Maduro, ¡A ti no te eligieron Presidente !

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  • Maduro prête serment, l’opposition conteste sa légitimité - Libération
    http://www.liberation.fr/monde/2013/03/07/chavez-sera-embaume-comme-lenine_887118

    Le principal dirigeant de l’opposition vénézuélienne, le gouverneur Henrique Capriles, a affirmé que l’investiture du vice-président Nicolas Maduro comme président par intérim jusqu’aux prochaines élections était « une fraude constitutionnelle ». La décision du Tribunal suprême de justice d’autoriser l’investiture de M. Maduro est « une fraude constitutionnelle (...) un abus », a déclaré M. Capriles lors d’une conférence de presse, rappelant que « personne n’a élu Nicolas (Maduro) président ». Le TSJ a jugé vendredi que M. Maduro était juridiquement fondé à prêter serment comme président par intérim et à se présenter à la prochaine présidentielle.

    « Le peuple n’a pas voté pour toi, mon garçon », a lancé l’ancien candidat malheureux à la présidentielle du 7 octobre à l’adresse du dauphin du président Hugo Chavez, dont les funérailles se sont déroulées vendredi. « De quoi as-tu peur, Nicolas ? Nous sommes en compétition (...) tu as besoin d’utiliser le pouvoir de l’Etat pour aller à une élection ? », a-t-il encore demandé, en allusion à l’élection présidentielle anticipée que le pays devrait connaître dans un délai de 30 jours après la mort du président.

    Avec une régularité d’horloge, (cf. http://seenthis.net/messages/106372 pour l’illégitimité du report de la date d’entrée en fonction) l’opposition vénézuélienne reprend le refrain de l’illégitimité… Et Libération se garde bien d’expliquer à quel titre il y aurait illégitimité.

    On reprend et on commente.
    http://www.tsj.gov.ve/legislacion/constitucion1999.htm

    Art. 233 al. 3 Si la falta absoluta del Presidente o Presidenta de la República se produce durante los primeros cuatro años del período constitucional, se procederá a una nueva elección universal, directa y secreta dentro de los treinta días consecutivos siguientes. Mientras se elige y toma posesión el nuevo Presidente o la nueva Presidenta, se encargará de la Presidencia de la República el Vicepresidente Ejecutivo o la Vicepresidenta Ejecutiva.

    OK, la constitution dit explicitement que le vice-président « se charge » de la présidence de la république si le défaut absolu (la mort constituant un cas de défaut absolu, c’est le premier alinéa…) a lieu au cours des 4 premières années du mandat de 6 ans.
    Alors, fraude constitutionnelle ?

    En fait, le problème éventuel (mais je n’ai pas été voir la déclaration de Capriles) vient de cet article

    Artículo 229 . No podrá ser elegido Presidente o elegida Presidenta de la República quien esté de ejercicio del cargo de Vicepresidente Ejecutivo o Vicepresidenta Ejecutiva, Ministro o Ministra, Gobernador o Gobernadora y Alcalde o Alcaldesa, en el día de su postulación o en cualquier momento entre esta fecha y la de la elección.

    qui interdit à un candidat de rester à son poste de vice-président, ministre, gouverneur ou maire. On remarquera que la liste ne comprend pas le poste de président qui peut donc se présenter (une seule fois) à sa propre succession sans avoir à démissionner.

    La question que pose —peut-être — Capriles est donc si cet article s’applique à un président par intérim .

    Ce qui est frappant, surtout, c’est que l’opposition, obnubilée par l’illégitimité fondamentale du chavisme, dit vraiment n’importe quoi. Après avoir vociféré pendant 3 mois sur la vacance politique du pouvoir et appelé à des élections immédiates, elle râle parce que, constatant cette même vacance, il est procédé, conformément à la constitution au remplacement du président.

    Quant au le peuple n’a pas voté pour toi , c’est quand même assez cocasse dans la bouche du candidat battu…

    En fait, Capriles a tout compris,

    Con mirada nada normal, Capriles dijo. "en este día de dolor del pueblo, el TSJ despachó una sentencia de contenido político (...) en unas horas el vicepresidente de la República será juramentado como Presidente Encargado.

    «Esta sentencia señala que el vicepresidente será ahora Presidente Encargado y podrá postularse a las elecciones presidenciales», puntualizó el mandatario regional.

    … mais ça l’énerve…

    de : http://www.aporrea.org/oposicion/n224655.html

    • Bon, le Monde, aidé de l’AFP, s’y met aussi. Avec encore une autre interprétation…

      L’opposition parlementaire, en revanche, a largement boycotté l’événement, accusant le pouvoir de « fraude constitutionnelle ». Selon elle, l’intérim devrait être assumé par le président de l’Assemblée.

      http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/03/09/venezuela-maduro-a-prete-serment-et-demande-une-election-immediatement_18454

      Alors là, on mélange tout et on recommence…

      L’intérim par le président de l’Assemblée, c’est ce qui a lieu si le président n’entre pas en fonction. Mais, finalement, après diverses palinodies dont un appel en violation de la constitution à l’OEA (http://seenthis.net/messages/106372#message106389 ) l’opposition, la MUD et Capriles Radonski avait fini par accepter la décision du TSJ du 9 janvier.

      Quant au boycott de la prise de fonction de Maduro, elle a donné lieu à d’intenses débats dans l’opposition, chacun y allant de son interprétation de la constitution. La MUD ( Mesa de la Unidad Democrática ), ça a vraiment l’air d’etre le bazar…

      En primer lugar, [Henrique Capriles Radonski] aclaró que se aceptó el fallo del TSJ del 9 de enero que considera que la juramentación de Hugo Chávez no era necesaria y dio continuidad al Gobierno. Al aceptar eso, se aceptó que Nicolás Maduro, ante una falta absoluta, se convertiría en presidente encargado, como ocurrió ayer.

      Ça, c’est dans El Nacional de ce matin.
      http://www.el-nacional.com/politica/Capriles-TSJ-decide-presidente_0_149987890.html

      Avec un CR détaillé des bisbilles internes.

      Unos fueron, otros no
      Los diputados de la MUD participaron en varios debates sobre la pertinencia de asistir a la juramentación de Nicolás Maduro como presidente encargado. En principio el acto se realizaría en la Academia Militar y los diputados acordaron no asistir, entre otras cosas porque debería realizarse en la Asamblea Nacional. Se decidió con el voto de la mayoría, pero muchos no estuvieron de acuerdo.
      A las 4:25 de la tarde, el oficialismo anunció que la juramentación se haría en el Parlamento. Entonces los diputados se volvieron a reunir para tomar una decisión: unos acordaron asistir, como el caso de los parlamentarios de Copei, y otros mantuvieron su decisión de no ir.
      Quienes fueron, opinan que la oposición no puede ceder espacios como en el retiro parlamentario de 2005. En un comunicado, Copei aclaró que asistió bajo protesta, en el entendido de que tienen una responsabilidad superior con Venezuela. “Copei recuerda a la nación y al sector oficialista que la soberanía popular se constituye también con la oposición y la disidencia”, expresó el partido. Indicó que los diputados asistieron para no abandonar “los espacios de deliberación”.
      La justificación para no asistir fue expresada por el diputado Ángel Medina. El argumento más importante: el irrespeto a la carta magna, legitimado por la sentencia del TSJ del 9 de enero, que dio continuidad al gobierno de Hugo de Chávez y decidió que la juramentación ante la AN no era necesaria. Los diputados difieren y opinan que ya que Chávez no se juramentó y se produjo su falta absoluta, el presidente de la AN, Diosdado Cabello, debió asumir la Presidencia. Quienes apoyan esta tesis, como el diputado Andrés Velásquez, rechazan la juramentación de Maduro y consideran que asistir a la AN la hubiese legitimado.
      El diputado Hiram Gaviria opinó lo contrario. Dijo que se debe acatar la sentencia del TSJ del 9 de enero, que dejaría a Maduro con la responsabilidad de encargarse de la Presidencia. “Según esa sentencia estamos en el comienzo de un nuevo mandato, situación que permite, constitucionalmente, que Maduro se encargue de la presidencia”, señaló.

      On voit que ce que reprend LeMonde/AFP n’est que l’un des arguments du virulent débat interne exprimé par Ángel Medina.

      C’est le bazar…

    • Dans les commentaires de l’article du Monde, outre les grands classiques des pros et des antis, ça râle parce que personne ne prend le temps d’expliquer les arguments des uns et des autres ni ce que prévoit la constitution.

      Pour ça, il faut effectivement aller ailleurs. Ici, par exemple…