• #Conforama, le pays où les salariés rebelles sont fichés | Rue89 Eco
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    A côté du nom des vendeurs qui n’ont pas atteint leurs objectifs, un smiley, le front perforé d’une balle. Le tableau, affiché dans le couloir du personnel d’un magasin Conforama, a été pris en photo en mars 2012. Force ouvrière a porté plainte contre le numéro 2 du meuble en France. Un de ses délégués syndicaux, David Malesieux, est encore choqué par cette image :

    « Quand vous arrivez le matin et que vous voyez vos performances affichées avec ce genre de symbole très violent, c’est très difficile à vivre. Ces mauvais outils de management sont forcément générateurs de risques psychosociaux. »

    Les alliés en vert, les rebelles en rouge foncé

    Cette méthode de #management consiste à classer les salariés selon un code couleurs :

    La pratique de cette cartographie des salariés n’est pas propre à Conforama. Benoît Pommeret, consultant du cabinet de conseil Cegos, assure avoir enseigné la stratégie des alliés à des cadres de la distribution essentiellement, mais aussi de compagnies d’assurances, et même de Pôle emploi.

    #travail

    • Ils encouragent les mauvais salariés à se tirer une balle, c’est vraiment desgueu ce système. Conforama, le magasin ou même les smileys se suicident.

    • Les alliés : « qui ont su garder un esprit critique sur le projet ».

      « rebelles » et « opposants », j’ai envie de dire que ce n’est pas forcément la même chose.

      Et que quand on manage de bonne foi, on n’est pas forcément contre un peu de rebellitude. Pour avoir eu à gérer des « pies », comme ils évoquent, je vois tout à fait ce qui est déclaré comme « opposants » : des gens qui se sont trompés d’endroit... ou qui s’opposent pour ne pas avoir à rendre des comptes sur leur incompétence. Par exemple. Et pour ce qui concerne mon vécu.

      Une vraie difficulté est de savoir si on manage (est managé) de bonne foi... ou pas.

      Je me souviens avoir reçu à plusieurs entretiens d’affilés, des personnes issues de la même société. A chaque fois la même histoire : super chef de projet parti, nouveau chef arrivé, harcèlement, objectifs sans queues ni têtes, démissions à la chaîne. Je crois qu’il y avait un management « de mauvaise foi », où la notion de projet commun n’avait plus d’objet. Ils étaient tous tellement dépressifs qu’on en a pris aucun... spirale négative...