Pendant que certains s’écharpent sous le feu des projecteurs pour faire vendre leurs médiocres albums (Booba vs. La Fouine, etc.), d’autres, comme Kery James, mettent leur musique et leur nom au service d’une noble cause : la solidarité.
Si tu pleures, pleure des larmes de détermination
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Si tu pleures, pleure des larmes de détermination
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Kery James mène les mêmes combats depuis longtemps : les inégalités sociales, l’islamophobie, la Palestine, les injustices. Des textes pédagogiques qui touchent un public large. Kery James c’est un militant, un poète qui utilise le rap pour faire passer ses idées. Un charisme, un rôle de grand frère du rap français. Il a ouvert la voie à d’autres : Youssoupha, Médine, etc…
Les textes de Kery James méritent d’être écoutés avec autant d’attention qu’on lit un poème d’Aragon. Ce n’est pas une musique que l’on met en fond en regardant la télé en même temps qu’on envoie des textos. Non, ça demande du temps, de la concentration. Car Kery James nous raconte une histoire compliquée, nuancée. J’aime aussi Kery James car il parle des injustices sans jamais verser dans l’exagération, la naïveté ou la facilité. Il valorise le travail, l’éducation, la détermination. Des valeurs absentes dans un monde dirigé par l’argent.
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