Les féministes blanches et l’empire

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  • Inégalités hommes-femmes : les non-dits du 8 mars
    http://www.inegalites.fr/spip.php?article1403

    Il est facile d’évoquer la « nature féminine » pour refuser de voir les inégalités dont sont victimes les femmes. Mais, trop souvent, les défenseurs de l’égalité hommes-femmes se voilent la face et évitent de remettre en cause le fonctionnement global de l’entreprise, de l’école, de la famille, etc. Une position qui ne peut pourtant au final que décevoir les femmes qui recherchent l’égalité, car elle ne porte que sur une partie du problème.

    • Depuis le début des années 1990, la part des femmes dans le secteur de l’informatique diminue : ne peut-on pas y lire les conséquences de la dégradation des conditions d’emploi dans ce secteur ?

      Et évidemment les secteurs de travail pour les femmes se poursuivent avec toujours le ménage et les enfants : institutrices ou techniciennes de surface en tête… brrr

    • Mais je crois que le secteur de l’informatique est affecté par la baisse du nombre de femmes parce que c’est un lieu de pouvoir. Les jeunes sont même assez tristement ignorants de toute éducation féministe. Les hommes veulent conserver le secteur informatique (devenu phallique) de façon virulente en accentuant le déni des femmes. C’est très dur de bosser dans ce milieu machiste. Il suffit de voir certains logiciels libres (…) incapables d’évoluer dans le sens d’une quelconque ouverture égalitaire dans la plus pure indifférence de leurs adeptes.

      #logiciel_sclérosé #femmes #travail #phallus_informatique

    • @monolecte, je ne renoncerais pas. Je n’en vis pas bien mais c’est ma passion et mon complément alimentaire. Il y a 15 ans je gagnais très bien ma vie quand je travaillais 14h par jour pour les effets spéciaux numériques en cinéma. Avec un enfant, tu vois le monde basculer. Et c’est désespérant car je vois constamment le recul de l’égalité des femmes dans ce milieu sans voir aucun moyen être développé pour l’endiguer.
      Hum, dans les années 80 ce n’était pas si horrible, il y avait presque autant de femmes que d’hommes. Les gens ne savaient même pas ce qu’était l’informatique, les réseaux, ce n’était pas tant un lieu d’esbroufe et de pouvoir.
      Ma sauvegarde a été de trouver des équipes de femmes, et dans ce cas, c’est vraiment une bouffée d’air parce qu’elles ne remettent pas autant en cause tes capacités, au contraire, la confiance s’instaure souvent rapidement. Car sinon, je me heurte bien souvent à la suspicion des hommes, qu’il faut applaudir et vénérer à son propre détriment.

    • C’est tout ce que tu retiens @james ? ben merde alors.
      Est-ce vraiment nécessaire de te prouver efficacement que les hommes ne veulent pas partager le pouvoir ?

    • James

      @touti, c’est super complotiste comme vision des choses...

      Donc, d’après toi James, j’affabule ? Tu tronques ma phrase mais c’est pas grave, il te faut dénigrer ce que j’ai écrit par une phrase lapidaire et sans appel ? Je suis furieuse, et toi tu devrais avoir honte et te cacher de dire autant d’âneries sur une seule ligne.

      Le déni et l’incapacité de voir les inégalités hommes/femmes comme leurs causes sont tels évidemment qu’il n’y a aucune raison que ça change. Même les plus intelligents et ouverts ont des lunettes à visions programmées qui les empêchent de voir ! Quelle idée d’aller les perturber et leur botter le cul !
      Tant que les lions n’auront pas d’historiens, les histoires de chasse glorifieront le chasseur.

      C’est tellement bien ancré culturellement que phallus = pouvoir et puissance = homme, tellement répété que les femmes sont construites sur cette absence, si inconsciemment enfouit cette peur de l’impuissance, du non masculin, du non pouvoir chez les hommes, qu’à l’inverse (pire : en complémentarité) la femme serait incapable, impuissante, fragile. Cette construction de merde faudra bien la faire tomber un jour. Et puis, cette peur des hommes qu’on leur coupe les couilles chaque fois que l’ordre établi par eux, pour eux, est requestionné dans un secteur de pouvoir ! Mazette, y’a du taf, et tu me dis complotiste ?

      Comme le 1er pouvoir magique et extraordinaire d’enfanter ne peut être retiré aux femmes, les hommes ont quand même tenté de diminuer les possibilités pour les femmes de se mouvoir en réduisant leurs pieds à des moignons. Il a bien fallut également que les hommes imposent la science débile de l’accouchement allongé pour prendre la place des sages femmes ! Et qu’aux autres postes décisionnaires seuls règnent les hommes.

      Les hommes n’ont cessé de restreindre les libertés des femmes, en les privant de toute autonomie, des droits les plus élémentaires, en les traitant en bétail, carrément sans âme, une vache quoi. Et malgré tout le mépris dans lequel elles grandissent il a fallut encore y ajouter les meurtres et les violences qui leur sont faites, guerre ou pas guerre.

      Oh mais ça c’était avant, ce n’est que conspirationnisme et racontars de bonne femme, tu vas pas en faire toute une histoire.

      Allez @james, prêt à ravaler ta langue ? à changer les choses, ouvre les yeux bordel de cul ! tu veux que je te donne quelques chiffres dans la france slérosée d’aujourd’hui pour étayer ma démonstration ? 31% des hommes cadres sont mieux payés que les femmes à travail égal. Après 75 ans deux fois plus de femmes que d’hommes sont pauvres. 18,5 % de femmes siègent à l’Assemblée nationale. 13,8 % des maires sont des femmes. Tu as entendu parler du « plafond de verre », ben, y’a que les hommes qui le franchissent, les femmes, restez dessous. 33 % de femmes PDG en Thaïlande contre 10 % en France.

      Mais évidemment le secteur informatique reste miraculeusement en dehors de tout ça, il ne participe en rien à renforcer le pouvoir des hommes et dans le meilleur des mondes les vecteurs d’information sont autant aux femmes qu’aux hommes. D’ailleurs aucune bascule n’a eu lieu ces dernières années et si il y a aussi peu de femmes c’est parce qu’elles préfèrent faire la vaisselle et qu’il faut être aussi fort et intelligent qu’un homme pour parler à un disque dur.
      La preuve c’est qu’il y a quand même 2% de femmes dans le logiciel libre, donc, hein arrêter de fabuler avec vos complots à tout bout de champs.

      Franchement, inversons le propos ça ne dérange donc pas les hommes d’être sur-représentés ? d’ignorer dans la plus pure indifférence la non existence des femmes ? De ne rien faire pour y remédier ? De ne pas considérer de partager ce pouvoir comme la première des exigences à inscrire ?

      #shame_on_you

    • je n’ai pas connaissance d’études sur le sujet plus récentes que FLOSS/POLS ; à suivre, j’espère !

    • La problématique complexe de l’absence des femmes des sphères de développement
      du logiciel libre a été relié à deux phénomènes : l’absence d’autres groupes minoritaires dans
      les communautés du libre (ex. des groupes ethniques et culturels) et l’usage et l’appropriation
      du logiciel libre par les femmes dont les difficultés demeurent dans la conception même des
      outils techniques.

      http://www.ludost.org/sites/www.ludost.org/files/memhark_complete_0.pdf

    • Tu es en colère, @touti, et c’est bien normal. Je suis désolé de t’avoir rendu furieuse.

      Je sais bien que tu n’affabules pas. Ce n’est pas le fond qui me heurte dans ton propos, c’est de trouver ce bout de phrase au milieu. Je le trouve mal formulé quoique tu aies voulu dire.

      Voilà comment je comprends cette phrase : « les hommes », a priori tous, agissent de concert, mû par une volonté commune, pour empêcher « les femmes » de prendre une part trop importante dans un secteur économique parce qu’il en va de la conservation d’un pouvoir qui, à leurs yeux, devrait rester masculin.

      Je ne crois pas que le fait de vouloir conserver un quelconque pouvoir soit le propre des hommes. Je crois que le pouvoir corrompt tout le monde, hommes et femmes.

      Donc oui, tout individu ayant du pouvoir pourrait être tenté de le garder pour lui et si c’est un homme et qu’il est sexiste, ça ne va pas dans le bon sens. Mais tous les hommes ne sont pas sexistes et tous les hommes n’ont pas autant de pouvoir qu’ils croient ou qu’on leur prête.

      Il y a des hommes qui mettent tout en oeuvre pour conserver un pouvoir effectif bien réel, oui. Qu’un secteur industriel comme celui de l’informatique soient dans les mains d’un petit nombre d’hommes, oui encore. Mais ces hommes-là, ce ne sont pas tous les hommes. Ceux-là sont avides, certainement, tous sexistes, peut-être…

      Je ne suis pas sûr que ce petit nombre d’hommes se soit ligué pour empêcher les femmes d’accéder aux commandes d’un secteur économique précis mais je pense plutôt que chaque individu avide et haut placé fait en sorte de ne partager ce pouvoir que tout secteur économique représente avec personne ! ni femmes, ni d’autres hommes.

      Il me semble impossible que tous les hommes soient de mèche et qu’ils se soient organisés pour protéger leur intérêt commun (LE secteur informatique, tout entier) en tant que groupe « les hommes », parce qu’ils le « veulent ». Parce que pour moi, ce groupe « les hommes » n’existe pas. Il ne peut donc pas exercer une « volonté ». Encore moins agir pour lutter contre un autre groupe « les femmes ».

      Alors quoi, j’ai mal compris, c’est ça ? (ça m’arrive souvent)
      Si j’ai mal compris, qu’est-ce qu’elle veut dire cette phrase ?

      Si j’ai mal compris, d’autres pourraient aussi mal comprendre et considérer que c’est toi qui a mis une ânerie au milieu de ton texte. Il perd de sa force.

      Pour ma part, je n’aurais peut-être pas dû employer le mot-qui-fâche et prendre le temps d’écrire : « Je trouve que ce bout de phrase donne une vision caricaturale du problème et c’est dommage parce que pour le reste, je suis d’accord ». Mea Culpa.

    • Pourtant, force m’est de constater chaque jour que le groupe des femmes, lui, existe... et malgré nous. Toutes les femmes, y compris les dominantes, les militantes, les bourgeoises, les fortes en gueule, les révoltées, etc., savent immanquablement qu’elles risquent à tout moment la sanction qui leur est strictement réservée si elles enfreignent les codes de la domination : se promener seules, sortir tard le soir, passer dans certains endroits, s’habiller de certaine manière (en fait, toutes les manières de s’habiller peuvent fondamentalement attirer la sanction, je pense même qu’il y a des femmes en niqab qui se font chopper), se comporter amicalement, discuter avec des inconnus, trop boire, trop rire, trop exister ou pas assez, marcher trop lentement ou trop vite, être juste trop jolie ou trop charmante ou même n’avoir aucun trait ou comportement distinctif particulier, hormis un seul : être une femme.

      Je ne pense pas que les femmes s’organisent pour être un groupe dominé, pas plus que les gens à la peau noire ont cherché les chaînes ou les Juifs, la chambre à gaz, cela dit, il est par contre terriblement évident pour chacune d’entre nous qu’il est nettement plus confortable, à tout point de vue, d’être un homme plutôt qu’une femme, d’être un blanc plutôt qu’un coloré, d’être un Aryen au temps d’Hitler. Cela ne signifie pas que tous les blancs ont comploté contre les noirs ou que tous les Allemands voulaient la peau des Juifs, ni même approuvaient vaguement le sort que leur a été fait, cependant tous les membres d’un groupe dominant ont parfaitement conscience du fait qu’in fine, ils sont du bon côté du manche.

      C’est un peu comme les patrons : il est impossible de dire que tous les patrons sont des salopards. J’en connais même beaucoup de fort sympathiques. Et puis, beaucoup d’entre nous ne sont pas à l’abri de devenir un jour patron à leur tour (encore que, d’un point de vue purement sociologique, en fait, non, certains d’entre nous sont vachement plus à l’abri que d’autres de ne jamais finir patron... comme les femmes, par exemple...). D’ailleurs, il y a des tas de patrons qui sont carrément de gauche, voire même d’extrême gauche et qui ont le souci de leurs salariés... pourtant, chacun d’eux sait pertinemment que si, à moment donné, la manière dont se déroule le fameux dialogue social ne leur convient plus, ils peuvent alors trancher de manière catégorique et sans appel et se comporter en despotes absolus. Parce que l’organisation sociale actuelle leur permet de le faire, parce que le fait même que notre ordre social structure leur domination leur permet de l’exercer librement, à tout moment et pratiquement sans tact ni mesure. Ils ont le choix de dominer ou non et le simple fait que cette possibilité existe (et est en plus encouragée : « mais qu’est-ce que tu t’emmerdes, mon vieux, n’oublie pas que c’est toi, le patron ! ») rend l’exercice de ce pouvoir pratiquement inéluctable.
      D’ailleurs, voit-on tant de patrons que cela lutter pour des règles plus équitables entre patrons et employés, pour un équilibre réel des pouvoirs ?

      Le fait est que tout homme a forcément été pétri des représentations sociales genrées qui sont valorisées par notre société et que s’ils n’exercent pas leur domination individuellement, c’est juste une question de libre choix pour chacun d’eux, libre choix sur lequel ils peuvent revenir à tout moment, sans craindre aucune sanction sociale, voire même en étant valorisé « Ah, quand même, tu as cessé de faire ta gonzesse, tu te fais enfin respecter ! ». Alors que moi, en tant que dominée (bien que jouissant d’une relative liberté de parole, de déplacement, etc.), je ne choisis pas de ne plus subir la discrimination à l’embauche, les salaires pourris, les remarques de merde, la peur du viol et autres joyeusetés dont j’ai hérité uniquement et seulement parce que je suis née de sexe féminin.

      Voilà qui fait toute la différence entre ceux qui appartiennent à un groupe dominé et ceux qui appartiennent à un groupe dominant.

    • Je suis bien d’accord avec @monolecte et pour compléter la dernière partie, il peut être utile de jeter un œil sur ce texte qui a été posté déjà plusieurs fois sur #seenthis :
      « Les hommes proféministes : compagnons de route ou faux amis ? »
      http://seenthis.net/sites/70094
      Juste un point qui me paraît contradictoire avec le reste :

      cependant tous les membres d’un groupe dominant ont parfaitement conscience du fait qu’in fine, ils sont du bon côté du manche

      Et bien justement, je ne crois pas. Et c’est en cela que les oppressions et notamment celles des femmes fonctionnent aussi bien, c’est qu’elles s’ancrent dans des fonctionnements sociaux et mentaux (stéréotypes) qui les rendent "naturelles" et impliquent un nécessaire travail d’élucidation. Même aux yeux de l’opprimé(e).
      D’une manière générale, ne sont pas des cas atypiques les prolétaires qui s’engagent politiquement (notamment par le vote) contre leur camp, les femmes qui participent activement au maintien du cadre patriarcal, les individus issus de minorité qui optent pour l’obligation de discrétion et/ou l’intégration forcée. D’où l’importance de la conscientisation et des phénomènes de "pride" et autre retournement de stigmates. Pour combien de femmes, il est honteux d’être féministe, même pour celles qui luttent contre un sexisme perçu comme des faits et non comme une domination (cf. "Ma démarche n’a rien de féministe" in http://www.sudouest.fr/2013/02/02/quand-les-soirees-etudiantes-derapent-954064-2780.php).
      Pour en revenir, plus spécifiquement, à ceux qui sont du bon côté du manche. Je pense que la prise de conscience sociale à la prise de conscience pour soi sont deux étapes bien distinctes dans une vie. Lorsqu’on est un mâle blanc bourgeois, c’est une première étape de prendre conscience des injustices et inégalités de la société et de devenir au sortir de l’adolescence un gauchiste anti-raciste feminist-friendly, mais ce n’est pas le plus dur. Par contre, prendre conscience qu’en tant que mâle blanc bourgeois on est triplement dans le camp des dominants n’est pas si simple. Parce que la société est faite pour nous, donc les facilités dont nous profitons ne nous apparaissent pas si facilement. Parce qu’il y a toujours d’autres oppressions/difficultés qui viennent obscurcir le jugement. Par exemple sur le marché du travail, à la fin d’une journée d’entretiens d’embauche, je vais me penser comme "dominé" (dans le cadre de la relation salarié/patron) sans ressentir que mes chances d’embauche non-concrétisées sont largement supérieures en tant que mâle blanc bourgeois à celles d’une femme prolétaire immigrée. Enfin, cette deuxième étape est difficile car alors qu’on est un gentil gauchiste anti-raciste pro-féministe, il faut assumer ce que veut dire "être du bon côté du manche" : ça veut dire vivre dans un système à notre image, ça veut dire profiter (même passivement) d’un système et de dominations, ça veut dire être soi-même en position de dominant au quotidien, ça veut dire, en dépit de ses valeurs, participer en dominant à ce système. Bref on pense être un "gars normal" et il faut accepter de se penser comme un oppresseur. D’où un déni, et une étape compliquée qui demande de longues années.
      Le fait qu’il soit difficile de se penser soi-même comme dominant éclaire aussi les antagonismes dans le cas d’oppressions croisées : cf. les polémiques actuelles ou passées sur l’autonomisation des luttes, celle des femmes au sein des mouvements progressistes, la polémique sur les féministes blanches (http://seenthis.net/messages/92727) ou celle sur l’ouvrier blanc (http://seenthis.net/messages/91113), etc.

    • Grml. Excusez les perturbations, à faire 7 choses à la fois j’ai fini par m’emmêler les claviers...

      Longtemps je me suis dit « féministe », jusqu’au jour où une femme me l’a reproché sur le thème « t’es un mec et à ce titre un héritier du machisme ». C’est pas faux. Ni volontaire... Mais ce fut dur à entendre.

      Du coup il me semble plus correct de me dire « pro-féminisme » ou « pro-féministe ».

      Et en fin de compte, j’adhère assez à l’idée que comme dans tout combat social, la catégorie concernée a raison de se prendre en main et marquer sa différence.

      (c’est là que je voulais mettre le lien)

      http://seenthis.net/messages/19027

      Au surplus, quand on pense changement, je crois que la difficulté est de malgré tout trouver et accepter des alliances, que celles-ci soient culturelles, conjoncturelles,... Car il me parait clair que « le pouvoir » est l’enjeu. Et pour trouver/favoriser/développer de nouvelles formes de vie ensemble, en couple, en société... On est souvent plus forts ensemble...

      Après, pourquoi le logiciel libre est-il un « si mauvais exemple ». Ne serait-ce pas (un peu) à cause de l’insécurité du modèle ? Les conflits ont une telle tendance à s’y embraser... Et les méthodes de combat (les déroulements de conflits) n’y sont-elles pas la caricature de ces méthodes de domination dont les femmes sont souvent victimes ?

      Mais bon, je reconnais ne pas être un grand penseur de la question...

      #égalité #genre #pouvoir