 11, l’autre à la rue des Savoises 12, la troisième au numéro 1 du chemin du Château de Bellerive.
On y trouve les fichiers que les internautes rebelles souhaitent partager : des films piratés, des fonds d’écran, etc. Certains y déposent aussi des documents moins « conventionnels », comme des plans de circuits imprimés ou des pièces de théâtre.
Le contenu est régi par l’utilisateur, et bien qu’il ne soit pas exclu qu’un « vandale » décide d’effacer toutes les données d’une clé, ou d’y injecter un virus, c’est la première fois que le dogme du cloud est attaqué frontalement pour son caractère centralisateur.
Et ce, au nom de l’idéal de la libre circulation des informations.
Fred Tassin