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  • L’Eglise peine à boucler ses fins de mois - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2018/12/18/l-eglise-peine-a-boucler-ses-fins-de-mois_1698579

    Plus de 90% des diocèses n’équilibrent pas leurs comptes. L’année 2018 enregistre une baisse significative des dons, liée en partie à la crise des abus sexuels.

    Cela ressemble à un coup de blues. L’Eglise catholique a enregistré, sur les trois premiers trimestres de 2018, une baisse significative, environ 5%, des dons au denier de l’Eglise qui constitue la principale ressource des diocèses. Depuis de nombreuses années, les finances de l’Eglise sont certes fragiles. Mais les indicateurs ont « viré au rouge », a reconnu, mercredi lors d’une conférence de presse, Ambroise Laurent, secrétaire général adjoint de la Conférence des évêques de France (CEF), en charge des finances.

    Pour le responsable catholique, la suppression de l’ISF, le passage au prélèvement à la source et les inquiétudes sur la situation sociale et économique expliquent ce fléchissement notable. A la CEF, on reconnaît que la crise des abus sexuels a eu, elle aussi, un impact sur les dons. Quoi qu’il en soit, le catholicisme français est aussi confronté à une crise structurelle. En dix ans, les diocèses ont perdu un quart de leurs donateurs au denier de l’Eglise. En 2017, ils étaient 1,1 million à y contribuer. La collecte a totalisé, l’an passé, 255 millions d’euros, ce qui représente environ 40% des recettes totales de l’Eglise.

    Les autres ressources des diocèses proviennent des quêtes (23% du total), des legs ou encore des célébrations de baptêmes, mariages et funérailles. Le denier de l’Eglise est traditionnellement affecté aux traitements des prêtres, (14 000 sont en activité en 2018 dont 10% sont de nationalité étrangère) et aux salaires des laïcs, environ 10 000 en poste dont la plupart sont employés à temps partiel. La chute importante des contributeurs au denier de l’Eglise est, pour le moment, compensée par la générosité de plus en plus marquée des fidèles. Le don annuel moyen a, en effet, considérablement progressé, passant de 145 euros en 2007 à 232 euros par donateur, dix ans plus tard.

    « Nous ne sommes pas trop inquiets. Nos fidèles sont, de fait, très généreux », explique Ambroise Laurent. Le responsable estime que l’Eglise est dans une situation plus stable et moins délicate que des associations, contrainte de renouveler régulièrement leurs donateurs. De fait, les diocèses conservent un noyau dur de catholiques prêts à financer leur institution mais celui-ci vieillit. Malgré tout, il pourrait y avoir des marges de progression, notamment dans les zones urbaines. La moitié des catholiques pratiquants, selon les estimations de la CEF, ne contribue pas au denier de l’Eglise ; c’est particulièrement marqué chez les jeunes.

    Comme l’année dernière, l’épiscopat lance, ce jeudi, une campagne de communication pour faire connaître le denier de l’Eglise, des publicités sont notamment programmées pour les ondes des grandes radios généralistes. Quoi qu’il en soit, la plupart des diocèses ont du mal à boucler leur budget. Pour 90% d’entre eux, les ressources ne couvrent pas les dépenses de fonctionnement. Pour équilibrer leur compte, ils sont contraints de vendre une partie de leur patrimoine immobilier.
    Bernadette Sauvaget

    Est-ce que 90% des diocèses vont disparaitre vu qu’ils sont insolvables ? Ca serait bien car un diocèse ca sert uniquement à faire violer ses gosses et se faire piquer les économies de mémé. Ca serait bien que ces lieux de promotion de haine (homophobe, misogynes entre autre) disparaissent mais faut pas révé, les banquiers et les macronistes vont leur trouvé un arrangement pour qu’ils puissent continuer à violer en paix les enfants et les consciences.

    L’article est un peu mensonger car les sois disant « salaires des laïcs, environ 10 000 en poste dont la plupart sont employés à temps partiel » ne touchent pour la plus part aucun salaire, surtout lorsqu’il s’agit de femmes et surtout de femmes en situation de handicape (qui est le gros de leurs « salariés ». Ces « salariés » étaient sous contrat d’empois aidée et ce statu étant supprimé par Macron (qui a accepté d’etre chamoine de l’étron), les « salariées » laïque se sont fait viré comme des merdes sans aucun dédomagement avec parfois des petites remarques abjectes dont les cathos en ont le secret ; « Tu es virée, c’est une épreuve que dieu t’offre, t’as de la chance qu’il te fasse souffrir »
    cf : http://golias-news.fr/article6716.html

    Pour ce qui est des « legs » il s’agit d’abus de faiblesse et détournement d’héritage, et l’article montre que les curtons sont de plus en plus gourmands à dépouiller leurs vieilles et vieux. Vieilles et vieux qui sont tout de même stratégiquement choisis dans les classes bougeoise solvables et qui donnent de plus en plus vu que les riches sont de plus en plus riches. Le fric est envoyé à la maison mère qui est un paradis fiscal et une banque mafieuse tenu par George Pell (alias le tour operator pour pedovioleurs australiens) et comme cela les curés peuvent faire croire à leur insolvabilité.
    Je rappel que l’église possède un parc immobilier de folie et bénéfice de largesses fiscales plus que confortables, si 90% des diocèses sont insolvables c’est que c’est intentionnel.

    #catholicisme #a_bas_la_calotte

    • Ca, c’est pour le denier du culte.

      Qu’en est il pour les dons déductible des impôts sur le revenu (donc facturé à tous les contribuables).

      Par ailleurs, les retraites du clergé catholique sont payées par les retraités, sur le compte du régime général.

    • J’ai pas mentionné le concordat non plus ni le fait que les curtons pique l’argent de la quete qui est sensé etre à destination des pauvres. Pauvres que ne sont pas les curés qui touchent en moyenne 1760€ par mois selon cette source qui donne aussi le salaire moyen des femmes prêtres.... et indique qu’il est de 14% inferieur à celui des hommes... je suis perdu
      https://www.salairemoyen.com/salaire-metier-2051-Cure.html
      Le site « denier du culte » annonce entre 730 et 1 100 euros par mois mais c’est une source non fiable et le curtons ne payent ni loyer, ils ont des bonniches gratuites et s’incrustent à bouffer chez les parents de leurs victimes.

      Pour les salaires sous concordat donc payés par les contribuables et à l’usage exclusif de mâles misogynes :

      CULTE CATHOLIQUE

      EVÊQUE 4 423,51 €

      EVÊQUE COADJUTEUR 3 055,80

      EVÊQUE AUXILIAIRE 2 740,96

      VICAIRE GÉNÉRAL 2 685,40

      CHANOINE 2 685,40

      CURÉ 2 592,80

      DESSERVANT 2 546,50

      VICAIRE 1 977,01

      AUMÔNIER 2 592,80

      CULTE PROTESTANT Agrégé 11ème échelon 3 206,33 €

      PRÉSID. DU DIRECTOIRE* 2 884,49 Certifié 11è échelon 2 569 ;91 €

      PRÉSID. CONS.SYNODAL** 2 884,49

      PASTEUR 2 592,80

      PASTEUR AUXILIAIRE 1 977,01

      VICAIRE 1 564,94

      AUMÔNIER 2 592,80

      SECRÉT. DIRECTOIRE* 2 379,82

      SECR . CONS. SYNODAL** 2 379,82

      () Église luthérienne (*) Église calviniste

      CULTE ISRAÉLITE

      GRAND RABBIN 2 731,70

      RABBIN 2 592,80

      SECRÉT. CONSISTOIRE 2 379,82

      AUMÔNIER 2 592 ,80

      http://bouchet.over-blog.com/article-12-056-ce-que-coute-le-clerge-en-alsace-moselle-100835689

    • Le concordat, c’est pour l’Alsace Lorraine, là où l’enseignement religieux est obligatoire dans les écoles !

      180 heures de cours durant la scolarité primaire, par exemple. Pas de cours de religion, interdit de passer le bac.
      Très difficile de ne pas envoyer les enfants au contact de ces gens chez lesquels la pédophilie se porte bien.

      Même en Pologne, ce n’est pas obligatoire. Dans certaines régions polonaises, jusqu’à 50 % des enfants ne vont pas subir les cours de catholicisme.

    • Par ailleurs, les retraites du clergé catholique sont payées par les retraités, sur le compte du régime général.

      Ça c’est le principe de compensation inter-régimes. La pyramide des âges du régime des cultes (la CAVIMAC) est assez catastrophique, aboutissant à un rapport cotisants/retraités inférieur à 0,4 (15000/61000 en 2014, en baisse constante).
      http://www.utb-chalon.fr/media/files/Documents_conferenciers/Lucas/retraites-lucas-cfr.pdf

      Si on commence à toucher à la compensation, tout le système s’effondre. Rappel, le même ratio s’élève (si l’on peut dire) à 0,016 pour la Caisse des Mines (chiffres 2011 : 5000/325000)
      http://www.securite-sociale.fr/IMG/pdf/indicateur21_pqe_retraite.pdf

  • Religieuses sexuellement agressées : enquête sur le dernier tabou de l’Eglise - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/societe/religieuses-sexuellement-agressees-enquete-sur-le-dernier-tabou-de-l-egli

    Si la parole des enfants abusés sexuellement par des prêtres s’est libérée, celle de religieuses dans la même situation reste marginale. Le président de La Parole libérée y voit potentiellement un « énorme scandale ».

    #catholicisme #culture_du_viol #religion #religieuses

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    Parution : 4 mai 2018
    « Moi Clara, virée de l’église ! »
    http://golias-news.fr/article6716.html

    Il est incontestable que les procédures de licenciements sont devenues nos nouveaux territoires de guerre. On s’y affronte, on veut ce qu’il y a de mieux comme prime de départs, on menace de porter le litige devant les tribunaux. Un moment de froide détermination où le sentiment n’a plus sa place. Et l’Eglise diocésaine n’échappe pas à la règle. Si l’Eglise de France a pu compter encore récemment 10.000 salariés à son actif (et bien peu de travailleurs handicapés mais, chut !, c’est un sujet qu’on n’abordera pas ici), le temps est venu du dégraissage. Et le salarié laïc de découvrir
    finalement sa nouvelle nature : variable d’ajustement.

    Au Canada, le pape François vient de rattacher le diocèse d’Alexandria-Cornwall (101.000 habitants dont 57 % de catholiques, 34 prêtres diocésains et 18 diacres permanents) à celui d’Ottawa (950.000 habitants dont 48 % de catholiques, 116 prêtres diocésains et 86 diacres permanents). Deux jours plus tôt, il créait un diocèse en Thaïlande (celui de Chiang Rai : 2,7 millions d’habitants dont 7 % de catholiques, 41 prêtres diocésains). La dynamique est plus que jamais orientée, les Eglises occidentales – dont la France – condamnées à se refonder. Il s’agit d’un secret de Polichinelle : en France, des diocèses comme ceux de Verdun, Pamiers-Couserans-Mirepoix, Mende…, pourraient – dans les deux prochaines décennies – être rattachés à un diocèse voisin, voire démembrés entre plusieurs diocèses. Après tout, le vicariat apostolique de Saint-Pierre-et-Miquelon vient-il lui-même d’être rattaché à celui de La Rochelle et Saintes… Et cela vaut pour tout l’Occident catholique.

    Avant de restructurer les diocèses, les évêques et leurs conseils économiques auront dégraissé le mammouth jusqu’à l’os afin de retarder la fin, les yeux rivés sur les rentrées du denier de l’Eglise pour « continuer la mission de l’Eglise », laquelle, en l’espèce, demeure surtout l’indemnisation des prêtres et séminaristes. Les sacrifiés : les laïcs salariés et laïcs en mission ecclésiale (LEME). Ce n’est pas la première fois que nous évoquons ce sujet tabou dans l’Eglise, celui des charrettes de salariés (souvent féminins) constituées par les évêques pour des raisons économiques. Des gens formés, parfois atteints de handicap, à qui l’on a payé des études universitaires et qui, du jour au lendemain et sans ménagement bien souvent, sont invités à prendre la porte en se taisant, en faisant le moins de bruit possible, en acceptant cette « épreuve », en se convertissant au bénévolat. Les récalcitrants qui osent attaquer les évêques aux Prud’hommes entament bien souvent un véritable parcours du combattant qui vient s’ajouter au harcèlement moral vécu dans le cadre de leur travail.

    L’enquête que nous publions dans ces colonnes, et qui fera date, démontre que la souffrance de ces laïcs s’apparente à celle vécue par les personnes violées. Une religieuse et thérapeute parle même de « prédation » : la personne qui sera sacrifiée est choisie comme le lion choisit sa proie dans la savane… Peu de prêtres témoins de ces méfaits réagissent : ceux qui s’insurgent sont isolés dans le presbyterium, considérés comme des traîtres. En parallèle, on investit des sommes faramineuses dans des maisons diocésaines, dans des centres diocésains et pastoraux… On pense à demain : il s’agit de doter des structures appelées quoi qu’il arrive à disparaître de bâtiments facilement transformables en bureaux et donc vendables à un bon prix – comme la maison Cardinal Billé à Laval, selon le témoignage d’un membre du Conseil économique diocésain que nous avions recueilli (cf. Golias Hebdo n° 494) ou à Lille, diocèse qui vire des laïcs mais refonde, en même temps, son séminaire installé dans le quartier bobo du Vieux-Lille… Cependant, les temps changent et certains de ces laïcs virés pensent à se constituer en association, afin de sortir de l’isolement auquel les condamnent les évêques, de peser face à ces injustices commises par des chrétiens sur des chrétiens (bien souvent) et de soutenir celles et ceux qui les subissent. Temps curieux que nous vivons : l’Eglise se débarrasse de ses laïcs alors qu’elle n’en a jamais eu autant besoin ! Toutefois, quand il n’y aura plus de laïcs, il n’y aura plus d’Eglise…

    En plus d’être exempté d’impôts, de détourné les héritages, d’avoir recours à des travailleur·euses forcées (moniales ou laïques), l’eglise catholique pratique l’ultraliberalisme le plus sauvage et prédateur possible.

  • Archives : mars 2006, Golias sur Le retour des athées dévôts ?
    http://golias-news.fr/article709.html

    En réalité, pour intéressante que demeure en soi cette formule choisie, elle s’inscrit peut-être dans une visée d’ensemble de plus en plus cultivée par le courant catholique intransigeant dans nos contrées occidentales. Il s’agit d’une nouvelle apologétique, plus habile, mais non moins dogmatique et assurée d’elle-même.

    […]

    En somme, la nouvelle apologétique saura faire flèche de tout bois ; invoquer à l’appui des positions catholiques souvent les plus conservatrices le soutien inespéré de ceux que Alberto Melloni désigne justement comme des « athées dévots » : à savoir des hommes et des femmes éloignés dans leur propre vision du monde et de l’existence de la foi catholique mais qui, sur tel ou tel ou tel point, ou quant à la pertinence d’une référence plus forte aux racines chrétiennes, se font, pour des raisons variées, les alliés objectifs du christianisme intransigeant de reconquête.

    Souvent ces « athées dévots » partagent étrangement avec leurs alliés du moment une analyse critique souvent très négative de la société contemporain, de ce que Jurgen Habermas fustige sous le nom d’"individualisme effréné". Ainsi, en France, Alain Finkielkraut accorde-t-il au mensuel très traditionnel « la nef » une interview dans laquelle il corrobore à sa manière, tout en continuant à se dire athée, les volontés théocratiques de la revue.

    […]

    En même temps, l’arsenal de munitions exploitées ainsi élargi permet de faire davantage impression. Une position intransigeante invoquant le patronage d’un penseur athée suggérera à celui qu’il s’agit de persuader « si même celui-là qui est athée dit cela, c’est donc bien vrai... ».

    (Thème lié : Oriana Fallaci)

  • Intoxication aux pesticides : l’interminable combat des ex-salariés d’un géant français de l’agroalimentaire
    http://multinationales.org/Intoxication-aux-pesticides-l-interminable-combat-des-ex-salaries-d

    Depuis cinq ans, des anciens salariés de la coopérative agricole bretonne #Triskalia mènent un combat sans relâche. Travaillant dans le silo d’une filiale, ils ont été intoxiqués par les pesticides épandus sur les céréales dans l’attente que les cours remontent. Ils ont été licenciés et se battent depuis devant les tribunaux pour faire reconnaître leur préjudice et obtenir réparation. Cette affaire met en lumière les difficultés pour les travailleurs de l’agroalimentaire de faire reconnaître les activités à (...)

    #Enquêtes

    / #Santé_et_sécurité_au_travail, #Agriculture_et_alimentation, #Agroalimentaire, #France, Triskalia, #santé_et_sécurité_au_travail, #conditions_de_travail, #droits_des_travailleurs, #agriculture, #alimentation, responsabilité juridique des (...)

    #responsabilité_juridique_des_entreprises
    « http://www.bastamag.net/Des-salaries-empoisonnes-aux »
    « http://www.bastamag.net/Monsanto-condamne-pour »
    « http://www.senat.fr/rap/r12-042-2/r12-042-262.html »
    « http://golias-news.fr »

  • Libé/papier, 12 juin 2014 :
    Saint-Etienne. Procès d’un prêtre hébergeur de sans-papiers :
    Le prévenu :
    –Je ne vois pas en quoi proposer à des gens de dormir sur un matelas peut créer un appel d’air.
    Le Président du tb :
    – Il y a des règles à respecter. Notre société étant très bien faite, on ne peut pas accueillir un nombre de personnes qui commence à être important dans un lieu pas adapté.
    Le proc requiert une amende de 50 euros par jour d’infraction, soit 12000 euros.

    • Juste référence qui aide à saisir l’évolution des façons employées par la répression, l’éventail des moyens et le rôle de l’appareil judiciaire.

    • CHARITÉ – Un prêtre retraité face à la justice pour avoir hébergé des clandestins
      http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2014/06/12/charite-un-pretre-retraite-face-a-la-justice-pour-avoir-hebe

      “On est face à un conflit de logiques, chacune étant infiniment respectable, mais qui doivent s’arbitrer par le droit dans une société apaisée et régulée”, écourte le procureur. Selon le quotidien régional Le Progrès, M. Riffard aurait d’ores et déjà reçu le soutien de son évêque, pour qui on ne peut “lui reprocher de faire le bien”. Le délibéré doit être rendu le 10 septembre.

      L’évêque de Saint-Étienne soutient un prêtre qui héberge des demandeurs d’asile
      http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/L-eveque-de-Saint-Etienne-soutient-un-pretre-qui-heberge-des-demandeurs-d-

      En 2007, alors que le délit de solidarité de 2005, abrogé en décembre 2012, était en vigueur, elle a également commencé à accueillir dans les locaux de l’église Sainte-Claire, dans le quartier Montreynaud, d’abord des mineurs isolés dont l’âge était contesté, puis des familles avec des jeunes enfants, parfois envoyés par des travailleurs sociaux démunis devant l’incapacité à proposer une place pour la nuit.
      Décret de fermeture des locaux et poursuites pénales

      En août 2012, les lieux, propriété de l’association diocésaine de Saint-Étienne, ont été contrôlés par la commission municipale de sécurité. Un avis défavorable a alors été émis pour toute activité d’hébergement. Anticylone a contesté la décision et accepté de prendre des mesures permettant de poursuivre l’accueil, avec l’espoir de parvenir à un accord. En février 2013, l’arrêt de fermeture, confirmé, a été ainsi justifié : « L’accueil pour le sommeil n’est pas une utilisation normale des locaux de l’Église. »

      Anticyclone n’a cependant pas renvoyé à la rue les personnes qu’elle hébergeait, et qui sont elles-mêmes membres actifs de l’Association.

      En septembre 2013, les membres du conseil d’administration ont été convoqués au commissariat de police, à la demande du procureur de la République. Le 1er avril 2014, la convocation au Tribunal de police a été remise au P. Riffard.

      Hébergement : SDF et immeubles vacants d’Eglise..
      http://golias-news.fr/article5642.html

      Alors qu’il manque des milliers de lits d’hébergement d’urgence et que le logement social n’est pas à la hauteur des attentes, il existe des milliers d’immeubles vides ou sous-occupés. Parmi ces espaces vacants, des bâtiments souvent aux trois-quarts vides des couvents, abbayes et monastères. Difficile d’entendre ceux qui sont à la porte ?
      ...
      Ne serait-il pas plus judicieux de négocier la transformation d’une partie de ces bâtiments disponibles en logements sociaux ou en hébergements d’accueil ? Simple charité chrétienne qui pourrait s’ouvrir sur une vision à plus long terme.
      ...
      Les ventes se poursuivent dans tout l’Hexagone. Face à des charges de fonctionnement de plus en plus lourdes, l’Église se sépare d’une partie de son patrimoine. Couvents, bâtiments consacrés, mais aussi appartements et immeubles. (Golias Hebdo n° 180). Les courtiers spécialisés se précipitent, et la Caisse des dépôts et consignations elle-même a ouvert un département des affaires religieuses baptisé Solidarité Patrimoine. Avec les commissions juteuses qui accompagnent ces transactions et leur inévitable part d’ombre. Trop souvent, des biens d’Église sont destinés à des maisons de retraite haut-de-gamme, ou à des logements de standing comme le grand séminaire de Francheville (diocèse de Lyon) construit dans un parc de 3 hectares, le grand séminaire de Montpellier et bien d’autres. Et le marché n’est pas prêt de s’éteindre, avec les 3 millions de mètres carrés dont disposent les congrégations.

      Et paf ... il n’est pas question d’un combat entre « bon prêtres et méchants socialistes » mais d’un conflit entre les gens solidaires et humains d’un côté et les défenseur de la forteresse des riches appellée Europe de l’autre côté.

  • Procès Tissier : l’association liée à l’Opus Dei lourdement condamnée - Le site officiel de GOLIAS pour les informations d’actualité
    http://golias-news.fr/article5760.html

    L’ACUT a été condamnée à une peine d’amende de 75.000 € et les deux responsables, personnes physiques, à une peine d’amende de 3.000 € chacune. Situation inédite, la Cour a par ailleurs ordonné, aux frais avancés de l’ACUT, la diffusion au sein des journaux Le Figaro et La Croix du communiqué suivant : « Par arrêt du 26 mars 2013, la Cour d’Appel de Paris a condamné l’ACUT à une amende de 75.000 €, Madame BARDON DE SEGONZAC et Madame DUHAIL, responsables de l’Ecole Technique Hôtelière de Dosnon et du Centre International de Rencontres de Couvrelles (Aisne), a une amende de 3.000 € chacune pour travail dissimulé en ayant fait une exploitation abusive du travail bénévole de membres de l’Opus Dei et pour rétribution contraire à la dignité en ayant profité du jeune âge et de la situation de dépendance de ses pensionnaires, élèves ou stagiaires, ainsi que de la vulnérabilité d’une numéraire auxiliaire (Catherine Tissier) pour rémunérer insuffisamment ou se passer de rémunérer leur travail. ».

    Ce communiqué établit sans conteste que les infractions poursuivies sont en lien notamment avec la vulnérabilité de Catherine Tissier et son statut de numéraire auxiliaire au sein de l’Opus Dei. Lors du premier procès, La Croix avait dépêché une journaliste lors de l’audience mais sa rédaction avait préféré ne publier aucun compte rendu de l’audience dans son journal papier, préférant se contenter d’une toute petite brève affirmant que l’Opus Dei et l’ACUT n’avait aucun lien. Voici aujourd’hui La Croix démentie par la Justice française et obligée de publier la vérité. Catherine Tissier a été déclarée recevable et bien fondée en sa constitution de partie civile, et s’est vue allouer des dommages et intérêts en réparation de son préjudice moral et financier, ainsi que la prise en charge de ses frais judiciaires. Une excellente nouvelle.

    #secte #opus_dei #esclavage

  • Lalibre.be - Qui est Jorge Bergoglio ?
    http://www.lalibre.be/actu/international/article/803038/qui-est-jorge-bergoglio.html

    Pendant la dictature militaire en Argentine (1976-1983), Jorge Bergoglio se bat pour conserver l’unité d’un mouvement jésuite taraudé par la théologie de la libération, avec un mot d’ordre : maintenir la non-politisation de la Compagnie de Jésus.

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    http://golias-news.fr

    PAPABILE : Rattrapé par son passé sous la dictature, le cardinal
    de Buenos-Aires (Argentine),
    Mgr Bergoglio, définitivement « grillé »

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    http://www.eldiario.es/internacional/Bergoglio-denunciado-colaborador-dictadura-argentina_0_110589755.html

    Bergoglio, denunciado por colaborador de la dictadura argentina

    Fue llamado a declarar en el juicio de la ESMA tras supuestamente delatar y retirar la protección a dos sacerdotes torturados y desaparecidos