• Top Swedish judge defends Wikileaks’ Assange
    http://www.aljazeera.com/news/asia-pacific/2013/04/201344101924549129.html

    A senior Swedish judge has said that the sex-crime allegations against Wikileaks founder Julian Assange are “a mess”, and praised him for leaking classified US documents.

    Speaking on Wednesday at the University of Adelaide in Australia, Stefan Lindskog, chairman of the Supreme Court of Sweden, also listed legal obstacles to extraditing the 41-year-old Australian to the United States to face prosecution for exposing thousands of classified documents.

    Lindskog was critical of the Swedish criminal investigation, and suggested that Sweden’s extradition treaty with the United States would not apply to Assange.

    "I think it is a mess,’’ said Lindskog, referring to the Swedish criminal investigation. "Basically, I think there are some misunderstandings, especially when it comes to the issue of extradition.’’

    "Extradition shall not be granted when alleged crimes [are] military or political in nature,’’ Lindskog said.

  • Les passagers de Samoa Air vont désormais payer le prix de leur billet en fonction de leur poids. Et la compagnie ne fera pas confiance, elle pèsera tous les passagers à l’aéroport...

    C’est cool, pour une fois, une info marrante. J’imagine quand ça viendra à Roissy, les vols retour sur les compagnies américaines :)

    http://www.nrk.no/nyheter/verden/1.10970543

    For ei veke sidan skreiv NRK.no om den norske økonomen Bharat P. Bhatta som meiner det vil lønne seg for flyselskapa å ta betalt per kilo for flypassasjerane. Dette vil gjere det lettare for selskapa å avgjere kor mykje drivstoff eit fly må bruke, ifølgje økonomen.

    No kan det virke som at eit lite flyselskap på den andre sidan av jorda har fått tenning på ideen. Samoa Air frå det amerikanske territoriet Amerikansk Samoa vil innføre ordninga med kilopris på flyreisene sine.

    • http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/20130403trib000757317/air-samoa-joue-les-pionniers-le-prix-des-billets-d-avion-depend-du-poids-d

      Vif succès selon Air Samoa
      Cette petite compagnie aérienne des Samoa qui a introduit il y a quatre mois une tarification différente selon le poids des passagers, rencontre un vif succès selon la direction, qui assure qu’il s’agit d’une première mondiale. Son PDG, Chris Langton, assure que « les personnes obèses reconnaissent que le système pay-by-weight (payez selon votre poids) est le plus juste en dépit du fait qu’ils payent plus qu’une personne plus légère ». Les passagers payent entre 1,32 tala et 3,8 tala par kilo (0,44-1,30 euro/kilo). Du coup, la compagnie va étendre cette grille aux vols reliant ces petites îles du Pacifique à leurs nations insulaires voisines. Ces liaisons vers Tonga et les îles Cook doivent être lancées cette année. Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) vieux de 2007, 75% des habitants des zones urbaines des Samoa souffrent de surcharge pondérale.

      (…)

      Ce sujet sensible est récurrent outre-Atlantique. Il revient tous les deux ou trois ans sur la table aux Etats-Unis où un grand nombre d’Américains sont concernés par l’obésité. Avec la flambée du prix du carburant, les compagnies aériennes américaines ont maintes fois essayé d’augmenter les prix pour les personnes obèses. Au-delà des transporteurs américains, le poids des passagers est un enjeu pour toutes les compagnies aériennes. Il augmente chaque année, explique t-on dans une compagnie. Dans ce contexte, l’expérience d’Air Samoa vient mettre un peu d’eau au moulin.

    • Quelques questions idiotes :
      – y a-t-il des considérations économiques inavouées ? (Statistiquement, les riches sont moins obèses que les pauvres. Est-ce qu’on n’aurait pas trouvé une méthode pour réduire les prix pour les plus riches et augmenter les prix pour les pauvres ?
      – y a-t-il des considérations ethniques ? Aux États-Unis, les noirs sont 50% plus touchés par l’obésité, et les hispaniques 20% plus que les blancs.

      Bref, j’ai un peu l’impression que ce genre de mesure permet de faire baisser les prix des blancs aisés, et de faire payer plus cher les pauvres basanés, tout en suggérant qu’en fait c’est une bonne idée.

      Ah, et tant que j’y suis, aux États-Unis les femmes noires sont 20% plus touchées par l’obésité que les hommes noirs.

    • La considération physiquo-économique élémentaire est que la consommation de carburant est en rapport direct avec la masse emportée.

      Les deux types d’avion exploités http://www.samoaair.ws/index.php/about-us2/our-fleet sont tout petits :
      – le Britten-Norman BN-2A Islander http://fr.wikipedia.org/wiki/Britten-Norman_Islander a une masse maximale au décollage de 3 tonnes dans laquelle il faut inclure 10 passagers (c’est celui qu’on voit sur les photos et la vidéo)
      – le Cessna 172 http://fr.wikipedia.org/wiki/Cessna_172 emporte 1 pilote et 3 passagers pour une masse maximale de 1,1 tonne (masse à vide 0,78 t)

      Par ailleurs, le surpoids est un phénomène préoccupant dans le Pacifique cf. http://en.wikipedia.org/wiki/Obesity_in_the_Pacific

    • Le problème, c’est bien cet aspect « élémentaire » qui semble, de plus, provoquer l’enthousiasme général (alors qu’en général, les considérations de sexe, de niveau de revenu et d’origine ethnique seraient plutôt sensibles ici) : quel est l’impact réel du (sur)poids des passagers dans le coût du vol.

      Est-ce que la compagnie, par exemple, va te rembourser s’il y a eu du vent arrière pendant tout le vol entre deux îles ? (Auquel cas tu peux gagner énormément de temps de vol, et là l’impact sur les coûts est immédiat.) Et si jamais il y a des vents dominants dans un sens entre deux îles, est-ce qu’il ne serait pas logique que l’aller dans un sens soit systématiquement plus ou moins cher que le retour dans l’autre sens. (Il m’est déjà arrivé

      Par ailleurs, quelle est la part du coût réel du vol dans le prix du billet ? Pourquoi le poids du passager influe proportionnellement sur le prix du billet, alors qu’en général le prix du billet est inversement proportionnel au taux de remplissage de l’avion, ce qui est illogique si on lie les coûts réels au prix du billet : si nous sommes 3 dans un avion de 10 places, il y a des chances qu’à cette période je paie mon billet moins cher, histoire d’attirer plus de monde dans l’avion ; si l’avion est rempli à 100%, tout le monde a certainement payé plein pot, alors qu’on pourrait tout aussi bien considérer qu’il faudrait diviser le coût réel du vol par 3, ou par 10, pour estimer le prix du billet.

      Ensuite, d’autres questions idiotes se posent pour le calcul du prix du billet :
      – est-ce qu’il y a une concurrence entre compagnies, ou pas ?
      – y a-t-il une forme de régulation des prix des billets (sachant que ça doit représenter un moyen de transport plus ou moins indispensable dans le coin) ?
      – même logique : est-ce qu’il y a des formes de subventions, directes ou indirectes, de cette compagnie ?
      – qui paie pour les aérodromes (pistes, construction, entretien, bâtiments & piste, équipements techniques, régulation éventuelle, route d’accès…) ? est-ce que ce prix est immédiatement répercuté sur les taxes d’atterrissage (donc intégrées au prix du billet), ou bien est-ce que c’est une forme de subvention aux compagnies comme c’est très généralement le cas ? auquel cas les 90% d’obèses de Samoa paieraient collectivement pour que les 10% de pas obèses paient moins cher leur billet même lorsqu’ils ne prennent pas l’avion ?

      Le coût des vols en avion, surtout dans ce genre de condition, est certainement déjà très largement mutualisé pour des raisons socio-économiques évidentes ; donc d’autres considérations socio-économiques portant sur les inégalités (genre, ethnie, classe sociale) pourraient tout aussi bien entrer en compte dans la détermination du prix du billet.

      Bon, en gros : le poids du passager dans le prix du billet, ça me semble la chose la moins élémentaire possible.

    • oui et ça fait des mois que ça dure. La question est : est-ce qu’on a importé aux Chinois, en même temps que notre glorieuse industrie, notre mépris des êtres sensibles (animaux humains et animaux non humains compris) ou est-ce que le mépris de l’autre est une donnée universellement humaine ?

    • Pour ta question @troOn, je serait tenter de répondre oui. On m’a offert un bouquin très ardu qui répond un peu a ta question. C’est « métaphysique cannibale » http://www.actu-philosophia.com/spip.php?article193

      Je n’y ai pas compris grand chose, mais c’est la que j’ai pris l’habitude de remplacer « animaux » dans mon vocabulaire par « non-humain ». L’auteur prend un exemple issu de Lévis-Strauss. Quant les conquistadors se demandaient si les indiens avaient une âme (sont-ils humains), les indiens caraïbe observait les cadavres des espagnoles pour voire si il se décomposaient des fois que ça ne serait pas des esprits (sont-ils humains). Ce qui réunissait les conquistadors et les amérindiens c’était cette question de l’appartenance à l’humanité. De cette histoire il dit que ce qui fait l’humain, c’est cette quête d’exclure le non-humain, ce besoin de se définir par le rejet de l’autre serait ce qui nous carracterisé le mieux.
      En plus on ne s’arrête pas aux non-humains, on déshumanise volontiers tout humain quant il est un autre (d’où la possibilité du cannibalisme et de toute oppression entre humains).

      Pour revenir à l’histoire des 6000 porcs, je me demande comment techniquement on fait disparaître autant de cadavres dans une rivière, surtout que le decompte n’est pas encor arreter. Je pense que cette affaire va impliqué un certain nombre de membre du PCC et qu’il va y être question de corruption et que des boucs émissaires serons désigné.

    • Si tu veux un bouquin plus facile à lire et qui traite de la même chose : http://www.amazon.fr/Un-%C3%A9ternel-Treblinka-Charles-Patterson/dp/2702138454

      c’est une histoire (l’auteur est historien et à ma connaissance pas végétarien) de la relation de l’homme à l’animal et de son exploitation.

      Pour les cochons, il semble que ce ne soit pas un fait isolé mais plein de petits éleveurs qui pour économiser sur l’équarrissage ont balancé au fur et à mesure les carcasses des porcs morts (de froid, de maladie, des conditions de vie ? ça je n’en sais rien).

    • Merci du conseil ça m’intéresse grandement.
      Pour les porcs ça ressemble a une épidémie mais j’avais pas pensé a plein de petits éleveurs qui jettent leurs cadavres pour économiser l’équarrissage. Ça va pas être facil de savoir à mon avis.

      Pour le problème de l’eau potable contaminée, j’avais été surprise à Shanghai de voire que l’eau potable était plus cher que la bière(là on se rend compte que je ne suis pas voyageuse). J’ai pas l’impression que les habitants boivent l’eau du robinet. Par contre je me doute que les nombreux SDF et chiffonniers que j’ai vu la bas aient les moyens de ne pas la boire. Vu comme cette population est traité par les classes plus aisées (comme les roms chez nous, je dit pas que les chinois sont pires) je ne pense pas que leur santé préoccupe le PCC ni les habitants de la région. Tout ça pour dire que je pense que si l’eau polluée provoque des morts à Shanghai on risque de ne pas en entendre parlé.

    • Sur le blog spécialisé du Monde : l’empire Weibo, les dernières blagues sur la toile chinoise…
      http://weibo.blog.lemonde.fr/2013/03/17/soupe-de-porc-a-shanghai-cigarette-a-pekin-pollution-pour-tous

      une nouvelle façon de préparer une recette traditionnelle chinoise : la soupe aux côtelettes de porc (排骨汤, páigǔ tāng). Cette préparation est très simple, il suffit de faire couler l’eau du robinet dans votre bol de soupe préféré. Mais elle est aussi très difficile, car pour assurer sa réussite, il faut être à Shanghaï... Les Pékinois se consolent, eux, par le droit de fumer gratuitement.

      Avec, en prime, la première explication officielle…

      Une première réponse officielle avait été donnée le 11 mars : le Bureau d’agriculture du Zhejiang, « service concerné compétent », avait indiqué que « les cochons [étaient] morts de froid, il n’existe pas de peste porcine dans le Zhejiang ». L’origine des carcasses de porc a en effet été trouvée à Jiaxing, une ville du Zhejiang proche de Shanghai.