▻http://next.liberation.fr/cinema/2018/08/17/bad-lieutenant-fait-son-coke-back_1673166
Reprise en salles du trip déglingué et rédempteur de #Harvey_Keitel, film charnière pour #Abel_Ferrara.
#bad_lieutenant
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Reprise en salles du trip déglingué et rédempteur de #Harvey_Keitel, film charnière pour #Abel_Ferrara.
Manal Issa, candeur nature
Par Julie Brafman — 10 mai 2018 à 20:06
▻http://next.liberation.fr/cinema/2018/05/10/manal-issa-candeur-nature_1649249
Dans l’inépuisable série des hasards qui mènent au tapis rouge, cette histoire-là est savoureuse : une élève de l’Institut des sciences et techniques de l’ingénieur à Angers (Istia) est repérée sur Facebook par une réalisatrice insatisfaite des castings. Elle devient actrice, est nommée révélation aux césars, ne s’arrête plus de tourner. « C’était une photo banale, je faisais un câlin à un arbre, rigole Manal Issa. Quand j’ai reçu le message du producteur, je me suis dit "c’est bizarre" et puis "bon, j’essaie". » Comme un clin d’œil, le film était intitulé Peur de rien… Trois ans plus tard, elle est à Cannes pour Mon Tissu préféré de la réalisatrice syrienne Gaya Jiji. Elle campe Nahla (rôle pour lequel elle a pris 12 kilos « en m’empiffrant de chocolat »), une jeune femme syrienne secrète et renfrognée, qui erre entre fantasmes d’ailleurs et désir de rien.
« On pourrait penser que c’est prétentieux mais quand j’ai lu le scénario, je me suis dit qu’il n’y avait que moi pour faire ce rôle. Il est tellement intérieur, tellement différent de ce qu’on voit au cinéma. Nahla n’a de comptes à rendre à personne, elle s’en fout. » Nahla, c’est une moue boudeuse entourée de deux joues rondes, des robes aux couleurs fanées et peu de mots. Manal Issa est l’inverse : fluette et dynamique, rigolote et un peu paumée.
Publié le 16 mai 2018 à 13h25 | Mis à jour le 16 mai 2018 à 13h25
Manal Issa soutient Gaza sur le tapis rouge à Cannes
« Stop the attack on Gaza » : la photo de la Libanaise Manal Issa brandissant une affiche de soutien aux Palestiniens sur le tapis rouge cannois faisait parler d’elle mercredi, même si l’actrice a refusé de commenter son geste.
« Elle ne souhaite pas s’exprimer car elle veut attirer l’attention sur Gaza et pas sur elle-même », a indiqué à l’AFP l’entourage de l’actrice, au lendemain de son geste sur le tapis rouge, lors de la montée des marches pour Solo, le dernier opus de Star Wars.
Au pied des marches du Palais des festivals, Manal Issa, 26 ans, a déplié une grande feuille de papier blanche, avec en rouge ce message : « Stop the attack on Gaza !! » (« Arrêtez l’attaque sur Gaza »). Une référence aux près de 60 manifestants palestiniens tués lundi, dans de violents affrontements entre soldats israéliens et Palestiniens, le même jour que l’inauguration de la nouvelle ambassade américaine, déménagée de Tel Aviv à Jérusalem.
Du vrai Godard
▻https://lundi.am/Du-vrai-Godard
Mercredi 9 mai à 18h, nous publiions un court-métrage intitulé « Vent d’Ouest » et attribué à Jean-Luc Godard. Très rapidement, le film de 5 min en soutien à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes faisait le tour des réseaux sociaux et suscitait l’enthousiasme, tant chez les cinéphiles fans du maître que chez les militants écologistes touchés par cette prise de partie. Si dans les années 60, certains de nos prédécesseurs estimaient que le cinéaste était « le plus con des suisses pro-chinois », en 2018, c’est son (...)
« ▻http://next.liberation.fr/cinema/2018/05/09/vent-d-ouest-contre-programmation-surprise-a-la-godard_1649049 »
« ▻https://www.lesinrocks.com/inrocks.tv/video-vent-douest-le-court-metrage-surprise-de-jean-luc-godard-en-soutie »
« ▻https://www.vanityfair.fr/actualites/videos/un-court-metrage-inedit-et-engage-de-jean-luc-godard-devoile/34377 »
« ▻https://www.youtube.com/watch?v=J00IVFS_u3A
A la Cinémathèque, le cinéaste Sharunas Bartas gardé à l’abri de ses accusatrices - Culture / Next
▻http://next.liberation.fr/cinema/2018/01/26/a-la-cinematheque-le-cineaste-sharunas-bartas-garde-a-l-abri-de-ses-
Après la polémique Polanski, l’institution s’est à nouveau distinguée en coupant court à toute question gênante au maître lituanien, mis en cause pour agression sexuelle par deux actrices.
Mais voilà que le 19 janvier, toujours à la Cinémathèque, lors d’un échange avec le public, une question est posée frontalement à Sharunas Bartas, qui reste de marbre. Une spectatrice commence par les remercier, lui et ses pairs, pour leurs réflexions sur la censure en Russie. A propos de paroles étouffées, elle demande à Bartas s’il a l’intention de répondre aux accusations d’agression sexuelle de deux jeunes femmes - l’une des deux, Paule Bocculaite, a été indemnisée d’une somme dérisoire après qu’il l’a bombardée d’une télé et poursuivie, en voiture, dans la forêt, a-t-elle relaté en Lituanie. Le micro est alors immédiatement repris. « On est ici pour parler de cinéma. Y a-t-il quelqu’un qui a une vraie question sur le cinéma à poser ? » Rideau et perplexité, vis-à-vis de la position de la Cinémathèque, qui choisit d’inviter Bartas mais de le maintenir dans une bulle et d’interdire tout ce qui pourrait la briser - comme si le cinéma et ceux qui le font étaient étanches au monde.
L’autre accusatrice, Julija Steponaityte, est à Paris, où Libération l’a rencontrée. Elle n’a pas été conviée à la Cinémathèque, alors que celle-ci a choisi son visage dans Summer d’Alanté Kavaïté pour affiche du cycle en guise d’argument publicitaire. Elle ne s’est pas même sentie suffisamment « bienvenue » pour acheter un billet. En effet, depuis qu’elle a relaté ce qui lui est arrivé, en novembre sur Facebook, la jeune femme fait l’objet d’un déferlement de haine relayé par une part influente de l’intelligentsia lituanienne. « Des émissions de télé me sont consacrées où des "experts" se livrent à une analyse de mon cas et utilisent des posts de mon ex-petit ami pour dire que j’ai plein d’amants ! En 2018 ! »
Julija Steponaityte aurait apprécié des excuses de Bartas ou, du moins, qu’il admette l’abus de pouvoir. La hargne qui s’est développée contre elle en Lituanie lui paraît « un signe envoyé à toutes celles qui aimeraient réagir contre une agression sexuelle ».
Car ce n’est pas sa « petite histoire » qui est en jeu, explique-t-elle. Et c’est la raison pour laquelle elle ne peut pas accepter le « soutien » de la Cinémathèque au silence de Sharunas Bartas, car cet appui revient à « gommer l’effort des Lituaniennes pour sortir de la domination masculine ». Elle ajoute : « Même Woody Allen s’exprime ! En ne disant rien, Bartas laisse croire que son statut d’artiste le rend supérieur à ses propres actes et que la blessure des femmes n’est rien. » Quant à la direction du Centre du cinéma lituanien, elle refuse de prendre position tant que le cinéaste ne se sera pas exprimé. « Son mutisme le rend inattaquable, et offre donc un exemple à suivre pour tous les autres agresseurs. »
« On reste dans l’ombre, de peur d’être immolée à la place de l’agresseur » - Culture / Next
▻http://next.liberation.fr/cinema/2017/11/17/on-reste-dans-l-ombre-de-peur-d-etre-immolee-a-la-place-de-l-agresse
Quoi de neuf dans le milieu du cinéma français, un bon mois après l’affaire Weinstein et le mouvement « Balance ton porc » ? Quelles réflexions ? Quelles prises de conscience ? Force est de constater qu’à part Léa Seydoux, peu d’actrices ont dénoncé publiquement le sexisme qui y règne. Est-ce une bonne nouvelle ? Le signe que tout va bien ? Ou que dans un pays où la politique des auteurs demeure - et c’est tant mieux -, l’omerta est plus lourde ici qu’ailleurs, et les révélations plus difficiles à assumer ? Retour avec Isabelle Adjani et Léa Forestier, avocate.
Peu d’actrices ont témoigné du sexisme dans le milieu du cinéma en France. Pourquoi ?
Isabelle Adjani : Les abus ne sont pas moins nombreux ici qu’ailleurs, mais à ma connaissance, il n’existe pas de producteur qui dispose d’un pouvoir tentaculaire analogue à celui d’Harvey Weinstein : il détenait toutes les clés du silence. En France, certaines actrices restent dans l’expectative prudente. Elles ne sont pas sûres que leur parole soit sans conséquence sur leur carrière si elles s’approchent d’un peu trop près de la révélation de tout ce que le milieu du cinéma refoule depuis tant d’années : on fait la lumière sur une partie des faits tout en restant dans l’ombre de peur d’être immolée… à la place de l’agresseur…
Pourquoi ne pas utiliser les tribunaux quand on veut que justice soit faite ?
Léa Forestier : Aujourd’hui, quand une femme porte plainte pour agression sexuelle, elle a toutes les chances que sa parole soit classée sans suite. C’est la plupart du temps parole contre parole et le doute profite toujours à l’accusé, ce qui est une bonne chose. Mais cela signifie tout de même qu’une fois sur deux, la plainte est vouée à l’échec. Et quand il y a une suite, il y a une marginalisation de fait dans le travail. Je suis en désaccord avec ma consœur Marie Dosé qui prône un exclusif recours à la loi en cas d’agression sexuelle, car à supposer qu’un tel recours aboutisse, quelle est la valeur d’une condamnation si elle ostracise la personne de son milieu professionnel ? J’ai eu une cliente violée par un personnage éminent. J’ai monté le dossier avec elle, mais j’ai dû la prévenir que la vérité médiatique allait être une déferlante qui annihilerait toute vérité judiciaire en lien avec son intimité. Et qu’elle allait se retrouver avec le scotch du capitaine Haddock qui l’empêcherait d’être autre chose que « la violée de mister big ». Elle a décidé de ne pas poursuivre. Les autres femmes violées par cet homme étaient comme elle, sous une forme d’emprise : il y a une relation de confiance, puis un viol…
Comment démontre-t-on une agression sous emprise ? Léa Seydoux dans le Guardian évoque combien il est compliqué de se défaire de prédateurs sexuels avec lesquels on travaille et qu’on admire par ailleurs…
Léa Forestier : La prédation sexuelle s’accompagne d’une tentative de convaincre l’autre. Il s’agit rarement d’un homme dans une ruelle obscure qui vous saute dessus en vous disant « je veux te violer et si tu n’es pas d’accord je te viole quand même ». Mais d’une relation où toutes les décisions auront des conséquences sur votre vie immédiate.
Dans ce cas, comment s’apprécie le consentement ?
Léa Forestier : Le droit considère qu’un rapport n’est pas consenti s’il n’est pas souhaité au moment de l’acte. Et il n’y a pas de droit de repentir. Or comment analyser le consentement au moment M, si la personne est sous une forme d’emprise ? Le consentement relève du sentiment. Il peut y avoir un jeu de séduction, et un viol à la suite d’un jeu de séduction.
Isabelle Adjani : Les femmes qui ont dit avoir des relations consenties avec Weinstein sont très courageuses. Je ne supporte pas la moralisation là-dessus. Chacun son mode de survie. Quiconque a eu un rôle dans un film important aux Etats Unis a croisé Weinstein. Je l’ai rencontré en 1989, lors de la campagne pour les oscars de Camille Claudel de Bruno Nuytten, j’étais nominée dans la catégorie « meilleure actrice », mais la distribution américaine était assurée par Sony Classic, pas par Miramax. Weinstein m’avait simplement dit : « Tu n’auras rien car ce n’est pas moi qui ai acheté le film. Si tu m’écoutes dans l’avenir, je t’aurai un oscar. » Son besoin de dominer s’exprimait constamment.
Est-ce uniquement la crainte d’être blacklisté qui muselle ? Pourriez-vous analyser comment fonctionne cette fameuse zone grise ?
Isabelle Adjani : Cela suscite effectivement beaucoup d’ambivalence quand, par exemple, on explique à une jeune actrice que le cinéaste a absolument besoin d’être amoureux d’elle, voire de coucher avec elle, pour savoir la filmer comme jamais. Et que d’ailleurs, pour favoriser le rapprochement, on s’empresse de lui donner une chambre d’hôtel adjacente à la sienne, quand le tournage est loin de tout. On retrouve cette injonction à entretenir la séduction dans les biographies d’actrices qu’on aime le plus au monde, de Marlene Dietrich à Isabella Rossellini, en passant par Louise Brooks. Ça fait partie de la mythologie du cinéma, à laquelle je suis évidemment très sensible. Mais sur ce fond-là, on va persuader la comédienne, pleine de gratitude, de ne pas dissiper l’ambiguïté. Parce que son refus pourrait stériliser le regard du metteur en scène ou l’intérêt du producteur. Avoir besoin de rêver sur cet obscur objet du désir qu’est l’actrice, ça voudrait dire « transgression open-bar » ? Comme tout le monde, il m’est arrivé de me retrouver dans des tournages où une violence sourde se manifestait, et il s’agissait de la contourner sans mot dire.
En quoi est-ce problématique ?
Isabelle Adjani : J’ai commencé très jeune à mal supporter cette injonction à séduire qui me plaçait en porte-à-faux et je me souviens de l’empressement d’un cinéaste, que par ailleurs j’admirais. Ce qui m’a aidée à ne pas succomber au charme de cet homme, qui incarnait tout de même ma fascination pour le cinéma, fut de savoir que d’autres comédiennes avaient fait une dépression après avoir été congédiées à la fin du tournage. En somme, elles n’avaient pas anticipé qu’elles ne seraient son fantasme que le temps d’un film, utile pour le grand œuvre, sans existence au-delà. Certes, il n’y a pas de harcèlement apparent, juste la manipulation classique d’un pur séducteur. Et pourtant, dans pareille situation, où une jeune actrice n’est pas libre d’opposer un refus frontal, le malaise existe car elle ne peut plus être elle-même. Une actrice au travail est à psyché ouverte, elle a besoin d’être préservée contre tous les petits crimes dont on dit que « ce n’est pas un crime ». Evidemment, il n’y a pas de crime quand un comédien met sa langue dans votre bouche lors d’une prise, lorsque vous lui avez explicitement demandé de ne pas le faire. Et pourtant. Combien de fois les actrices qui ont été catégoriques sont estampillées difficiles, voire ingérables ? Toutes les comédiennes le savent. Donc elles essaient d’échapper subtilement au danger si elles en ressentent un. C’est un conditionnement.
Quelles sont les conséquences d’une résistance ?
Isabelle Adjani : On se fait insulter devant l’équipe, malmener, ce qu’on propose est dénigré. On vous demande des choses qui vous mettent en danger. En France, on a tendance à célébrer ceux qui ne savent pas diriger sans humilier. Ça remonte à loin. Sans le sadisme de Clouzot, aurait-on reconnu à Bardot un talent d’actrice ? Diriger une actrice ne devrait pas signifier la dominer. Vive les actrices qui réalisent des films, qui écrivent, qui coproduisent. Et qui contribuent à rendre les rapports dans le cinéma moins archaïques.
Qu’est-ce qui fait qu’un acte est traumatisant ou qu’il glisse sans atteindre ?
Isabelle Adjani : La relation qu’on a à l’abus est étroitement liée à notre éducation, au droit qu’on nous donne ou pas, enfant, d’exister. Des tas de moments de gênes et d’intrusion se sont accumulés, qui ont fait écho aux interdits de se défendre pour une fille, selon les préceptes de mon père. Il m’est arrivé de refuser des projets qui m’intéressaient à cause de gestes qui m’ont pétrifiée, alors qu’ils peuvent être bénins pour d’autres. J’ai encore en mémoire un déjeuner où un metteur en scène russe a attrapé ma main en la serrant si fort que je ne pouvais plus la retirer. Il a mis mon index dans sa bouche, en se mettant à le sucer, longuement. Je lui ai écrit un mot longtemps après : « Andreï, je voulais vous dire que si je n’ai pas fait la Mouette avec vous, c’était à cause de ce déjeuner et parce que vous avez mis mon doigt dans votre bouche. » Lui écrire noir sur blanc était nécessaire pour me faire justice. Oui, j’ai pu refuser de tourner avec des cinéastes hors pair parce que j’avais peur d’eux. Un producteur, qui à l’époque rayonnait, se comportait avec moi en dominateur machiste sur un film qu’il produisait. Il fallait fuir ses avances. Je lui ai refusé l’entrée d’une fête que j’organisais. Il m’a dit : « Ma petite, tu le payeras. » Et effectivement… Hervé Guibert avait écrit un scénario autour de cette histoire. Autre exemple : un cinéaste claquait des poppers sous mon nez après avoir dit moteur. Je ne pouvais pas ne pas respirer. C’était de l’ingestion de drogue contre mon gré, je sentais mon rythme cardiaque s’accélérer.
Dans toute autre profession, il est possible de porter plainte contre quelqu’un qui vous drogue. Que s’est-il passé ?
Isabelle Adjani : J’étais prise dans le tournage, je n’avais pas mon mot à dire. Il n’y a pas de recours dans des situations pareilles. Au théâtre, j’étais jeune, je me suis retrouvée face à un grand comédien devenu plus qu’harcelant pour tenir son rôle d’homme désiré et dont les agissements ont fini par me rendre malade pour de bon. Les représentations ont dû être arrêtées et je n’ai pas pu raconter pourquoi. J’ai laissé les rumeurs faire leurs basses besognes. Une actrice qui renonce et s’écroule, il n’y a rien de pire pour sa vie professionnelle.
Que pensez-vous de ces contrats de non-harcèlement que des studios hollywoodiens font signer avant les tournages ?
Léa Forestier : On voit que ça marche ! Cyniquement, les producteurs s’assurent ainsi que la responsabilité ne leur retombe pas dessus en cas de problème. Ça n’empêche pas le délit, mais ça évite les poursuites. Et c’est particulièrement hypocrite, car ce sont les mêmes gens qui font signer les contrats et qui sont susceptibles d’agressions sexuelles. Weinstein en a lui aussi très probablement fait signer. Les hommes de pouvoir aiment le pouvoir, aiment la transgression et plus encore l’impunité dans la transgression. De façon générale, les codes de conduite au travail posent un cadre, mais ne règlent rien. #BalanceTonPorc nous force à nous questionner sur la culture du machisme qui innerve encore le monde du travail. Si les femmes en sont majoritairement les victimes, force est de reconnaître qu’elles en sont aussi partiellement les gardiennes. La domination est moins une affaire de genre que d’idéalisation du pouvoir.
Que vous inspirent les manifestations contre la rétrospective de Polanski à la Cinémathèque ?
Léa Forestier : C’est confondre l’œuvre et la personne, et dénier aussi bien à l’accusé qu’à sa victime le droit à l’oubli pour une affaire qui date de quarante ans. J’adore l’œuvre de Céline mais l’homme me donne la nausée.
Isabelle Adjani : Je rejoins la démarche collective féministe, qui attend une reconnaissance du préjudice. Mais ces violences subies peuvent amener les victimes à être différentes dans leur façon de vivre « avec ». Depuis des dizaines d’années, Samantha Geimer a expressément exigé l’arrêt des procédures aux Etats-Unis et répété que l’obsession d’un juge corrompu et la médiatisation du procès ont détruit sa vie. Cela a-t-il un sens de manifester contre cette rétrospective si ça ne procure aucune réparation, y compris symbolique, à la victime ? Cela ressemble à une double peine… Le droit à l’oubli doit exister pour l’accusé s’il a reconnu son délit et purgé sa peine (on oublie systématiquement de dire que Roman Polanski a fait de la prison aux Etats-Unis et en Suisse), parce que la victime, elle, même si elle pardonne, n’oublie pas.
#cinema #culture_du_viol #exception_française
Cinémathèque : des féministes s’opposent à la rétrospective Polanski - Culture / Next
▻http://next.liberation.fr/cinema/2017/10/24/cinematheque-des-feministes-s-opposent-a-la-retrospective-polanski_1
Contactée par Libération, la Cinémathèque française fait savoir que la rétrospective « est évidemment maintenue ». « Un communiqué dénonçant les tentatives de censure sera publié dans la semaine », précise par mail et, sans plus de précision, le service presse, en citant le directeur général de la Cinémathèque Frédéric Bonnaud. Dans le Figaro, il justifiait : « Il n’y a aucune provocation de notre part. Nous ne nous substituons à aucune justice. » « La programmation se fait un an à l’avance », précisait également le DG à propos du calendrier inopportun.
Au début de l’année, Roman Polanski avait renoncé à présider la cérémonie des césars, après un appel au boycott et une pétition lancée par des militantes féministes, ainsi que des critiques émises notamment par la ministre des Droits des femmes de l’époque, Laurence Rossignol. De son côté, la Cinémathèque avait déjà été accusée de sexisme pour ne mettre que rarement à l’honneur les réalisatrices féminines. Selon un article de Buzzfeed publié en février, l’organisme n’a consacré que six rétrospectives à des femmes réalisatrices depuis septembre 2005. Aucune exposition n’a jamais été consacrée à une femme. « Ce n’est que le reflet de l’histoire du cinéma mondial, qui a été incroyablement machiste », avait défendu à l’époque Frédéric Bonnaud.
Le soliloque du dominant par Mona Cholet
►http://lmsi.net/Le-soliloque-du-dominant
L’arrestation de Roman Polanski à Zurich, le 26 septembre 2009, et l’exhumation de l’affaire pour laquelle il reste poursuivi par la justice américaine, auront été l’occasion pour un nombre assez effarant de commentateurs – et de commentatrices – de démontrer une fois de plus à quel point leur vision de l’érotisme se passe aisément de cette broutille que représente, à leurs yeux, la réciprocité du désir féminin (on se contente en général de parler de « consentement », mais plaçons la barre un peu plus haut, pour une fois). En témoigne l’expression « vieille affaire de mœurs », utilisée dans les premières dépêches ayant suivi l’arrestation, ainsi que dans la pétition du gratin du cinéma mondial lancée en faveur du réalisateur franco-polonais : de nombreuses voix se sont élevées pour faire remarquer à juste titre que, s’agissant de la pénétration et de la sodomie d’une adolescente de 13 ans préalablement soûlée au champagne et shootée au Quaalude, c’était un peu léger (...)
Ce texte est paru initialement sur Périphéries.
[10/10/09] Polanski, Mitterrand : le soliloque du dominant
▻http://www.peripheries.net/article324.html
▻http://zinc.mondediplo.net/messages/48841 via AMD Lyon
Sur France Inter, ce matin Manuel Valls a eu une réponse bien légère et évasive sur l’affaire Polanski (de 116min2s à 116min43s :
▻https://www.franceinter.fr/emissions/le-7-9/le-7-9-25-janvier-2017
▻http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10241-25.01.2017-ITEMA_21208032-0.mp3
Augustin Trapenard
Bonjour Manuel Valls, une question à laquelle vous allez pouvoir répondre aujourd’hui, puisque c’est une question d’actualité posée à celui qui a beaucoup pris la défense des femmes, à qui je m’adresse aujourd’hui. Mais aussi à l’amateur d’art et de culture, que vous ne manquez jamais de rappeler à ce micro, notamment quand je vous interroge.
Le cinéaste Roman Polanski, toujours poursuivi pour une affaire de viol, a finalement renoncé à présider la cérémonie des Césars* suite à une contestation massive, un appel au boycott. Sage décision selon vous ?
Manuel Valls
C’est sa décision. Là on n’est pas dans l’art, on n’est pas dans la culture. Même si Roman Polanski a un talent incroyable depuis des décennies. Mais c’est sa décision.
en voilà une bonne nouvelle
Des tweets, une petition, des débats sur le Web ont mis en lumière la polémique autour du cinéaste et contribué à le faire prendre sa décision...
▻http://www.20minutes.fr/high-tech/2001387-20170124-cesar-comment-feministes-mobilise-web-faire-renoncer-pola
Pour les Césars un violeur président sinon rien.
▻http://next.liberation.fr/cinema/2017/02/04/cesar-2017-pas-de-president-apres-le-retrait-de-polanski_1546346
Sois belle et tais-toi de Delphine Seyrig (extrait 2) - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=_IAiMmpa1AI&app=desktop
re :
« Dernier tango à Paris » : Bertolucci et Brando ont planifié le viol de Maria Schneider
▻http://www.leparisien.fr/laparisienne/societe/culture/dernier-tango-a-paris-bertolucci-et-brando-ont-planifie-le-viol-de-maria-
►https://seenthis.net/messages/315492
►https://seenthis.net/messages/177130
et les très bon commentaires de @mad_meg sur la (non) question du demi-viol : ▻https://seenthis.net/messages/177130#message177589
[sous-traitance pour @mona qui a mis ça sur touitère] :
Ton regard est sombre
Hommage à Maria Schneider
Last Tango scandal shows toxic extent of male power in the film industry
▻https://www.theguardian.com/film/filmblog/2016/dec/04/last-tango-in-paris-scandal-brando-bertolucci-maria-schneider-peter-bra
To all the people that love this film - you’re watching a 19-year-old get raped by a 48-year-old man. The director planned her attack. I feel sick.
▻https://www.theguardian.com/film/2016/dec/04/last-tango-in-paris-director-says-maria-schneider-butter-scene-not-cons
« J’ai été horrible avec Maria, je voulais sa réaction en tant que fille et non en tant qu’actrice, je voulais qu’elle se sente humiliée… » raconte Bertollucci
▻http://next.liberation.fr/cinema/2016/12/04/dernier-tango-a-paris-retour-de-la-polemique-autour-de-la-scene-de-s
Les Inrocks - « Dernier tango à Paris » : Bertolucci reconnaît avoir planifié le viol de la comédienne Maria Schneider
▻http://www.lesinrocks.com/2016/12/04/cinema/dernier-tango-a-paris-bertolucci-reconnait-organise-viol-de-comedienne-m
une autre guardiannerie (pas dingue) ▻https://www.theguardian.com/film/2016/dec/04/hollywoods-rape-culture-our-bernardo-bertolucci-marlon-brando-maria-sch
The Outsider», traders en chœur
▻http://next.liberation.fr/cinema/2016/06/21/the-outsider-traders-en-choeur_1461086
Le jour de l’attentat à la bombe dans un bus de Londres, le 7 juillet 2005, commis par quatre jihadistes et qui fera 56 morts et 700 blessés, Jérôme …
Les « petites mains » de la #Cinémathèque se révoltent. Serge Toubiana et son successeur Frédéric Bonnaud affichent leur #mépris.
▻http://codedo.blogspot.fr/2016/02/les-petites-mains-de-la-cinematheque-se.html
Le départ de Serge Toubiana, à la tête de la Cinémathèque pendant treize ans, qui a tout fait pour étouffer cette affaire, notamment lors d’une #grève des personnels en mai 2014, pouvait laisser espérer une attitude plus compréhensive de son successeur, Frédéric Bonnaud. qui a pris ses fonctions le 2 février. Il semblerait qu’il n’en soit rien, comme le laisse entrevoir son interview à France Musique, au cours de laquelle Frédéric Bonnaud aura ces mots quelque peu choquants dans la bouche d’un ancien journaliste qu’on a connu défendant de belles et nobles causes, notamment lorsqu’il fut viré de France Inter : « Je pense que hôtesse d’accueil, guichetier et ouvreuse, ça doit rester de petits jobs d’étudiant, au risque de choquer. Moi, je ne me vois pas bien faire un CDI à vie pour que des gens vendent des billets à la cinémathèque. »
Mais pourquoi l’article de libé omet de donner le nom de cette jeune femme … alors que les journalistes sont fichus de trouver celui du prestataire pourri ?
une étudiante en cinéma , employée d’un prestataire
…
la fille de 22 ans dénonce les conditions de travail des personnels d’accueil de la cinémathèque. Passionnée de cinéma, elle raconte que son rêve le plus cher était de travailler dans ce saint des saints …
▻http://www.liberation.fr/france/2016/02/01/derriere-le-grand-ecran-de-la-cinematheque-des-conditions-de-travail-peu-
Ah mais tiens, j’ai bossé pour la cinémathèque quand j’étais en DEUG cinéma à Paris8 autour de 1985, gratos et chiant. On devait relever dans les journaux d’époque les articles qui avaient trait au cinéma et remplir des cases en vue de l’informatisation des données. C’était un travail de chien, sous la garde rapprochée de ceux qui étaient en maitrise et ne se sentaient plus de cette hiérarchie universitaire, j’ai vite lâcher l’affaire inintéressante au possible.
@touti Concernant le nom de la jeune fille, c’est fort possible qu’elle ait expressément demandé à être anonyme (sur youtube elle n’a pas mis son vrai nom a priori), ce que je comprendrais tout à fait.
La vidéo, et l’url de sa transcription
►http://seenthis.net/messages/456399
« Petites gens » de la cinémathèque, affaire sans suite ?
▻http://next.liberation.fr/cinema/2016/02/19/petites-gens-de-la-cinematheque-affaire-sans-suite_1434551?xtor=rss-
Métaliste des #grand_homme
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De l’utilité du Dalaï-lama
Pour le Dalaï-lama, une femme pourrait lui succéder, mais
Elle doit être très séduisante. Sinon ça ne sert pas à grand chose
Pour le dalaï-lama les femmes sont strictement des objets décoratifs et peut être masturbatoire, mais hors de ceci il ne voie pas trop à quoi ça sert....
#religion #misogynie #bouddhisme #sexisme #masculinisme #machisme #ça #servir
Les hommes jouissent toujours d’un bienveillance incroyable. Du dalaï-lama on ne retiendra pas que c’est un immonde misogyne mais un homme de paix.
C’est pareil pour Gandhi qui dormait pourtant nu avec des petites filles qui le masturbait. C’est un homme de paix et pas un pedocriminel incestueux.
▻http://bibliobs.nouvelobs.com/documents/20100428.BIB5287/gandhi-le-sex-gourou.html
C’est pareil pour Albert Einstein, on retiens que c’est un homme de paix, pas qu’il tabassait sa première epouse qu’il a réduite en esclavage, lui imposant d’accueillir ses maîtresses et dont il a volé les thèses scientifiques.
▻http://seenthis.net/messages/312585
▻http://seenthis.net/messages/175406#message175449
Mais on sait depuis longtemps que le Dalai lama est un être épouvantable et ses écrits et ses pensées ne sont qu’un gros tas d’étrons.
Pour le dalaï-lama je ne m’était jamais vraiment intéresser a lui vu mon aversion pour tout ce qui concerne le clergé. Mais j’ai toujours entendu les gens dire que c’était un saint et un grand homme.
Ce matin j’ai trouvé l’histoire de Freud et ses sœurs. Je viens de lire enfin « une chambre à soi » de Virginia Wolf et ca m’a bien miner le moral qui n’en avait pourtant pas besoin. Et les sœurs de Freud c’est la même histoire que la sœur de Sheakspear sauf que c’est pas inventé.
▻http://www.lexpress.fr/culture/livre/la-liste-de-freud-comment-sigmund-a-sacrifie-ses-soeurs_1282017.html
Freud a interdit à ces sœurs de jouer du piano car Ca le dérangeait et il les a laisser aux mains des nazis alors que lui a pris la fuite. Trois de ces 4 sœurs sont mortes dans les camps.
Je commence a vraiment me demander si pour faire un « grand homme » il faut a tout pris que l’homme prouve sa « grandeur » en violant et exterminant des femmes.
Tout ca c’est bien sur des détails de la vie privé pour les historiens et les fans de ces figures. Quant on parle de Mozart on ne dit jamais que de nombreuses œuvres de lui sont en faite écrite par sa soeur Anna Maria.
a mon avis cet inventaire est loin d’être achevé.
Je ne savais pas pour Gandhi…
Dans le même ordre d’idées je viens de lire une biographie romancée d’Avicenne, le grand #médecin persan du Xe et XIe siècles, par Gilbert Sinoué (qui se base pour l’essentiel sur les carnets du disciple d’Avicenne).
Dans cette histoire, la veille de sa mort, Avicenne prend une drogue puissante pour essayer de surmonter sa souffrance ; subitement, il lui faut d’urgence une femme, et il réclame de son disciple qu’il aille lui chercher une esclave qu’il a repérée ; le disciple est effaré et lui dit “mais, elle n’a même pas quinze ans !”, mais il obéit et la petite est sacrifiée.
Pour Einstein, on trouve de nombreuses sources parlant de sa méchante et misogyne liste (d’autiste peut-être mais quand même) qu’il demanda à Mileva pour rester ensemble :
▻http://www.openculture.com/2013/12/albert-einstein-imposes-on-his-first-wife-a-cruel-list-of-marital-deman
Et aussi sur le fait qu’il trompait ses femmes (pas juste Mileva mais sa cousine Elsa ensuite aussi).
Par contre la seule source que j’ai trouvé sur le fait qu’il aurait frappé Mileva c’est un blog de fausses dépêches de presse :
▻https://nelmezzodel.wordpress.com/2008/06/21/einstein-arrested-twice-in-1906-for-domestic-violence
@rastapopoulos, j’avais lu ca ici : ►http://www.lexpress.fr/informations/n-numero-1-einstein-un-genie-d-une-sagesse-toute-relative_629587.html
Une amie de Mileva parle même d’une visite où le visage enflé de la jeune femme lui fait penser qu’elle a ramassé un mauvais coup.
De toute façon vu a quel point Einstein semblait un immonde gros salopard ennemi juré des femmes (au point ou il fait disparaitre sa fille ainée !!!! trop dégouté de pas avoir un fils... ) il n’y aura de toute façon pas de preuve des sévices qu’il aura infligé à Mileva.
Einstein écrit à son ami Michele Besso : « Nous, hommes, sommes de lamentables créatures dépendantes. Je l’admets avec joie. Mais, en comparaison de ces femmes, chacun d’entre nous est un roi. » #fraternité
Einstein est considéré comme le plus typique des génies alors qu’en fait il a participer à un des plus grand massacre commis par l’humanité à Hiroshima et Nagazaki, il a abandonner ces enfants en 1933, il battait son epouse, il lui a probablement volé ses découvertes scientifiques, il tenait des propos hautement misogynes. Et on le pose comme un exemple de pacifisme alors qu’il est l’inventeur de l’une des armes les plus monstrueuse qui soit. L’adulation dont les populations occidental font preuve pour ce pervers-narcissique est incroyable.
@fil, merci pour les infos sur Avicenne.
et je voulait ajouter le cas d’un homme qui as une statu de lui dans Central Park et qui etait lui aussi un grand ennemi des femmes. ►http://seenthis.net/messages/414640
►http://seenthis.net/messages/394913
C’est pas une idole comme Gandhi ou Einstein mais il a sa place dans cette collection.
Celui la en plus d’être honoré pour sa misogynie, est aussi adulé pour son racisme.
▻http://www.lefigaro.fr/musique/2015/10/18/03006-20151018ARTFIG00011-lou-reed-etait-un-monstre-la-biographie-assassine
Intitulée Notes from the Velvet Underground : The Life of Lou Reed, la biographie s’attaque à un pan méconnu de la personnalité du l’icône du rock. « Ses problèmes mentaux, sa bisexualité, ses trois mariages et ses addictions à la drogue et à l’alcool », comme on peut lire dans le synopsis, mais aussi son comportement violent envers les femmes, ses propos antisémistes sur Bob Dylan, ou encore ses réflexions racistes sur Donna Summer...
« Il voulait vous épingler contre le mur, vous battre, vous frapper, vous secouer… Une fois même il m’a mis un œil au beurre noir »
Betty Kronstad, première femme de Lou Reed
« Les nécrologies étaient un peu trop clémentes envers Lou Reed, explique Howard Sounes au Daily Best. Il était vraiment quelqu’un de très antipathique. En réalité, c’était un monstre. »
...
Un passage beaucoup plus sensible de la biographie concerne la relation tumultueuse qu’entretenait Lou Reed avec les femmes : « Il est clair qu’il était misogyne et qu’il a battu des femmes. Pas toutes, mais il l’a fait pour sa première épouse, et il n’a jamais cessé d’évoquer ce type de violence dans ses chansons, comme s’il était obsédé par ce sujet », relate Howard Sounes.
...
Autre accusation : les propos racistes et antisémites que pouvait porter Lou Reed sur certains de ses confrères de la musique. Le musicien a notamment traité Bob Dylan de « youpin prétentieux » et Dona Summer de « négresse »...
▻http://mamie-caro.tumblr.com/post/132684018289/withgoldenfire-lonelyapron-di-a-man-te
foucault’s pedophilia
jsyk that 1977 petition he signed calling for the repeal of several articles of the age of consent law and the decriminalization of all consensual relations between adults and minors below the age of fifteen was also signed by jean sartre, roland barthes, simonde de beauvoir and alain robbe-grillet. [x]
i have not read the book in this review but i don’t have trouble believing it:
For long periods, the couple became a “trio”, though the arrangement rarely worked out well for the third party: at least two of de Beauvoir’s former pupils found themselves becoming first her lover, then Sartre’s, only for the couple to close ranks against them once the fun wore off.
Was de Beauvoir passing lovers on to Sartre - who enjoyed taking girls’ virginities, though he could muster little enthusiasm for the sex act itself - to ensure the continuance of his relationship with her?
Seymour-Jones certainly thinks so, and she quotes various accounts to back up an increasingly monstrous vision of the couple. “Simone de Beauvoir was able to finish Sartre’s sentences and vice versa,” recounts the writer Olivier Todd. “There was even a kind of mimetism in their rasping voices.”
For Seymour-Jones, de Beauvoir’s affairs with her students were not lesbian but paedophiliac in origin: she was “grooming” them for Sartre, a form of “child abuse”.
►http://www.telegraph.co.uk/culture/books/non_fictionreviews/3672534/Simone-de-Beauvoir-Meet-Jean-Paul-Sartre.html
this was not just theoretical for them
One of de Beauvoir’s students, who she ‘seduced’ and passed on to Sarte, wrote a memoir about the ‘affair’ - worth noting that she was not only 16 at the time, but Jewish: they dumped her during the Nazi occupation and apparently never showed any concern for her safety during the war. de Beauvoir lost her teaching license permanently in 1943 for ‘seducing’ another pupil. God knows how many there were.
oui sacré comme tu dit ^^
En tout cas Michel Tournier me semble digne d’y figurer
►http://seenthis.net/messages/451698
▻http://seenthis.net/messages/451684
Y manque aussi le tag #Grand_Homme
oui le tag grand-homme chui assez content de moi sur ce coup-là... sûr que ça va pas manquer... (j’hallucine avec Gandhi...)
Une liste de quelques « grand » rockeurs - violeurs - cogneurs de femmes
▻http://seenthis.net/messages/454435
Je découvre ce soir que Paul Gauguin avait pour compagne en Polynésie Téha’amana (appelée aussi Tehura), qui n’avait que 13 ans. Je me demande si il lui a pas refilé la syphillis en plus.
À Tahiti, il fait la connaissance de Teha’amana (appelée aussi Tehura), jeune fille native de Rarotonga dans les îles Cook, à l’ouest de la Polynésie française (Gauguin la croyait originaire des îles Tonga)9. Celle-ci, âgée de treize ans, devient son modèle et sa compagne. Il est très inspiré et peint soixante-dix toiles en quelques mois. Mais après quelques années de bonheur, des soucis administratifs et plus personnels (mort de sa fille Aline en 1897, la préférée de ses cinq enfants) le minent. Il a également des problèmes de santé : une blessure à la jambe qui ne guérit pas depuis 1894, une crise de syphilis, si bien qu’il déprime et tente de se suicider.
Il décide alors de partir pour les Marquises afin de retrouver l’inspiration. En 1901, le voici donc à Atuona (sur l’île de Hiva Oa), dans les îles Marquises. Il lui semble être au paradis. Il va vite déchanter en se rendant compte des abus des autorités et en essayant de se battre pour les indigènes. Malgré ce fait, il laisse sur place une amertume des habitants et reste peu apprécié des Polynésiens en général et des Marquisiens en particulier, qui ont l’impression d’avoir eu affaire à un homme qui s’est servi des Polynésiens, surtout des femmes, comme si cela lui était dû.
source ►https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Gauguin
edit sur Gauguin ; son travail est une manne pour le tourisme, ce grand homme venu aux Marquises pour violer des petites filles et leur donner la syphillis, d’autres hommes moins grands se sont dit que ca serait cool de faire pareil. C’est beau le tourisme et c’est beau l’art avec un grand A
▻http://tempsreel.nouvelobs.com/culture/20030508.OBS0610/gauguin-mythe-ambivalent-dans-sa-derniere-patrie.html
un sublime salaud comme on les aiment en patriarchie :
▻http://www.hebdo.ch/hebdo/culture/detail/paul-gauguin-sublime-salaud
▻http://next.liberation.fr/cinema/2016/02/17/les-cesar-quebecois-dans-la-tourmente-apres-des-accusations-post-mor
Le cinéaste québécois Claude Jutra, disparu en 1986, se trouve au centre d’une controverse post-mortem pour des allégations de pédophilie ayant poussé les autorités québécoises à demander le retrait de prix portant son nom.
▻http://thecreatorsproject.vice.com/fr/blog/famous-artists-who-have-killed
Le cas de Carravage ;
En 1606, par exemple, dans un bordel, il en vient aux mains avec Ranuccio Tomassoni alors qu’ils n’arrivent pas à se mettre d’accord sur qui pourra avoir recours aux services de Fillide Melandroni, une prostituée. En essayant d’émasculer Tomassoni, le peintre lui coupa l’artère fémorale, le laissant se vider de son sang sur le sol.
Muybridge
En 1874, Muybridge découvre une lettre pour écrite par sa femme à l’intention du critique de théatre Harry Larcins, lui faisant croire que ce dernier est le père de ses enfants. Quelques heures plus tard, Larkyns est assassiné par balle. La justice de l’époque étant ce qu’elle est, il est acquitté car l’homicide était « acceptable », il quitte la ville pour ne plus jamais y revenir. Débarrassé de sa femme et de ses enfants, il part photographier le midwest américain. C’est alors les années les plus prolifiques de sa carrière.
Carl Andre
le sculpteur minimaliste Carl Andre avait un penchant pour la bouteille. Un vice qui le poussera à jeter sa nouvelle femme, Ana Mendieta, du 34e étage de leur immeuble. L’affaire, à l’époque, avait fait grand bruit dans la presse et le reportage fait par The New York Times rapporte plusieurs témoignages faisant état de la violence de la dispute précédant le drame. « De nombreux cris puis le bruit d’une fenêtre brisée. », « des ’Non, non !’ Puis un blanc et ensuite le bruit du corps contre le sol. Andre expliquera à la police qu’il n’y était pour rien malgré le fait qu’il y avait bien eu dispute sur le fait qu’il soit plus connu qu’elle. Là encore, Andre fut acquitté par manque de preuves. Depuis cette histoire les travaux de Mendietta n’ont pas changé d’un pet : il fait toujours des petits cubes de bois.
Je relève au passage la bienveillance de l’article qui cherche même des excuses à ces assassins, le penchant pour la bouteille a bon dos, aucune prise d’alcool n’explique ou ne justifie ou n’excuse qu’on défenestre une personne.
Dans le genre il y a aussi William Burroughs qui est devenu un #grand_homme en tirant une balle dans la tête de son épouse.
Et Egon #Schiele qui comme gauguin, a eu un film sur sa vie cette année, deux films essentiellement basés sur leur mysoginie et leur maltraitance des femmes. #education_à_la_violence
#grands_hommes #grand_homme #Ghandi #Einstein #Albert_Einstein #Dalaï-Lama #Freud #misogynie #Avicenne #pédophilie #pédocriminalité #Lou_Reed #liste #Foucault #Michel Tournier #Gauguin #Paul_Gauguin #Claude_Jutra #Carravage #Muybridge #Carl_Andre
A ne pas oublier : #Picasso
▻https://seenthis.net/messages/549894
▻https://seenthis.net/messages/622954
Merci pour les tags @cdb_77
Dur de pas en oublié tellement il y en a. Tant que j’y suis j’ajoute #Léo_Ferré pour les maltraitances qu’a fait subir à sa fille. Je recherche le poste ou j’avais documenté ca mais je le trouve pas.
▻https://bibliobs.nouvelobs.com/documents/20130408.OBS7198/leo-ferre-jamais-sans-son-singe.html
La petite chimpanzé devint le centre de leur vie et de la mienne. Lorsque Pépée toussait, ils appelaient le médecin, pas le vétérinaire. [ ...] « Vous connaissez notre fille, "la vraie" », avaient-ils déclaré un soir à Trouville à un journaliste assez surpris qui déjà me souriait tandis que ma mère exhibait une photo de Pépée toutes dents dehors.
Nous avions des sous, Léo m’avait même acheté une magnifique voiture, pauvre petite fille riche. J’en avais tous les signes extérieurs, mais véritable fontaine, j’étais constamment en larmes, tous deux commençaient à me rejeter, je ne me sentais plus aimée « comme avant ». Ils admettaient difficilement que je n’adhère pas entièrement à leur nouveau mode de vie, que j’ose critiquer leur manière d’élever Pépée. Je n’étais plus inconditionnellement AVEC eux, donc j’étais CONTRE eux, redevenue une petite « bourgeoise » bien trop conventionnelle et peut-être même jalouse de celle qu’ils m’obligeaient à appeler « seu-soeur ».
@touti est-ce que tu aurais de la documentation sur Egon Shiele stp je dit pas ca pour mettre en doute ton affirmation, mais ca me semble préférable de sourcé ce qu’on dit. En cherchant de mon coté je ne trouve pas de quoi documenté ce que tu dit.
@mad_meg il faudrait peut-être faire une métaliste « grands hommes »...
Je vais édité le premier poste ici pour indiqué « métaliste des #grand_homme » parcequ’il me semble que c’est deja la métaliste que tu suggère.
@mad_meg pas vraiment selon ce que j’entends pour métaliste... mais on n’a pas tou·tes la même idée de ce que c’est qu’une métaliste...
Pour moi ceci est un fil de discussion... une métaliste étant plutôt une liste de liens seenthis, comme celle-ci par exemple :
►https://seenthis.net/messages/804316
Une liste de liens qui renvoie à différents fils de discussion...
D’accord @cdb_77 si tu veux en faire une ne te gène pas mais de mon coté je ne trouve pas pratique les métalistes tel que l’exemple que tu montre - la plus part du temps les liens sont cassées car les postes ont été effacés et vu que c’est juste des liens sans plus d’infos, les infos sont perdu car il n’y a ni citation, ni infos utilisable dans les postes de listes de liens seenthis. De mon coté une discussion tel que celle ci avec les tags suffit et si il y a des postes que je ne retrouve pas c’est qu’ils ont été effacés.
@mad_meg... c’est pour cela que j’ai tendance à toujours garder la main sur des fils de discussion que j’ajoute aux métalistes... :-)
#Allen_Ginsberg,
►https://en.wikipedia.org/wiki/North_American_Man/Boy_Love_Association
poet and father of the Beat Generation, was an affiliated member of NAMBLA.[37] Claiming to have joined the organization “in defense of free speech”,[38] Ginsberg said: “Attacks on NAMBLA stink of politics, witchhunting for profit, humorlessness, vanity, anger and ignorance ... I’m a member of NAMBLA because I love boys too—everybody does, who has a little humanity”.[39]
@cdb_77 je suis admirative de ta force d’archivage et de croisement sur seenthis mais je me sent pas capable d’un tel travail.
au passage j’en profite pour casé #dolto et #carlos dans cette liste - cf ►https://seenthis.net/messages/688632
Pour Schiele, désolée pas de sources. Seulement le teaser du film ou tout tourne sur la façon dont il embobine les femmes. Donc je ne sais pas si c’est la façon dont il vivait vraiment ou les films qui aiment relater les histoires de salopards.
▻https://www.youtube.com/watch?v=HXBuy7ZTMII
Et du coup, #R_Kelly , chanteur de RnB et de soul, producteur et auteur-compositeur américain.
Les petits enfants, c’est merveilleux. On rentre dedans comme dans du beurre
Autres signalement autour de Matzneff sur seenthis :
▻https://seenthis.net/messages/818124
▻https://seenthis.net/messages/817914
►https://seenthis.net/messages/817814
►https://seenthis.net/messages/817715
une nouvelle source et pas des moindres, sur ginsberg : ▻https://seenthis.net/messages/885607
« Tête haute », bas reliefs
▻http://next.liberation.fr/cinema/2015/05/13/tete-haute-bas-reliefs_1309028
Ambigu et bruyant, le film d’ouverture sur un jeune ado délinquant multiplie les clichés pour imposer un discours normatif. Source : Libération
« La Tête haute » : un mélo fataliste au Festival de Cannes
▻http://www.lemonde.fr/festival-de-cannes/video/2015/05/13/la-tete-haute-un-melo-fataliste-au-festival-de-cannes_4632735_766360.html
Lu ce matin une critique qui encensait le fait que ce film mette en scène l’incroyable abnégation et la généreuse patience de la justice des mineurs face aux insupportables et irrécupérables cas désespérants, délinquants et incivils qui lui tombaient entre les pattes.
Je n’ai pas le lien, j’ai vomi mon café sur mon écran.
Si l’écran marche toujours, je veux bien les références, cela risque de m’être utile ! ?
Vu le film ce soir. Il est bon, très bon et représente bien la réalité du travail éducatif auprès des mineurs.
Les mecs de libe ferait mieux de se renseigner sur la réalité du terrain avant de critiquer.
La réalisatrice a fait un travail d enquête remarquable.
▻http://next.liberation.fr/cinema/2015/04/02/le-cineaste-portugais-manoel-de-oliveira-est-decede-a-l-age-de-106-a
On nous raconte vraiment des histoires, comme si c’était possible que Manouel de Oliveira soit mort. N’empêche cela me rend drôlement triste. Je m’étais habitué à l’idée de son immortalité
Lauren Bacall, mort d’une légende hollywoodienne
▻http://next.liberation.fr/cinema/2014/08/13/lauren-bacall-mort-d-une-legende-hollywoodienne_1079853
Eli Wallach : mort d’un « truand » du cinéma
▻http://next.liberation.fr/cinema/2014/06/25/eli-wallach-mort-d-un-truand-du-cinema_1050327
Celui qui incarna Tuco dans « le Bon, la Brute et le Truand » est mort mardi à 98 ans. Il joua aussi les gueules cassées chez Elia Kazan ou général chez Richard Brooks.
Jonathan Nossiter et le cinéma naturel, esquisse d’une nouvelle émotion ...
▻http://blogs.mediapart.fr/blog/olivierbeuvelet/040314/jonathan-nossiter-et-le-cinema-naturel-esquisse-dune-nouvelle-emotio
Cet été, sous le soleil d’Italie, attablé avec des amis vignerons1 et son ami Gian Luca Farinelli2autour de bouteilles de vins naturels, Jonathan Nossiter, avec l’aide de Paula Prandini, a tourné un film, presque spontanément, pour explorer in situ la manière dont les vignerons résistants pourraient dialoguer avec le cinéma. Ils étaient réunis pour parler d’un projet commun, prévu à la cinémathèque de Bologne, et défendre leurs positions vis-à-vis de la DOC (Denominazion di origine controllata – AOC). Norme administrative qui fait qu’aujourd’hui, par exemple, un Chianti de Giovanna Tiezzi et Stefano Borsa, réalisé selon la tradition toscane, dans le Chianti, à partir des cépages historiques, ne peut plus s’appeler Chianti …
La conversation allait des anecdotes comiques racontant l’absurdité des normes industrielles appliquées à des produits du terroir à des considérations plus profondes sur le rapport des hommes à l’humus, à l’histoire des lieux et à l’éthique artisanale du geste créatif…
La tribune de Jonathan Nossiter dans Libé
▻http://next.liberation.fr/cinema/2014/02/16/apres-les-vignerons-naturels-les-cineastes-artisans_980612
La prétendue « crise » est un euphémisme vendu par ceux qui n’ont rien perdu ces dernières années, pour adoucir le choc, sinon inadmissible, du nouvel ordre socio-économique. Entre autres victimes, la culture du geste artisanal, authentique et libre (aussi ancienne que la civilisation) est parmi les plus endommagées. Par miracle, il reste un petit village - plutôt gaulois, mais pas seulement - qui résiste : la tribu des vignerons « naturels ». En dix ans, des agriculteurs libres ont transformé la conception du vin ainsi que le marché du vin, surtout en France et en Italie, mais ailleurs aussi.
Face à une culture dominante de marketing et d’uniformisation - à l’échelle industrielle certes, mais également chez des faux artisans -, des milliers de paysans et de paysans convertis ont déclaré d’abord leur liberté de pouvoir se rattacher à l’histoire artisanale d’un lieu. Ensuite, avec leurs vins libres, à la fois d’avant-garde et traditionnels, ils ont réussi à se faire une petite place (croissante) sur le marché mondial, suivi surtout par des jeunes, plus lucides que ceux de ma génération sur les escroqueries commerciales. Les vignerons naturels sont aussi hétéroclites que possible, unis dans le refus des règles dictées par le marché (ou par eux-mêmes !) et unis dans le respect absolu de la santé des sols, des hommes et des bêtes, les uns dépendant toujours des autres !
Est-ce que mes collègues cinéastes s’inspireront de cette résistance ?
#cinéma #financement_collaboratif #viticulture #vin_naturel #réflexion #industries #capitalisme
Interview de Hayao #Miyazaki dans Libération qui revient sur son parcours, le #cinéma, #Fukushima, la société japonaise.
Nous sommes arrivés à un moment de l’histoire où nous devons d’urgence redéfinir le sens de la civilisation. La société japonaise n’en prend pas le chemin. Elle redevient nationaliste. Je suis très dubitatif sur les « Abenomics », j’ai surtout l’impression que le gouvernement imprime beaucoup de monnaie et attire les débats vers des choses stupides dont le Japon d’aujourd’hui n’a aucun besoin, qui nous détournent des questions urgentes.
▻http://next.liberation.fr/cinema/2014/01/10/j-aspire-toujours-a-une-societe-plus-juste_972054
Les #ondes_Martenot, de la poudre au jeu - Libération
▻http://next.liberation.fr/cinema/2013/11/27/les-ondes-martenot-de-la-poudre-au-jeu_962493
Présentées au public en 1928, à l’Opéra Garnier, ses ondes musicales connurent un succès immédiat, seul instrument de cette période à avoir suscité un vaste répertoire et à être pratiqué (et enseigné) aujourd’hui encore, par une quarantaine d’ondistes, essentiellement en France, en Suisse, au Japon et au Canada.
Une pub huée dans les salles de cinéma : Shalimar ou le parfum de l’infamie - Vodkaster
▻http://www.vodkaster.com/actu-cine/cinema-Shalimar-pub-de-merde-Guerlain-3500
▻http://www.vodkaster.com/var/vodkaster/storage/images/media/images/natalia-vodianova-shalimar-guerlain/29591521-1-fre-FR/Natalia-Vodianova-Shalimar-Guerlain_scaledown_450.jpg
La scène a lieu tous les jours, à chaque séance. La mannequin Natalia Vodianova s’éveille dans une lumière évanescente tandis que, dans la salle, les sièges et les dents commencent à grincer. Les spectateurs assidus qui se sont déjà maintes fois infligé le supplice redoutent le coup fourré dès que les lumières commencent à baisser, signe de l’emplacement préférentiel dédié au spot, juste avant le film.
Et puis le machin dure, étalant grossièrement son esthétique de grand magasin pour nous raconter... quoi ? Pas grand chose. 5 minutes 45 plus tard, le truc s’achève enfin et la salle soupire et parfois siffle. On entend quelques rires gras et des « Tout ça pour ça ! » avant que, tant bien que mal, le public rassemble ses esprits pour ce qu’il était venu voir initialement : un film de cinéma.
(via @LadyDylan sur Twitter)
Cf. dans « Beauté fatale » :
Le triomphe des otaries. Les prétentions culturelles du complexe mode-beauté
►http://www.editions-zones.fr/spip.php?page=lyberplayer&id_article=149#chap03
Ah oui, j’y ai eu droit ...
En plus le personnage masculin est honteusement pompé sur #Khal_Drogo.
En plus, diffusé juste avant un film public jeune, il n’est jamais trop tôt pour inculquer aux jeunes filles l’importance de la lascivité en voile transparent ...
Shalimar revient aux sources de l’Orient
▻http://www.lesechos.fr/journal20130909/lec2_industrie_et_services/0202987664691-shalimar-revient-aux-sources-de-l-orient-602782.php
Le nouveau film que consacre Guerlain, filiale de LVMH (propriétaire des « Echos »), à son parfum iconique, l’oriental Shalimar, ressemble aux contes de fées.
Et l’on savait très bien ce que l’on voulait : faire rêver les gens et les amener par la main dans l’univers de Guerlain.
Le tout avec la petite amie du patron (Natalia Vodianova est la compagne d’Antoine Arnault)
Ah oui c’est du lourd, quand les archéologues étudieront les années 2000 dans les décombres de la civilisation, ils seront sans doute morts de rire en retrouvant ce délire pompeux de vieux croutons décadents...
l’article de Gerard Lefort dans libé est certes moins ’pédagogique’ mais hilarant
Je suis consolée de voir que je ne suis pas la seule à trouver cette pub insupportable... Sexisme, whitewashing, image cliché de l’Inde éternelle bien raciste, débilité profonde et surtout longueur !!!!!
«La légende de Shalimar»: pitié !
▻http://next.liberation.fr/cinema/2013/09/24/pitie_934381
C’est inhabituel cette irrévérence envers LVMH, mais peut-être qu’après son « casse-toi riche con » Libé n’a plus grand chose à perdre ?
Une collection unique d’affiches de cinéma mise aux enchères | Next
▻http://next.liberation.fr/cinema/2013/04/16/une-collection-unique-d-affiches-de-cinema-mises-aux-encheres_896587
La collection privée du collectionneur Jean-Paul Foin sera mise en vente le 25 avril à l’Aquarium de Paris. Du 18 au 24 du même mois, les affiches, retraçant les débuts du cinéma jusqu’aux grands classiques français, sont exposées à l’Intemporel Cinéma (75004).
sur Marcel L’Herbier ▻http://www.cinematheque.fr/fr/musee-collections/actualite-collections/actualite-patrimoniale/colloque-marcel-lherbier.html
sur Jean Burkhalter ▻http://www.chateau-gourdon.com/html/artdeco_Jean_Burkhalter.htm
sur Djo-Bourgeois ▻http://www.chateau-gourdon.com/html/artdeco_Georges_Bourgeois.htm
(repris sur WP [de], mais pas en français…) ▻http://de.wikipedia.org/wiki/Djo-Bourgeois