Syrie : la France pousse à la prolongation et à l’aggravation du conflit

/syrie-la-france-pousse-a-la-prolongatio

  • Syrie : la France pousse à la prolongation et à l’aggravation du conflit | Mounadil al Djazaïri
    http://mounadil.wordpress.com/2013/03/15/syrie-la-france-pousse-a-la-prolongation-et-a-laggravation-du-co

    Voyez-vous, ce texte daté du 12 mars observait que l’option de l’escalade militaire en Syrie, par l’armement massif des prétendus révolutionnaires, qui recherchent en fait l’involution de la Syrie, était non seulement dangereuse mais en perte de vitesse dans ce qu’il appelle lui aussi la communauté internationale.

    Et précisément, Semih Idiz reprochait à son gouvernement de ramer à contre-courant en s’entêtant à prôner l’armement des rebelles, une démarche qui ne peut qu’aggraver les choses en Syrie voire dans la région et prolonger souffrances et destructions.
    (...)
    L’évolution de la position publique de la Grande Bretagne sur cette question ne tient pas du tout au charisme et à la capacité de persuasion d’un Ahmet Davutoğlu que la France et l’UE n’ont eu de cesse de ridiculiser notamment sur le dossier arménien.

    Ce qui est à la racine de l’évolution spectaculaire de gouvernements, le gouvernement français tous particulièrement, qui se disent aujourd’hui prêts à armer les involutionnaires non seulement en contravention avec le droit international mais aussi en contravention avec la position adoptée par l’UE, n’est pas autre chose que la récente visite à Paris et à Bruxelles de Shimon Peres, le chef du gang sioniste et membre de l’Internationale Socialiste comme les compères Laurent Fabius et François Hollande.

    Davutoğlu devrait renoncer à la ‘solution militaire’ en Syrie

    par Semih Idiz, Al-Monitor Turkey Pulse 12 mars 2013

    Le problème pour Davutoğlu est que sa représentation intellectuelle du monde – il est après tout professeur de relations internationales – est imprégnée d’une grande vision et de grandes perspectives pour la Turquie qui se sont avérées non seulement trop ambitieuses, mais aussi simplistes eu égard aux situations réelles qui ont émergé sur le terrain.

    Il semble par exemple ne pas comprendre, ou ne pas vouloir comprendre, qu’il n’y a pas d’autre choix à ce stade que d’aller vers un règlement politique en Syrie si ce qui est recherché est de mettre un terme au plus vite à l’effusion de sang et d’éviter que la crise alimente les divisions sectaires qui tendent à se creuser dans la région.
    (...)
    Le fait demeure cependant que les arguments de la Turquie sur la Syrie trouve peu d’écho à ce stade. Dans sa dernière analyse hebdomadaire intitulée « Les lignes de faille irakiennes et turques, » Al Monitor al’a bien résumé dans son propos de conclusion : « Les signes d’une tendance en faveur d’une solution politique méritent l’attention et la priorité, car la poursuite d’une solution militaire signifie seulement plus de tragédies et de destructions pour la Syrie et la région. »

    Le plus tôt Erdogan et Davutoğlu admettront ce fait évident et cesseront de ramer à contre-courant, le mieux ce sera pour la Turquie, pour le peuple syrien et pour la région dans son ensemble.

    #Syrie #Davutoğlu #Peres